C’est parti ! Réveil à 6h30, préparation des ultimes bagages, montée dans la voiture de Paul jusqu’à Orly, la queue pour l’enregistrement, la queue pour le portique anti-terroristes (négociation pour emmener notre petite bouteille d’eau…), la queue pour l’embarquement, et zou ! on décolle.
Les enfants sont un peu impressionnés par tout ça, mais ils adorent. Chacun a emmené son petit sac à dos bourré de jouets, livres et doudous.
On mange notre pique-nique, dédaignant les sandwiches à 8€ gentiment proposés en espagnol.
Le seul moment difficile est juste après le survol des Pyrénées, quand Iris se rend compte qu’on a oublié de prendre SON cahier de vacances. (Plus exactement, elle l’a sorti de son sac à dos pour y jouer et on ne l’y a pas remis !)
À l’aéroport de Séville – tout petit ! – on prend un taxi et nous voilà au 15 rue Bécquer, où le jeune Nacho nous fait visiter notre demeure des 5 prochains jours. Il est 14h, et ça serait bien que les enfants fassent une sieste, mais rien à faire, ils sont trop excités. On sort donc se promener en pleine chaleur (bon, il ne fait que 30°, ça va encore) alors que toutes les boutiques sont fermées pour la siesta obligatoire.
Séville est une ville… en travaux ! Les façades des maisons sont magnifiques, mais une sur dix est murée, ou complètement à l’abandon, ou en rénovation intégrale. On arrive quand même à trouver une terrasse ouverte, et la première glace de la semaine fait du bien !
On pousse ensuite jusqu’au fameux El Corte Ingles, qui est exactement la même chose que les Galeries Lafayette. Gaël s’y choisit un éventail, qu’il réclamait depuis des mois, pendant qu’Iris épuisée (donc pénible!) se fait ramener tranquillement, à sa demande, par son Papa.
Reste l’épreuve des courses, pour le repas du soir ! Le Lidl en bas de chez nous ressemble à un Lidl, pas de surprise. On met les deux mouflets dans un chariot et on ramasse le strict nécessaire, mais les tomates sont vraiment trop dures (et Anne enceinte a BESOIN de tomates !) C’est donc Samuel qui ressort et finit par en trouver de plus belles, mais toujours pas mûres. Déception : les tomates d’Espagne ne sont finalement pas goûteuses et juteuses comme on en rêvait !
Repas, bain et tout le monde au lit à 21h, pendant que la ville entière (et notamment notre cour intérieure…) a l’air de se réveiller pour sortir. Tant pis, on essaiera de passer à l’heure espagnole demain !