Italie — Florence

Mardi 15 avril

On quitte Naples pour Florence et ses charmes de la Renaissance. Le choc en arrivant est réel ! Les trottoirs sont propres, les voitures ne klaxonnent (presque) pas, les magasins sont très chics…

Par contre, c’est nettement plus touristique. Après avoir déposé nos valises à l’appartement, on part se promener vers le Ponte Vecchio et on se retrouve dans une foule qui parle majoritairement américain, espagnol, français… Pas beaucoup de gens locaux ! Quand même, la ville est très jolie et on finit la soirée dans un restaurant très sympa, à manger des pâtes délicieuses et de l’osso bucco pour Samuel.

Demain, grande journée de visite avec le musée de la Galerie des Offices !

Mercredi 16 avril

On part tout guillerets pour arriver à l’ouverture du Duomo, afin de visiter la cathédrale avant d’aller au musée, dont notre entrée est fixée à 11h30. Mauvais plan ! Il y a déjà une queue qui fait le tour de la moitié du bâtiment ! C’est sûr qu’on n’aura jamais le temps de rentrer avant l’heure du musée, du coup on se contente d’admirer la façade extérieure, qui est superbe. Il faut dire que la visite de la cathédrale est gratuite et sans réservation, donc c’est “premier arrivé, premier servi”.

On se promène dans les petites rues pleines de charme et on arrive à la Galerie des Offices. Là, les gens sont nombreux aussi mais la gestion de la foule est très bien organisée et on entre sans difficulté.

Le musée est immense et on y passe 4 heures complètes avec plaisir. Les œuvres de la Renaissance sont intéressantes et parfois belles (c’est juste mon opinion personnelle — je préfère nettement les Impressionnistes). Elles sont toujours bien mises en valeur dans le musée, et l’audioguide fournit des informations vraiment intéressantes.

On y a vu une bonne centaine de vierges à l’enfant, beaucoup de St Jean Baptiste et quelques Jésus en croix, mais, comme l’a fait remarquer Maxine, quasiment aucune peinture ne représente Jésus dans sa vie adulte. Il est soit un bébé, soit mort. Ma petite analyse perso est que Jésus était au fond trop gauchiste pour l’Église catholique romaine, et qu’il valait mieux le représenter quand il ne disait rien 🙂 (Pourquoi peindre Jésus et les marchands du temple quand on essaie de vendre des Indulgences ?)

Bien sûr, nous sommes passés devant les tableaux superstars, comme Le Printemps de Botticelli, ou La Méduse de Caravaggio, et c’était vraiment sympa de les voir en grandeur nature.

En sortant, il était 4 heures et on n’avait toujours pas déjeuné, donc on s’est arrêté dans une petite trattoria pour une pause bien méritée. Après cela, on a fait un dernier tour dans les petites rues pavées, en mangeant une bonne glace, et on est rentré pour une soirée tranquille à l’appartement, pour laisser à certaines de nos filles le temps de travailler un peu.

Demain, départ pour notre dernière étape: Venise !

Italie — Napoli

Lundi 14 avril

Aujourd’hui, c’était visite guidée du centre historique de Naples. Pour être honnête, jusqu’ici on n’avait pas tellement été ébloui par cette ville. Même si notre logement est très bien, le quartier où nous sommes, proche de la gare, est plutôt sale et bruyant, avec des immeubles noircis et mal entretenus. La visite d’aujourd’hui nous a permis d’avoir un autre regard sur la ville et son histoire.

Notre guide, Roberto, est un Napolitain de souche fier de sa ville, qui nous a montré dans les différents styles architecturaux la présence des différents occupants : d’abord les Grecs, puis les Romains, un peu les Normands, beaucoup les Espagnols (pendant 400 ans quand même) puis après l’unification de l’Italie, la famille royale de Savoie. Inutile de dire que Roberto n’est pas un fan de l’unification. Selon lui, c’est depuis elle, en 1861, que Naples s’est appauvrie, et le pauvre, il en avait encore gros sur la patate… Ses explications et son point de vue étaient vraiment intéressants. On a pu aussi remarquer que les gens dans la rue ne parlaient pas tous italien, mais napolitain (un mélange avec grec, français et espagnol)

À la fin de la visite guidée, il était l’heure de déjeuner, et Roberto nous a emmené tester quelques spécialités locales.

  • D’abord de la petite friture (anchois, calamars, petits poulpes, crevettes pour les produits de la mer, puis bouchées de riz, de pâtes, d’aubergines ou encore de ricotta)
  • Ensuite de l’authentique mozzarelle de bufflonne, très fraîche. On n’avait jamais mangé de mozzarelle avec autant de goût, c’était délicieux !
  • Étape suivante, l’authentique pizza napolitaine ainsi qu’un spécialité locale : la pizza frite. C’est une pizza fourrée à la ricotta, pliée en deux puis frite. C’est pas mauvais, mais ça ne vaut pas une pizza normale. Les sauces tomates ici sont excellentes.
  • L’étape suivante était le ragù : des pâtes al dente avec une sauce tomate et viandes (bœuf + porc) ayant mijoté 6 heures. C’était excellent, encore une fois très riche en saveurs.
  • Pour finir, c’est l’inévitable espresso avec un baba au rhum et une sfogliatelle (pâtisserie locale).

Chaque plat venait d’un petit restaurant différent le long de la plus longue rue de Naples, donc on a fait une bonne balade en même temps. Même si à chaque fois on s’est partagé une ou deux portions de chaque plat, on était bien repu à la fin.

Nous sommes donc revenus tranquillement à pied jusqu’à notre appartement, en passant par une rue où sont tous les artisans santonniers. Les crèches de Noël ont l’air d’être prises très au sérieux ici aussi, comme en Provence. (Mas leurs santons sont moins chers que les français !)

Avec cela, on termine notre séjour à Naples, et demain c’est le départ pour Florence.

Italie — Pompeii

Samedi 12 avril

Journée de transit en direction de Naples. Trajet en train rapide et sans problème. En arrivant, nous sommes allés manger dans une pizzeria recommandée par Antonello, notre propriétaire. La pizza marinara était excellente.

L’appartement situé sous les toits est lumineux et moderne, alors que le quartier tout autour paraît décrépit. La journée a été tranquille, on est juste ressorti pour faire quelques courses. Ça nous a permis de voir que la ville vouait un culte à Maradonna.

Demain, Pompeii !

Dimanche 13 avril

Départ de bonne heure (8h !) direction Pompeii (avec deux i, pour ne pas confondre avec la ville moderne de Pompei qui s’est construite juste à côté). Arrivés à la gare, nous nous entassons avec quelques centaines de passagers, tous ayant la même destination. Il faut dire que le site accueille 20.000 visiteurs par jour, soit autant que la population de l’époque ! Au site, nous options pour une visite guidée, car Pompeii c’est immense : environ 60 terrains de football, nous apprend notre guide. La visite est sympa, mais le guide pas excellent. C’est pas grave, après les 2 heures de visite, on peut rester et découvrir Pompeii par nous même. On traverse de très belles maisons, avec des peintures murales et des mosaïques en bon état. On visite l’amphithéâtre, le théâtre… et le célèbre lupanar ! (Il y avait 40 maisons closes à Pompeii, mais leurs fresques érotiques ont été envoyées au musée de Naples. Tant pis !)

On finit la visite par la villa des mystères, et ses célèbres fresques représentant le culte de Dionysos. Ensuite, bien fatigués, on repart prendre notre train, toujours aussi bondé ! Honnêtement, on est content d’avoir fait tout ça sous un soleil de printemps léger plutôt qu’en plein été.

Arrivés à Naples, c’est une ambiance de fête que l’on retrouve : il y a des processions religieuses dans les rues pour le dimanche des Rameaux. Elles sont accompagnées de fanfares qui jouent des musiques pas du tout religieuses, mais très festives. Les gens font exploser des feux d’artifices en plein jour, c’est marrant comme concept ! On voit aussi pas mal de conducteurs qui arborent leurs rameaux fraîchement bénis dans leur voiture. Il faut dire que pour conduire dans Naples, il faut bien avoir toutes les protections possibles !

Demain, ce sera visite guidée de la vieille ville de Naples.

Italie — château St-Ange et Trastevere

Vendredi 11 Avril

Aujourd’hui, on commence par la visite du château Saint-Ange, l’ancien mausolée honorant l’empereur Hadrien, devenu par la suite un château fort, puis une résidence papale. Un passage relie toujours ce château au Vatican, au cas où le pape ait besoin de se réfugier secrètement en lieu sûr !

Après la visite, nous marchons tranquillement le long du Tibre, jusqu’au Trastevere, le plus ancien quartier de Rome. Là on déambule dans des petites rues pavées bordées d’immeubles colorés et traversées de glycines en fleurs. On s’arrête à une terrasse au soleil pour une pause déjeuner bien méritée, puis on continue notre petite balade en entrant dans de nombreuses églises richement décorées. À la basilique Sainte Cécile, qui abrite les reliques de la sainte patronne des musiciens, on était prêt à mettre un cierge pour les résultats d’examen de flûte de Zoé, mais l’église est fermée, tant pis !

On repart tranquillement en admirant les superbes terrasses, discrètement nichées sur les toits d’immeubles. (Un petit coup d’œil aux agences immobilières nous fait vite comprendre que c’est un luxe très onéreux !) Ce soir, c’est repos, et demain on quitte Rome pour Naples. L’aventure continue !

Italie — Vatican et Colisée

Jeudi 10 avril

On part pour le Vatican, histoire de montrer l’endroit aux filles. On n’a pas pris de billets pour visiter les musées, ils sont partis trop vite. Arrivés sur place, des vendeurs à la sauvette nous proposent des tickets mais on refuse parce que c’est vraiment cher. (Même les billets officiels sont très chers !)

Comme c’est l’année du Jubilé, il y a une allée spéciale dédiée aux pèlerins qui veulent passer sous la fameuse porte qui efface tous les péchés. On y voit des groupes de pèlerins qui y avancent lentement en suivant un porteur de croix. Un groupe de pèlerins chante très faux mais avec beaucoup de conviction. Il y a des groupes scolaires français d’écoles privées. Bref, une atmosphère que je trouve plutôt irritante, du coup on continue notre balade, en passant au milieu des marchands de colifichets (rosaire, etc.)

On traverse un quartier chic, on retraverse le Tibre et on arrive sur la Piazza del Popolo, où on tombe sur une grande cérémonie qui célèbre les 173 ans de la police nationale. On y voit plein de gens en uniforme et il y a des officiels qui prononcent des discours. On ne s’attarde pas trop et on continue notre chemin vers la place d’Espagne et ses fameuses marches.

De là, on poursuit vers la fontaine Trevi et là c’est le choc, par rapport à ce qu’on avait connu il y a 26 ans. La foule est immense, il y a des barrières qui empêchent de s’approcher et il faut faire la queue pour pouvoir se placer devant la fontaine pour une photo… Bref, même si cette fontaine reste magnifique, on ne reste pas pour la photo obligatoire et on continue en direction du Colisée, après une petite pause sandwich.

Notre billet est prévu pour 14h et on doit montrer deux fois nos passeports pour y entrer : c’est du sérieux ! Là aussi, grosse foule dont énormément de scolaires français, c’est rigolo, ça me rappelle ma jeunesse. On admire l’immensité du lieu et on a également la surprise d’y voir une exposition sur Göbekli Tepe, un lieu d’archéologie préhistorique qu’Iris étudie pour sa dissertation finale. On fait le tour des panneaux, et elle n’est pas très impressionnée par les explications données. Ce que c’est que d’avoir une professionnelle dans les rangs !

Après un bon tour du Colisée, on repart en direction de la Piazza Navona pour une glace. On essaie un autre marchand, et les glaces sont encore meilleures que celles d’hier !

On repart tranquillement dans les petites rues pleines de charme (mais sans chats ! Dommage…) et on rentre pour une soirée tranquille dans notre bel appartement.

Italie — le Forum romain

Mercredi 9 avril

Départ tranquille vers 10h, on se promène à travers les petites rues derrière notre appartement pour rejoindre l’entrée du Forum et du Palatin. Ça n’a pas tellement changé depuis 26 ans (notre voyage de noces !), c’est toujours un rassemblement de ruines recouvertes d’herbes et de fleurs sauvages, qui donnent à l’ensemble une touche bucolique. J’adore ce mélange !

Cependant les ruines sont mieux entretenues qu’autrefois, on voit qu’il y a en permanence des travaux d’archéologues et il y a également davantage d’explications. Ma partie préférée est probablement le Palatin, ombragé et fleuri de glycines énormes, et d’où on a une vue imprenable sur le reste de Rome.

On y reste une bonne partie de la journée, puis quand les jambes sont fatiguées, on se dirige vers la Plazza Navona. Là on se pose en terrasse au soleil, en t-shirt au milieu des Italiens emmitouflés, et on s’offre une bonne glace. C’est le bonheur, d’autant plus qu’on a aussi droit à une langue de chat faite maison. Miam !

On revient au gîte par des petites rues pavées, le nez en l’air pour voir les plus belles terrasses, et on fait une pause.

Ce soir, ce sera dîner au resto, avec peut-être un apéritif d’abord… À voir.
Bon, en fait c’était super sympa, on a dîné dans un bar à vins en bas de chez nous, “Il Goccetto”, et c’était délicieux. En plus, le cadre était vraiment sympa, dans un vieil immeuble avec plafond peint et poutres apparentes. On a fait une dégustation de 4 huiles d’olive différentes, de la plus douce à la plus amère. C’était la Dolce Vita !

Italie — Cinque Terre

Lundi 7 avril

Aujourd’hui, journée randonnée. On va de notre village, Riomaggiore, jusqu’au village suivant, Manarola. L’aller est facile, on suit la Via dell’Amore le long de la falaise, qui est un chemin aménagé bien plat (et payant, comme on l’a découvert en arrivant sur place). Les cinq villages des Cinque Terre ont apparemment longtemps été très isolés les uns des autres, à cause de la difficulté du terrain, et la création de ce chemin et du chemin de fer au XXème siècle, a été un gros événement pour les habitants. On profite de la vue magnifique, on admire les plantes grasses qui poussent dans chaque petit recoin de rocher, et en 20 minutes nous voici à Manarola.

Le village est tout aussi coloré et animé que Riomaggiore, c’est très touristique et on entend parler toutes les langues dans les rues, y compris coréen ! Par contre, on reconnaît tout de suite les touristes italiens, ce sont ceux qui sont en grosse doudoune : apparemment, 18°C c’est encore le plein hiver !

Après avoir fait le tour du village, on décide de s’acheter un pique-nique (focaccia, tomates et nos premières fraises de la saison), et on monte sur les hauteurs derrière le village pour profiter de la vue. On grimpe une pente bien raide au milieu des jardins en espaliers, plein de vignes, d’orangers et de citronniers qui croulent sous les fruits. L’air sent vraiment bon, c’est très agréable.

Ensuite, il faut penser au retour. Pas le droit de repasser par le petit chemin de falaise, on y a droit que dans un sens. Il faut donc escalader la montagne qui sépare les deux villages, et la redescendre de l’autre côté. Les moins sportifs d’entre nous souffrent un peu au niveau des genoux, mais on est récompensé à chaque tournant par une vue magnifique.

En arrivant à Riomaggiore, on s’affale à une terrasse de café pour une pause bien méritée, qu’on fait suivre d’une bonne glace pour le goûter. C’est la belle vie ! Demain, ce sera le départ pour Rome.

Mardi 8 avril

Aujourd’hui, c’est une journée de transit. On fait d’abord 5 min de train pour rejoindre la petite ville de La Spezia, où nous avons deux heures d’attente pour le train pour Rome. On en profite pour faire un petit tour sur le port de plaisance et admirer le bleu intense de la mer. On en prend plein les mirettes encore une fois !

Ensuite, on s’installe pour 4 heures de train afin de rejoindre Rome. Le paysage est d’abord très montagneux, puis on se retrouve en plaine, avec toujours la mer à notre droite qui fait des apparitions furtives. Les champs sont bordés de cyprès et de pins parasols.

Arrivés à Rome, on décide de faire à pied le chemin entre la gare et notre location. Les rues sont bruyantes mais on y voit passer des troupeaux de bonnes sœurs tous voiles au vent et des curés en col romain : on est tout de suite dans l’ambiance ! Notre appartement se trouve en haut d’un vieil immeuble, et a beaucoup de charme. On a même accès à la terrasse sur le toit. C’est superbe ! Demain, on plonge dans la Rome Antique, avec visite du Forum et de la colline Palatine.

Italie — le voyage

Samedi 5 avril

C’est le grand départ !

On commence par rejoindre Londres, pour prendre l’Eurostar jusqu’à Paris. Après un voyage plein de pleurs de bébés (ça nous rappelle à chaque fois le plaisir de voyager avec des ados/jeunes adultes – le calme !), on arrive à Paris où nous sommes accueillis par une bonne bouffée de chaleur en descendant du train. Il est 18 heures, et notre train de nuit ne part pas avant 21 heures,donc on décide de faire à pied le trajet entre gare du Nord et gare d’Austerlitz, en longeant le canal Saint Martin.

C’était vraiment une très chouette balade. Les quais du canal étaient plein de gens en train de pique-niquer, l’atmosphère avait déjà un petit goût d’été, bref, Paris sous son meilleur jour ! On a vraiment apprécié ce petit pèlerinage parisien. Il y a même eu un petit arrêt chez Franprix, pour s’acheter une petite boisson fraîche, parce que la France a du Fuzetea, et nous non, donc on est un peu jaloux quand même, et Iris a recherché et trouvé le thé glacé le plus bobo possible… une fin d’après-midi parfaite !

Arrivés à Austerlitz, il y avait juste le temps de s’acheter un petit pique-nique avant de monter dans le train de nuit. Ce sont des cabines de 6 couchettes, mais Samuel a réservé toute la cabine pour nous, donc on a une place en plus pour poser toutes les valises, ce qui n’est pas de trop. Sur nos couchettes, nous avons les draps fournis, un petit sac avec un masque de nuit, des bouchons d’oreilles et une pastille de dentifrice (pas terrible, on a l’impression de mâcher du plâtre) et une bouteille d’eau. C’est le luxe ! On doit expliquer aux filles pourquoi les toilettes sont fermées à chaque gare et dans les tunnels, et elles sont horrifiées… On s’installe pour la nuit, on dort plus ou moins bien et soudain c’est…

Dimanche 6 avril

Quand nous ouvrons le store de la cabine, le train approche de Draguignan sous un superbe soleil matinal. Le paysage est magnifique, et c’est vraiment agréable d’être allongé à paresser dans son lit en face d’une telle vue.

Finalement, on arrive à Nice, on change de train rapidement pour se diriger vers Vintimille. La train suit la côte, on a droit à des paysages superbes, avec une belle vue sur la mer.

À Vintimille, on a le temps de se poser en terrasse au soleil pour un bon petit déjeuner. Deux mois de Duolingo m’avaient préparée à dire “Vorrei un cornetto per favore”, pour demander un croissant, tout ça pour découvrir que les croissants étaient appelés “brioches” dans ce café… Petite déception, quand même, Duolingo je ne te dis pas merci !

On remonte en train, cette fois-ci direction Gênes, puis à Gênes on change pour le dernier train de la journée, avec arrivée à Riomaggiore à 16h15. On tombe tout de suite sous le charme du village et de notre petit logement. Après une petite pause, on part se balader un peu dans le village et le long de la côte. Les maisons ont de très jolies terrasses couvertes de citronniers et d’orangers qui regorgent de fruits, c’est magnifique. La vue sur la mer est à couper le souffle, bref, c’est le bonheur !

Comme on n’a pas eu de vrais repas de la journée, on dîne de bonne heure dans un restaurant en bas de notre logement. Première pizza du voyage (mais sans doute pas la dernière), assiette de fruits de mer et de poissons frits pour Maxine, et vin rouge local pour tout le monde (et oui, même Zoé !). Après ça, on rentre pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Italie — jour 0

On est parti ! On publie depuis l’Eurostar, qui marque le début de notre grand périple, tout en train. Ça nous avait vraiment plu la dernière fois, alors on recommence. Mais cette fois pour un seul pays : l’Italie.

Voici le détail de nos trajets:

  • Samedi 5 : Reading – Londres – Paris, puis train de nuit jusqu’à Nice (avec couchette cette fois-ci ! On a pu réserver tout le compartiment de 6 lits. Le grand luxe.)
  • Dimanche 6 : Nice – Vintimille – Gênes – Riomaggiore, dans les Cinq Terres, un ensemble de villages magnifique sur la côte
  • Mardi 8 : Riomaggiore – La Spezia – Rome
  • Samedi 12 : Rome – Naples (et Pompei !)
  • Mardi 15 : Naples – Florence
  • Jeudi 17 : Florence – Venise
  • Samedi 19 : Venise – Milan – Paris, mais on arrive trop tard pour le dernier Eurostar, du coup on finit par…
  • Dimanche 20 : Paris – Londres – Reading

Voici une petite carte pour vous donner une idée. On va essayer de vous tenir au courant. À bientôt !

Un petit tour en France

C’était Noël le mois dernier, vous vous souvenez ? On a fait un petit séjour en France pour nous remplir un peu la panse 😀 Pas de location de voiture ce coup-ci : on s’est dit qu’on ferait tout en train. On aime de moins en moins conduire, et puis en hiver il fait nuit et pas beau, et de toute façon à Noël on passe notre temps à table, alors autant ne pas s’encombrer d’une bagnole ! (Merci à nos familles, qui ont imaginé des solutions créatives pour venir nous chercher à 5, aux gares de Dijon et La Rochelle !)

À l’aller, on a fait un petit arrêt à Paris – juste une journée – pour voir Margaret et faire un bon tour à pied depuis notre hôtel de la gare du Nord. On a croisé:

  • les vitrines de Noël des grands magasins, la coupole des Galeries Lafayette et la terrasse du Printemps
  • L’opéra, mais juste l’extérieur, et encore, la façade était cachée derrière un échafaudage publicitaire
  • Notre-Dame, mais juste l’extérieur vue la queue
  • La place Vendôme
  • La pyramide du Louvre
  • La pittoresque librairie Shakespeare & Co, mais là encore impossible d’y rentrer sans faire la queue, et il commençait à pleuvoir alors on a laissé tomber
  • La Sorbonne, que Anne voulait absolument montrer aux filles, en tant qu’ancienne
  • Le musée de Cluny, qui était un bon endroit pour laisser passer la pluie, se réchauffer et bien sûr voir la tapisserie de la Dame à la licorne
  • Les sculptures lumineuses préhistoriques du Jardin des plantes, qui étaient vraiment chouettes

Tout ça sur une journée, on en avait plein les pattes, mais c’était bien !

Le reste du séjour était plus classique, mais très sympa: Dijon (feu dans la cheminée, cadeaux, Monopoly, Cluedo, Nain jaune et Quirkle, bien mangé et bien bu) puis La Rochelle (feu dans la cheminée, cadeaux, cousins et petits-cousins, bien mangé et bien bu).

Anne a bien tenu le coup, elle qui a des problèmes de vertiges très handicapants depuis Octobre. Elle n’est pas sortie beaucoup, pour se reposer entre les journées de train, mais à un moment on avait craint qu’elle ne puisse pas venir.
On était limité en bagages, mais on a quand même réussi à ramener pas mal de sucreries et autres victuailles…
Allez, plein de photos !