Lundi 14 avril
Aujourd’hui, c’était visite guidée du centre historique de Naples. Pour être honnête, jusqu’ici on n’avait pas tellement été ébloui par cette ville. Même si notre logement est très bien, le quartier où nous sommes, proche de la gare, est plutôt sale et bruyant, avec des immeubles noircis et mal entretenus. La visite d’aujourd’hui nous a permis d’avoir un autre regard sur la ville et son histoire.
Notre guide, Roberto, est un Napolitain de souche fier de sa ville, qui nous a montré dans les différents styles architecturaux la présence des différents occupants : d’abord les Grecs, puis les Romains, un peu les Normands, beaucoup les Espagnols (pendant 400 ans quand même) puis après l’unification de l’Italie, la famille royale de Savoie. Inutile de dire que Roberto n’est pas un fan de l’unification. Selon lui, c’est depuis elle, en 1861, que Naples s’est appauvrie, et le pauvre, il en avait encore gros sur la patate… Ses explications et son point de vue étaient vraiment intéressants. On a pu aussi remarquer que les gens dans la rue ne parlaient pas tous italien, mais napolitain (un mélange avec grec, français et espagnol)
À la fin de la visite guidée, il était l’heure de déjeuner, et Roberto nous a emmené tester quelques spécialités locales.
- D’abord de la petite friture (anchois, calamars, petits poulpes, crevettes pour les produits de la mer, puis bouchées de riz, de pâtes, d’aubergines ou encore de ricotta)
- Ensuite de l’authentique mozzarelle de bufflonne, très fraîche. On n’avait jamais mangé de mozzarelle avec autant de goût, c’était délicieux !
- Étape suivante, l’authentique pizza napolitaine ainsi qu’un spécialité locale : la pizza frite. C’est une pizza fourrée à la ricotta, pliée en deux puis frite. C’est pas mauvais, mais ça ne vaut pas une pizza normale. Les sauces tomates ici sont excellentes.
- L’étape suivante était le ragù : des pâtes al dente avec une sauce tomate et viandes (bœuf + porc) ayant mijoté 6 heures. C’était excellent, encore une fois très riche en saveurs.
- Pour finir, c’est l’inévitable espresso avec un baba au rhum et une sfogliatelle (pâtisserie locale).
Chaque plat venait d’un petit restaurant différent le long de la plus longue rue de Naples, donc on a fait une bonne balade en même temps. Même si à chaque fois on s’est partagé une ou deux portions de chaque plat, on était bien repu à la fin.
Nous sommes donc revenus tranquillement à pied jusqu’à notre appartement, en passant par une rue où sont tous les artisans santonniers. Les crèches de Noël ont l’air d’être prises très au sérieux ici aussi, comme en Provence. (Mas leurs santons sont moins chers que les français !)
Avec cela, on termine notre séjour à Naples, et demain c’est le départ pour Florence.