Week-end au pays de Galles 2/2

Le lendemain, c’est Pâques et on a prévu une grande balade dans le Gower, une péninsule pleine de moutons. Mais d’abord, une chasse aux œufs dans le salon du logement ! Heureusement qu’on n’en avait pas amené des tonnes, il n’y avait quand même pas beaucoup d’endroits pour les cacher…

Ensuite direction la mer ! Les paysages nous rappellent nos randonnées en Cornouailles ou en Écosse : des collines pelées par les vents, des falaises et des plages magnifiques, et pas du tout envie de se baigner vu la températures ! On a croisé des petits chevaux et, bien sûr, des moutons. Assez vite, on est arrivé à une petite île qui n’est accessible qu’à marée basse. On est allé y faire un tour (c’était plein de petites moules !) Mais la marée montait, et on a préféré rebrousser chemin que rester échoué une nuit dessus.

Au bout d’un moment, le chemin a quitté la côte, et le paysage a changé complètement. On s’est retrouvé en forêt, et le sol était parfois très, très boueux… On a fini par retrouver notre parking, après avoir bien marché 3 heures, pas toujours sous le soleil, mais sans une goutte de pluie. Ouf ! Et le soir on s’est fait un restau de poissons, où quelqu’un a pris des moules…

Le lendemain, Maxine devait nous quitter pour retourner à Londres voir une copine, puis rentrer à Portsmouth. Malheureusement, les trains étaient coupés ! Aucun train de toute la journée, alors elle est restée un jour de plus, tant pis… On s’est fait une journée musée, où on a appris plein de chose sur la grosse activité de Swansea: la sidérurgie, et ça depuis le XVIIIe siècle ! Jusqu’à Thatcher bien sûr.

Le jour suivant, c’était notre départ, toujours en train et toujours en première classe, mais cette fois avec une option de plus : un vrai restaurant ! Il reste encore 3 trains par jour, qui vont de Londres à Swansea ou à Plymouth, et qui peuvent servir un repas. Le menu est assez réduit, mais c’était franchement super bon, on s’est régalé et on n’a pas vu le temps passer. (Ça tombe bien parce qu’il est quand même parti avec 30 min de retard, vu que la deuxième rame est tombé en panne. Tout le monde s’est donc entassé dans la rame restante, mais nous on n’a rien senti dans notre wagon de riches 😁)

Week-end au Pays de Galles 1/2

Allez, un petit article, ça faisait longtemps 😁, pour vous raconter notre petit tour au pays de Galles le week-end de Pâques.

On y est allé en train — et en première classe, s’il vous plaît, mais vous ne saurez pourquoi que dans l’article suivant, hé hé… Un petit voyage de 2h30 seulement, et nous voilà à Swansea, une petite ville du bord de mer. On y avait loué un petit appartement avec vue sur le port. Le soir, on s’est fait une balade sympa entre les bateaux, et il y avait une belle lumière. (Pour les Anglais, le Pays de Galles est réputé pour son mauvais temps… C’est dire qu’on a eu du bol !)

Le premier matin, il nous fallait d’abord aller chercher la voiture de location, qui se trouvait à quelques km de chez nous. On a commencé à regarder pour les bus, et puis finalement comme il faisait beau (voir ci-dessus) on s’est plutôt fait 1h30 de marche à pied le long du fleuve local, et c’était très agréable.

Munis de notre voiture, nous avons pu nous mettre dans les bouchons britanniques et aller jusqu’à Mumbles, une petite station balnéaire toute proche, et son inévitable château en ruine — toute la région en est remplie — qu’on a visité. Coup de bol, pour fêter Pâques on a eu droit à une démonstration de combat médiéval, avec massacres de choux et de rutabagas grâce à diverses armes. On devait imaginer que c’était nos crânes qui gisaient par terre en morceaux.

C’est là que la pluie a commencé à se faire un peu insistante, alors on est allé se réfugier dans un café au bord de la mer pour un chocolat chaud, et puis on est rentré.

Pour le soir, on avait repéré la veille un restau super bon dans une ancienne usine, The Shed. On y a dégusté quelques spécialités locales, comme le Welsh rarebit (une tartine de fromage fondu avec des épices) ou le bara brith (un cake aux raisins secs, servi avec du fromage un peu costaud, et bizarrement ça fonctionnait très bien.) Miam !

Centenaire ardéchois

Cette année, nous fêtions nos 50 ans mais aussi nos 25 ans de mariage. On avait envie de célébrer ça sérieusement, en réunissant familles et amis — comme il y a 25 ans à La Rochelle, pour ceux qui y étaient !

Et puis il y a ce petit coin d’Ardèche qu’on adore, avec des gens sympas, des paysages magnifiques, des coins pour se baigner… Alors hop! on a loué la salle des fêtes de Lussas pour le week-end du 29 juillet, et on a organisé une fiesta à distance ! C’était pas si dur finalement… Merci à Cathy et Gérard d’avoir assuré le relais local !

C’était une soirée super, nous on a adoré ! On avait choisi un traiteur local (Toucan Gourmand si ça vous tente) et même une sono pour mettre un peu de musique. On s’est même retrouvé le lendemain pour continuer encore un peu.

J’ai même réussi à rentrer dans mon costume de mariage. Anne aussi rentre très bien dans sa robe de mariée d’ailleurs, mais celle-ci était un peu trop encombrante. Heureusement on a des preuves en photo, voir ci-contre!
Un grand merci à tout le monde pour vos magnifiques cadeaux, l’organisation, les animations de la soirée, et à bientôt pour évoquer ce super souvenir avec vous ! Voilà quelques photos prises à l’occasion.

Iris et la première année de fac

Iris vient donc de terminer sa première année d’université à York. Elle en a bien profité, à tous les points de vue. Le point culminant fut 2 semaines de fouilles, où ils ont démarré un chantier archéologique qui durera plusieurs années, vers York. Elle a creusé à la verticale d’un ancien poteau, récupéré et trié des échantillons et trouvé le plus gros morceau de torchis du site. Et il n’a même pas plu une seule fois ! La grande question : est-ce que le poteau (et le reste du site !) date d’avant ou d’après l’invasion par les Normands? Les analyses sont en cours…

Elle a aussi cette année repris le karaté, que le Covid avait interrompu. Elle a même pu enfin passer sa ceinture violette — et compte bien ne pas en rester là !
En parlant de couleurs, elle est revenue avec les pointes des cheveux teintes en rose. Ça reste discret ; on attend de voir si c’est une tendance de fond ou si les lavages et les coupes feront disparaître cela…

Elle a également trouvé un logement pour l’année prochaine. (Elle était logée sur le campus jusque là, mais ça n’est plus possible dès la 2ème année.) Elle va se retrouver avec 7 de ses collègues — ceux avec qui elle logeait déjà, en gros — et ils ont loué une grande maison ensemble. On a pu l’installer avec Maxine au début du mois. Oui, il fallait payer le logement tout l’été, bien qu’elle loge chez nous jusqu’en septembre. Propriétaire est un bien beau métier.

Des projets pour cet été ? Elle voudrait démarrer le permis de conduire ! Sans grand enthousiasme, mais elle se dit que ça lui servira bien un jour…

Hellfest

Connaissez-vous le Hellfest ? Plus grand festival de France, en plein air, dans la banlieue de Nantes, avec de la musique… euh… bruyante ! C’est Manu qui y allait pour une journée le 15 juin, et j’ai été invité à accompagner, ce que j’ai accepté avec grand plaisir !
Bon, mais on n’est plus tout jeune, alors on n’a pas pris l’option camping: on s’est pris une nuit d’hôtel.

Le plus impressionnant en arrivant, c’était le monde ! On a fait la queue 2 bonnes heures avant de passer la fameuse “porte des enfers” pour arriver sur le site. Crème solaire oubliée : j’ai choppé un bon coup de soleil dans le coup à ce moment là ! Les scènes sont immenses, avec des écrans géants de chaque côté, et heureusement sinon on ne verrait pas grand chose.

Les décors sont tout autant bluffant. Ah, et les costumes dans le public. Il y avait un peu de tout, avec beaucoup de tatouages, mais le plus à la mode c’était le kilt en cuir, et la corne à la ceinture, pour servir de gobelet. On saura pour la prochaine fois !

Alors on a vu qui?

Coheed and Cambria

Du bon rock progressif — il faut que j’en écoute plus… mais j’ai beaucoup de mal à retenir leur nom !

I prevail

Ça c’est plus “costaud”, mais ça donnait très bien en concert, plein d’énergie.

Generation sex

Une moitié des Sex Pistols qui s’est mise avec Billy Idol pour rejouer leurs tubes d’il y a 40 ans. Ça n’allait pas bien loin.

In Flames

On n’est pas resté, c’était un peu trop. On a changé de scène pour aller voir…

DVNE

Et ça on a beaucoup aimé. Des morceaux longs, du bon rock progressif plein de guitares. Un groupe d’Édimbourg, mais avec un chanteur français. C’est dans ma playlist !

HollYwood Vampires

Un groupe formé par des grosses stars : Alice Cooper, Joe Perry (guitariste de Aerosmith) et… Johnny Depp. Ça ne volait pas très haut malgré les années d’expériences cumulées de tout ce beau monde !

Architects

On a eu l’impression d’entendre le même morceau plein de fois. C’est un groupe connu, mais peut-être mieux en disque qu’en concert.

KISS

Ah, le gros show de la soirée ! Ils avaient mis leurs costumes à paillettes, leur maquillage de théâtre japonais et amené des immense statues (gonflables !) à leur effigie. On a eu plein de flammes, de pétards, de confettis et de feux d’artifice. C’était pro et efficace, on sentait qu’ils avaient fait ça toute leur vie !

Parwkay Drive

Kiss terminait à 1h du mat, mais ils n’étaient pas les derniers ! Parkway Drive ont été mes préférés. Le chanteur est allé faire un tour dans la foule, organisé un mosh pit autour de lui, puis est revenu sur la scène en crowd-surfing, tout en chantant… Des bons morceaux, un super spectacle et plein d’énergie. Je les écoute beaucoup depuis, au grand désespoir du reste de la famille…

Après tout ça, on est rentré au parking (45 min: on a eu un peu de mal à retrouver la rangée !) puis à Nantes (30 min) et on était au lit vers 4h du mat !
Levés vers 8h, certains ayant un avion à prendre. Pas moi : j’ai passé une matinée très sympa à me balader dans Nantes, avant d’aller somnoler dans mon TGV puis mon Eurostar. J’étais content d’avoir un week-end pour me remettre ensuite.

Un grand merci à Manu et Anne-Cécile de m’avoir permis de vivre ça !
Allez, des photos :

Eurotrip Préquelle : expo à Paris

Voici un petit article pour raconter une expo que j’ai pu visiter quand je suis allée à Paris. Car oui, j’ai passé une semaine à Paris avant de partir pour Bruxelles. Une copine d’Angleterre venait à Paris pour le week-end du 25, et au lieu de faire un aller-retour puis remonter 10 jours plus tard, j’ai décidé de rester sur place (grand merci à tous mes hôtes: les Barbas et Margaret).

Pendant que je cherchais des trucs à faire pendant ces 10 jours, j’ai trouvé (grâce à Stéphanie) une exposition sur Alphonse Mucha qui venait d’ouvrir. Après avoir raté les robes d’Audrey Hepburn au Palais Galliera et l’expo Mugler au Musée des Art Décoratifs, je n’allais pas laisser passer ça. L’expo se trouve au Grand Palais Immersif (rien à voir avec le Grand Palais, c’est juste à côté de l’Opéra Bastille) et y sera jusqu’à novembre, pour les intéressés 😉

L’expo est assez courte, mais explique très bien sa carrière et son point de vue, bien que ces œuvres soit à Orsay. Il y a une section où ils montrent quelques peinture de Mucha à côté d’œuvres qu’il a inspiré, pour bien comprendre l’impact qu’il a eu et a toujours (d’où le nom “Éternel Mucha”).

Eurotrip : Bruxelles

Bruxelles était la dernière étape de notre trajet. Comme à Vienne, on n’avait que 2 jours et 2 nuits sur place. Et après notre nuit dans le train, on avait besoin d’une activité un peu calme ! On est allé au musée des instruments de musique pour commencer. C’était vraiment sympa, d’abord par le cadre : un magnifique bâtiment Art Nouveau très bien conservé. Ensuite par le concept : on admire des instruments de musique de tous les coins du monde et de toutes les époques, avec des écouteurs qui diffusent la musique faite par ces mêmes instruments. Il y avait des instruments de toutes sortes, certains vraiment originaux. Bref, un bon moment !

Après une petite pause déjeuner, comme le temps était plutôt à la pluie, on est allé se réfugier dans un musée du chocolat. On n’a pas appris grand-chose qu’on ne savait déjà, mais la dégustation à la fin a été bien appréciée : un chocolat praliné au Speculoos, miam !

On est ensuite rentré tranquillement pour passer une bonne nuit (enfin !) dans notre appartement. Le lendemain, c’était une journée dédiée à flâner dans les rues. On a admiré la Grand-Place, et toutes les petites rues piétonnes autour. On a bien sûr vu le Manneken-Pis, mais aussi sa jumelle, plus récente, la Jeanneke-Pis. Par contre, petite déception, à notre dernier passage à Bruxelles, toutes les boutiques de praline avaient des fontaines de chocolat dans les vitrines et offraient des fruits ou des chamallows trempés dedans aux passants, mais tout ça a disparu, peut-être à cause du Covid ?

Ça ne nous a pas empêché de bien manger le midi dans un petit restau italien, qui servait quand même des plats locaux : moules-frites pour Samuel, et carbonnade flamande pour les filles (moi j’ai pris des pâtes, parce que ça ne se refuse pas dans un restaurant italien !)

Toujours en flânant, nous sommes tombés sur un parc très agréable, où un orchestre jouait des airs de Simon et Garfunkel dans le kiosque à musique, et on a pu y voir aussi une exposition en plein air de statues du Chat de Geluck. On a profité de tout ça en mangeant une gaufre.

En passant dans les magnifiques galeries couvertes (galeries royales Saint Hubert), Samuel a aperçu un vieux cinéma qui diffusait un film qu’on avait bien envie de voir mais qui serait difficile à trouver en Angleterre : Suzume, un très bel anime japonais. Du coup, on est revenu le soir après le dîner pour profiter de la projection. C’était vraiment super, parce que ça nous a permis aussi de voir Bruxelles de nuit, toute illuminée et c’était vraiment magnifique.

Le lendemain, c’était départ pour tout le monde : on a d’abord mis Maxine dans son train, direction Paris puis Aix, et nous avons ensuite pris notre Eurostar vers Londres. On gardera un excellent souvenir de ce périple, on a vu beaucoup de choses chouettes, et notre ville préférée restera sans doute Vienne.

Surtout, cela nous a donné l’envie de recommencer. Cette fois-ci, on tenterait bien un voyage vers l’Italie, pour que les filles voient enfin Pompéi (depuis le temps que je leur en parle !), et on pourrait faire tout un tour par Florence, Venise, Rome… À voir !

Eurotrip : train de nuit

C’était le seul train de nuit de notre périple : 14h entre Vienne et Bruxelles, en traversant donc tout le sud de l’Allemagne. Départ à 20h, arrivée à 10h. On n’avait pas pu réserver de couchettes malheureusement, tout était plein, on avait juste des sièges inclinables. Mais comme ce sont des compartiments de 6 personnes, et qu’on en occupait 5 déjà, on espérait bien que la 6ème resterait libre et qu’on serait juste entre nous ! On avait même repéré un compartiment entièrement vide au départ du train.

Ça n’a pas été le cas… Une skieuse est venu nous rejoindre, toute embarrassée. Et après quelques arrêts, toutes les places étaient prises. Les sièges pouvaient s’incliner jusqu’à se toucher au milieu du compartiment. Ça formait donc une couchette, parfaite pour une personne… sauf qu’il y en avait deux sur chaque, bien sûr ! On s’est empilé/encastré comme on a pu, et il parait qu’il y en a qui ont dormi pas trop mal. On n’était quand même pas frais en arrivant !

La prochaine fois, on s’y prendra à l’avance et on choppera des vraies couchettes 😀

Eurotrip : Vienne

Étape suivante : Vienne ! Mais d’abord, on a dû batailler un peu avec les trains allemands… Notre train annonçait 45, puis 90, puis 150 minutes de retard… Pire : il s’arrêtera désormais à Nuremberg au lieu de nous amener jusqu’à Vienne. On a donc dû changer de train, et nous retrouver sans réservation, avec plein d’autre gens dans le même cas, dans la voiture bar, avec un contingent de supporters d’une équipe de foot allemande, bien alcoolisés déjà… Quatre heures comme ça, dont la moitié debout, on était content que ça se finisse !

Vienne donc ! On a adoré cette ville. Elle s’est beaucoup développé pendant le XIXe, avec des petits immeubles très ornés, dans de belles grandes rues. Mais il y a aussi des petits passages couverts très mignons. Et plein de rues piétonnes, avec même des fiacres pour trimballer les touristes. Le bruit des sabots sur les rues pavées… On a l’impression d’être au temps de Sissi, la fameuse impératrice locale.

On avait réservé la première matinée avec un guide, qui nous a promené et raconté plein d’infos sur la ville, mais aussi le pays, la culture, et… les restaurants où aller. On était les seuls avec lui, donc on a pu poser toutes les questions qu’on voulait.

On a passé du temps dans la cathédrale St Étienne, qui est immense, de style gothique flamboyant, et contenant de nombreuses œuvres d’art. On est monté dans les deux tours pour admirer la vue de tous les côtés. Et on est même descendu dans la crypte, pour y voir un ossuaire datant de la dernière peste !

On a également visité le musée du Trésor impérial, avec de magnifiques couronnes, vêtements officiels, reliques religieuses, et même le berceau du fils de Napoléon 1er, qui était du coin ! Ah, et aussi quelques salles dédiées aux Ducs de Bourgogne, pour les Dijonnais.

Bon, mais ce qu’on a préféré, c’est l’art de vivre autrichien. Imaginez Paris, mais au lieu d’une brasserie ou d’une boulangerie à chaque coin de rue, vous mettez les 2 ensemble, et vous avez des Konditorei – des sortes de cafés où on commande des pâtisseries, du café, ou même quelques boisson alcoolisés, et on passe du temps à papoter. On a bien sûr essayé tout ça, et plusieurs fois pour être sûr de bien comprendre !

On est reparti vraiment content d’être passé par là — surtout qu’on y est venu un peu par hasard, parce qu’il y avait un train de nuit qui en partait pour aller à Bruxelles… Mais ça sera le prochain article !

Eurotrip : bunkers et musées

Ce dernier jour à Berlin, on s’est dit qu’on n’avait pas le cœur assez bien accroché pour aller voir le camp de concentration local… et qu’on allait se limiter à un bunker ! On a en fait visité 2 bunkers : un petit datant de la seconde guerre mondiale, et un grand pouvant abriter 3300 personnes pendant deux semaines en cas de guerre atomique. Le guide a très bien expliqué que tout ça était juste pour rassurer les populations, que la vie aurait été intenable là-dessous aussi longtemps. Le but était l’équilibre de la terreur pour éviter de se prendre des bombes, pas de survivre aux bombes…

Après une bonne bratwurst le midi, on est allé faire un tour dans quelques musées de l’île aux musées. D’abord, toute une section égyptologie, où on a pu voir le fameux buste de Nefertiti (celui avec un seul œil). Interdiction de prendre des photos, mais vous voyez bien de qui je parle ! Ensuite, nous sommes allés voir la reconstitution visuelle de la ville de Pergame, un temple de Turquie antique, où une expédition allemande est allé tout rafler, comme ça se faisait dans l’archéologie colonialiste de l’époque. On était dans un immense cylindre, avec un paysage très détaillé et réaliste autour de nous, représentant le temple et la ville, avec plein de personnages et une ambiance sonore et lumineuse. On se sentait immergé dans ce paysage, ça nous a beaucoup plu.

Le but ensuite était d’aller voir la porte d’Ishtar, au musée d’à côté. Malheureusement, on n’avait pas tout compris au système très compliqué de billets et de réservation d’entrée, et on n’a pas pu rentrer. (On a trouvé le personnel pas super serviable, ça nous a rappelé la France ! On s’est rendu compte qu’on avait perdu l’habitude de ça : en Angleterre on est toujours traité comme des rois 🤴)

Du coup on est juste allé admirer des peintures impressionnistes au musée voisin, et c’était sympa. Le plus marrant c’était les tâches de peinture sur un mur, datant d’un acte d'”écoterrorisme” récent, où quelqu’un avait aspergé un Toulouse-Lautrec et s’était collé la main au mur. Et c’est à cause de ça qu’on a été obligé de laisser tous nos manteaux et sacs au vestiaire avant chaque musée 🙂

On était bien crevé après tout ça, alors on est rentré à notre appartement. Demain, on prend le train pour Vienne !