Zoé se rétablit

Bon, on sort un peu la tête de l’eau ! On vous raconte…

Un petit tour en urgence chez la pédiatre mardi 18, et pouf ! nos deux filles se retrouvent gavées d’antibiotiques, ayant chacune une double otite ! Quatre otites en même temps, chez nous c’est un record. Le fameux Orelox (goût banane amère) n’a plus d’effet d’après la pédiatre, donc on est passé au cran au-dessus.

Iris est retournée à l’école vendredi (eh oui : jeudi c’était grève intégrale chez nous !) et y a bien survécu, bien qu’étant toujours fatiguée.
Pour Zoé, c’est plus compliqué. Elle pleure tout le temps, fait 3 ou 4 diarrhées par jour (grosse pénurie de sacs en plastiques, d’ailleurs !), dort très mal et ne mange rien. Bref, on ne la reconnaît plus !
Au bout de 4 jours de ce régime, on décide de voir ce que ça donne sans les ultra-antibiotiques. Et depuis, ça va quand même bien mieux ! Elle arrive à passer une heure sans hurler, et ça fait du bien. Et elle remange même un peu.
À sa décharge, en regardant ses gencives ce soir, on a aperçu une jolie petite incisive en haut qui affleurait, et une belle bosse juste à côté, à la place de la suivante. Enfin !

À part ça, elle marche bien maintenant… à condition qu’on se casse le dos à lui maintenir les deux menottes en l’air.
Et quand on la pose debout elle tient très bien. Mais pas téméraire, elle redescend tout doucement sur ses fesses.
Au niveau du vocabulaire, on arrive maintenant à identifier quelques mots. Les deux plus clairs sont :

  • ta, ta, ta… qui veut dire “tiens” ou “donne” suivant le ton, le contexte et le geste (c’est en général très clair !)
  • bam ! quand quelque chose tombe.

Il y a aussi quelques borborygmes qui évoquent banane, raisin, encore ou Gaël, mais c’était plus flagrant la semaine dernière…

Allez, on va essayer de passer notre première nuit sans interruption depuis 2 semaines… Chiche !

Pas mieux…

On a eu quelques heures d’espoir !

Après deux jours passés à suçoter sa tétine affalée sur le canapé, puis deux jours avec force sieste ou couchage à 18h, Iris semblait aller mieux et est retournée à l’école aujourd’hui.
Fatiguée ce soir, elle s’est couchée tôt.
Et vient de se réveiller, en pleurant… qu’elle avait très mal dans une oreille.

Quant à Zoé, elle a tellement de conjonctivite qu’elle s’est levée aveugle ce matin, incapable de décoller ses paupières entre elles…

Gaël va bien, merci !

Les filles ont la fièèèèèvre

Oui, on est un peu absent ces derniers temps…

Anne a passé la semaine dernière à se remettre d’un rhume carabiné, et Iris oscille entre 38° et 39° depuis maintenant 3 jours. Cette nuit, je l’ai retrouvée à quatre pattes dans le couloir en train d’aller se chercher un mouchoir. Elle a simplement déclaré : Je suis un peu étourdie….

Quant à Zoé, après quelques vaccins chez la pédiatre hier, elle a eu de la fièvre le soir, ce qui était attendu.
Et elle en a encore ce soir.
Ce qui ne l’est pas…

Bonne nuit à tous ! La nôtre va être loooongue…

Le Père Noël est une ordure… obèse !

Alors là, attention “spoiler” : que toutes les âmes sensibles qui attendent impatiemment la venue du Père Noël s’abstiennent de lire ces lignes.
Car ça y est. C’est fait. Gaël ne croit officiellement plus que ce gros bonhomme joufflu se charge d’apporter les cadeaux.
La scène se situe au dîner, moment propice aux grandes révélations ou aux petites phrases tordantes chez nos enfants, en général.
Gaël : “En fait Maman (évidemment, son père est opportunément retenu au téléphone par une opératrice qui veut lui vendre de la vaisselle…), je me posais une question…(Là, en tant que parent averti, on SAIT qu’on doit s’inquiéter).
A Noël, pour les cadeaux, ce serait pas plutôt les parents qui cachent bien bien les cadeaux, et ensuite quand les enfants dorment, ils les mettent au pied du sapin ?
Moi (en essayant de ne pas sourire): – Plutôt que quoi, mon chéri ?
Gaël : – Ben plutôt que le Père Noël.
Moi (pendant que Samuel s’est rapproché et n’en perd pas une miette) : – Ce sont des copains qui t’ont dit ça ? (on remarque l’habileté avec laquelle je cherche à gagner du temps 🙂 )
Gaël : – Ben non, mais tu sais, j’ai bien réfléchi, et le Père Noël est quand même bien trop gros pour passer dans une cheminée…”

Ben voilà, Père Noël, ta graisse t’a tué !

A noter qu’Iris, à table, n’a rien perdu de cette conversation, évidemment, et qu’elle l’a d’ailleurs conclue d’une petite voix en disant : “Et bien moi je ne crois pas que ce soient les parents”.
Mais bon, on la sentait quand même ébranlée, et je doute qu’elle attende l’âge de raison pour cesser d’y croire.