Pause

Bonne année 2024 à toutes et tous!
Vous avez dû remarquer que ce site n’est plus aussi actif qu’avant… On va très bien, pas de souci, mais c’est une conjonction de : moins de choses à raconter, un grand article sur notre fiesta de cet été à écrire (mais j’ai finalement réussi à le terminer !), pas mal d’occupations de début d’année scolaire, un autre blog à gérer, etc.

Bref, je vous mets quelques nouvelles ici en vrac, et je mets le blog en pause. Il est possible qu’on reprenne de temps en temps, pour des vacances ou autres, donc gardez l’adresse quand même 🙂

Zoé est bien occupée cette année, entre sa flûte traversière chérie (elle en fait environ une heure par jour), l’orchestre qu’elle a rejoint en septembre, un peu de danse classique le jeudi soir, et accessoirement le GCSE (~brevet) en fin d’année. Elle gère tout ça très bien. 🎼

Iris est en deuxième année de fac d’archéologie à York. Elle est bien dans son élément, identifie des vieilles pièces de monnaie, et écrit un essai sur pourquoi il y a eu 4000 ans entre les premiers villages et la première ville. Elle a aussi repris le karaté, en passant des ceintures (la prochaine sera marron !) et va même commencer des compétitions le mois prochain. 🥋

Maxine a repris la fac d’informatique à Portsmouth, pour une troisième et dernière année. Elle y allait un peu à reculons, après son année de pause, mais a trouvé un groupe sympa de 3 autres étudiant·e·s avec qui habiter, et ça se passe très bien – y compris pour les résultats scolaires. Il y aura un diplôme à la fin de l’année, et ensuite… une recherche d’emploi ! Elle n’a plus autant de temps pour faire de la couture, mais a bien l’intention de s’y remettre un jour. 🪡

Anne a toujours ses 2 jours par semaine dans son collège, mais elle bosse surtout sur ses cours privés cette année : elle a 10 leçons par semaine, c’est du boulot ! Pas d’adulte cette année mais des gamins d’âges variés, dont un frère et une sœur avec un père très décidé à déménager en France un jour. Sinon, elle va aussi dans une salle de gym pour se maintenir en forme. 💪

Quant à moi, je bosse toujours à Londres dans cette boîte de finance un peu bizarre. Ça paye les études des gamins, c’est tout ce qu’on lui demande ! Je suis aussi très impliqué dans Kidical Mass, qui organise des balades en vélo avec des enfants, dans le but de demander des infrastructures un peu moins pro-bagnoles. 🚲

On vous souhaite une super année pleine de belles choses !
À bientôt 👋

Centenaire ardéchois

Cette année, nous fêtions nos 50 ans mais aussi nos 25 ans de mariage. On avait envie de célébrer ça sérieusement, en réunissant familles et amis — comme il y a 25 ans à La Rochelle, pour ceux qui y étaient !

Et puis il y a ce petit coin d’Ardèche qu’on adore, avec des gens sympas, des paysages magnifiques, des coins pour se baigner… Alors hop! on a loué la salle des fêtes de Lussas pour le week-end du 29 juillet, et on a organisé une fiesta à distance ! C’était pas si dur finalement… Merci à Cathy et Gérard d’avoir assuré le relais local !

C’était une soirée super, nous on a adoré ! On avait choisi un traiteur local (Toucan Gourmand si ça vous tente) et même une sono pour mettre un peu de musique. On s’est même retrouvé le lendemain pour continuer encore un peu.

J’ai même réussi à rentrer dans mon costume de mariage. Anne aussi rentre très bien dans sa robe de mariée d’ailleurs, mais celle-ci était un peu trop encombrante. Heureusement on a des preuves en photo, voir ci-contre!
Un grand merci à tout le monde pour vos magnifiques cadeaux, l’organisation, les animations de la soirée, et à bientôt pour évoquer ce super souvenir avec vous ! Voilà quelques photos prises à l’occasion.

Adieu Singer

Désolée de vous avoir fait attendre, j’ai des choses à raconter car je n’ai pas eu une mais DEUX clientes pendant que j’étais à Bouc Bel Air. La première avait mis une annonce à U express, c’était une dame de l’Ehpad du coin qui avait besoin de modifications pour ses vêtements. Vers mars elle m’a apporté une chemise et un pantalon. Le pantalon se fermait avec un crochet mais un bouton serait plus facile pour elle, donc je l’ai enlevé et l’ai remplacé par un bouton et une boutonnière. La chemise avait des boutons de manchette qu’elle avait perdus, elle m’a demandé de fermer une des boutonnières de chaque manche, et de mettre un bouton normal à la place.

Ma deuxième cliente est une copine de Sylvie qu’on a retrouvé à une guinguette. Sa fille avait besoin d’une nouvelle fermeture éclair à sa jupe et de resserrer la taille d’un short. Ce dernier aura été très simple, en revanche la fermeture éclair s’avérait plus compliquée. Il s’agissait en effet de ma première fermeture éclair. Heureusement la jupe n’était pas doublée, j’ai donc pu étudier comment l’ancienne fermeture a été posée, puis la retirer sans problème. J’ai pris une photo du produit fini parce que quand même, une première fermeture ça ne s’oublie pas!

Et avec tout ça, j’ai eu 40€ de plus dans ma poche! Les humbles débuts d’un empire internationale de couture 😉

Maintenant passons aux choses intéressantes. J’avais quelques patrons d’Angleterre avec moi, dont un pour un portefeuille. J’avais deux tissus qui iraient très bien ensemble: un tissu d’ameublement à motif floral vert, et un satiné violet. Et rien qu’avec ça, j’avais trouvé mon nouveau projet. Normalement il aurait fallu un entoilage, mais je me disais que le tissu d’ameublement sera assez robuste à lui tout seul (j’avais tort, j’ai du piquer un bout de tissu à ma mère pour renforcer). La grosse erreur de ce projet a été faite au tout début, quand j’ai oublié de repasser les tissus avant de couper, surtout le satin, pour qu’ils soient bien plats. Bon, pas grave, la doublure dépassera de l’intérieur. À part ça le projet s’est bien déroulé. J’ai fait la plupart de la couture avec la vieille machine de Sylvie (en faisant bien attention quand même, le satin ça glisse) mais j’ai dû rentrer en Angleterre, ce qui veut dire que j’ai pu faire la boutonnière avec ma machine (vive l’ère moderne!).

Voila, c’est tout pour le moment. Maintenant il faudrait quelque chose pour la fête en Ardèche…

Au revoir Marseille

Ou devrais-je dire “au revoir Bouc Bel Air”. Mon périple français s’est terminé le 3 juin. Je repars avec mes médicaments et un nouveau prénom sur l’acte de naissance. Me voila déjà bien plus avancée que 6 mois auparavant, et après 4 ans d’attente ça fait chaud au cœur. Encore un grand merci à tout le monde qui m’a soutenue pendant cette aventure, surtout à Philippe et Sylvie qui m’ont hébergée et conseillée pendant tout ce temps.

Je retourne maintenant en Angleterre pour finir mes études et je ramène avec moi beaucoup d’amour, de beaux souvenirs, et de paperasse 😉

(Je ferai un autre article pour parler de la couture. Il devrait être terminé bientôt)

Eurotrip Préquelle : expo à Paris

Voici un petit article pour raconter une expo que j’ai pu visiter quand je suis allée à Paris. Car oui, j’ai passé une semaine à Paris avant de partir pour Bruxelles. Une copine d’Angleterre venait à Paris pour le week-end du 25, et au lieu de faire un aller-retour puis remonter 10 jours plus tard, j’ai décidé de rester sur place (grand merci à tous mes hôtes: les Barbas et Margaret).

Pendant que je cherchais des trucs à faire pendant ces 10 jours, j’ai trouvé (grâce à Stéphanie) une exposition sur Alphonse Mucha qui venait d’ouvrir. Après avoir raté les robes d’Audrey Hepburn au Palais Galliera et l’expo Mugler au Musée des Art Décoratifs, je n’allais pas laisser passer ça. L’expo se trouve au Grand Palais Immersif (rien à voir avec le Grand Palais, c’est juste à côté de l’Opéra Bastille) et y sera jusqu’à novembre, pour les intéressés 😉

L’expo est assez courte, mais explique très bien sa carrière et son point de vue, bien que ces œuvres soit à Orsay. Il y a une section où ils montrent quelques peinture de Mucha à côté d’œuvres qu’il a inspiré, pour bien comprendre l’impact qu’il a eu et a toujours (d’où le nom “Éternel Mucha”).

Eurotrip : Bruxelles

Bruxelles était la dernière étape de notre trajet. Comme à Vienne, on n’avait que 2 jours et 2 nuits sur place. Et après notre nuit dans le train, on avait besoin d’une activité un peu calme ! On est allé au musée des instruments de musique pour commencer. C’était vraiment sympa, d’abord par le cadre : un magnifique bâtiment Art Nouveau très bien conservé. Ensuite par le concept : on admire des instruments de musique de tous les coins du monde et de toutes les époques, avec des écouteurs qui diffusent la musique faite par ces mêmes instruments. Il y avait des instruments de toutes sortes, certains vraiment originaux. Bref, un bon moment !

Après une petite pause déjeuner, comme le temps était plutôt à la pluie, on est allé se réfugier dans un musée du chocolat. On n’a pas appris grand-chose qu’on ne savait déjà, mais la dégustation à la fin a été bien appréciée : un chocolat praliné au Speculoos, miam !

On est ensuite rentré tranquillement pour passer une bonne nuit (enfin !) dans notre appartement. Le lendemain, c’était une journée dédiée à flâner dans les rues. On a admiré la Grand-Place, et toutes les petites rues piétonnes autour. On a bien sûr vu le Manneken-Pis, mais aussi sa jumelle, plus récente, la Jeanneke-Pis. Par contre, petite déception, à notre dernier passage à Bruxelles, toutes les boutiques de praline avaient des fontaines de chocolat dans les vitrines et offraient des fruits ou des chamallows trempés dedans aux passants, mais tout ça a disparu, peut-être à cause du Covid ?

Ça ne nous a pas empêché de bien manger le midi dans un petit restau italien, qui servait quand même des plats locaux : moules-frites pour Samuel, et carbonnade flamande pour les filles (moi j’ai pris des pâtes, parce que ça ne se refuse pas dans un restaurant italien !)

Toujours en flânant, nous sommes tombés sur un parc très agréable, où un orchestre jouait des airs de Simon et Garfunkel dans le kiosque à musique, et on a pu y voir aussi une exposition en plein air de statues du Chat de Geluck. On a profité de tout ça en mangeant une gaufre.

En passant dans les magnifiques galeries couvertes (galeries royales Saint Hubert), Samuel a aperçu un vieux cinéma qui diffusait un film qu’on avait bien envie de voir mais qui serait difficile à trouver en Angleterre : Suzume, un très bel anime japonais. Du coup, on est revenu le soir après le dîner pour profiter de la projection. C’était vraiment super, parce que ça nous a permis aussi de voir Bruxelles de nuit, toute illuminée et c’était vraiment magnifique.

Le lendemain, c’était départ pour tout le monde : on a d’abord mis Maxine dans son train, direction Paris puis Aix, et nous avons ensuite pris notre Eurostar vers Londres. On gardera un excellent souvenir de ce périple, on a vu beaucoup de choses chouettes, et notre ville préférée restera sans doute Vienne.

Surtout, cela nous a donné l’envie de recommencer. Cette fois-ci, on tenterait bien un voyage vers l’Italie, pour que les filles voient enfin Pompéi (depuis le temps que je leur en parle !), et on pourrait faire tout un tour par Florence, Venise, Rome… À voir !

Eurotrip : Vienne

Étape suivante : Vienne ! Mais d’abord, on a dû batailler un peu avec les trains allemands… Notre train annonçait 45, puis 90, puis 150 minutes de retard… Pire : il s’arrêtera désormais à Nuremberg au lieu de nous amener jusqu’à Vienne. On a donc dû changer de train, et nous retrouver sans réservation, avec plein d’autre gens dans le même cas, dans la voiture bar, avec un contingent de supporters d’une équipe de foot allemande, bien alcoolisés déjà… Quatre heures comme ça, dont la moitié debout, on était content que ça se finisse !

Vienne donc ! On a adoré cette ville. Elle s’est beaucoup développé pendant le XIXe, avec des petits immeubles très ornés, dans de belles grandes rues. Mais il y a aussi des petits passages couverts très mignons. Et plein de rues piétonnes, avec même des fiacres pour trimballer les touristes. Le bruit des sabots sur les rues pavées… On a l’impression d’être au temps de Sissi, la fameuse impératrice locale.

On avait réservé la première matinée avec un guide, qui nous a promené et raconté plein d’infos sur la ville, mais aussi le pays, la culture, et… les restaurants où aller. On était les seuls avec lui, donc on a pu poser toutes les questions qu’on voulait.

On a passé du temps dans la cathédrale St Étienne, qui est immense, de style gothique flamboyant, et contenant de nombreuses œuvres d’art. On est monté dans les deux tours pour admirer la vue de tous les côtés. Et on est même descendu dans la crypte, pour y voir un ossuaire datant de la dernière peste !

On a également visité le musée du Trésor impérial, avec de magnifiques couronnes, vêtements officiels, reliques religieuses, et même le berceau du fils de Napoléon 1er, qui était du coin ! Ah, et aussi quelques salles dédiées aux Ducs de Bourgogne, pour les Dijonnais.

Bon, mais ce qu’on a préféré, c’est l’art de vivre autrichien. Imaginez Paris, mais au lieu d’une brasserie ou d’une boulangerie à chaque coin de rue, vous mettez les 2 ensemble, et vous avez des Konditorei – des sortes de cafés où on commande des pâtisseries, du café, ou même quelques boisson alcoolisés, et on passe du temps à papoter. On a bien sûr essayé tout ça, et plusieurs fois pour être sûr de bien comprendre !

On est reparti vraiment content d’être passé par là — surtout qu’on y est venu un peu par hasard, parce qu’il y avait un train de nuit qui en partait pour aller à Bruxelles… Mais ça sera le prochain article !

Eurotrip : bunkers et musées

Ce dernier jour à Berlin, on s’est dit qu’on n’avait pas le cœur assez bien accroché pour aller voir le camp de concentration local… et qu’on allait se limiter à un bunker ! On a en fait visité 2 bunkers : un petit datant de la seconde guerre mondiale, et un grand pouvant abriter 3300 personnes pendant deux semaines en cas de guerre atomique. Le guide a très bien expliqué que tout ça était juste pour rassurer les populations, que la vie aurait été intenable là-dessous aussi longtemps. Le but était l’équilibre de la terreur pour éviter de se prendre des bombes, pas de survivre aux bombes…

Après une bonne bratwurst le midi, on est allé faire un tour dans quelques musées de l’île aux musées. D’abord, toute une section égyptologie, où on a pu voir le fameux buste de Nefertiti (celui avec un seul œil). Interdiction de prendre des photos, mais vous voyez bien de qui je parle ! Ensuite, nous sommes allés voir la reconstitution visuelle de la ville de Pergame, un temple de Turquie antique, où une expédition allemande est allé tout rafler, comme ça se faisait dans l’archéologie colonialiste de l’époque. On était dans un immense cylindre, avec un paysage très détaillé et réaliste autour de nous, représentant le temple et la ville, avec plein de personnages et une ambiance sonore et lumineuse. On se sentait immergé dans ce paysage, ça nous a beaucoup plu.

Le but ensuite était d’aller voir la porte d’Ishtar, au musée d’à côté. Malheureusement, on n’avait pas tout compris au système très compliqué de billets et de réservation d’entrée, et on n’a pas pu rentrer. (On a trouvé le personnel pas super serviable, ça nous a rappelé la France ! On s’est rendu compte qu’on avait perdu l’habitude de ça : en Angleterre on est toujours traité comme des rois 🤴)

Du coup on est juste allé admirer des peintures impressionnistes au musée voisin, et c’était sympa. Le plus marrant c’était les tâches de peinture sur un mur, datant d’un acte d'”écoterrorisme” récent, où quelqu’un avait aspergé un Toulouse-Lautrec et s’était collé la main au mur. Et c’est à cause de ça qu’on a été obligé de laisser tous nos manteaux et sacs au vestiaire avant chaque musée 🙂

On était bien crevé après tout ça, alors on est rentré à notre appartement. Demain, on prend le train pour Vienne !

Eurotrip : le château de Charlottenbourg

Pour changer de l’ambiance lourdingue du centre-ville de Berlin, on part aujourd’hui vers une destination plus légère : le château de Charlottenbourg, à quelques stations de métro de chez nous. Bon, comme tout à Berlin, il a beaucoup souffert pendant les bombardements, et plus grand chose n’est d’origine.

Il y a deux ailes bien distinctes. La première rappelle fortement Versailles, avec ses dorures partout, son mobilier magnifique et ses peintures au mur. Vers la fin, on bascule dans un style rococo un peu dingue.

La deuxième aile est plus récente. Il y a un peu de mobilier, et beaucoup de peintures, dont pas mal de peintres français du XVIIIe.

On envisage ensuite de faire un tour dans les jardins, mais la pluie nous décourage. Dire qu’on a pris des coups de soleil la veille, à marcher dans Berlin ! Finalement, on reprend le métro, on achète des bretzels et on les mange au chaud dans notre appartement. Ah oui, on est aussi ressorti le soir pour tester un autre fleuron de la gastronomie allemande : le kebab 😋

Eurotrip : balade dans Berlin

Premier jour à Berlin, et on avait réservé un grand tour guidé à pied. Quatre heures, pas moins ! Mais on n’a pas vu le temps passer. On avait rendez-vous avec la guide à midi, à 10 min de notre appartement. Nous étions un petit groupe d’un quinzaine de personnes, ce qui était bien sympa pour être toujours suffisamment proche de la guide et bien l’entendre. Tout notre tour se faisait dans l’ancienne Berlin Est.

La guide (qui s’appelait Heidi) a commencé la visite par l’île aux musées, une petite île au centre de Berlin où sont regroupés tous les principaux musées de la ville. Certains ont été reconstruits après la guerre, d’autres avaient plus ou moins bien survécus, et on voit encore l’impact des balles sur les colonnes.

De là nous avons marché jusqu’à Unter den Linden, qui est une immense avenue dont le nom signifie “sous les tilleuls”. Elle va tout droit jusqu’à la porte de Brandenbourg et est bordée des deux côtés par d’anciens palais, tous reconstruits à l’identique soit après la guerre, soit carrément après la réunification. On a appris au passage que le petit bonhomme des feux de signalisation, au physique rondouillet et rigolo, surnommé “Ampelman”, était spécifiquement de Berlin-Est. Quand, après la réunification, la ville a voulu mettre le bonhomme ordinaire des villes de l’ouest, les gens sont descendus dans la rue et ont organisé des manifestations. Depuis, Ampelman est de retour à tous les croisements, et se répand même dans la partie ouest de la ville.

Arrivés à la porte de Brandenbourg, nous avons aperçu le Reichstag reconstruit après la réunification, avec sa superbe coupole en verre. De là, nous sommes arrivés au monument du souvenir des déportés juifs, très poignant. Juste à côté, sous un parking, se trouvait le bunker dans lequel Hitler s’est donné la mort, mais la ville a fait très attention à ce qu’il n’y ait aucun signe en souvenir. Comme nous l’a joliment expliqué la guide, les souvenirs doivent être en l’honneur des victimes, pas des bourreaux.

On a continué par un petit bout du mur encore en place, puis la visite s’est terminée au fameux Check Point Charlie, qui faisait le lien avec le côté américain. On a vraiment apprécié cette visite, la guide était super et connaissait son sujet sur le bout des doigts. On a ressenti à quel point l’histoire était lourde dans cette ville, il y a des monuments commémoratifs partout, et ça en dit long sur le courage des Allemands pour faire face à leur passé en permanence.

Pour finir la journée sur une note plus légère, nous sommes allés à la Fernsehturm, la plus haute construction de Berlin, d’où on a une belle vue panoramique. Cette tour avait été construite dans les années 60 par le gouvernement d’Allemagne de l’Est, juste à la limite avec l’Ouest, pour leur faire la nique 🙂

Au retour, un arrêt au Curry Wurst du coin, et on est rentré reposer nos jambes bien fatiguées.