Eurotrip : Bruxelles

Bruxelles était la dernière étape de notre trajet. Comme à Vienne, on n’avait que 2 jours et 2 nuits sur place. Et après notre nuit dans le train, on avait besoin d’une activité un peu calme ! On est allé au musée des instruments de musique pour commencer. C’était vraiment sympa, d’abord par le cadre : un magnifique bâtiment Art Nouveau très bien conservé. Ensuite par le concept : on admire des instruments de musique de tous les coins du monde et de toutes les époques, avec des écouteurs qui diffusent la musique faite par ces mêmes instruments. Il y avait des instruments de toutes sortes, certains vraiment originaux. Bref, un bon moment !

Après une petite pause déjeuner, comme le temps était plutôt à la pluie, on est allé se réfugier dans un musée du chocolat. On n’a pas appris grand-chose qu’on ne savait déjà, mais la dégustation à la fin a été bien appréciée : un chocolat praliné au Speculoos, miam !

On est ensuite rentré tranquillement pour passer une bonne nuit (enfin !) dans notre appartement. Le lendemain, c’était une journée dédiée à flâner dans les rues. On a admiré la Grand-Place, et toutes les petites rues piétonnes autour. On a bien sûr vu le Manneken-Pis, mais aussi sa jumelle, plus récente, la Jeanneke-Pis. Par contre, petite déception, à notre dernier passage à Bruxelles, toutes les boutiques de praline avaient des fontaines de chocolat dans les vitrines et offraient des fruits ou des chamallows trempés dedans aux passants, mais tout ça a disparu, peut-être à cause du Covid ?

Ça ne nous a pas empêché de bien manger le midi dans un petit restau italien, qui servait quand même des plats locaux : moules-frites pour Samuel, et carbonnade flamande pour les filles (moi j’ai pris des pâtes, parce que ça ne se refuse pas dans un restaurant italien !)

Toujours en flânant, nous sommes tombés sur un parc très agréable, où un orchestre jouait des airs de Simon et Garfunkel dans le kiosque à musique, et on a pu y voir aussi une exposition en plein air de statues du Chat de Geluck. On a profité de tout ça en mangeant une gaufre.

En passant dans les magnifiques galeries couvertes (galeries royales Saint Hubert), Samuel a aperçu un vieux cinéma qui diffusait un film qu’on avait bien envie de voir mais qui serait difficile à trouver en Angleterre : Suzume, un très bel anime japonais. Du coup, on est revenu le soir après le dîner pour profiter de la projection. C’était vraiment super, parce que ça nous a permis aussi de voir Bruxelles de nuit, toute illuminée et c’était vraiment magnifique.

Le lendemain, c’était départ pour tout le monde : on a d’abord mis Maxine dans son train, direction Paris puis Aix, et nous avons ensuite pris notre Eurostar vers Londres. On gardera un excellent souvenir de ce périple, on a vu beaucoup de choses chouettes, et notre ville préférée restera sans doute Vienne.

Surtout, cela nous a donné l’envie de recommencer. Cette fois-ci, on tenterait bien un voyage vers l’Italie, pour que les filles voient enfin Pompéi (depuis le temps que je leur en parle !), et on pourrait faire tout un tour par Florence, Venise, Rome… À voir !

Eurotrip : balade dans Berlin

Premier jour à Berlin, et on avait réservé un grand tour guidé à pied. Quatre heures, pas moins ! Mais on n’a pas vu le temps passer. On avait rendez-vous avec la guide à midi, à 10 min de notre appartement. Nous étions un petit groupe d’un quinzaine de personnes, ce qui était bien sympa pour être toujours suffisamment proche de la guide et bien l’entendre. Tout notre tour se faisait dans l’ancienne Berlin Est.

La guide (qui s’appelait Heidi) a commencé la visite par l’île aux musées, une petite île au centre de Berlin où sont regroupés tous les principaux musées de la ville. Certains ont été reconstruits après la guerre, d’autres avaient plus ou moins bien survécus, et on voit encore l’impact des balles sur les colonnes.

De là nous avons marché jusqu’à Unter den Linden, qui est une immense avenue dont le nom signifie “sous les tilleuls”. Elle va tout droit jusqu’à la porte de Brandenbourg et est bordée des deux côtés par d’anciens palais, tous reconstruits à l’identique soit après la guerre, soit carrément après la réunification. On a appris au passage que le petit bonhomme des feux de signalisation, au physique rondouillet et rigolo, surnommé “Ampelman”, était spécifiquement de Berlin-Est. Quand, après la réunification, la ville a voulu mettre le bonhomme ordinaire des villes de l’ouest, les gens sont descendus dans la rue et ont organisé des manifestations. Depuis, Ampelman est de retour à tous les croisements, et se répand même dans la partie ouest de la ville.

Arrivés à la porte de Brandenbourg, nous avons aperçu le Reichstag reconstruit après la réunification, avec sa superbe coupole en verre. De là, nous sommes arrivés au monument du souvenir des déportés juifs, très poignant. Juste à côté, sous un parking, se trouvait le bunker dans lequel Hitler s’est donné la mort, mais la ville a fait très attention à ce qu’il n’y ait aucun signe en souvenir. Comme nous l’a joliment expliqué la guide, les souvenirs doivent être en l’honneur des victimes, pas des bourreaux.

On a continué par un petit bout du mur encore en place, puis la visite s’est terminée au fameux Check Point Charlie, qui faisait le lien avec le côté américain. On a vraiment apprécié cette visite, la guide était super et connaissait son sujet sur le bout des doigts. On a ressenti à quel point l’histoire était lourde dans cette ville, il y a des monuments commémoratifs partout, et ça en dit long sur le courage des Allemands pour faire face à leur passé en permanence.

Pour finir la journée sur une note plus légère, nous sommes allés à la Fernsehturm, la plus haute construction de Berlin, d’où on a une belle vue panoramique. Cette tour avait été construite dans les années 60 par le gouvernement d’Allemagne de l’Est, juste à la limite avec l’Ouest, pour leur faire la nique 🙂

Au retour, un arrêt au Curry Wurst du coin, et on est rentré reposer nos jambes bien fatiguées.

Plus belle la vie pour Maxine !

Une semaine après le déménagement d’Iris à York, c’était le tour de Maxine, cette fois-ci direction plein Sud, à l’étranger carrément : en France ! Maxine a pris une année sabbatique auprès de son université, pour venir en France rencontrer des personnels de santé pour commencer sa transition. Les cinq années sur liste d’attente en Angleterre ont été bien longues, et toujours aucun rendez-vous en vue, donc Maxine a perdu espoir d’arriver à quelque chose de ce côté-là. Philippe et Sylvie, mon frère et ma belle-sœur, se sont très gentiment proposés de l’héberger pendant son séjour en France, du coup nous voici parties direction la Provence. Honnêtement, il y a pire comme cadre de vie 🙂

Alors déjà dès le départ, petit problème logistique. Les chemins de fer britanniques (tous, parce qu’il y en a plein) annoncent une grève totale pour le jour de notre départ. Il aurait été impossible de rejoindre Londres, du coup, on a réservé rapidement une chambre à l’hôtel près de la gare Saint Pancras pour y passer la nuit. Le lendemain, 5 min seulement de marche depuis l’hôtel pour aller faire la queue pour notre Eurostar, c’était vraiment le luxe ! Un petit déj chez Paul le Boulanger pour se donner un avant goût de la France, et en route pour les 90 min de queue réglementaire pour le passage de douane et l’embarquement dans le train.

Arrivées à Gare du Nord sans trop de retard, on se dirige vers Gare de Lyon, bourrée de monde (c’est quoi tous ces gens qui prennent le train en milieu de journée, milieu de semaine, hors vacances scolaires ? ) De là on enchaîne sur le TGV pour Marseille. Il fait un temps magnifique, le paysage est superbe, on passe un très bon après-midi. Arrivée tranquille à Aix-en-Provence TGV, où on est frappé par la chaleur en sortant du train. L’air sent bon la garrigue, c’est super agréable, vive le Sud !

Mon frère et sa famille nous accueillent royalement, avec des bons petits plats plein de vrais légumes, et installent Maxine dans une super chambre qui ressemble à une cabine de bateau, c’est vraiment chouette !

Le lendemain, Maxine et moi prenons la route d’Aix en Provence pour aller l’inscrire à la Sécurité Sociale et obtenir un numéro. Les gens sont très gentils mais donnent une liste longue comme le bras de papiers justificatifs à fournir. Maxine découvre les joies de l’administration française (depuis, elle y est retournée 4 fois, tombe à chaque fois sur une personne qui demande des papiers différents qui ne sont pas sur la liste… bref, la routine habituelle !) Comme elle vient d’un pays où on va voter sans présenter de pièce d’identité ni justificatif, c’est un peu le choc.

Mais un petit tour dans Aix nous redonne du courage : le centre-ville est plein de charme, et on en profite pour faire le plein de savons de Marseille et de calissons, c’est le bonheur. On se prend un coup de soleil à l’arrêt de bus (en plein mois d’octobre !) comme les vrais touristes britanniques que nous sommes.

Je reste encore une journée avec Maxine (occupée à essayer d’avoir un abonnement de téléphone portable et un compte en banque – merci Philippe et Sylvie pour tous les coups de main avec tout ça !) et avant de repartir, j’ai droit à la super soirée pizza + rosé bien frais, c’est cool !

Le lendemain, c’est l’heure pour moi de repartir. J’avoue que je serai bien restée plus longtemps, il fait vraiment bon vivre en Provence. Je laisse Maxine s’habituer à la vie en France, car ça fait bien longtemps qu’elle n’est pas restée aussi longtemps de l’autre côté de la Manche. Ça va être l’occasion pour elle de perfectionner son Français et d’apprendre le langage parlé réel, avec lequel on a perdu le contact. Elle peut compter sur ses cousins pour la mettre au courant ! Premier rendez-vous médical fin octobre, y a pas à dire le système médical français est meilleur que le NHS !

De mon côté, retour chaotique en Angleterre, car un passager d’Eurostar neuneu a voulu passer la douane avec un obus de la Deuxième Guerre Mondiale dans sa valise. Du coup, 1 heure et demi de retard. Et en arrivant… grève des trains côté Anglais !

J’ai donc pris le métro jusqu’à Heathrow, et Samuel a loué une voiture pour venir m’y chercher. Je dois dire que j’étais bien contente de passer le seuil de la porte et de poser ma valise !

Nous voici maintenant avec une fille unique à la maison, ça fait bizarre mais nous sommes quand même bien contents que nos deux grandes fassent des choses qui leur plaisent/leur fassent du bien cette année.

Iris à l’University of York

Le week-end dernier était donc le grand départ d’Iris pour l’université de York, là-haut, dans le nord, chez les Vikings. Samuel étant bien occupé avec l’encadrement du Kidicalmass local, Iris et moi sommes parties en train entre filles. Comme c’est l’usage en Angleterre, les étudiants en première année sont logés sur le campus, et Iris savait qu’elle aurait ses clés de chambre le dimanche à partir de 9h du matin. Un peu tôt pour arriver directement de Reading, donc nous avons pris le train la veille.

Première constatation en sortant de la gare : le fond de l’air est nettement plus frais que dans notre sud chéri, mais bien sûr les locaux sont quand même en t-shirt et sandales.

On dépose nos lourds bagages à l’hôtel et on part faire un petit tour dans le centre-ville, toujours aussi joli. Coup de chance pour nous, on arrive au moment du “York food festival” ! Ça a l’air sympa, sans casser des briques non plus. On flâne avec Iris en se demandant ce qu’on pourrait revenir manger pour le dîner (il est 17 heures à ce moment-là) quand on remarque qu’un certain nombre de stands sont en train de plier bagages. Ce qui nous amène à notre…

Deuxième constatation : les gens du Nord dînent vraiment tôt ! Toutes les boutiques fermaient à 17h, et le festival aussi. Du coup, on a fait comme les locaux, acheté notre assiette et dîné de bonne heure. On a ensuite repris le chemin de l’hôtel, parce qu’on commençait à avoir un peu froid.

Le lendemain, on se met en route vers le campus avec les valises. Un groupe de jeunes filles nous doublent, nous demandent où on va et se proposent de nous accompagner jusqu’au collège d’Iris (le collège est le nom du bâtiment où tu loges, ça fait partie de ton identité d’étudiant). Iris appartient désormais au collège Halifax. Toutes ces jeunes filles en font partie aussi. Elles sont en deuxième année, n’habitent donc plus sur le campus, mais sont quand même toujours des “Halifax”, et à ce titre se sont portées volontaires pour aider et accueillir les nouveaux venus.

Une camionnette de l’université s’arrête à notre hauteur et propose d’emporter nos valises jusqu’à l’accueil de Halifax. Sympa ! D’un coup, on se sent plus légères !

Arrivées au collège, plein de jeunes se précipitent pour nous aider à trouver la bonne porte, la bonne chambre et porter tous les bagages de tout le monde. Il y a des ballons, de la musique, une mascotte (un lion pour Halifax, c’est classe !) et plein de promesses d’activités sympas pour la semaine à venir, qui est “freshers’ week”, soit la semaine d’accueil des nouveaux, où il n’y a pas encore de cours.

Iris reçoit un sac de cadeaux avec entre autre un ticket pour une glace gratuite (le camion de glace est devant la porte) et des coupons de réduction sur des boissons alcoolisées pour toute la semaine à venir (un coupon par jour à peu près, type “un cocktail acheté le deuxième offert). La semaine va être dure pour le foie !

J’aide Iris à vider un peu ses valises, puis on va faire un plein de courses. Après cela, je sens bien que je suis un peu dans le chemin, donc comme tous les autres parents, je reprends tranquillement le chemin du retour. Après un retour en train pas très agréable (pas de places assises parce que la compagnie avait accidentellement pris trop de réservations), me revoilà à Reading où l’air est bien plus chaud 🙂

Iris semblait satisfaite de sa chambre, il n’y a plus qu’à espérer que les voisins soient sympas. Ceci dit, l’ambiance festive était vraiment chouette, et on s’est rendu compte à quel point Maxine avait perdu en commençant l’université en plein Covid. Pas du tout la même ambiance ! Maintenant, on croise les doigts pour que les cours soient intéressants et qu’Iris passe une bonne année.

Un été au chaud 5/5 La Rochelle

Après avoir bien apprécié l’accueil lugonnais, nous avons repris la route pour retrouver nos enfants à Marsilly. Ils avaient bien profité de leur séjour chez leur grands-parents, où ils avaient été gâtés avec visite du musée du Nouveau Monde, tour à la mer et surtout, plein de bonne nourriture !!! (D’ailleurs, quand on a retrouvé Zoé, la première chose qu’elle nous a racontée, c’était son repas du midi, avec des étincelles dans les yeux…)
A notre arrivée, nous avons eu droit à un dîner à la fois très joli et vraiment bon au nouveau restaurant du village.
Les jours suivants, nous avons profité du beau temps pour aller à la côte se baigner (enfin, les enfants, hein, parce que pour moi l’eau n’est toujours pas assez chaude !)
Un dernier tour pour Samuel dans La Rochelle, puis c’était le moment pour lui de repartir pour commencer son nouveau boulot.
Les enfants et moi sommes restés plus longtemps et nous avons pu nous gaver de melon super bon 🙂 Nous avons aussi fait une belle balade en ville, dont nous avons ramené tous les ingrédients nécessaires à la galette de Mamie Nono.
C’était vraiment agréable et reposant, et nous avons profité au maximum du soleil et de la chaleur.
Toutes les bonnes choses ont une fin, cependant, et nous avons fini par reprendre la route, sous le soleil, pour arriver sous des trombes d’eau de l’autre côté du tunnel :-)

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 3

Zoé finit l’année avec un bulletin excellent, elle est au-delà du niveau attendu dans toutes les matières et a donc commencé le programme de year 5 aussi bien en Anglais qu’en Maths. Elle apprend aussi le français, mais comme elle est meilleure que la prof, elle reste dans un coin et fait un cahier de vacances de français…

Elle a aussi passé son premier examen de flûte à bec, et d’après l’accompagnatrice, a joué parfaitement malgré ses nerfs en pelote 🙂 (Elle a été très stressée les 2 semaines précédentes, c’était légèrement fatigant…).
Sa prof nous a appelé pour dire qu’elle avait eu 133/150, et donc qu’elle avait réussi l’examen with distinction !

Enfin, elle a participé à un atelier organisé par la chorale de Gaël à l’école. (Il l’avait inscrite sans lui demander son avis…). Pendant 6 mardis de suite, elle est allée chanter au collège avec son frère, et ils ont présenté quelques chansons au concert final de l’école.
Voici ce que ça donne — Gaël est au milieu, et Zoé est la plus petite, sur la gauche :

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 2

Iris vient de recevoir son bulletin, et il est comme on pouvait s’y attendre : même si elle évite de s’impliquer trop à l’école, elle se débrouille toujours pour avoir des résultats satisfaisants. Quand je lui ai fait remarquer qu’elle aurait pu travailler davantage même les matières qu’elle ne fera plus l’année prochaine, elle m’a rétorqué :

Mais ça, ça s’appelle perdre son temps, Maman !

Elle faisait encore partie du programme des “more able” cette année (les élèves qui sont dans les 10% supérieurs pour les résultats). Cela l’a fait râler, parce qu’elle a eu du travail en plus à faire, mais sa présentation sur les animaux dangereux d’Australie, avec un super travail sur PowerPoint, a eu beaucoup de succès.

A la rentrée, elle commence ses options de GCSE (l’équivalent du Brevet) et elle attend avec impatience de commencer l’option “business studies”, pour pouvoir créer ensuite sa propre entreprise (peut-être une boulangerie-pâtisserie).

Elle a également choisi une option appelée “Duke of Edinburgh Award“, qui est on ne peut plus britannique. Au cours de l’année, Iris devra passer des week-ends dans la campagne avec un sac à dos et une boussole, et être capable de retrouver son chemin toute seule. Elle devra aussi s’engager à faire du bénévolat et cultiver un nouveau “talent” pour montrer qu’elle peut sortir de sa zone de confort. Si elle parvient à faire toutes ces épreuves, elle reçoit un certificat très apprécié ici sur les CV et les candidatures à l’université. Bref, elle aura du pain sur la planche !

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 1

L’année scolaire 2016/2017 aura été un bon cru pour Gaël.

Au printemps déjà, à son école de musique, il a reçu une coupe décernée tous les ans à un élève méritant. Il a été récompensé pour son investissement dans l’école de musique (sa copine Jessica et lui sont des piliers de la chorale des petits), sa gentillesse et le fait qu’il ne manque jamais une leçon.

A son école, il a été remarqué pour l’aide qu’il a apporté lors des journées de visite des futurs élèves et leurs parents. En tant que “school ambassador“, il a reçu un groupe de jeunes élèves du primaire, les a guidés à travers l’école tout au long de leur visite tout en répondant à leurs questions. Nous avons par la suite reçu une lettre de la directrice de l’école, qui tenait à féliciter Gaël pour la confiance et la bonne tenue dont il avait fait preuve à cette occasion, disant que l’école était très fière de la façon dont il l’avait représentée. Autant dire que nous sommes très fiers aussi 🙂

Il a ensuite reçu, pour la deuxième fois de sa carrière, le “Head of Year award”, lors d’une cérémonie officielle chez Oracle, l’entreprise informatique qui sponsorise l’école. Il a été récompensé à la fois pour ses bons résultats scolaires et son implication dans la vie de l’école.

Last but not least, la chorale de l’école dont Gaël fait partie a aussi été récompensée cette année lors des prix culturels de la ville de Reading. Ils ont reçu le prix spécial du Jury, et sont même passés à la télévision sur une chaîne locale. L’émission est visible ci-dessous :

Et vous pouvez voir ici la chanson qu’ils ont interprétée à la cérémonie:

Japon jour 13 – dernier jour

Et voilà, c’est déjà la fin de notre voyage. Tout le monde est un peu fatigué de marcher dans la foule, alors pour profiter du temps magnifique de ce dernier jour (25°C, c’est l’été !!!), on part avec Nanae et Yohan flâner dans les très beaux jardins du palais impérial.
On s’achète de quoi grignoter, et on s’installe sur l’herbe bien rase (mais trop sèche et pas assez moelleuse au goût de nos filles, décidément bien anglaises…). On admire une dernière fois les arbres en fleurs et les buissons toujours parfaitement taillés, et puis on rentre tranquillement.
Pendant que nous faisons les valises, Nanae nous prépare à nouveau un festin, et nous passons une excellente mais trop courte soirée tous ensemble.
Demain, réveil très tôt (5h, heure locale), pour aller jusqu’à l’aéroport et commencer le périple du retour.
Nous repartons avec de très belles images dans la tête, plein de beaux souvenirs, de très bons moments avec Yohan et Nanae, et pour tout dire nous sommes bien tristes de quitter déjà le Japon !

Japon jour 12 – Tokyo Asakusa

Un peu de culturel, et un peu de shopping aujourd’hui !

D’abord, le temple de Senso-ji dans le quartier d’Asakusa. On pensait avoir un peu moins de monde qu’à Kyoto, mais on avait tort ! La foule était vraiment dense, mais Gaël et Zoé ont réussi à aller se faire prédire leur avenir : il suffit de secouer une boîte pleine de baguettes numérotées, d’en faire tomber une, et d’aller chercher dans un petit tiroir correspondant le papier qui dira si l’année sera bonne pour vous ou pas. Verdict : bien pour les deux 🙂
Ensuite nous avons trouvé un restaurant qui servait des ramen, au grand bonheur de Zoé, et il faisait tellement beau que nous avons pu manger dehors.

Après cela, direction le quartier de la vaisselle, aussi appelé Kappabashi-dori, (après avoir acheté une valise supplémentaire pour rapporter tous les souvenirs !)
Dans ce quartier, on trouve tout ce dont les restaurateurs ont besoin : vaisselle, tabliers, divers instruments de cuisine dont on ne comprend pas toujours l’usage, et surtout les indispensables plats en plastiques que tous les restaurants mettent dans leur vitrine. Ces assiettes sont faites sur commande des restaurateurs, qui fournissent une image de chacun des plats qu’ils préparent. Le client peut donc voir à l’avance ce qu’il va manger. Nous sommes même passés devant un cours où des apprentis s’entraînaient à faire des gaufres en plastique.

Quand les jambes ont été bien fatiguées, nous sommes rentrés et Nanae nous a cuisiné un délicieux “nabé”. Dans un grand plat creux chauffé sur une flamme, elle a mis dans un bouillon des morceaux de porc et de poulet, ainsi que plein de légumes. Tout cela cuit très vite, et chacun n’a plus qu’à piocher dans le plat pour déguster. C’est convivial et surtout très très bon !

Demain, dernier jour au Japon… Il va falloir en profiter !