Édimbourg – jour 1

Ce sont les petites vacances en ce moment chez nous, et histoire de profiter un peu de ce déconfinement, nous avions décidé d’aller — enfin — en Écosse ! L’excuse officielle est qu’Iris envisage son université, pour aller étudier dans un an, mais on avait bien envie d’y aller de toute façon.

Par contre, pas question d’y aller en avion, nous avons donc choisi le train de nuit ! D’abord un train pour Londres à 22h, un coup de métro pour la gare de Euston, et juste avant minuit, nous voilà partis, avec une arrivée prévue à 7h30. Ah oui, et les cabines sont un peu luxueuses, donc vraiment très chères… du coup à l’aller on est en simple siège inclinable. C’est pas très confortable mais, covid oblige, on est chacun seul sur notre rangée, donc il y a possibilité de s’étaler sur plusieurs sièges. Si seulement il ne faisait pas si froid dans ce train…

À l’arrivée, on est un peu dans les choux, mais le petit matin nous réveille, ainsi qu’un café-croissant à la gare. On dépose nos valises à l’hôtel, et on part en exploration ! D’abord vers New Town (qui est new parce qu’elle n’a que 200 ans…). Grandes avenues rectilignes, tram et petits immeubles: ça nous rappelle un peu le Paris d’Hausman ! Mais on arrive rapidement le long d’un très joli petit ruisseau et de rues pavées, qui ont beaucoup de charme.

On arrive ensuite dans des zones plus touristiques. Chaque coin de rue a son joueur de cornemuse, souvent en kilt. On n’avait pas vraiment d’opinion sur cet instrument avant. Maintenant si…

Le midi, on retrouve au restaurant une ancienne élève de Anne, qui étudie ici maintenant. Elle donne quelques tuyaux à Iris, mais surtout nous raconte ses expériences d’étudiantes… on a bien rigolé !

L’après midi, on est bien crevé et le petit vin du midi nous a un peu endormi, alors on récupère notre chambre à l’hôtel, et on s’affale sur le lit ! Sieste bien méritée.

On est ressorti le soir pour une balade dans les petites rues piétonnes autour de notre logement. Et on a juste pris une soupe en take-away, qu’on est retourné manger à l’hôtel. Ah, oui, et Iris a essayé le Irn-Bru (à prononcer comme Iron Brew), le soda local. C’est orange vif et ça a un goût de bubble-gum assez désagréable, mais il fallait tenter !
Après ça, une douche extrêmement bienvenue et au lit !

Zoé cherche ses mots

— Maman, pour l’école, il me faudrait des bottes à dents
— des QUOI?
— tu sais, des bottes à crocs. Qui accrochent au sol.
— hein ???
Après enquête approfondie, il s’agissait de chaussures à crampons, pour jouer au football 🤷 (Football boots en anglais)

Une autre, rapide: Zoé part à l’école.
— bonne journée Zoé. Amuse toi bien !
— Heu… Ouais… I make no promises!

Iris Corona-bricole

Vous vous souvenez de la très mignonne petite maison qu’Iris avait conçue il y a quelques mois? Et bien elle continue ! Voici donc 3 de ses œuvres, toutes fabriquées à base de matériaux de récupération : cartons de tests Covid, polystyrène d’emballage de micro-onde et touillettes en bois piquées au collège…

La première est une construction à l’intérieur d’un carton, plutôt qu’à l’extérieur. Ça se place sur une étagère de livres, pour lui donner de la profondeur et inviter à imaginer ce qui pourrait se trouver derrière la porte…

La deuxième est bien connue des amateurs des studios Ghibli: c’est le pont du Voyage de Chihiro, bien sûr ! Elle a fait tremper ses bouts de bois pour les courber. La peinture est un reste de l’échantillon pour la chambre de Zoé. Et la figurine, c’est aussi elle qui l’a peinte.

La troisième est une réalisation basée sur le poulailler d’un jeu d’ordi, Stardew Valley (la première image ci-dessous).

Et voici à quoi ressemble sa chambre en ce moment ! Avec les bouteilles de colle et de white spirit… et peut-être des morceaux de la prochaine réalisation, qui sait !

Zoé et la coronaflûte

Il y a un peu plus d’un an, Zoé était sur le point de passer son “niveau 2” en flûte traversière. On était allé la faire répéter avec une pianiste pour passer l’examen, elle avait joué ses morceaux 50 fois et elle stressait à mort parce que c’était la semaine suivant. Quand soudain… bref, l’examen n’a jamais eu lieu !

Par contre, elle a gardé sa flûte à côté de son bureau. Et à chaque fois qu’elle en avait marre des cours à distance ou que ses devoirs la gonflaient ou que ses profs la gonflaient, elle la sortait, trouvait une partoche sur internet et jouait tout ce qui passait. Comme elle déchiffre assez bien, elle arrive à jouer en direct si le morceau n’est pas trop compliqué.

Quand les cours de flûte ont repris à distance quelques mois plus tard, sa prof était toute étonnée des progrès qu’elle faisait. Et ça a encore empiré quand on lui a acheté un petit “stand”, pour pouvoir poser son instrument à la verticale, sans le ranger (et sans le laisser traîner sur le canapé, hmmm?), parce que du coup il était toujours disponible. Elle pouvait dégainer son engin juste pour quelques minutes, le temps de passer ses nerfs.

Le résultat est qu’un an après, elle joue du “niveau 5” et taquine même le “niveau 6″… C’est le solfège qui n’avance pas au même rythme, mais elle en sait assez pour jouer avec plaisir, et c’est ça qui compte. Elle a tellement pris d’assurance qu’elle envisage maintenant de repasser des niveaux, et que ça ne la fait même pas stresser ! Elle devrait aussi pouvoir rejoindre l’ensemble de flûtes de sa prof, en septembre, quand les cours reprendront “en vrai”.

Voilà une petite vidéo qui date de janvier — donc maintenant elle joue encore mieux ! Je vous conseille de regarder jusqu’à la fin…