Séville, jour 3

Le moustique sévillan est une sale bête… On fait désormais tous les soirs un safari dans l’appartement, et on se badigeonne de produit censés les repousser. Malgré ça, nos enfants se couvrent d’énormes boutons. C’est surtout dramatique pour Iris, qui en a par exemple sur les coudes, et ça la gêne pour les plier !

Les troupes sont un peu vannées aujourd’hui, alors on décide d’aller tranquillement manger au centre-ville en passant par le marché (où nous pouvons acheter des petits tas d’escargots vivants !) et les petites ruelles.
Il fait bon (c’est à dire un peu moins de 30°), et la promenade est agréable.

Il faut dire que les gamins sont motivés, puisque nous mangeons au… Burger King ! Honte sur nous. (“Mais il n’y en a plus en France !” proteste Anne.) Une pub pour des robots Transformers dans leur menu enfant a été l’argument final. Et en plus il y avait un toboggan…

Retour en bus pour la sieste, que Gaël, ne se pensant pas concerné, loupe ! Cette andouille traînera la patte jusqu’au soir. On tente une sortie au bord du fleuve, mais le chemin s’avère très peu ombragé, et même glauque, jonché de tessons de bouteilles et d’un chat mort. Heureusement, quelques gendarmes à six pattes l’agrémentent.
On se dit que Séville est pleine de potentiel mal exploité, et on finit à notre bonne vieille terrasse avec une glace.

Le repas est pris à l’appartement, et Gaël se couche tôt (22h).
Il faut être en forme demain, car on a réservé des places pour un spectacle de flamenco à 21h. Olé !

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