Séville, jour 2

Aujourd’hui, nous allons essayer de trouver un endroit où les gamins se défoulent un peu : on a l’impression qu’ils ne sont plus très fans des grandes marches en ville, où il faut slalomer entre les voitures et les crottes de chien et donner la main à chaque rue traversée. Pas très loin de notre appartement , de l’autre côté du Guadalquivir, se trouvent deux parcs qu’on va essayer de rallier.

En traversant le pont, on repère un coin de promenade sympa le long des berges. Ça pourra servir un soir. Mais nous, on veut un vrai parc !

Le premier d’entre eux s’avère être fermé depuis des années. On se rabat sur le second, plus éloigné. On se trouve en fait sur le site de l’ancienne exposition universelle, il y a 15 ans. C’est une architecture toute décousue, de grands bâtiments pas entretenus et abandonnés, des formes bizarres sans aucun sens. La grande rue très large, bordée de palmiers et de trottoirs blancs pavés nous rappelle la Californie.

Avec un point commun : les distances ici ne sont pas faites pour les piétons ! Vers 11h30, malgré de nombreuses pauses, nous abandonnons la partie et prenons un bus pour rentrer chez nous, épuisés et un peu dépités.

Malgré l’excellent jamon acheté sur le chemin du retour, Gaël n’a rien mangé et est parti à la sieste directement, rapidement suivi par les trois autres.

L’après-midi, fatigués des expériences hasardeuses, nous décidons de prendre le bus aussi à l’aller ! Nous atterrissons au Parque de Maria Luisa où la végétation est très impressionnante, mais où nos enfants chercheront en vain des jeux.

Ils ont été bien surpris en arrivant à la Plaza de España, un immense bâtiment en demi-cercle couvert de céramiques superbes. Ils se sont finalement bien amusés ici, à courir dans les grands espaces et à se faire brumiser (?) par l’énorme jet d’eau au milieu de la place.

Pour finir cette journée en beauté, nous reprenons le bus jusqu’à Triana, le quartier où sortir. Une terrasse au bord du fleuve nous sert une nourriture chère et quelconque, mais ça n’entame pas le bonheur de manger à 21h30 et de rentrer à 23h !

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