On n’a pas encore parlé du temps. C’est parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire : du soleil et voilà ! C’est vrai qu’il faut quand même distinguer la chaleur douce du matin, la chaleur écrasante du midi, la chaleur accablante de l’après-midi et la chaleur agréable du soir. En prenant bien le rythme local et en jouant avec les volets et les fenêtres, on arrive à passer le pic quotidien sans utiliser la climatisation de l’appartement.
Ce matin est notre dernier jour à Séville. On part pour le quartier le plus touristique : Santa Cruz. Des petites rues piétonnes relient des placettes à fontaines, et on se perd avec plaisir dans ce labyrinthe. On déjeune d’un sandwich (baguette, comme ils disent) en envoyant des miettes aux moineaux et en regardant passer les convois de touristes.
Malheureusement, pas de photo ce matin : on avait oublié de charger l’appareil…
Gaël loupe une fois de plus la sieste. On se dépêche de manger à une heure plus française qu’espagnole pour prendre le bus à 20h et se retrouver à la Casa Carmen, pour le spectacle de flamenco !
On s’installe dans une petite salle, qui ressemble plus à un bar, mais avec toutes les chaises tournées du même côté, vers l’estrade. Ça commence par un morceau de guitare avec une femme qui chante. Iris est debout sur les cuisses de son Papa, à taper dans les mains en même temps que la chanteuse, danser et faire la folle. Elle se calme un peu quand les talons commencent à claquer un peu trop bruyamment : “Elle danse trop fort, elle !”.
Gaël, lui est subjugué par les danses des femmes en grande robe, mais le danseur qui s’escrime juste après le laisse de marbre. Le plus beau est quand ils dansent à deux, enchaînant des figures qui font penser à la corrida.
Après une heure, les gamins en ont un peu marre, mais les parents sont très contents d’avoir pu profiter (un peu !) d’un très beau pestacle.