Il y a un peu plus d’un an, Zoé était sur le point de passer son “niveau 2” en flûte traversière. On était allé la faire répéter avec une pianiste pour passer l’examen, elle avait joué ses morceaux 50 fois et elle stressait à mort parce que c’était la semaine suivant. Quand soudain… bref, l’examen n’a jamais eu lieu !
Par contre, elle a gardé sa flûte à côté de son bureau. Et à chaque fois qu’elle en avait marre des cours à distance ou que ses devoirs la gonflaient ou que ses profs la gonflaient, elle la sortait, trouvait une partoche sur internet et jouait tout ce qui passait. Comme elle déchiffre assez bien, elle arrive à jouer en direct si le morceau n’est pas trop compliqué.
Quand les cours de flûte ont repris à distance quelques mois plus tard, sa prof était toute étonnée des progrès qu’elle faisait. Et ça a encore empiré quand on lui a acheté un petit “stand”, pour pouvoir poser son instrument à la verticale, sans le ranger (et sans le laisser traîner sur le canapé, hmmm?), parce que du coup il était toujours disponible. Elle pouvait dégainer son engin juste pour quelques minutes, le temps de passer ses nerfs.
Le résultat est qu’un an après, elle joue du “niveau 5” et taquine même le “niveau 6″… C’est le solfège qui n’avance pas au même rythme, mais elle en sait assez pour jouer avec plaisir, et c’est ça qui compte. Elle a tellement pris d’assurance qu’elle envisage maintenant de repasser des niveaux, et que ça ne la fait même pas stresser ! Elle devrait aussi pouvoir rejoindre l’ensemble de flûtes de sa prof, en septembre, quand les cours reprendront “en vrai”.
Voilà une petite vidéo qui date de janvier — donc maintenant elle joue encore mieux ! Je vous conseille de regarder jusqu’à la fin…
Comme quoi cette épidémie a aussi eu de bons effets ! C’est super, elle assure, même si la fin l’agace 🙂
Wahhh Super, Zoé ! La musique comme dérivatif aux cours et profs pénibles : très bon plan ! bizzzz !
Sylvie de Taverny