Gaël le Plâtré


Ces dernières 24h furent bien mouvementées. Récit chronologique:

  • 18:00 : Au petit parc, Gaël se suspend par les bras à l’échelle et tombe sur le coude droit. Anne s’aperçoit vite que le coude fait une bosse suspecte. Les pompiers sont appelés et le Papa revient en urgence du travail (en grillant même quelques feus rouges, pour une fois…)
  • 18:30 : les pompiers emmènent Gaël et son Papa aux urgences du Kremlin-Bicêtre. Gaël est très calme, un peu impressionné. Il ne pleure que quand on lui bouge son bras.
  • 19:00 : Nous sommes pris en charge très rapidement. Les infirmières lui injectent un calmant (du Nuba (?)), et nous partons ensuite à la radio.
  • 20:00 : Trois radios et un médecin plus tard, on est maitenant sûr que l’os est cassé (“fracture supraquelquechose” – bref, au-dessus du coude). Par contre, il est aussi très déplacé, donc il faut… opérer ! De plus, au Kremlin-Bicêtre on ne fait pas d’orthopédie pédiatrique, alors il faut aller à un autre hôpital : Robert Debré (Paris 19ème).
    Jusqu’ici, tout s’est enchaîné plutôt vite, mais avec l’attente des ambulanciers va débuter ce “temps de l’attente”, si caractéristique des hôpitaux… Gaël en profite pour piquer un roupillon bien mérité sur son brancard.
  • 22:00 : Nos ambulanciers arrivent enfin, et nous emmènent tranquillement à la porte des Lilas.
  • 22:30 : Autre hôpital, autre ambiance… Bien que Gaël soit théoriquement attendu au bloc opératoire, ça coince à l’admission, où de nombreuses familles patientent. J’ai dû également prendre Gaël dans les bras pour l’asseoir en salle d’attente, tout pâlot, puis le trimballer voir l’infirmière, puis le médecin… Le pauvre pleure de douleur à chaque déplacement, le calmant étant déjà loin.
  • 23:30 : Enfin, on arrive au bloc opératoire, où nous étions effectivement attendus. Gaël ne se rend compte de rien : il s’est rendormi depuis qu’on lui a finalement trouvé un brancard. Je m’assseois dans le couloir et papote entre deux bâillements avec une maman dont la fille a eu le doigt écrabouilé dans une porte.
  • 01:00 : le chirurgien passe me dire que l’opération s’est bien passée : sous anésthésie générale, ils ont mis deux broches et plâtré le bras. Ils n’ont pas eu à ouvrir pour replacer l’os, et on pourra du coup sortir demain. Je me rasseois pendant que Gaël est en observation deux heures en salle de réveil.
  • 03:00 : Gaël sort de la salle de réveil… bien endormi ! Nous montons dans sa chambre, je signe encore quelques paperasses et je m’endors à côté de lui sur un fauteuil qui se déplie en matelas.
  • 08:00 : On se réveille tous les deux. Gaël est un peu abasourdi. Je le branche sur les dessins animés à la télé et je l’aide à engloutir un gros bol de céréales.
  • 10:00 : fin des dessins animés. On s’ennuie ferme, et Gaël a le cafard, réclame sa Maman. Il commence à prendre conscience qu’il est coincé dans son plâtre. On finit par découvrir un petit coin de jeux à l’étage.
  • 12:30 : Retour à la chambre, où je remets les dessins animés pendant que je lui donne à manger. Il a un appétit féroce, et moi qui espérais manger un peu ses restes (rien mangé depuis 24h, à part un Mars et un Coca hier soir !), je dois me contenter de la moitié de ses pâtes et d’une bouchée de son flan…
  • 13:30 : Anne et Iris nous ramènent à la maison. Ouf ! Gaël se traîne de siestes en pleurnicheries jusqu’à finalement s’endormir très tôt, après une toilette rapide.

Nous avons maintenant un rendez-vous pour ôter le plâtre le 4 octobre.
La rentrée de CP risque d’être un peu perturbée !

Une réflexion sur « Gaël le Plâtré »

  1. Pauvre pitchoun, nous venons de lire les aventures de Gaël. Demain, si la poste est rapide, le facteur apportera un quelque-chose pour Gaël. Des bises à vous tous.

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