La météo du jour était très britannique : fortes pluies toute la journée ! On n’avait pas envie d’aller voir des temples, sachant que les jours suivants seront meilleurs. Du coup, on s’est décidé pour le marché couvert, histoire d’être un peu à l’abri.
On part à pied, sous les parapluies transparents fournis par le gîte. (On a découvert qu’à l’entrée des magasins, on trouve soit des porte-parapluies, soit des grands sacs en plastique pour emballer son parapluie sans qu’il ne goutte partout. Bien joué !) On erre deux heures dans des petites rues très sympas, parsemées de mini-temples très mignons, sans trouver le marché.
Finalement, on se rend compte qu’on n’est pas au bon endroit… et on s’arrête pour manger dans un petit fast-food. Commander a été toute une aventure. Le menu était à moitié en anglais, mais il fallait passer commande à une machine automatique, toute en japonais ! En comparant les images et les prix, on a pu à peu près prendre ce qu’on pensait. Il fallait aussi comprendre qu’on devait mettre l’argent avant de pouvoir sélectionner quoi que ce soit, et pas à la fin de la commande comme on s’y attendait. Et trouver le bouton pour récupérer la monnaie à la fin. Au final on a réussi et on était fier !
Le marché était incroyable, plein de choses complètement inconnues. Des têtes de poisson, des pousses de bambou, beaucoup de tentacules, etc. tout ça pouvant éventuellement être planté sur une petite brochette et cuit pour être dégusté. On n’a rien mangé, mais on a admiré ! On a trouvé des petites choses sympas à ramener pour les uns et les autres, et Zoé a trouvé une ceinture pour compléter son kimono.
On est rentré toujours à pied, en suivant le fleuve et en admirant une dizaine de hérons, des canards et quelques autres oiseaux presque aussi bizarres que les produits du marché.
Faire les courses a également été une aventure. On en a un peu marre du riz et des pâtes, et on cherchait des légumes et des fruits. Mais les petites supérettes n’en ont quasiment pas, elles vendent surtout des plats tout prêts. Et les fruits sont tous extrêmement chers : la moindre pomme est vendue à la pièce, entre 2€ et 3€ ! On a pris un paquet de tomates cerises, une tête de brocoli et un paquet de pommes — pas de quoi faire un festin, mais ça faisait du bien !
Pas de photo ce soir, notre connexion internet ici est vraiment très mauvaise, mais vous pouvez admirer celles d’hier, que j’ai finalement réussi à ajouter.
Ah oui, on a aussi été épaté des prix des fruits et légumes… Ca et le fromage… On en avait souffert !
Nous on se contentait des plats tous prêts dans les combinis.
Vous avez fait le nishiki market, c’est ça ? Et les rues commerçantes couvertes autour ?
On avait expérimenté les machines pour commander les plats… On s’est toujours arrangé pour en trouver avec des photos !
On vous conseille d’essayer les okonomiyakis, succulentes omelettes préparées devant vous. Nous étions allés à l’étage resto du Yodobashi (grand magasin près de la gare de Kyoto) et ça ne nous avait pas paru excessif en prix. Et très très copieux… On aurait du en commander une pour deux… Et pourtant on n’a pas peur de grand chose Seb et moi en terme de volume… Ca nous a tellement plu que Seb en a refait plusieurs fois à notre retour en France (vu qu’ils cuisinent devant nous sur la plaque, on a tout vu, ingrédients et manoeuvre !)
C’est un plaisir de vous lire chaque jour et de découvrir ce beau pays et ses singularités.On apprécie la verve des commentateurs et la qualité des images. Merci pour ce partage qui demande de libérer du temps sur des journées bien remplies.
On vous embrasse bien fort tous les cinq. On envoie un peu de soleil et de chaleur de notre chez nous.
Manue
Si ça peut vous consoler, nous sommes dans le creux pour les fruits: ceux de l’hiver sont terminés et ceux du printemps (fraises) manquent un peu de vitalité. Par contre, chez nous -le 17- on va aborder la sécheresse…
merci pour tout.
Bisous.
Marie-Jo