Mercredi, nous voici partis en route pour escalader l’Etna. C’est le plus grand volcan d’Europe, et l’un des plus actifs au monde… et il est à juste 1 heure de voiture. Mais on n’a même pas peur et on y va quand même !
On grimpe d’abord en voiture jusqu’à 2000m. La végétation laisse de plus en plus la place à des grandes dégoulinures de pierre noire, datant des éruptions passées. Ils doivent refaire la route de temps en temps, on suppose…
Au parking, on retrouve les inévitables boutiques à touristes, restaurants, etc. Mais aussi les petits cratères Silvestri. On en escalade un pour se mettre en jambe. On se retrouve au milieu d’un paysage lunaire, avec des cailloux qui ne pèsent rien, allant du rouge au noir. Mais c’est trop facile, et pas assez dépaysant ; on veut aller plus loin !
On prend donc le téléphérique, qui nous emmène jusqu’à 2500m. L’étape suivante pour aller jusqu’au cratère principal aurait été de monter dans des gros minibus 4×4, mais le prix prohibitif nous a découragé… On commence donc à marcher le long de la route des 4×4, en sachant qu’on ne va probablement pas faire les 1h30 de marche jusqu’en haut. En plus on a du mal à grimper, l’altitude nous essouffle vite !
De toute façon, on a faim, c’est l’heure de la pause déjeuner. C’est là qu’on voit un peu plus loin un endroit tout blanc : c’est de la neige ! On s’installe à côté et on sort notre pain et saucisson. (Oui, on est toujours très français, surtout sur la nourriture…). Bizarrement, on croise aussi pas mal d’insectes, alors qu’il n’y a quasiment aucune végétation : coccinelles, papillons, scarabées, abeilles, …
En repartant, on avise un cratère tout noir un peu plus haut et on se dit que ce sera notre but ultime, et aussi l’endroit de notre dessert. On démarre l’escalade, qui est beaucoup plus fatigante qu’elle n’en a l’air ! En plus du manque de souffle, la pente est très raide, et les petits cailloux de pierre ponce roulent sous les pieds. Il faut faire deux pas pour monter de un.
Finalement, on y arrive, et la vue d’en haut est magnifique, avec les coulées noires sous nos pieds, la plaine verte ensuite, la ville de Catane ocre, et la mer bleue dans le lointain. Ah oui, et le paquet de gâteaux, aussi…
En redescendant, on remarque plusieurs endroits avec des fumerolles de vapeur d’eau. Iris remarque alors que le sol est chaud aux alentours. On gratte un peu le sable, et on se brûle les doigts ! Zoé a alors commencé à légèrement paniquer, et il était temps de reprendre le téléphérique pour redescendre…
Voici quelques photos, qui rendent évidemment assez mal l’ambiance du lieu.
Quelle expérience ! Impressionnant l’Etna, on ne l’imagine pas parsemé de petits cratères. Apparemment, malgré la luminosité, vous avez l’air de supporter la veste.
Bonnes bises.
Ah oui, j’ai oublié de parler de ça !
Plein de sites web nous prévenait qu’il faisait très froid en haut. On pouvait louer des blousons de montagne en bas. Du coup on s’était bien couvert.
En fait, il faisait entre 15°C et 20°C, et avec l’effort on a même eu un peu chaud.
c’est impressionnant ! Et bravo aux enfants qui ont tout escaladé… j’imagine le discours des miens si on leur demandait cet effort…