Ce soir, Iris rentre toute joyeuse de l’école, et me dit : “La maîtresse a demandé que j’apporte mes livres sur la mer”.
(Soit à peu près 5 kg de livres, Iris étant une grande amatrice de documentaires – OK, j’exagère un petit peu)
Je vous retranscris l’explication qui a suivi :
“Quand on apprend un nouveau son, la maîtresse demande qu’on trouve chacun un mot qui contient ce son. Et moi, je prends toujours un mot qui vient de la mer, parce que dans la mer, il y a tellement de choses, qu’il y a toujours un mot qui va bien. Aujourd’hui, c’était le son -ou-, alors j’ai choisi belouga. Du coup, la maîtresse a demandé que j’apporte mes livres pour montrer le belouga.”
Bon, désolés, on n’a pas fait dans le modèle simple, côté vocabulaire…
Bonus track, toujours dans la catégorie “Iris nous tue avec son vocabulaire”
Nous étions, les trois filles, en train de regarder pour la énième fois Cendrillon. Arrive la fameuse scène où les soeurs déchirent la robe de bal.
Zoé, sincèrement compatissante : “Oh, pauvre Cendrillon !
J’enchaîne : – Oui, la pauvre, obligée de porter des guenilles…
Zoé : – C’est quoi des guenilles ?
– Des vêtements tout déchirés.
Intervention lapidaire d’Iris : – Tu veux dire des haillons, quoi.”
Heu, oui ma fille, c’est ce que je veux dire…