On parle des filles (voir ci-dessous), mais on n’oublie pas notre grand garçon !
Sa capacité à apprendre l’anglais depuis quelques mois nous étonne toujours.
Il en avait fait un peu à l’école en France avant et il aimait bien ça, mais depuis qu’on est là il s’est donné à fond là-dedans.
Quand on est arrivé, il aimait lire tout haut des livres en anglais — avec une prononciation comme il pouvait et parfois sans comprendre grand-chose ! Mais ça lui a certainement permis d’apprendre des mots et des phrases. Il a aussi passé beaucoup de temps avec un vieux livre appelé Les mille premiers mots en anglais, qui lui a fourni son vocabulaire de base. Et même s’il le nie, je suis presque sûr qu’il a lu une bonne partie du micro-dictionnaire qu’on lui avait acheté !
Le résultat, c’est qu’il est capable de lire un vrai bouquin en anglais… et maintenant en le comprenant ! Il nous demande un mot de temps en temps, mais il lui arrive aussi de nous en apprendre. (Il y a du vocabulaire “spécialisé” qu’il maîtrise mieux que nous, par exemple ticklish ou shush :-))
Son prof l’avait chaudement félicité aux dernières vacances, parce qu’il était meilleur en orthographe que certains de ses camarades. C’est maintenant encore pire: ça fait deux fois de suite qu’il est le seul à écrire sans faute les 20 mots hebdomadaires à apprendre…
À l’oral, il est aussi très à l’aise. À la dernière fête de l’école, il s’est porté volontaire pour tenir le stand de vente des billets. Il était tout fier, et il a passé une heure à parler à plein de gens qu’il ne connaissait pas. (Au fait: chapeau la confiance de l’école dans les gamins! Et je suis certain qu’il n’a rien piqué dans la caisse…)
Pour l’instant, il fait office de traducteur pour Iris dans la cour de récréation, quand elle a du mal à parler avec ses copines.
L’année prochaine, il sera dans une secondary school.
Mais on ne se fait aucun souci pour lui !