C’est notre dernier jour, et on voulait aller à l’autre bout de l’île, sur une plage peu fréquentée, rendue accessible récemment grâce à un escalier de 400 marches ! On s’était dit que ça ferait une mini-balade, qu’on pourrait prendre le ferry pour traverser la baie, et qu’on finirait en beauté. Ça ne s’est pas passé exactement comme prévu…
Après le bateau, on a eu un peu de mal à trouver l’endroit, le GPS ayant quelques ratés sur ces petites routes. En arrivant, une route à lacets très très caillouteuse nous fait hésiter. Finalement, on la prend en voiture quand même. (Mais on aura plus tard bien du mal à la remonter, et le pauvre châssis souffrira dans l’histoire…).
On aperçoit enfin cette magnifique crique secrète, et on commence à descendre les fameuses marches, quand soudain… l’escalier devient une échelle, puis un simple éboulis de cailloux, sur 100m de long et à peu près 100m de dénivelé ! On pourrait descendre ça, à moitié sur les fesses, mais la remontée risque d’être beaucoup plus difficile, surtout en tongs.
On se résigne donc à faire demi-tour. On mange notre pique-nique en haut des marches, et on repart sur les petites routes, pour trouver un autre endroit où nous tremper.
On arrive finalement à une belle plage, mais pleine de touristes (principalement britanniques !). On se rend alors compte qu’on n’avait pas du tout croisé jusque là les centres de vacances et tous ces endroits touristiques, et qu’on était resté dans les parties les plus “sauvages” de l’île.
Le sable est tout doré, et Zoé alterne entre se rouler dedans pour se réchauffer, et retourner dans l’eau pour se nettoyer. Pas de tuba pour Iris : les fonds sablonneux n’ont pas de poissons, il faut du rocher. Mais bon, on est content d’être là, et on ne se plaint pas !
On ne rentre pas trop tard ce soir-là, parce qu’il faut reprendre le bateau, et surtout faire les valises ! On avait commandé un repas à notre logeuse, qui propose ses services de cuisinières. Au menu : moussaka pour les parents et tourte à la viande pour les enfants. C’est excellent, mais il y en a beaucoup trop, et on remporte le reste dans nos valises !