Après la Grèce et la Toscane, les mariages continuent à nous faire voir du pays, et on ne va pas s’en plaindre ! Nous voici en Sicile, pour le mariage d’un copain — qui est de là-bas, mais vit en Angleterre et épouse une Britannique.
Le trajet était un peu compliqué. Le mariage était le samedi à 11h. Mais Gaël avait la veille un examen de GCSE — l’équivalent du brevet — terminant à 11h30. On avait donc moins de 24h pour atteindre notre destination.
Challenge accepté !
Le seul avion nous convenant partait de Londres à 17h, avec un changement à Rome. Sachant qu’on avait 1h20 pour changer d’avion, on a bien stressé quand il est parti de Heathrow avec une heure de retard ! Heureusement un gentil Romain est venu nous attendre et nous guider à travers l’aéroport pour le changement. On a quand même bien couru, et la dernière heure d’avion était parfaite pour reprendre haleine.
Arrivés à l’aéroport de Catane, un taxi nous attendait pour nous amener à Syracuse, où nous avons récupéré les clés de notre maison vers 1h du matin. Ouf !
Une courte nuit plus tard, nous voilà tout endimanchés devant la cathédrale de Syracuse, à nous demander si on doit payer les 2€ pour y rentrer, comme font tous les touristes ! Finalement, on est arrivé à rentrer parce qu’on était bien habillé…
La cérémonie était surtout en italien, et un peu en anglais, grâce à un prêtre… Burkinabé — qui parlait d’ailleurs bien mieux l’italien et le français que l’anglais ! Mais bon, on a compris l’idée.
En sortant, on s’est retrouvé sur la terrasse d’un grand hôtel, avec une vue surplombant toute la baie. Et bien sûr, on a mangé pendant des heures et c’était délicieux ! Antipasti, pasta, plat principal, dessert, et gâteau de mariage pour finir. On était bien plein à la fin ! Les enfants se sont aussi régalés, et ont (presque) tout mangé.
On les a ensuite ramenés dans notre gîte — ils étaient un peu crevés bizarrement ! — et on est ressorti avec Anne pour finir la soirée à boire un peu, danser un peu, papoter avec quelques invités, mais pas manger !
On est rentré vers 23h, et les rues étaient encore pleines de gens, on avait du mal à passer. Les enfants somnolaient et on leur a promis qu’on les coucherait tard le lendemain.
À suivre !