Week-end français à Londres

C’était mon cadeau d’anniversaire cette année — un peu en retard, mais il fallait un peu de temps avant que Zoé ne se sorte de ses GCSE et qu’on puisse récupérer toutes nos filles ensemble. C’est finalement arrivé le week-end dernier, et en plus il a fait un temps magnifique ! (C’était inespéré: le précédent était un des plus arrosé qu’on n’ait jamais vu, et on en a vus pleins!)

Départ pour Londres donc le samedi matin, où on a retrouvé Maxine qui arrivait de Porstmouth. Le programme était bien chargé. Dans l’ordre:

  • Un tour en vélib dans Hyde Park — j’ai enfin réussi à convaincre le reste de la famille que c’était beaucoup plus sympa que le métro pour se déplacer à Londres
  • Une balade dans South Kensington, le quartier français, où on a même découvert une librairie-papeterie toute en français qu’on ne connaissait pas encore
  • Un sandwich + petit gâteau dans un Paul le Boulanger
  • Un après-midi au Musée des sciences, dans une exposition consacrée à 50 ans de jeu vidéos — principalement des vieilles consoles où on pouvait jouer à des vieux jeux (Pong ! Lemmings ! Mario Kart à 4 ! etc.) mais aussi des plus récentes avec de la réalité virtuelle.
  • Une soirée devant la comédie musicale Les Misérables — qui est française au départ et basée sur l’œuvre de Victor Hugo, mais que tout le monde a oublié en France, alors qu’elle tourne depuis 40 ans à Londres. On a adoré, c’était du grand spectacle !
  • Une nuit dans un hôtel à 2 minutes à pied de là, où on a même pu dormir à 5 dans la même chambre
  • Un petit déj dans une boulangerie française de Soho avec des croissants qui laisse les doigts bien luisants de beurre
  • Un tour à pied dans Covent Garden, où on a pu admirer un quatuor à cordes bien délirant, qui nous a interprété le French Cancan en levant la jambe
  • Quelques achats dans un petit marché de producteurs à Marylebone, avec notamment du saucisson et des cerises délicieuses (et une bouteille d’apéro…)
  • Un séjour dans une autre librairie, cette fois dédié aux voyages, où on a acheté le poster ci-dessus – extrait du catalogue de la Manufacture française d’armes et cycles de Saint-Étienne !
  • Un bon restau pour finir — italien ce coup-ci, il n’y avait rien de français dans le coin, mais il y avait une terrasse, alors ça compte quand même !

Au départ, ce week-end n’était pas destiné à avoir un thème, mais ça s’est trouvé comme ça, et on est bien content. D’ailleurs c’était le 14 juillet, tiens…
Peut-être que la France nous manque un peu, et ça tombe bien on y va dans 10 jours !