Désolée de vous avoir fait attendre, j’ai des choses à raconter car je n’ai pas eu une mais DEUX clientes pendant que j’étais à Bouc Bel Air. La première avait mis une annonce à U express, c’était une dame de l’Ehpad du coin qui avait besoin de modifications pour ses vêtements. Vers mars elle m’a apporté une chemise et un pantalon. Le pantalon se fermait avec un crochet mais un bouton serait plus facile pour elle, donc je l’ai enlevé et l’ai remplacé par un bouton et une boutonnière. La chemise avait des boutons de manchette qu’elle avait perdus, elle m’a demandé de fermer une des boutonnières de chaque manche, et de mettre un bouton normal à la place.
Ma deuxième cliente est une copine de Sylvie qu’on a retrouvé à une guinguette. Sa fille avait besoin d’une nouvelle fermeture éclair à sa jupe et de resserrer la taille d’un short. Ce dernier aura été très simple, en revanche la fermeture éclair s’avérait plus compliquée. Il s’agissait en effet de ma première fermeture éclair. Heureusement la jupe n’était pas doublée, j’ai donc pu étudier comment l’ancienne fermeture a été posée, puis la retirer sans problème. J’ai pris une photo du produit fini parce que quand même, une première fermeture ça ne s’oublie pas!
Et avec tout ça, j’ai eu 40€ de plus dans ma poche! Les humbles débuts d’un empire internationale de couture 😉
Maintenant passons aux choses intéressantes. J’avais quelques patrons d’Angleterre avec moi, dont un pour un portefeuille. J’avais deux tissus qui iraient très bien ensemble: un tissu d’ameublement à motif floral vert, et un satiné violet. Et rien qu’avec ça, j’avais trouvé mon nouveau projet. Normalement il aurait fallu un entoilage, mais je me disais que le tissu d’ameublement sera assez robuste à lui tout seul (j’avais tort, j’ai du piquer un bout de tissu à ma mère pour renforcer). La grosse erreur de ce projet a été faite au tout début, quand j’ai oublié de repasser les tissus avant de couper, surtout le satin, pour qu’ils soient bien plats. Bon, pas grave, la doublure dépassera de l’intérieur. À part ça le projet s’est bien déroulé. J’ai fait la plupart de la couture avec la vieille machine de Sylvie (en faisant bien attention quand même, le satin ça glisse) mais j’ai dû rentrer en Angleterre, ce qui veut dire que j’ai pu faire la boutonnière avec ma machine (vive l’ère moderne!).
Voila, c’est tout pour le moment. Maintenant il faudrait quelque chose pour la fête en Ardèche…