Hellfest

Connaissez-vous le Hellfest ? Plus grand festival de France, en plein air, dans la banlieue de Nantes, avec de la musique… euh… bruyante ! C’est Manu qui y allait pour une journée le 15 juin, et j’ai été invité à accompagner, ce que j’ai accepté avec grand plaisir !
Bon, mais on n’est plus tout jeune, alors on n’a pas pris l’option camping: on s’est pris une nuit d’hôtel.

Le plus impressionnant en arrivant, c’était le monde ! On a fait la queue 2 bonnes heures avant de passer la fameuse “porte des enfers” pour arriver sur le site. Crème solaire oubliée : j’ai choppé un bon coup de soleil dans le coup à ce moment là ! Les scènes sont immenses, avec des écrans géants de chaque côté, et heureusement sinon on ne verrait pas grand chose.

Les décors sont tout autant bluffant. Ah, et les costumes dans le public. Il y avait un peu de tout, avec beaucoup de tatouages, mais le plus à la mode c’était le kilt en cuir, et la corne à la ceinture, pour servir de gobelet. On saura pour la prochaine fois !

Alors on a vu qui?

Coheed and Cambria

Du bon rock progressif — il faut que j’en écoute plus… mais j’ai beaucoup de mal à retenir leur nom !

I prevail

Ça c’est plus “costaud”, mais ça donnait très bien en concert, plein d’énergie.

Generation sex

Une moitié des Sex Pistols qui s’est mise avec Billy Idol pour rejouer leurs tubes d’il y a 40 ans. Ça n’allait pas bien loin.

In Flames

On n’est pas resté, c’était un peu trop. On a changé de scène pour aller voir…

DVNE

Et ça on a beaucoup aimé. Des morceaux longs, du bon rock progressif plein de guitares. Un groupe d’Édimbourg, mais avec un chanteur français. C’est dans ma playlist !

HollYwood Vampires

Un groupe formé par des grosses stars : Alice Cooper, Joe Perry (guitariste de Aerosmith) et… Johnny Depp. Ça ne volait pas très haut malgré les années d’expériences cumulées de tout ce beau monde !

Architects

On a eu l’impression d’entendre le même morceau plein de fois. C’est un groupe connu, mais peut-être mieux en disque qu’en concert.

KISS

Ah, le gros show de la soirée ! Ils avaient mis leurs costumes à paillettes, leur maquillage de théâtre japonais et amené des immense statues (gonflables !) à leur effigie. On a eu plein de flammes, de pétards, de confettis et de feux d’artifice. C’était pro et efficace, on sentait qu’ils avaient fait ça toute leur vie !

Parwkay Drive

Kiss terminait à 1h du mat, mais ils n’étaient pas les derniers ! Parkway Drive ont été mes préférés. Le chanteur est allé faire un tour dans la foule, organisé un mosh pit autour de lui, puis est revenu sur la scène en crowd-surfing, tout en chantant… Des bons morceaux, un super spectacle et plein d’énergie. Je les écoute beaucoup depuis, au grand désespoir du reste de la famille…

Après tout ça, on est rentré au parking (45 min: on a eu un peu de mal à retrouver la rangée !) puis à Nantes (30 min) et on était au lit vers 4h du mat !
Levés vers 8h, certains ayant un avion à prendre. Pas moi : j’ai passé une matinée très sympa à me balader dans Nantes, avant d’aller somnoler dans mon TGV puis mon Eurostar. J’étais content d’avoir un week-end pour me remettre ensuite.

Un grand merci à Manu et Anne-Cécile de m’avoir permis de vivre ça !
Allez, des photos :

Coronation

Allez, OK, on va vous faire un article sur ce fameux couronnement. Mais encore une fois, on a l’impression que les media français en font presque plus que les nôtres ! Le Guardian, le journal de gauche de référence, et qui n’aime pas trop la famille royale, a profité de l’occasion pour sortir une série d’articles appelée Cost of the Crown, qui décortique les finances de cette famille, en regardant par exemple ses liens historiques avec l’esclavage, ou en montrant comment ils échappent à plein de taxes ou de règles.

Parmi les gens qu’on connait, quelques personnes veulent abolir la monarchie et se revendiquent carrément républicaines. C’est l’exception, et pour la plupart, la famille royale est tolérée, à condition qu’elle restent à sa place décorative, et qu’elle ne coûte pas trop cher. En tout cas ce n’est plus du tout aussi festif que les célébrations du Queen Jubilee, quelques mois après notre arrivée dans ce pays. Il y a eu quelques fanions, des street parties ici ou là, mais rien de bien massif. Et de toute façon il pleut !

Le gouvernement a fait voter cette semaine, en procédure accélérée, une loi pour limiter le droit de manifester, et même faire des arrestations préventives. Ça a bien sûr servi aujourd’hui, pour mettre à l’ombre quelques mécontents, qui brandissaient des pancartes “Not My King”. Ça commence d’ailleurs à choquer un peu ici, toutes ces pratiques anti-démocratiques.
Ça vous rappelle quelque chose ? 🙂

Bon, enfin, on a eu un jour férié en plus, alors on ne va pas râler !

Eurotrip : train de nuit

C’était le seul train de nuit de notre périple : 14h entre Vienne et Bruxelles, en traversant donc tout le sud de l’Allemagne. Départ à 20h, arrivée à 10h. On n’avait pas pu réserver de couchettes malheureusement, tout était plein, on avait juste des sièges inclinables. Mais comme ce sont des compartiments de 6 personnes, et qu’on en occupait 5 déjà, on espérait bien que la 6ème resterait libre et qu’on serait juste entre nous ! On avait même repéré un compartiment entièrement vide au départ du train.

Ça n’a pas été le cas… Une skieuse est venu nous rejoindre, toute embarrassée. Et après quelques arrêts, toutes les places étaient prises. Les sièges pouvaient s’incliner jusqu’à se toucher au milieu du compartiment. Ça formait donc une couchette, parfaite pour une personne… sauf qu’il y en avait deux sur chaque, bien sûr ! On s’est empilé/encastré comme on a pu, et il parait qu’il y en a qui ont dormi pas trop mal. On n’était quand même pas frais en arrivant !

La prochaine fois, on s’y prendra à l’avance et on choppera des vraies couchettes 😀

Eurotrip : Vienne

Étape suivante : Vienne ! Mais d’abord, on a dû batailler un peu avec les trains allemands… Notre train annonçait 45, puis 90, puis 150 minutes de retard… Pire : il s’arrêtera désormais à Nuremberg au lieu de nous amener jusqu’à Vienne. On a donc dû changer de train, et nous retrouver sans réservation, avec plein d’autre gens dans le même cas, dans la voiture bar, avec un contingent de supporters d’une équipe de foot allemande, bien alcoolisés déjà… Quatre heures comme ça, dont la moitié debout, on était content que ça se finisse !

Vienne donc ! On a adoré cette ville. Elle s’est beaucoup développé pendant le XIXe, avec des petits immeubles très ornés, dans de belles grandes rues. Mais il y a aussi des petits passages couverts très mignons. Et plein de rues piétonnes, avec même des fiacres pour trimballer les touristes. Le bruit des sabots sur les rues pavées… On a l’impression d’être au temps de Sissi, la fameuse impératrice locale.

On avait réservé la première matinée avec un guide, qui nous a promené et raconté plein d’infos sur la ville, mais aussi le pays, la culture, et… les restaurants où aller. On était les seuls avec lui, donc on a pu poser toutes les questions qu’on voulait.

On a passé du temps dans la cathédrale St Étienne, qui est immense, de style gothique flamboyant, et contenant de nombreuses œuvres d’art. On est monté dans les deux tours pour admirer la vue de tous les côtés. Et on est même descendu dans la crypte, pour y voir un ossuaire datant de la dernière peste !

On a également visité le musée du Trésor impérial, avec de magnifiques couronnes, vêtements officiels, reliques religieuses, et même le berceau du fils de Napoléon 1er, qui était du coin ! Ah, et aussi quelques salles dédiées aux Ducs de Bourgogne, pour les Dijonnais.

Bon, mais ce qu’on a préféré, c’est l’art de vivre autrichien. Imaginez Paris, mais au lieu d’une brasserie ou d’une boulangerie à chaque coin de rue, vous mettez les 2 ensemble, et vous avez des Konditorei – des sortes de cafés où on commande des pâtisseries, du café, ou même quelques boisson alcoolisés, et on passe du temps à papoter. On a bien sûr essayé tout ça, et plusieurs fois pour être sûr de bien comprendre !

On est reparti vraiment content d’être passé par là — surtout qu’on y est venu un peu par hasard, parce qu’il y avait un train de nuit qui en partait pour aller à Bruxelles… Mais ça sera le prochain article !

Eurotrip : bunkers et musées

Ce dernier jour à Berlin, on s’est dit qu’on n’avait pas le cœur assez bien accroché pour aller voir le camp de concentration local… et qu’on allait se limiter à un bunker ! On a en fait visité 2 bunkers : un petit datant de la seconde guerre mondiale, et un grand pouvant abriter 3300 personnes pendant deux semaines en cas de guerre atomique. Le guide a très bien expliqué que tout ça était juste pour rassurer les populations, que la vie aurait été intenable là-dessous aussi longtemps. Le but était l’équilibre de la terreur pour éviter de se prendre des bombes, pas de survivre aux bombes…

Après une bonne bratwurst le midi, on est allé faire un tour dans quelques musées de l’île aux musées. D’abord, toute une section égyptologie, où on a pu voir le fameux buste de Nefertiti (celui avec un seul œil). Interdiction de prendre des photos, mais vous voyez bien de qui je parle ! Ensuite, nous sommes allés voir la reconstitution visuelle de la ville de Pergame, un temple de Turquie antique, où une expédition allemande est allé tout rafler, comme ça se faisait dans l’archéologie colonialiste de l’époque. On était dans un immense cylindre, avec un paysage très détaillé et réaliste autour de nous, représentant le temple et la ville, avec plein de personnages et une ambiance sonore et lumineuse. On se sentait immergé dans ce paysage, ça nous a beaucoup plu.

Le but ensuite était d’aller voir la porte d’Ishtar, au musée d’à côté. Malheureusement, on n’avait pas tout compris au système très compliqué de billets et de réservation d’entrée, et on n’a pas pu rentrer. (On a trouvé le personnel pas super serviable, ça nous a rappelé la France ! On s’est rendu compte qu’on avait perdu l’habitude de ça : en Angleterre on est toujours traité comme des rois 🤴)

Du coup on est juste allé admirer des peintures impressionnistes au musée voisin, et c’était sympa. Le plus marrant c’était les tâches de peinture sur un mur, datant d’un acte d'”écoterrorisme” récent, où quelqu’un avait aspergé un Toulouse-Lautrec et s’était collé la main au mur. Et c’est à cause de ça qu’on a été obligé de laisser tous nos manteaux et sacs au vestiaire avant chaque musée 🙂

On était bien crevé après tout ça, alors on est rentré à notre appartement. Demain, on prend le train pour Vienne !

Eurotrip : le château de Charlottenbourg

Pour changer de l’ambiance lourdingue du centre-ville de Berlin, on part aujourd’hui vers une destination plus légère : le château de Charlottenbourg, à quelques stations de métro de chez nous. Bon, comme tout à Berlin, il a beaucoup souffert pendant les bombardements, et plus grand chose n’est d’origine.

Il y a deux ailes bien distinctes. La première rappelle fortement Versailles, avec ses dorures partout, son mobilier magnifique et ses peintures au mur. Vers la fin, on bascule dans un style rococo un peu dingue.

La deuxième aile est plus récente. Il y a un peu de mobilier, et beaucoup de peintures, dont pas mal de peintres français du XVIIIe.

On envisage ensuite de faire un tour dans les jardins, mais la pluie nous décourage. Dire qu’on a pris des coups de soleil la veille, à marcher dans Berlin ! Finalement, on reprend le métro, on achète des bretzels et on les mange au chaud dans notre appartement. Ah oui, on est aussi ressorti le soir pour tester un autre fleuron de la gastronomie allemande : le kebab 😋

Eurotrip : les canaux d’Amsterdam

Dernier jour à Amsterdam, et puisqu’on loge tout prêt du “quartier chaud”, on va prendre un petit déjeuner dans le café Quartier Putain ! (On a effectivement vu quelques vitrines avec des marchandises… inhabituelles 😲)

Le ventre plein, on prend place à bord d’un petit bateau pour faire un tour commenté des canaux. Vous saviez, vous, que la gare a été construite en 1959, et entièrement prise sur l’eau ? Un boulot de dingue ! Bref, c’était à la fois agréable et intéressant.

En sortant, on retourne au Rijksmuseum, mais dans les jardins cette fois. Il fait toujours aussi beau, c’est un plaisir de marcher. On déambule ensuite jusqu’à la gare justement, à l’autre bout de la ville, pour voir un peu la mer — mais en vrai c’est juste un prétexte pour continuer à profiter des petites rues et de la ville. On se pose un peu à la bibliothèque, juste pour reposer nos pieds. Et on repart dans l’autre sens pour finir la soirée dans une brasserie.

Franchement, on a adoré cette ville, où il fait si bon se promener.

Prochaine étape : Berlin ! Je vous envoie cet article depuis le train, on vient de passer la frontière… À bientôt !

Eurotrip : le Rijksmuseum à Amsterdam

Premier jour à Amsterdam, et on y a passé pas mal de temps dans le grand musée local : le Rijksmuseum, à admirer des Rembrandt et autres peintures de l’âge d’or flamand — mais pas de Vermeer : ils étaient tous accaparés par la grande expo à côté, complète depuis des mois ! On a beaucoup aimé quand même. C’était très varié, avec de nombreux portraits, mais aussi des gravures ou des dioramas. Ils y ont fait un effort pour présenter des artistes féminines et beaucoup de références à l’époque coloniale, mais sans se voiler la face sur la réalité (comme ils savent faire par exemple au British Museum !)

On a aussi adoré se balader dans les rues et ruelles de la ville, passer de canal en canal, de pont en pont, entre les vélos garés et ceux en mouvement… Il y a très peu de voitures, on peut donc circuler librement et se parler sans crier. On a aussi eu beaucoup de chance avec le soleil !

On a fini la journée avec une bière locale en terrasse, puis un excellent restau, et tout ça était très agréable !

Eurotrip : arrivée à Amsterdam

Par hasard, et par miracle, on se retrouve cette année avec 2 semaines de vacances en commun autour de Pâques, tous les 5. Du coup qu’est-ce qu’on fait ? Un tour en train des capitales d’Europe ! Pas toutes, il y en a trop… On se limite à : Amsterdam, Berlin, Vienne et Bruxelles. (Les enfants voulaient pousser jusqu’à l’Italie, mais ça ne rentrait pas.)

Connaissez-vous le pass interrail ? On croyait que c’était réservé aux jeunes, mais non, les vieux aussi y ont droit ! Le ticket permet de voyager 5 jours sur une période d’un mois. Et à un prix qu’on trouve incroyablement bas, habitué qu’on est aux tarifs britanniques.

Aujourd’hui c’était juste le trajet initial. Tout s’est bien déroulé, mais on a quand même eu un peu peur pour notre tout premier trajet, celui qui nous amenait à Londres : quai bondé, train à l’arrêt bondé… Finalement ils ont trouvé un conducteur et on a pu partir, ouf !

Ensuite, un coup d’Eurostar pour la Belgique. À Bruxelles, on a retrouvé Maxine, qui elle arrivait de Paris, après avoir passé une semaine là-bas. Après un léger dîner dans une brasserie, on a pris ensemble notre dernier train de la journée, pour Amsterdam Centraal.
Au menu de demain, le Rijksmuseum.
À suivre!

Noël différé à Dijon

On a donc loupé (pour la troisième année consécutive) notre Noël en France. Mais Anne étant maintenant parfaitement opérationnelle, on a profité d’une semaine de vacances en février pour prendre un Eurostar + TGV et aller voir Mémé et Dom à Dijon. Et Maxine nous y a même rejoints, depuis Marseille ! Iris est restée à York par contre : pas de vacances pour elle.

Au programme : évidemment, un tour au marché pour y admirer les escargots et autres French delicacies. Bien sûr, un passage en librairie pour refaire notre stock de bouquins en français. Et clairement, des courses à Carrefour pour en ramener quelques provisions typiquement françaises.

Mais Zoé avait aussi envie d’aller visiter une fromagerie ! On est donc allé à la fromagerie Gaugry pour voir comment ça se faisait, et surtout déguster quelques échantillons: Brillat-Savarin, époisses, etc. On s’est bien régalé !

Pour rentrer chez nous, on avait du temps à Paris alors on a décidé de faire le trajet à pieds entre les 2 gares. On a donc pu vérifier qu’il y avait encore pas mal de voitures et de crottes de chiens là-bas… On ne va pas retourner y vivre tout de suite, on attend encore un peu !