Le mot énervé du jour

Iris comme d’habitude, qui essaie d’expliquer un jeux à sa sœur, mais Zoé ne comprend rien.
Elle finit par s’énerver :

Zoé ! Non ! Mais je craque, avec toi…

Mais où va-t-elle chercher ces expressions vieillottes que personne n’emploie ?

Iris crée un jeu video

Iris est revenu il y a quelques semaines avec le dessin ci-contre, qui mérite quelques explications.
Tout d’abord, il faut l’imaginer plié en deux, la moitié du bas posée sur la table et celle du haut dressée à la verticale, car c’est un ordinateur !
Vous repérez en bas la souris et les touches du clavier, avec diverses lettres et même quelques chiffres rangés en bas.
En haut, c’est l’écran, avec un jeu : un garde avec un couteau et un lion attaché.

Mais comme un long discours vaut parfois mieux qu’un bon dessin, je vais laisser Iris vous l’expliquer…

le coup de gueule du jour

C’est Iris, comme d’habitude, qui fait étalage de ses talents en se fâchant après Zoé pendant leur bain :

Il faut que tu réalises que je ne suis plus ta grande sœur chérie !
C’est fini tout ça !
C’est du passé !

Aux dernières nouvelles, Zoé n’était pas trop affectée…

Rentrée ennuyeuse

Bon, c’était la rentrée hier, et on n’a pas grand-chose à vous raconter en fait !
Gaël est rentré en CE2-CM2, Iris en Grande Section.
Tous les deux sont avec des maîtresses bien connues de nos services et plutôt sympas, et avec l’intégralité de leurs copains/copines.
Le jour J, on a laissé Iris au bout de deux minutes, et on n’a même pas pu rentrer dans la cour de l’école de Gaël.
La seule qui a pleuré, c’est Zoé parce qu’elle voulait continuer à jouer dans la classe de sa sœur !

Une petite anecdote quand même…
Au fond de la classe d’Iris, il y a quatre bons vieux Minitels, où les gamins tapent sur les touches et voient les lettres s’afficher à l’écran.
Bien sûr, ils ne sont pas reliés, et Anne explique que ce qu’on écrit, on ne peut pas l’imprimer.
Et là, Iris a ajouté :

… et aussi, on ne peut pas l’envoyer à quelqu’un d’autre.

Et c’est là qu’on se rend compte qu’on n’est pas de la même génération, et que même si elle n’a pas encore envoyé un seul e-mail de sa vie, elle a très bien intégré le concept !

Ah, ces jeunes…

Le mot du jour

Iris, toujours en forme et toujours avec son accent Arletty :

Si tu continues à dire des choses intéressantes comme ça, je vais finir par respirer par les oreilles plutôt que par les trous de nez !

!!
Sa maman lui fait alors part de son incompréhension, en lui demandant quel est le rapport entre les deux, hmm ?
S’ensuit une explication tarabiscotée dont elle a le secret, et qui s’achève par :

Mais au fait, ça veut dire quoi “le rapport” ?

(Finalement, on a compris que c’était une allusion aux dessins animés où les personnages excédés ont de la vapeur qui sort des oreilles…)

Paris-plage

Hier après-midi, nous avons profité du “samedi noir” pour faire un tour à Paris-plage : si des millions de gens sont sur les routes, ils ne sont pas au bord de la Seine !
Malgré ça, encore une fois, l’effet Paris a frappé : plein de trucs sympa à faire, et plein de gens autour. Du coup, il faut s’inscrire, réserver, se mettre sur liste d’attente, patienter, …

Bon, on a quand même réussi à en profiter un peu. Par exemple, on a :

  • payé une glace aux enfants
  • mis Iris dans un petit “pédalo à mains” sur la Seine (le même qu’au Bidaparc ! Voir l’épisode précédent.)
  • profité des brumisateurs, notamment les deux grands qui en sont revenus trempés
  • joué dans le sable (sponsorisé par Lafarge ! Je vous jure…)
  • traversé la Seine dans bateau fourni par le cinéma MK2 du coin
  • observé une péniche passer l’écluse entre le canal de l’Ourcq et le bassin de la Villette
  • mangé un sandwich et bu de la bière / du diabolo fraise en regardant un acrobate sur son vélo

Au final, malgré un retour en Métro/RER un peu pénible, on n’a pas regretté notre voyage, et les enfants se sont couché à 22h sans aucun problème !

Vacances au Pays Basque

La dernière étape de ces trois semaines nous a amené au Pays Basque, à Souraïde, où nous avions réservé un immeeeense gîte : deux fois plus grand que notre appartement – sans parler du jardin !

Il a fait beau toute la semaine, et on a mangé dehors tout le temps, y compris aux petits déjeuners, sans oublier quelques barbecues. On avait des vaches de l’autre côté de la clôture, des moutons plus loin, et dans notre jardin les poules de la ferme voisine, qu’Iris a beaucoup aimé pourchasser en hurlant.

On est allé se baigner presque tout les jours, notamment au lac Saint-Pée-sur-Nivelle juste à côté. Comme il était aménagé en base de loisir, on a même pu faire un tour de pédalo tous les 5 ! Les grands ont adoré se faire tracter dans l’eau, et Zoé aurait beaucoup aimé faire pareil, mais on l’en a malheureusement empêché…

Attention, on n’a pas fait que de la plage ! Voici ce que nous avons pu visiter :

  • Le petit train à crémaillère de la Rhune, un passage obligé dans le coin. La montée était superbe : on voyait jusqu’à la mer et on pouvait même distinguer les plages. On a vu un vautour, des chevaux (pottoks), des moutons. Arrivé en haut, il y a un panorama superbe à 360°… qu’on a loupé puisque on était dans le nuage !
  • Espelette, autre lieu touristique incontournable, où la spécialité est les piments pendus aux murs. On s’est bien baladé dans ce très joli village, et on a ramené du piment en poudre et quelques délicieuses conserves.
  • Saint-Jean-de-Luz et sa plage, où nous ne sommes pas resté très longtemps : malgré l’heure matinale et la marée basse, il y avait un monde fou. Avec en plus un vent qui charriait du sable et des bouchons partout, on s’est dit qu’on allait désormais éviter la côte et rester dans notre montagne !
  • Les grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, où nous avons retrouvé des gravures préhistoriques, mais aussi de superbes concrétions calcaires. Ensuite, on a même pu manger sur place un excellent jambon local. Miam !
  • Une journée relâche avec le BidaParc ! Une espèce de pseudo-Disneyland, avec des attractions probablement d’occasion, aux couleurs passées et à la sécurité parfois incertaine… Pour éviter d’avoir trop d’employés, ce sont les parents qui actionnaient les manèges en appuyant sur un bouton !
    Mais… on n’a jamais fait la queue tellement il n’y avait personne, et ça, ça change tout ! On a déjeuné sur place, et les enfants ont terminé par une séance d’arrosage dans un château gonflable, d’où ils sont ressortis trempés, hilares et épuisés ! Le bonheur…
  • Enfin, une maison basque typique à Ortillopitz, avec un guide fier et à moustache, qui nous a raconté plein de choses sur la vie dans ce coin il y a quelques siècles. C’était très intéressant, mais les enfants n’ont pas beaucoup accroché.

J’allais oublier… Presque tous les soirs, après le dîner, on allait se faire une promenade pour aller voir les moutons, et… les deux grands y ont du coup appris à faire du vélo sans roulettes !!!
Promesses tenues, comme dirait Notre Président.

En conclusion, un séjour idéal, et on y retournera avec plaisir !

Quarante ans à Bordeaux

(Oui, ça fonctionne moins bien comme titre…)

L’étape suivante de notre périple se situe près de Bordeaux, chez la sœur de Anne où nous nous sommes tous retrouvés pour fêter les 40 ans du beau-frère. C’était vraiment sympa, et on y a bien mangé et un peu bu, mais bon, il faut respecter les coutumes locales.

Comme on était beaucoup et que l’hébergement était limité, il y avait pas mal de tentes dans le jardin. Iris nous a épatés : elle a réclamé une tente pour elle seule. Bien sûr, on n’y a pas tellement cru et on lui a prévu une solution de remplacement en cas de trouille nocturne.
Pas du tout : elle a dormi trois nuits dans sa petite tente, toute fière ! Cette petite a décidément du caractère.

Également au programme : une petite visite à Saint-Émilion, petit village toujours très agréable, et une grotte préhistorique au nom rigolo : Pair-Non-Pair.

Mais surtout, c’est là qu’a vraiment commencé la tâche de ces vacances, le but qu’on s’était fixé à l’avance : Apprendre Aux Deux Grands À Faire Du Vélo Sans Petites Roues !!
Un peu de contexte : on a acheté un vélo à Gaël pour ses 5 ans, et depuis il refuse absolument d’y monter. À maintenant 7 ans 1/2, tous ses copains en font très bien et il est le dernier avec ses roulettes. Sur ce coup, Iris ne vaut guère mieux. Nous avons donc emmené leurs vélos, pour qu’ils se décident enfin à en faire.
Et bien ça a plutôt bien marché, surtout quand on a eu l’idée de leur enlever les pédales pour qu’ils apprennent à pousser, et à trouver leur équilibre dans les descentes.

À suivre !