Noël en Alsace – Fribourg

Les enfants avaient envie d’aller en Allemagne pendant ce séjour. Comme c’est juste à côté, on a simplement traversé le Rhin et on est allé à Fribourg. Il ne faisait pas très beau, et le marché de Noël local venait de fermer la veille… On a quand même trouvé un petit marché au pied de la cathédrale, où on a acheté du bon pain bien noir !

On a fait un tour dans la cathédrale, marché dans les petites rues, et essayé de comprendre un maximum de mots allemands autour de nous ! (D’ailleurs, Zoé a ensuite installé une app sur son téléphone pour apprendre l’allemand, mais ça n’a duré que quelques semaines…)

Il commençait à faire faim, alors on a trouvé une brasserie, où ils ont un peu fait la tête quand ils ont vu qu’on était une douzaine… On s’est bien serré sur les bancs et on a mangé nos bradwursts — et une inévitable forêt noire en dessert !

Le lendemain, c’était Noël ! Pas de réveil en fanfare cette année, tous les enfants ont sagement attendu que les adultes soient tous réveillés. Ils vieillissent !
Cette année, le Père Noël a apporté des billets de spectacle à nos enfants. Billie Eilish pour Gaël, le Reading Festival pour Iris, et le Cirque du Soleil pour Zoé… mais elle est un peu jeune pour y aller seule, alors elle aura ses parents avec elle ! Il pense à tout, le Père Noël.

Quant au repas de Noël, il s’agissait bien sûr d’une énorme choucroute ! On avait acheté du vin local pour aller avec, dans l’épisode précédent. C’était excellent – mais un peu copieux, on en a mangé un peu tous les jours ensuite !

Noël en Alsace – Strasbourg

Bon, le voyage étant fait, passons au contenu !
Les parents avaient loué une grande maison à Dieffenthal, près de Sélestat, pour accueillir tous les grands-parents, cousins, etc. 13 personnes en tout, ça fait du monde !

Le premier jour, on a juste été faire un tour dans le village, pour nous remettre de nos trajets respectifs. Ah oui, on est allé acheter du vin local aussi. Oui, on a dégusté également. Sinon c’est pas poli…

On voulait bien sûr aller voir le marché de Noël de Strasbourg. Les décors dans les rues étaient incroyables. Les petites cabanes sur les places et dans les rues étaient mignonnes. Je m’attendais à plus de cochonneries made in China, mais c’était plutôt du local, j’ai été agréablement surpris. Anne s’attendait à plus de nourritures, comme un vrai marché, et elle a été un peu déçue. On s’est quand même bien baladé, c’est une très jolie ville, et on a acheté une bonne cargaison de pains d’épices !

On a passé du temps dans la cathédrale aussi. On n’était pas les seuls. Et on a dû faire la queue 2 fois, car elle ferme à midi ! Mais ça valait le coup, la crèche était superbe.

En parlant de midi, pour déjeuner on est allé squatter 2 grandes tables dans une brasserie, et on a englouti quelques flammekueche (arrosées de bières de Noël pour certains). C’était excellent et revigorant !

Noël en Alsace – le trajet

Ah bah tiens, c’est 2020 ! 🎉 🥂 🥳
On souhaite une bonne nouvelle année à tous nos lecteurs, et une bonne décennie aussi pendant qu’on y est !

Commençons-la en racontant notre séjour en Alsace à Noël, avec tous nos parents, et les cousins. Le gîte avait été loué presque un an à l’avance !
Mais d’abord, il faut décrire notre périple pour y arriver…

C’est qu’on a maintenant notre petite Greta Thunberg à la maison. Du coup on avait prévu de prendre le train, plutôt que la voiture ou l’avion. Et puis c’était l’occasion de prendre l’Eurostar, que les enfants ne connaissent pas. Comme on stressait un peu que les trains soient pleins, on avait pris les billets dès fin septembre. Bien sûr, on n’avait pas imaginé qu’il y aurait des grèves à ce moment…

Trois jours avant de partir, on reçoit un e-mail nous annonçant la mauvaise nouvelle : notre TGV Paris-Strasbourg est annulé. On est redirigé vers le site web, qui fait sa mauvaise tête, nous explique que notre trajet est trop compliqué pour être modifié en ligne, puis qu’il n’y a plus de places ailleurs de toute façon. On appelle le numéro (vert en France, payant chez nous !) qui nous joue la petite musique SNCF pendant 30 minutes exactement, puis raccroche. Au bout de 3 fois comme ça, on laisse tomber.

On cherche donc un plan B : location de voiture? Elles partent à toute vitesse, c’est très cher, et on ne passe pas par la même gare à l’aller et au retour, ce qui rajoute encore au prix. Blablacar? Pour 5 personnes plus quelques bagages, c’est à peu près impossible. Car? Ça semble la seule possibilité. On achète donc en catastrophe 5 billets Paris-Strasbourg en Flixbus, en se dépêchant parce que là aussi, tout part très vite. Il n’y a plus de place depuis Paris-Bercy, donc ce sera Galliéni. Depuis la gare du Nord, et sans métro, c’est une heure et demi de marche, en traînant les valises… Puis 6 heures de trajet, et une arrivée à 4h du matin.

Et puis on réfléchit un peu… Il y a quand même des trains qui roulent. Si on se pointe à la gare et qu’on monte dans un train… qu’est-ce qui va se passer?
C’est donc ça qu’on a fait, finalement ! Il y avait un train pour Strasbourg juste une demi-heure avant le nôtre. On a soigneusement contourné tous les employés sur le quai, on est monté dans la voiture bar et on s’y est terré deux heures, en évitant le regard des contrôleurs qui passaient. On a même trouvé des tabourets libres !

Au final, après un peu de tram à Strasbourg, on est donc arrivé plus tôt que prévu !
En fait, la partie qui a le plus impressionné les enfants a été les 10 minutes de marche à Paris, entre gare du Nord et gare de l’Est. Il y avait beaucoup de monde, des trottinettes partout, des bouchons, des militaires armés, des gens qui se battaient, des vendeurs des cigarettes à la sauvette… Une vraie grande ville, grouillante comme ils n’en ont plus l’habitude !

Iris et les GCSEs

On continue sur les articles de rentrée — même si ça commence à dater un peu, OK…
Iris est donc en year 11. En France elle serait en Première. C’est une année importante ici, parce qu’elle se termine par les GCSEs, un examen qui détermine le passage en lycée. Comme le brevet, mais en plus sérieux !

En plus des matières obligatoires (maths, anglais, sciences, sport), elle avait choisi comme options espagnol, histoire et business studies. Ah oui, et elle passera le français en plus, en espérant avoir une bonne note sans trop travailler…

Sinon, en dehors de l’école, elle fait toujours du karaté avec son prof favori, et toujours sans passer de ceinture, puisqu’elle n’est pas dans un club. Elle revient régulièrement le samedi midi avec les jointures des poings bousillées, à force de taper sur le cuir…

Mais l’activité qui lui plaît le plus, c’est toujours les Army Cadets. Elle passe tranquillement les niveaux: elle est maintenant 2 stars après avoir passé toutes les épreuves en orientation, secourisme, tir, etc. En ce moment, elle a un entraînement de tir toutes les semaines, en plus des 2 soirs par semaine habituels. Elle aime bien ça, et essaye d’être sélectionnée pour le Cadet 100, qui regroupe les 100 meilleurs tireurs du pays ! Elle se forme aussi pour faire partie de l’encadrement.

Le moment marquant de l’année, ce sera un camp d’une semaine en Norvège en février. Oui, camper dans 1m de neige en Norvège en février… Pourquoi pas. C’est une expédition qu’ils font un an sur deux. Elle était toute contente d’être prise, et attend ça avec impatience. On vous tiendra au courant !

Vacances 4/4 – Ardèche

Allez, on finit ce Tour de France en beauté, en passant une semaine avec les cousins en Ardèche. La maison qu’on louait était superbe, avec une terrasse ombragée avec une vue magnifique. On y a pris tous nos repas — même si on a eu un peu chaud de temps en temps…

Le thème de la semaine, c’était clairement la baignade ! C’est la seule semaine où on a eu vraiment chaud. Mais on ne va pas s’en plaindre.
Première baignade dès le premier jour, dans l’Ardèche. Gaël et Iris ont refusé de mettre leur maillot de bain, mais sont quand même allé se tremper les pieds. Puis les genoux. Puis l’un des deux a glissé et y a mis les fesses. Et finalement, tout le monde s’est retrouvé dans l’eau jusqu’au cou, et bon, ça faisait du bien quand même !

Le deuxième jour, on est allé voir Aline & Co, et il y avait bien sûr un petit ruisseau, mais là avec de l’eau en direct de la montagne, bien claire et bien froide ! On n’est pas resté aussi longtemps dedans, mais on s’est fait un super barbecue ensuite dans le jardin. Merci encore !

Jour suivant, retour dans l’Ardèche, mais dans le village de Vogüé. On a visité le château, et on a même grimpé jusqu’à la chapelle. Il a fallu sortir les gourdes d’eau après l’ascension. Ça faisait du bien de se tremper après.

Dernière baignade à Labeaume, où on a passé toute la journée. La rivière au pied de la falaise, pour se baigner, c’est le pied ! On s’est achevé avec une glace en terrasse.

Et finalement, dernière journée à Largentière, avec le spectacle fou Au delà du temps, que nos lecteurs connaissent bien ! Cette année on a eu droit à un affrontement entre les 3 continents, où les enfants ont été recruté pour faire une tortue de combat, et les mamans pour tirer à la bricole. On a bien rigolé…

Vacances 3/4 – Dijon

L’étape suivante du Grand Tour, c’est Dijon, chez Mémé et Dom. Zoé a recommencé à manger, et on a donc pu faire plein de choses !

D’abord, les enfants ont redécouvert nos vieux 45 tours d’il y a 40 ans (eh oui…), ainsi que les joies de la machine à écrire ! Ils se sont exercés avec, en se faisant des dictées mutuellement. Il faut croire que l’école à la française leur manque…

Ensuite, il y a eu une journée bien occupée à Arbois, pour visiter la maison de Pasteur (on était impressionné de voir ses cornues, scellées il y a plus d’un siècle, toujours sans microbe !). Puis un bon petit restaurant pour tenir le coup pour ce qui nous attendait ensuite : une balade dans une très jolie petite vallée (une “reculée”), avec une grande cascade d’eau bien fraîche. Tout ça nous avait donné soif, alors on a fini dans une petite boutique à déguster le vin local — et en ramener quelques bouteilles !

Enfin, nous avons passé un après-midi à faire de l’accrobranche dans un parc, y compris Mémé, qui n’a peur de rien ! Bravo !

Vacances 2/4 – Lugon

Deuxième arrêt de nos vacances chez la sœur de Anne, vers Libourne.
On avait prévu plein de trucs à faire, mais Zoé a passé la première matinée à vomir, et les trois jours suivants à ne rien manger. Pauvre poulette !

On a quand même pu sortir un peu. D’abord avec un tour au marché de Libourne. (D’où j’ai envoyé une photo de rôtisserie à Zoé, pour lui redonner de l’appétit, mais même ça n’a pas eu d’effet…). Ensuite un après-midi très sympa à se balader dans les ruelles de Bordeaux.

On a juste réussi à sortir Zoé le dernier jour, pour un petit tour jusqu’à la Dordogne, où elle a eu assez d’énergie pour jeter des cailloux dans l’eau avec Iris.

Ah oui, avec Anne on est aussi allé acheter 5 caisses de vin local, histoire de tenir le coup en cas de Brexit dur. Iris est même venue déguster avec nous ! Mais elle n’aime pas le vin, c’était par devoir…

Vacances 1/4 – Île de Ré

En retard pour les cartes postales de vacances, comme d’habitude… Nous sommes rentrés de France il y a quelques jours, la rentrée est demain, alors allons-y pour les souvenirs !

Cette année, le premier arrêt était à Marsilly, chez Papy et Mamie. Un petit tour en ville à La Rochelle, et surtout une grande journée dans l’Île de Ré, où on n’était pas allé depuis quelques années. Bêtement, on n’avait pas regardé l’horaire de la navette avant : elle partait une heure après notre arrivée au pied du pont. Comme on n’est pas des mauviettes, on l’a traversé à pied, na !

On a ensuite essayé d’aller dans un coin pas trop touristique — Loix, au Nord — mais c’était quand même plein, et on n’a pu accéder à aucun des 2 restaurants du patelin, bondés et avec file d’attente. On a finalement réussi à acheter quelques croque-monsieur à une vendeuse dans son camion, seule et débordée. On les a bien savourés, au bord de la plage !

Pour finir, on a beaucoup apprécié la visite guidée d’un marais salant. Et on en a ramené 2 kg de sel local…

Semaine à Marseille – 3

Pour finir cette série marseillaise, voilà un petit compte-rendu d’une immmmense balade qu’on a faite dans les calanques, sur une journée entière. On est parti un peu tôt — 8h, et oui, en vacances c’est tôt ! —pour pouvoir atteindre un parking qui devait fermer en milieu de matinée. En fait, il était fermé de manière permanente, ce qui nous a rajouté une bonne heure de marche… Même pas mal !

Les vues étaient magnifiques, et le temps pas trop chaud, c’était parfait. On a commencé par descendre doucement vers une petite plage de calanque. Il y avait presque personne à marcher, un peu de monde à grimper sur les rochers alentours, mais plein de monde sur la plage. Du coup on n’y est pas resté bien longtemps, on avait encore de la route !

Il fallait nourrir les enfants régulièrement à coup de fruits secs et d’eau. Après avoir remonté un chemin bien escarpé, et là plein de monde, on a fait une bonne pause pique-nique, avec une vue splendide. Ensuite, on est redescendu pour atteindre la deuxième calanque, elle aussi pleine de monde. On a reposé un peu nos pieds, et on est reparti pour longer une troisième calanque du haut du plateau.

La fin a été un peu poussive, avec des petites jambes fatiguées, la chaleur qui commençait et plus beaucoup d’ombre. On est retourné aux voitures vers 16h, après donc 7h de promenade, 13km parcourus et 750m grimpés, d’après le GPS embarqué dans le sac à dos. Ouf !

Semaine à Marseille – 2

Deuxième épisode de notre séjour à Marseile, où nous commençons par un des buts de ce voyage : la boutique Haribo ! C’est juste à côté de l’usine Haribo — qui elle ne se visite pas malheureusement. On est quand même ressorti avec 3 kg de dragibus et 3kg de carensacs… (On aurait même pu acheter les dragibus par couleur ! Comme ça on n’a que les noirs, qui sont les meilleurs, on est bien d’accord ?)

Ensuite, on reprend des activités plus touristiquement standard : une balade sur le vieux port, un restaurant en terrasse. Pizza ou pâtes pour les enfants, poisson pour les parents. En revoyant les photos, je me souviens qu’il faisait un peu frisquet et venteux.

Ensuite, on démarre une ascension doucement jusqu’à la Bonne Mère, Notre-Dame-de-la-Garde, où là on se retrouve en plein vent. On se réfugie un peu à l’intérieur, et on redescend par un petit chemin caché derrière, vraiment très sympa et calme, jusqu’à retrouver notre parking.

Tout ça fait pas mal de kilomètres dans les jambes, et le lendemain on fait relâche. On se fait juste une petite sortie pétanque ! Il a fallu expliquer les règles aux enfants, mais c’est bon, ils maîtrisent maintenant. Ça fait quand même partie de la culture !