Coronanniversaire II

Souvenez-vous, il y a exactement un an, notre premier anniversaire en confinement ! Et bien voilà, Iris vient de vivre son deuxième (et son 17ème en tout…)
Alors oui, les bougies sont plantées sur une mangue… Le gâteau — un bavarois à la framboise — a eu quelques soucis au moment du transport, et il n’était pas présentable. Pas de panique: on l’a mangé quand même, et il était excellent ! Mais vous ne le verrez pas.

Elle a eu droit à un repas (à emporter !) chez le même restaurant chinois que l’année dernière. Et elle a reçu des bons vieux mangas d’avant sa naissance (Akira et Ghost in the Shell, pour les connaisseurs) ainsi qu’un tapis de découpe.
Mais pourquoi donc, un tapis de découpe?

C’est qu’elle a également démarré quelque chose de nouveau depuis un an : une maquette de petite maison ! On ne sait pas très bien d’où ça lui est venu. L’idée était de faire une activité qui ne soit pas devant un écran.
Elle a commencé avec un morceau de mousse isolante qu’un copain lui a donné, pour la base. Ensuite, elle s’est acheté de la peinture, des bâtons de glaces et plein d’autres petits trucs, elle a ramassé du sable et des bouts de bois dehors, récupéré de la peinture rouge de la chambre de Zoé, et voilà le résultat!

Corona-déconfinement

Ça n’a pas l’air de se passer très bien en France ces jours-ci, au niveau de la pandémie… mais par chez nous, ça va beaucoup mieux ! On est en gros confiné depuis mi-décembre, et les courbes de décès, contamination et hospitalisation sont clairement à la baisse, depuis deux mois. De plus, le rythme des vaccinations a l’air de se maintenir – on est à 35% de la population ayant reçu au moins une dose. Du coup, le pays commence à se déconfiner tout doucement, ce qui veut dire retour à l’école !

Il y a aussi un très gros effort sur les “test latéraux” : on teste plein de gens, avec des tests rapides, pas forcément très fiables, mais le nombre fait qu’on trouve les foyers de contamination avant qu’ils ne se répandent.
Zoé, Iris et Anne ont donc dû se faire tester chacune 3 fois, à quelques jours d’intervalle, dans leurs écoles respectives. Ce n’est qu’après 3 tests négatifs qu’elles ont pu retourner bosser. Elles ont réussi toutes les trois, et ont donc recommencé l’école cette semaine.

Et les tests vont continuer, mais cette fois ils seront faits à la maison. Elles ont donc reçu chacune un kit de 6 tests, qui ressemble à une mini-boîte du petit chimiste…
(Vous noterez le joli sceau de test qualité rouge, écrit en chinois. Heureusement que le communisme est là pour nous sauver !)

On a essayé le premier test ce soir. Voici comment ça se passe:

  • On prend un grand coton-tige et on se le colle au fond de la gorge, d’abord à droite puis à gauche, en tournant 4 fois
  • On se le met ensuite dans une narine, le plus au fond possible, et là il faut tourner 10 fois. Zoé dit que ça fait pleurer…
  • On dilue ce qu’on a récupéré dans un petit godet contenant du solvant
  • On verse 2 gouttes de la solution sur un bout de papier buvard (Ça ressemble à un test de grossesse, pour ceux qui connaissent !)
  • On attend 30 minutes et on compte les barres. Une barre: négatif. Deux barres: positif. Aucune barre: le test est raté…
  • On envoie le résultat du test (négatif pour nous, ouf !) sur le site web dédié.

Et Maxine? Et bien les universités ne rouvrent pas, elles. Elle a donc toujours ses cours entièrement en ligne.

Mais… elle en a enfin terminé avec l’orthodontiste cette semaine ! Plus de bagues, et les dents sont bien droites. Enfin, elle a encore ce “retainer” qui les maintient en place, à porter toute la journée pendant 6 semaines, puis toutes les nuits pendant quelques années…
Mais, n’ayant plus de raison de rester ici maintenant, elle est repartie dès ce matin dans son Portsmouth bien aimé, revoir ses potes à la résidence étudiante. Elle sera restée 3 mois à la maison, et c’était beaucoup trop pour son goût 😉

Corona-Noël

C’était le tour de Mémé et Dom de venir nous voir à Noël, mais bien sûr, le virus en a décidé autrement. Maxine a quand même pu quitter son université pour nous rejoindre, heureusement !

Le confinement ici était plutôt costaud : on ne pouvait voir qu’une personne à la fois, et dehors. On a donc passé un Noël tranquille, juste nous cinq, en restant principalement au chaud chez nous ! (On a juste vu une copine une fois, en allant nous balader dans le petit bois à côté. Le virus peut toujours essayer de nous attraper avec ça !)

Pas de grand repas gargantuesque, mais quand même un bon dîner aux chandelles pour le réveillon (foie gras, tourte porc et abricots, fruits déguisés) et un excellent repas le jour de Noël (carré d’agneau, choux de Bruxelles, pommes de terres dauphines, bûche aux marrons). On avait même trouvé du champagne pas trop cher !

Pour les cadeaux, le Père Noël n’a pas refait l’erreur stupide de l’année dernière en offrant des billets de spectacles à tout le monde 🤦 (4 spectacles -> 2 annulations et 2 reports…). Il est donc là aussi resté simple: boucles d’oreilles et parfum pour Maxine, équipements de sport en intérieur pour Iris, partoches et “hoodie” Ghibli pour Zoé.

Quant au réveillon du premier de l’an, on a encore bien mangé (saumon fumé, foie gras à nouveau, crème brûlée maison) et on s’est mis devant la télé pour regarder un film comique de zombies, Shaun of the Dead. Oui, ça existe et on a bien rigolé ! Ça nous a permis d’oublier un peu que c’était la soirée du Brexit…

La rentrée cette semaine a été un peu chamboulée… Notre cher premier ministre avait décidé que les écoles secondaires ne rentreraient que la semaine suivante, mais les écoles primaires reprendraient le lundi prévu. Finalement, dès le lundi soir, au vu de la situation… il a changé d’avis, et tout le monde reste chez soi pendant au moins deux mois. On est donc 5 à bosser de la maison pour l’instant, et jusqu’à nouvel ordre.

Allez, on vous souhaite une “happier” année 2021 !
Bises virtuelles à tout le monde, et surtout bonne santé !

Anniversaire à Portsmouth

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Maxine ! 19 ans déjà… C’était il y a tellement longtemps, ce blog n’existait même pas !
Comme les 2 autres avaient des petites vacances cette semaine (et qu’on était entre deux confinements…) on est allé faire un tour à Portsmouth pour la retrouver ! Une voiture de location, une chambre familiale dans un hôtel pas très loin, et hop !
Cet hôtel avait son restaurant en travaux, et ne pouvait même pas nous fournir les “breakfast boxes” qu’il avait promises. Heureusement, ils ont toujours une bouilloire pour le thé, et on avait amené une petite valise pleine de viennoiseries ! 🥐

On a retrouvé Maxine le samedi soir, devant sa résidence étudiante. On n’avait pas le droit d’y rentrer, mais on a fait un tour dans Portsmouth. On s’est bien fait mouiller en allant sur la digue — il y avait une tempête avec des rafales à 80 km/h, mais on a réussi à éviter les embruns. On a fini dans un pub, d’abord pour un chocolat chaud, puis finalement pour manger, vu qu’on n’avait pas encore terminé de sécher. C’est là qu’on lui a offert ses cadeaux, du coup : plein de pain d’épices de Noël, un nouveau téléphone, mais surtout un ouvre-boîte — elle a cassé le sien, et dans une vie d’étudiante, c’est un objet important !

Le lendemain, dimanche, on est parti tous les 5 sur l’île de Wight, juste en face. Anne a très bien supporté le bateau, et on a emmené les enfants visiter Osborne House, la résidence d’été de la reine Victoria et de sa ribambelle de gamins. (On y était déjà allé à deux, il y a 4 ans, mais les enfants ne l’avaient pas vue !) On n’a presque pas eu d’averses. Mais pas mal de salles ou d’endroits étaient fermés, pour cause d’hiver ou de Corona, on n’a pas su.
Pour finir la journée, on est allé tout au bout de l’île de Wight, un coin plus sauvage avec de jolies falaises, et les fameuses Needles tout au bout. On a pris un autre chocolat chaud, avant de reprendre le bateau et de rentrer dans notre hôtel.

Le lundi, on n’avait pas Maxine avec nous, elle bossait, la pauvre ! (En ce moment, ça veut dire rester dans sa chambre et suivre des cours en ligne… Elle a quand même UN cours en présentiel dans la semaine.) On a commencé par faire un tour dans les Farlington Marshes, une zone de marécages et réserve ornithologique. On a vu plein d’oiseaux, mais aussi de jolis petits veaux !
Enfin, on est revenu dans Portsmouth et on a suivi une grande balade pendant 3 heures, qui nous a fait passer par les coins les plus marquants. On a même vu un marché aux poissons, ce qui bizarrement est plutôt rare dans notre île ! Anne a très envie de venir s’installer là maintenant…
On a retrouvé Maxine le soir pour un nouveau chocolat chaud, et on est rentré manger dans notre hôtel sans restaurant, des nouilles instantanées à l’eau de bouilloire.

Le lendemain, on est allé voir le musée du D-Day — la plupart des bateaux du débarquement étant partis de Portsmouth. Pour s’en remettre, on s’est fait un bon restaurant le midi, on a dit au-revoir à notre grande, et on est rentré tranquillement chez nous.
Allez, les photos !

Corona-rentrée — Iris

Iris aussi a fait sa rentrée, en 6th form (lycée, en gros). C’est dans le même établissement, mais assez différent : il n’y a plus que 3 matières, des classes toutes petites d’une dizaine d’élèves au max, et il n’y a plus d’uniforme ! Du coup, il a fallu qu’elle se trouve un style, c’était dur… Elle a choisi chemise hawaïenne, ce qui lui va très bien – et pas juste parce qu’elle se fait plein de taches en mangeant…

Comme matières, elle a pris Histoire (sa matière préférée, la Maman est très fière), Littérature anglaise, et… Criminologie ! (Elle hésitait avec Biologie, le Papa aurait préféré.)
Il y a beaucoup de travail personnel : elle a déjà rendu un essai sur le début de règne d’Élisabeth Ière, un autre sur la fusillade de Columbine, et probablement quelques autres encore, dont on n’entendra jamais parler.

Le 6th form ne dure que 2 ans, et ensuite ce sera les A level, puis l’université. La Maman a déjà choisi son sujet d’étude pour elle : Archéologie ! C’est pour concilier ses goûts pour l’Histoire et pour crapahuter dans la boue. Iris ne dit pas non pour l’instant… mais elle trouve que sa mère l’utilise un peu trop pour vivre par procuration.

Corona-vacances dans le Nord-Est

C’était la suite logique : après le Sud-Ouest, nous sommes partis de l’autre côté !
Dijon pour commencer, chez Mémé et Dom, où on a encore eu bien chaud. On a fait moins d’activités que d’habitude du coup. Même le traditionnel passage à la bibliothèque, pourtant climatisée, ne nous a pas fait envie : il aurait fallu porter un masque tout le temps, et replacer à part les livres qu’on touchait.

On a quand même pu faire le non moins traditionnel tour dans les arbres, en accrobranche. Et cette année, Zoé était assez grande pour atteindre les parcours les plus compliqués ! Celui qu’elle a fait a eu quelques passages difficiles, où Iris ou moi avons dû l’aider. Mais elle n’a jamais paniqué et attendait tranquillement, suspendue en l’air, qu’on vienne la sauver.

Nous avons également profité du musée des Beaux-Arts, qu’on n’avait pas vu depuis sa réfection, et mangé un super repas au restau, un soir à la fraîche. Ah, et Zoé a joué du Vivaldi à la flûte avec sa grand-mère au violon, mais il va falloir faire un article entier sur Zoé et sa flûte…

Notre dernière étape était à Paris ! On a passé deux nuits chez Margaret en banlieue, et en avons profité pour faire les touristes à la capitale. Les enfants râlaient à l’avance, en disant qu’ils n’aimaient pas les grandes villes, mais finalement ils ont vraiment aimé cette journée.
Le but initial était un tour en bateau-mouche, mais on l’a vu partir juste devant nous, et, Covid oblige, il n’y en avait que toutes les 2 heures… On s’est donc rebattu sur la Tour Eiffel, juste à côté. On y était assez tôt le matin, et il n’y avait pas de queue du tout, on n’avait jamais vu ça ! On est monté (à pied bien sûr !) jusqu’au 2ème étage, et avons détaillé aux enfants tous les monuments qu’on a pu reconnaître !

Ensuite, on voulait emmener les gamins à Montmartre. On a commencé par prendre le métro, puis… par prendre une pizza, avant de grimper jusque là-haut ! Et puis ensuite on était trop lourd alors on a pris le funiculaire… On a retrouvé Sylvie et Coco, et on s’est baladé dans les petites ruelles pavées, c’était très agréable. On a même pris un pot au Moulin de la Galette !

Et le lendemain on est rentré chez nous, et comme à chaque fois qu’on rentre de vacances, il pleut sur la route du retour… Mais ça valait le coup quand même !
Un grand merci à tous ceux qui nous ont hébergé, nourri ou désaltéré pendant ces vacances !

Corona-vacances dans le Sud-Ouest

On avait peur de ne pas pouvoir faire un tour en France pour visiter nos familles cet été. Corona et tout ca… Et puis bon, les quarantaines ont été levées en juillet, et on a vite commandé nos billets de train et loué une voiture avant que ça ne change dans l’autre sens ! (Ce qui est arrivé hier, d’ailleurs…)

Eh oui, loué une voiture, puisqu’on n’en a plus à nous, souvenez-vous ! On a eu quelques surprises avec ça. D’abord le prix : pour passer une voiture de location de l’autre côté de la frontière, il faut bien sûr une assurance supplémentaire. Le coût est de… 60% du prix de la location ! On n’avait pas trop prévu ça.
Quant au modèle, on avait réservé une bonne grosse berline, dans l’idée de remplir le coffre de provisions pré-Brexit. Pas de bol, ils nous ont upgradé pour une BMW 320. Une bagnole de couple riche, très agréable à conduire et avec des gadgets partout, mais pas de vraie 3ème place à l’arrière — du coup Zoé a bien râlé — et surtout un coffre tout en longueur, qui se remplissait très très vite ! On n’a pas pu ramener autant de caisses de vin qu’on aurait voulu…

Bref, nos trajets se sont malgré tout très bien passé. La première destination était La Rochelle, où on a eu bien chaud. On s’est rafraîchi en allant se tremper les pieds dans l’océan. Et un peu plus que les pieds pour certains, voir ci-dessous…

Le deuxième destination était Libourne, où on a eu encore plus chaud ! On a quand même trouvé assez d’énergie pour aller passer une journée à Bordeaux : un peu de shopping le matin “à la fraîche”, et ensuite un tour à la Cité du Vin qu’on a trouvé très intéressante. Distanciation oblige, il n’y avait pas trop de monde, et on en a bien profité. Bien sûr, le plus sympa c’était la dégustation au 8ème étage, avec une superbe vue sur le fleuve !

Allez, un peu de photos.
À suivre !

Coronabalades

On se déconfine doucement, petit à petit…
Comme il a fait très beau pendant plusieurs semaines de suite par chez nous, on a bien profité du jardin, mangé dehors et fait quelques balades — dans les endroits les plus paumés qu’on a pu trouver, pour ne pas rencontrer de virus sur notre chemin !

Pour la première, on a démarré d’un pub, le Dew Drop à Hurley. (Notre bouquin de référence pour les promenades s’appelle Pub Walks in Berkshire, donc ça commence souvent comme ça. Bien sûr, il était fermé…)
On a croisé quelques moutons, dont certains devaient être âgés de quelques semaines et avaient l’air tout étonnés de pouvoir courir. On a pique-niqué dans l’herbe (pas celle des moutons !) et on a même cherché l’ombre tellement il faisait chaud !

Pour la deuxième, c’est notre copine Julie qui nous a emmené un soir, vers 19h. Là aussi ça commençait par un pub, mais reconverti en habitation ce coup-ci : le King Charles’ Head, à Nuney Green. On a marché vers le soleil couchant, jusqu’à ce que la faim nous empêche d’avancer. Et là, par miracle, en haut d’une colline juste dans les derniers rayons du soleil, il y avait… une table à pique-nique ! C’était magique.

Corona-camping

C’était un grand week-end, avec le 8 mai férié et un bon soleil. Du coup on a décidé de changer un peu d’air, et d’aller camper… au fond du jardin !

On a monté les tentes le jeudi après-midi. (Oui, les tentes, parce que Zoé a préféré faire bande à part et dormir dans sa petite tente à elle.) Et le soir, on a fait un feu et on s’est installé autour. Au menu: des cacahuètes à éplucher — et quel plaisir de jeter les coques dans le feu —, des patates sous la cendre, des cubes de comté fondus, une salade de tomates et évidemment des chamallows grillés !

On a bien sûr très mal dormi. Il ne faisait pas bien chaud. Une bestiole est venue faire du raffut juste derrière notre tente vers 4h du matin. Et, malgré le confinement, on a entendu des voitures à peu près toute la nuit.
Iris a été de particulièrement mauvaise humeur le lendemain ! C’est vrai que ça ne correspondait pas bien à son fuseau horaire habituel, où elle se réveille vers midi…

On a courageusement recommencé la nuit suivante : une petite veillée (mais plus courte cette fois-ci…) et on a mieux dormi, fatigue oblige.

Mais on a remballé la tente le samedi. Deux nuits, c’est assez… On était très content de retrouver nos lits cette nuit !

Coronaroutine

Confinés depuis 6 semaines, on a maintenant une bonne petite routine familiale qui s’est installée !

Le matin, je démarre le boulot à 9h : je m’enferme dans notre chambre, à l’étage, et j’enchaîne les réunions ! Mon record, c’est dix dans la même journée…

Gaël a régulièrement des cours, en vidéo également, environ un par jour. Mais la motivation commence à faiblir… Il a commencé à “sécher” en virtuel. C’est facile : on se connecte au cours pour faire acte de présence, on coupe le son et on laisse la fenêtre de vidéo derrière la fenêtre du jeu du moment ! Les cours n’étant pas du tout interactifs, le prof ne voit rien.

Zoé fait encore entre 2 et 4 heures de devoirs quotidiennement, la pauvre. Elle n’a pas beaucoup de retour des profs, du coup la motivation n’est pas vraiment là non plus, mais elle s’y tient. Le samedi, elle a aussi repris les cours de flûte, en vidéo également. Là c’est quand même plus sympa. Par contre, elle devait passer son “grade 2” de flûte la semaine du confinement, elle avait bossé et stressé comme une folle, et là on ne sait pas quand ça arrivera.

Quant à Iris… on ne la voit pas sortir de son lit avant midi au mieux. Disons qu’elle a adopté un fuseau horaire différent de nous !

Vers midi, on se retrouve pour manger ensemble. On arrive à peu près à trouver ce qu’il nous faut en provisions, tout en évitant les supermarchés. La farine et les œufs sont le plus difficile à obtenir, mais on a maintenant des filières en passant par les petits commerçants locaux : le boulanger qu’on va voir tous les week-ends, notre restau chinois favori, qui ne fait plus que de la vente à emporter, etc. Le petit marché local existe encore, tous les 15 jours, mais en version encore plus réduite. Et sinon on utilise Ocado, en réservant notre créneau de livraison une semaine en avance.

L’après-midi, les enfants sont surtout devant un écran ! Zoé cuisine régulièrement aussi. Elle s’y est mise avec plaisir, pour de la pâtisserie ou du ramen, son plat favori depuis bien longtemps. Mais les 2 autres s’y mettent aussi de temps en temps — Gaël pour apprendre à cuisiner en cas d’université l’année prochaine !

En milieu d’après-midi, quand il fait beau, on se fait une demi-heure de sport en famille dans le jardin. C’est Iris qui nous coache, depuis qu’elle a commencé à tordre le nez sur Joe Wicks — voir l’épisode précédent. On fait des étirements, abdos, pompes, planche, encore des étirements. Et après on cueille une branche de menthe et on se fait un thé bien sucré, en essayant de récupérer notre souffle ! Ça fait vraiment du bien, mais il pleut depuis une semaine, et on a plus de mal à se motiver pour le faire à l’intérieur.

L’autre jour, on a ressorti un grand sac de jeux de plage en plastique. Au fond, il y avait une paire de raquettes de ping-pong. Du coup, on a improvisé une table, en utilisant du PQ pour le filet, sur une idée d’Iris. Ça nous a occupé un bon moment !

Le soir, bien sûr on mange ensemble, et après on se fait un film. Vive Netflix, qui nous fournit plein de choses à regarder variées et sans pubs ! Ah, et le jeudi soir à 20h, on sort applaudir le NHS. Oui, on ne fait ça qu’une fois par semaine par ici…

C’est là qu’Iris commence vraiment sa journée ! Elle fait soit des devoirs de temps en temps, soit des jeux sur son ordinateur tout neuf, y compris des jeux en réseau avec ses potes. On l’entend jacasser en anglais jusqu’à minuit…

En étant 5 à la maison, on ne peut pas dire qu’on souffre de la solitude… Bref, on ne s’en sort pas trop mal !