Semaine à Toulouse, épisode I

Pour se changer les idées en ces vacances d’hiver, au lieu d’aller bêtement au ski comme tout le monde, on est allé voir des copains vers Toulouse.
On avait loué un gîte dans la banlieue, dans une ferme donc avec vaches, poules et palmipèdes (sic).
Mais la première corvée, c’est le trajet, et ce coup-ci on a eu un de nos pires voyages…

Tout d’abord, pour éviter les monstrueux bouchons prévus le samedi de mi-vacances, on a eu l’idée de partir la veille. Parfait, mais il faut trouver un hôtel pour loger une nuit. Et là, tout se complique !
On avait l’habitude dans des cas comme ça d’aller voir du côté des Novotel, parce qu’ils se sont mis sur le créneau des familles en offrant la chambre aux enfants, le petit déj, etc. Mais un petit coup de fil à celui de Limoges nous laisse consternés : “pour des raisons d’assurances”, on ne peut pas mettre 5 personnes dans une chambre. Grrrr…
On se rabat finalement sur un hôtel moins cher à Limoges, où on prend deux chambres, en laissant les deux grands seuls dans la leur. Ils ont été ravis, mais c’est quand même moins sympa… et plus cher !

Mais on a eu d’autres mésaventures sur la route !
À 50 km de Limoges, un énorme bouchon nous arrête subitement. On apprendra plus tard qu’un camion s’est couché sur la route, bloquant les deux voies. Il nous faudra passer presque deux heures à travers les petites routes bondées pour arriver à destination.
Mais à ce moment, on ne le sait pas encore, et surtout on a autre chose en tête parce que c’est précisément là que… Zoé a décidé de vomir son goûter !
C’est la première fois qu’un gamin nous fait ce coup-là. Coup de chance, c’est arrivé juste à l’entrée d’une aire de repos, et on a pu manœuvrer pour aller nettoyer du mieux qu’on pouvait.

Enfin arrivés à Limoges il a fallu rechercher un repas à 20h30 (gare du coin fermée, restaus trop chics ou fermés). On a réussi à prendre du Chinois à emporter, après avoir parlementé (ben oui, pour emporter, il fallait commander avant 19h. Mais bien sûr !) et à déguster ça discrètement dans la chambre d’hôtel.

Et le clou de la journée : en sortant nos affaires de la voiture, on s’est aperçu qu’on avait carrément… oublié une valise chez nous !!! (celle contenant les habits des parents)

On vous rassure, les vacances ont finalement été beaucoup plus sympa qu’elles n’ont commencé
Et le voyage du retour fut parfait et sans un bouchon !
À suivre…

Zoé la midinette

Un petit point sur l’état d’avancement du projet Zoé !

Elle est devenue une vraie petite fille. Sur l’illustration ci-contre vous la voyez avec un costume de fée.
On lui a acheté à l’occasion du carnaval à la garderie, et elle n’a pas voulu quitter pendant quelques jours.
Elle minaude, tourne sur elle-même et dit toute fière ‘gade ! Moi, t’ès jolie !

Eh oui, parce qu’elle parle maintenant comme une pipelette, et surtout utilise plein d’expressions pas du tout de son âge, mais toujours avec le ton qui va bien. Par exemple :

  • T’op génial
  • T’op cool !
  • Oh, ça va, co même…
  • Qu’est-ce que tu en penses, Zoé ?
    J’en pense, j’en pense…

Zoé fait son premier dessin

Cet après-midi, Anne a emmené les deux filles chez l’ophtalmo. En tant que filles de myopes, elles ont 100% de chance de l’être aussi ; la seule question, c’est quand…
On a encore un sursis, leurs yeux voient encore très bien.

Mais dans la salle d’attente, Zoé a gribouillé sur un cahier et, pour la première fois, a nommé ce qu’elle a dessiné.
Elle nous a refait une démonstration ce soir. On vous laisse découvrir…

Deux ans de Zoé

Avant-hier, on a fêté les deux ans de notre Zoé favorite !

On a commencé dès le matin, avec le montage d’un élan à bascule – voir les photos. Il a été immédiatement adopté, et même jalousé, puis disputé par les deux aînés !
À midi, nous avions prévu d’aller faire un tour au restau japonais local, où les enfants sont suffisamment bien accueillis pour nous donner envie d’y revenir !
Malheureusement, Zoé a rapidement été prise de crampe à l’estomac, ou de coliques. Elle pleurait et montrait très clairement son ventre. (Sans rapport avec la nourriture ! Elle n’avait rien mangé encore.)
C’est Anne qui s’est dévouée pour avaler ses brochettes à toute vitesse et ramener Zoé, qui n’en pouvait plus, la pauvre.

Après une bonne sieste, ça allait mieux, et le gâteau d’anniversaire avec glaçage chocolat a été apprécié de tous. Enfin, Zoé n’a quand même pas trop mangé par rapport à d’habitude.

Et le lendemain matin, elle avait 39,1° de fièvre…
La pédiatre a diagnostiqué soit une bête rhino, soit la terrifiante grippe A/H1N1 version 2009 !
Bon, de toute façon ça se soigne pareil : Doliprane et repos. Ce soir, la fièvre est tombée, on verra demain.

Quelques photos de l’événement quand même :

Mise à jour du lendemain : Merci pour la jolie petite poupée ! Zoé l’a immédiatement adoptée et donné la becquée. Je rajoute deux photos !

Une semaine sans les grands

Ce matin vers 10h, les deux grands ont été emmenés à Dijon par Mémé et Dom ! C’est désormais traditionnel : ils vont passer une semaine sans nous.
Ils sont partis tout sautillants et ravis, avec leurs vélos à l’arrière de la voiture et un programme chargé en tête : baignade, planétarium, etc.
Zoé a pleuré de les voir partir, et elle a beaucoup réclamé Gaël pendant une heure, mais elle s’est vite consolée…
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De notre côté, le programme est également chargé ! Les enfants ont échangé de chambre il y a quelques jours : Gaël a récupéré la petite chambre pour lui tout seul, Iris est montée en grade dans le lit superposé et Zoé est venue la rejoindre en-dessous.
Du coup, on a du rangement à faire, des plinthes à peindre (bleu pour Gaël et rose princesse brillant pour les filles !), un lit à remonter de la cave… On a commencé tout de suite !
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Bon, mais après on s’est octroyé une bonne sieste, et ce soir une sortie sympa en vélo, pour acheter un sandwich et le manger dans un parc au soleil couchant !
Et Zoé s’est très rapidement faite à son nouveau statut de fille unique.

Paris-plage

Hier après-midi, nous avons profité du “samedi noir” pour faire un tour à Paris-plage : si des millions de gens sont sur les routes, ils ne sont pas au bord de la Seine !
Malgré ça, encore une fois, l’effet Paris a frappé : plein de trucs sympa à faire, et plein de gens autour. Du coup, il faut s’inscrire, réserver, se mettre sur liste d’attente, patienter, …

Bon, on a quand même réussi à en profiter un peu. Par exemple, on a :

  • payé une glace aux enfants
  • mis Iris dans un petit “pédalo à mains” sur la Seine (le même qu’au Bidaparc ! Voir l’épisode précédent.)
  • profité des brumisateurs, notamment les deux grands qui en sont revenus trempés
  • joué dans le sable (sponsorisé par Lafarge ! Je vous jure…)
  • traversé la Seine dans bateau fourni par le cinéma MK2 du coin
  • observé une péniche passer l’écluse entre le canal de l’Ourcq et le bassin de la Villette
  • mangé un sandwich et bu de la bière / du diabolo fraise en regardant un acrobate sur son vélo

Au final, malgré un retour en Métro/RER un peu pénible, on n’a pas regretté notre voyage, et les enfants se sont couché à 22h sans aucun problème !

Vacances au Pays Basque

La dernière étape de ces trois semaines nous a amené au Pays Basque, à Souraïde, où nous avions réservé un immeeeense gîte : deux fois plus grand que notre appartement – sans parler du jardin !

Il a fait beau toute la semaine, et on a mangé dehors tout le temps, y compris aux petits déjeuners, sans oublier quelques barbecues. On avait des vaches de l’autre côté de la clôture, des moutons plus loin, et dans notre jardin les poules de la ferme voisine, qu’Iris a beaucoup aimé pourchasser en hurlant.

On est allé se baigner presque tout les jours, notamment au lac Saint-Pée-sur-Nivelle juste à côté. Comme il était aménagé en base de loisir, on a même pu faire un tour de pédalo tous les 5 ! Les grands ont adoré se faire tracter dans l’eau, et Zoé aurait beaucoup aimé faire pareil, mais on l’en a malheureusement empêché…

Attention, on n’a pas fait que de la plage ! Voici ce que nous avons pu visiter :

  • Le petit train à crémaillère de la Rhune, un passage obligé dans le coin. La montée était superbe : on voyait jusqu’à la mer et on pouvait même distinguer les plages. On a vu un vautour, des chevaux (pottoks), des moutons. Arrivé en haut, il y a un panorama superbe à 360°… qu’on a loupé puisque on était dans le nuage !
  • Espelette, autre lieu touristique incontournable, où la spécialité est les piments pendus aux murs. On s’est bien baladé dans ce très joli village, et on a ramené du piment en poudre et quelques délicieuses conserves.
  • Saint-Jean-de-Luz et sa plage, où nous ne sommes pas resté très longtemps : malgré l’heure matinale et la marée basse, il y avait un monde fou. Avec en plus un vent qui charriait du sable et des bouchons partout, on s’est dit qu’on allait désormais éviter la côte et rester dans notre montagne !
  • Les grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, où nous avons retrouvé des gravures préhistoriques, mais aussi de superbes concrétions calcaires. Ensuite, on a même pu manger sur place un excellent jambon local. Miam !
  • Une journée relâche avec le BidaParc ! Une espèce de pseudo-Disneyland, avec des attractions probablement d’occasion, aux couleurs passées et à la sécurité parfois incertaine… Pour éviter d’avoir trop d’employés, ce sont les parents qui actionnaient les manèges en appuyant sur un bouton !
    Mais… on n’a jamais fait la queue tellement il n’y avait personne, et ça, ça change tout ! On a déjeuné sur place, et les enfants ont terminé par une séance d’arrosage dans un château gonflable, d’où ils sont ressortis trempés, hilares et épuisés ! Le bonheur…
  • Enfin, une maison basque typique à Ortillopitz, avec un guide fier et à moustache, qui nous a raconté plein de choses sur la vie dans ce coin il y a quelques siècles. C’était très intéressant, mais les enfants n’ont pas beaucoup accroché.

J’allais oublier… Presque tous les soirs, après le dîner, on allait se faire une promenade pour aller voir les moutons, et… les deux grands y ont du coup appris à faire du vélo sans roulettes !!!
Promesses tenues, comme dirait Notre Président.

En conclusion, un séjour idéal, et on y retournera avec plaisir !

Quarante ans à Bordeaux

(Oui, ça fonctionne moins bien comme titre…)

L’étape suivante de notre périple se situe près de Bordeaux, chez la sœur de Anne où nous nous sommes tous retrouvés pour fêter les 40 ans du beau-frère. C’était vraiment sympa, et on y a bien mangé et un peu bu, mais bon, il faut respecter les coutumes locales.

Comme on était beaucoup et que l’hébergement était limité, il y avait pas mal de tentes dans le jardin. Iris nous a épatés : elle a réclamé une tente pour elle seule. Bien sûr, on n’y a pas tellement cru et on lui a prévu une solution de remplacement en cas de trouille nocturne.
Pas du tout : elle a dormi trois nuits dans sa petite tente, toute fière ! Cette petite a décidément du caractère.

Également au programme : une petite visite à Saint-Émilion, petit village toujours très agréable, et une grotte préhistorique au nom rigolo : Pair-Non-Pair.

Mais surtout, c’est là qu’a vraiment commencé la tâche de ces vacances, le but qu’on s’était fixé à l’avance : Apprendre Aux Deux Grands À Faire Du Vélo Sans Petites Roues !!
Un peu de contexte : on a acheté un vélo à Gaël pour ses 5 ans, et depuis il refuse absolument d’y monter. À maintenant 7 ans 1/2, tous ses copains en font très bien et il est le dernier avec ses roulettes. Sur ce coup, Iris ne vaut guère mieux. Nous avons donc emmené leurs vélos, pour qu’ils se décident enfin à en faire.
Et bien ça a plutôt bien marché, surtout quand on a eu l’idée de leur enlever les pédales pour qu’ils apprennent à pousser, et à trouver leur équilibre dans les descentes.

À suivre !