Vacances au Pays Basque

La dernière étape de ces trois semaines nous a amené au Pays Basque, à Souraïde, où nous avions réservé un immeeeense gîte : deux fois plus grand que notre appartement – sans parler du jardin !

Il a fait beau toute la semaine, et on a mangé dehors tout le temps, y compris aux petits déjeuners, sans oublier quelques barbecues. On avait des vaches de l’autre côté de la clôture, des moutons plus loin, et dans notre jardin les poules de la ferme voisine, qu’Iris a beaucoup aimé pourchasser en hurlant.

On est allé se baigner presque tout les jours, notamment au lac Saint-Pée-sur-Nivelle juste à côté. Comme il était aménagé en base de loisir, on a même pu faire un tour de pédalo tous les 5 ! Les grands ont adoré se faire tracter dans l’eau, et Zoé aurait beaucoup aimé faire pareil, mais on l’en a malheureusement empêché…

Attention, on n’a pas fait que de la plage ! Voici ce que nous avons pu visiter :

  • Le petit train à crémaillère de la Rhune, un passage obligé dans le coin. La montée était superbe : on voyait jusqu’à la mer et on pouvait même distinguer les plages. On a vu un vautour, des chevaux (pottoks), des moutons. Arrivé en haut, il y a un panorama superbe à 360°… qu’on a loupé puisque on était dans le nuage !
  • Espelette, autre lieu touristique incontournable, où la spécialité est les piments pendus aux murs. On s’est bien baladé dans ce très joli village, et on a ramené du piment en poudre et quelques délicieuses conserves.
  • Saint-Jean-de-Luz et sa plage, où nous ne sommes pas resté très longtemps : malgré l’heure matinale et la marée basse, il y avait un monde fou. Avec en plus un vent qui charriait du sable et des bouchons partout, on s’est dit qu’on allait désormais éviter la côte et rester dans notre montagne !
  • Les grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, où nous avons retrouvé des gravures préhistoriques, mais aussi de superbes concrétions calcaires. Ensuite, on a même pu manger sur place un excellent jambon local. Miam !
  • Une journée relâche avec le BidaParc ! Une espèce de pseudo-Disneyland, avec des attractions probablement d’occasion, aux couleurs passées et à la sécurité parfois incertaine… Pour éviter d’avoir trop d’employés, ce sont les parents qui actionnaient les manèges en appuyant sur un bouton !
    Mais… on n’a jamais fait la queue tellement il n’y avait personne, et ça, ça change tout ! On a déjeuné sur place, et les enfants ont terminé par une séance d’arrosage dans un château gonflable, d’où ils sont ressortis trempés, hilares et épuisés ! Le bonheur…
  • Enfin, une maison basque typique à Ortillopitz, avec un guide fier et à moustache, qui nous a raconté plein de choses sur la vie dans ce coin il y a quelques siècles. C’était très intéressant, mais les enfants n’ont pas beaucoup accroché.

J’allais oublier… Presque tous les soirs, après le dîner, on allait se faire une promenade pour aller voir les moutons, et… les deux grands y ont du coup appris à faire du vélo sans roulettes !!!
Promesses tenues, comme dirait Notre Président.

En conclusion, un séjour idéal, et on y retournera avec plaisir !

Quarante ans à Bordeaux

(Oui, ça fonctionne moins bien comme titre…)

L’étape suivante de notre périple se situe près de Bordeaux, chez la sœur de Anne où nous nous sommes tous retrouvés pour fêter les 40 ans du beau-frère. C’était vraiment sympa, et on y a bien mangé et un peu bu, mais bon, il faut respecter les coutumes locales.

Comme on était beaucoup et que l’hébergement était limité, il y avait pas mal de tentes dans le jardin. Iris nous a épatés : elle a réclamé une tente pour elle seule. Bien sûr, on n’y a pas tellement cru et on lui a prévu une solution de remplacement en cas de trouille nocturne.
Pas du tout : elle a dormi trois nuits dans sa petite tente, toute fière ! Cette petite a décidément du caractère.

Également au programme : une petite visite à Saint-Émilion, petit village toujours très agréable, et une grotte préhistorique au nom rigolo : Pair-Non-Pair.

Mais surtout, c’est là qu’a vraiment commencé la tâche de ces vacances, le but qu’on s’était fixé à l’avance : Apprendre Aux Deux Grands À Faire Du Vélo Sans Petites Roues !!
Un peu de contexte : on a acheté un vélo à Gaël pour ses 5 ans, et depuis il refuse absolument d’y monter. À maintenant 7 ans 1/2, tous ses copains en font très bien et il est le dernier avec ses roulettes. Sur ce coup, Iris ne vaut guère mieux. Nous avons donc emmené leurs vélos, pour qu’ils se décident enfin à en faire.
Et bien ça a plutôt bien marché, surtout quand on a eu l’idée de leur enlever les pédales pour qu’ils apprennent à pousser, et à trouver leur équilibre dans les descentes.

À suivre !

Zoé : état d’avancement du vocabulaire


Ça fait longtemps qu’on ne vous a pas parlé de Zoé.

Justement, à propos de parler… Mademoiselle est une très grande pipelette. Elle dit beaucoup de mots, plus ou moins déformés et pas toujours faciles à comprendre. Mais elle est encore capable de tenir de grands discours pleins de baragouin pour boucher les trous entre quelques mots connus.

Voici un petit lexique rapide pour vous y retrouver.

Les gens
En plus de gagaïle et iii, ses frère et sœur chéris, elle commence à repérer les enfants du voisinage : Colin, etc.
Mais elle sait aussi se nommer elle-même : Zézé ! Très utilisé pour décréter la propriété de ce qu’elle tient dans les mains.

La nourriture
Son vocabulaire le plus riche, sans aucun doute ! L’inévitable tato des débuts a été rejoint par aboi, poulet, ba (beurre), sossissossi (saucisson), glag (glace), …
Les fruits et légumes sont moins appréciés. En gros, tous les fruits sont des poi ou des .

Les loisirs
Elle a pris à son frère sa passion des dessins animés. Ses préférés : Bobi (Bambi), Kari (Yakari) ou Papapapa (Barbapapa) ont supplanté l’incontournable Lala (Teletubbies)
Sinon, elle réclame beaucoup en ce moment li (lire un livre).

Situations quotidiennes

  • tédééé ! : clamé dès qu’elle a besoin d’aide pour quelque chose
  • cou ! alède ! : au secours ! à l’aide ! (principalement quand son frère l’enquiquine)
  • toussuit ! : arrête tout de suite ! (voir ci-dessus)
  • tatoir : Merci de bien vouloir m’assoir
  • plè et surtout tati : s’il te plaît et merci
  • calin : prends-moi dans les bras ! (plus souvent pour atteindre un objet que pour faire vraiment un câlin…)

Les mots multiples
À traduire suivant le contexte :

  • patate : patate, ou poussette, ou compote, ou PetShop
  • monmon : bonbon, ou biberon

Il y en a encore beaucoup, ça pourrait remplir des pages ! On s’arrête là pour l’instant.

Zoé empile des cubes

C’est le grand jeu du moment : empiler des petits cubes en carton (elle atteint parfois des hauteurs impressionnantes !), tout faire tomber et recommencer.
Comme on ne voudrait pas que vous manquiez ça, on en a fait une petite vidéo.
Vous remarquerez qu’elle dit très bien le mot pied !

Une journée à la mer

Pour profiter de ce dernier week-end prolongé, on avait envie de se changer les idées, donc d’aller voir ailleurs.
On était d’abord parti pour un week-end à Bruxelles, mais plusieurs choses nous ont fait changer d’avis : l’état de fatigue générale des enfants, l’envie d’aller plutôt se mettre au vert et le fait que le Thalys n’est pas fichu de prendre les chèques vacances.
Après avoir passé une douzaine de coups de fil infructueux pour trouver un gîte n’importe où mais pour juste une nuit, c’est Anne qui a eu la bonne idée : et si on allait une journée à la mer ? Une carte et un compas nous donnent le point le plus proche de notre banlieue : c’est Deauville qu’il nous faut !

Départ à 9h, arrivée sur l’A13, et là… bouchon ! Malgré les prévisions verdâtres de Bison Futé, les trois voies de l’autoroute sont coincées.
Après deux heures de ce régime, péniblement parvenus à Mantes-La-Jolie, on décide de changer de mer !! On bifurque vers Beauvais, et après une petite pause déjeuner, on refait le coup du compas et on se retrouve vers 14h à Quend-Plage-les-Pins ! Ça ne s’invente pas.
On n’est pas les seuls d’ailleurs : toute la Somme et la moitié de l’Oise s’y est donné rendez-vous pour profiter de cette belle journée.
La plage est immense, Gaël s’amuse dans les rouleaux, Iris fait du karaté contre les vagues, Zoé nage à plat ventre dans le sable fin et on prend tous de belles couleurs.

Vers 19h, on remballe nos affaires pleines de sable et on se pose dans une crêperie / moule-friterie.
Et après un tour de manège final (enfin… trois, vu que nos enfants sont très forts en attrapitude de queue de Mickey), on reprend la voiture vers 21h devant un magnifique coucher de soleil rouge.

Finalement, le seul vrai regret de cette journée bien mal partie est d’avoir oublié l’appareil photo, et de n’avoir donc rien à vous montrer 🙁

Une semaine dans le Sud

La semaine dernière, nous sommes allés faire un tour entre Cannes et Grasse, plus exactement à La Roquette-sur-Siagne !
On y avait loué un gîte: la petite bergerie.
Bon, l’excuse officielle était que j’allais bosser 3 jours à Sophia Antipolis, pour voir un peu les collègues sudistes. Mais ça ressemblait assez à des vacances en fait…

Le gîte était dans une immense propriété, juste à côté du logement de nos hôtes. Ça a permis aux enfants de largement profiter du jardin et de ses balançoires, et de jouer avec le petit dernier de la famille (Julien, 10 ans), tout content de trouver des compagnons. Manque de bol, il y avait également un grand chien, très gentil mais dont Zoé a eu peur tout le temps – surtout après qu’il lui ait bouffé son petit ballon gonflable… Elle en a fait des cauchemars la nuit, en hurlant “Paa, Paa, Paa…”, qui est sa façon de dire “Peur” !

Le voyage en avion s’est bien passé, les enfants ont été ravis de leurs petits cadeaux (vive Air France !) et Zoé est restée plutôt calme, faisant même une sieste au retour. La voiture de location avait un toit panoramique, ce qui leur a aussi beaucoup plu !

Sur place, nous sommes allé visiter Mougins, très joli village perché, le parc de la Valmasque, avec ses jeux pour enfants et pour papys & mamies (pardon… pour body-boomers !), le musée Picasso à Antibes (Iris : Quand même, elles sont rigolotes ces peintures !), l’inévitable Marineland avec ses spectacles et ses aquariums, et forcément quelques plages. Les grands se sont baignés, et ils étaient à peu près les seuls, et Zoé a transporté du sable sec ou des cailloux vers l’eau. On s’est même fait une sortie au restaurant, après un après-midi à la plage d’Antibes.

Comme le temps était plutôt variable, on est revenu avec un rhume (moi), des coups de soleil (moi encore…), des plaques rouges d’allergie au soleil (Iris) et une belle angine (Zoé), mais maintenant tout va bien !

PS: Un grand merci à Mémé & Dom pour le nouvel appareil photo, qui marche très bien et fait de très jolies photos, comme vous pouvez le voir ci-dessous !

Chasse aux œufs dans l’appartement

Cette année, la traditionnelle chasse aux œufs en chocolat se fait chez nous.
Vous allez pouvoir admirer Zoé en train de dépiauter un œuf, et Iris et Gaël en train de chercher partout, jusque sur le balcon.

(Et j’ai enfin réussi à trouver comment mettre la vidéo dans la page !)
Mise à jour : ben non, c’est pas une bonne idée apparemment : il y en a qui me bouffent ma bande passante avec ce système, et mon hébergeur commence à râler… La vidéo est disponible ici !

Pour l’occasion, j’ai également exhumé la vidéo équivalente d’il y a deux ans, où nous étions à Dijon : voir ici !

Lexique Zoé-français

Maintenant qu’elle maîtrise parfaitement la marche et qu’elle a un bon petit paquet de dents, Zoé s’attaque au langage. Ce n’est pas toujours très convainquant (sans même parler d’être compréhensible…) mais on distingue bien maintenant ses tentatives de mots de son babil ininterrompu : elle détache bien les syllabes et fait un réel effort.

Après Papa et Maman, qui ont l’air assez interchangeables, un des premiers mots fut Gaga pour désigner son frère… ou sa sœur ! Tous nos essais pour lui faire dire Iris échouent.
La nourriture tient évidemment une place primordiale : citons Pain, l’inévitable Tato et Bouaboua pour à boire. Il y a aussi Nana qui sert pour banane ou pour ananas et Poa pour pomme ou poire.
Elle a découvert récemment les animaux. Hien est répété à chaque chien qui passe, mais également pour les pigeons. Pain sert aussi pour les lapins (merci les Teletubbies…). Sinon, elle imite les cris : Hihihihi pour le cheval et la souris, et un horrible raclement de gorge guttural pour le mouton.

Le Non est évidemment très bien maîtrisé, mais bizarrement pas le oui. Quand elle est debout, elle plie les genoux pour le dire… Ou parfois, elle dit Non pour dire oui !

C’est à peu près tout pour l’instant. La plupart de sa communication consiste encore en des gestes désespérés de la main et des Hin ? Hin ? Hin ? impérieux pour réclamer quelque chose… Comme ça marche assez bien, il va falloir attendre encore un peu pour les discours intelligibles !