Cornouailles — suite et fin

Pour notre dernier jour de vacances, on est allé à Eden Project, une sorte d’intermédiaire entre le jardin botanique et le parc à thème. Le projet date d’il y a 20 ans, il s’est construit sur une ancienne mine (encore !) d’argile, où plus rien ne pouvait pousser. Ils ont passé des années à refaire les sols, puis à construire des grandes bulles pour y faire deux “biomes” : un tropical et un méditerranéen.

C’est assez impressionnant, autant de l’extérieur que de l’intérieur. On serpente au milieu de plantes, ou parfois au-dessus, pour la forêt tropicale. Il y a même des oiseaux qui se baladent librement : des bien connus dans le biome méditerranéen, et des roulroul dans le tropical.

On a passé la journée à déambuler là-dedans, et c’était dépaysant et agréable.
Mais bon, on a quand même trouvé ça bien cher, bien commercial (la grosse boutique à la sortie, etc.) et pas très didactique finalement. Bref, on ne recommande pas forcément, mais les photos sont sympas !

Cornouailles — suite

Suite — en léger différé — de nos aventures hivernales en Cornouailles.
Mais d’abord, on souhaite à nos lecteurs et lectrices une ✨ SUPER ANNÉE 2022 ✨ en espérant enfin pouvoir vous y retrouver en personne, et pas à travers un écran ! Vous nous manquez beaucoup.

Alors, au programme de ces quelques jours : encore des balades au bord de l’océan, des paysages côtiers superbes, du brouillard et de la grisaille mais pas de pluie. Les vues nous font penser à la Bretagne, mais en bien plus désert !

Ah, et une visite d’Exeter aussi. C’est une des universités sur la liste d’Iris, et elle voulait aller voir le campus. Il est bien agréable, très vert et espacé. Mais tout était fermé bien sûr. (On a juste pu trouver à manger à la buvette du théâtre, qui passait alors un spectacle pour enfant…) On a ensuite marché jusqu’au centre ville, mais il n’avait rien de bien folichon, à part l’impressionnante cathédrale anglicane.

Et pour le réveillon du 31 ? On est resté au gîte, on s’est fait un poulet rôti-frites surgelées et une Bakewell tart absolument pas faite maison, on a bu une bouteille de Cava et on a joué à des jeux de société. (J’essaie d’apprendre aux enfants à jouer à la belote, ce monument de culture française…)
C’était parfait 😁

Cornouailles — jour 1

Pour nous remettre de nos fêtes presque passées en France… on a décidé la semaine dernière de partir un peu pour nous changer les idées ! Ou plutôt, j’ai décidé, puisque Anne ne le savait pas, c’était son cadeau d’anniversaire…
Lundi, on a donc mis tout le monde dans une voiture de location, et en route pour la pointe de la Grande-Bretagne ! On est arrivé le soir dans une magnifique maison trouvée par Airbnb. Les critères étaient : proche de la mer, et avec une cheminée. Le grand luxe !

Le lendemain, on est parti à pied et on a fait un grand tour en passant par le chemin côtier. Le temps était… pas trop humide, mais venteux ! On a pris des embruns, et il a fallu courir après quelques bonnets envolés. La côte est très découpée et sauvage. On voit régulièrement des anciennes constructions, vestiges du passé minier de la région. (Pour ceux qui ont vu ou lu Poldark : c’est là !)

Sur notre chemin du retour, on a trouvé un pub ouvert, juste quand les gamins commençaient à traîner la patte. Et puis on est rentré se mettre au chaud devant notre cheminée, à écouter le vent souffler !
Allez, des photos !

Coro-no-voyage

Bon, on a laissé tomber… On n’ira pas en France ces vacances, encore.
Les règles changent à nouveau à partir de demain : il faut maintenant un test de moins de 24h pour venir (au lieu de 48h avant). Et une quarantaine en arrivant, que l’on peut interrompre au bout de 48h avec un test PCR. Et on doit s’enregistrer avant de partir, pour qu’ils puissent nous contrôler.
Tout ça serait faisable, mais on a la trouille qu’un seul des 26 (!) tests qu’on aurait à faire en 2 semaines s’avère positif, et là on serait coincé pour 10 jours, en loupant l’école et le boulot. Et puis les chiffres ne sont pas bons du tout, des deux côtés de la Manche, on s’attend à un nouveau durcissement la semaine prochaine. Ah oui, et mon Eurostar a gentiment été annulé hier… Bref.

On est vraiment déçu bien sûr. D’autant que ces décisions commencent à sentir la politique : seule la Grande-Bretagne est concernée par les dernières mesures, alors que d’autres pays autour sont tout autant en mauvais état. Mais enquiquiner les Anglais, c’est facile, c’est pas cher, et ça peut rapporter gros ! On attend maintenant l’inévitable réplique de BoJo… 🤡

Allez… Du coup, on a fait des courses de Noël, acheté une bouteille de Piper-Heidsick et du saumon fumé pour le réveillon, on va se faire du vin chaud et des feux dans la cheminée, et les chansons de Noël tournent en boucle. Et peut être même qu’on ira faire un petit séjour dans la campagne après Noël, pour se changer les idées…
On garde aussi nos bons d’achat Eurostar ; on espère bien s’en servir dans les 6 mois à venir !

La bise à tout le monde, et JOYEUX NOËL !

Corona-voyages

On a bien l’intention de faire un tour en France à Noël — ça fait 18 mois qu’on n’a pas vu nos familles, et aussi notre réserve de vin est complètement épuisée ! Mais c’est pas très simple, avec tous ces variants en folie. On pense avoir maintenant (presque) tous les éléments pour y arriver. Laissez-moi vous raconter !

D’abord, il nous faut un test antigène pour traverser la frontière vers la France. Ces tests sont dispensés gratuitement, on en a régulièrement par l’école, mais… pas question d’utiliser ceux-là, bien sûr ! Il faut passer par un fournisseur affilié par le gouvernement, qui en fournit la liste : il y en a plus de 400, dont les prix s’échelonnent de 15£ à… 235£ !
On fait quoi, on prend le moins cher? Le plus cher? Celui du milieu?
Quand on essaie d’en commander sur ces sites, on est souvent obligé de fournir plein d’information (nom, date de naissance, photo du passeport, etc.), et après il faut prendre un rendez-vous pour venir retirer le test, et finalement il n’y a pas de créneau avant janvier…
On a fini par trouver une pharmacie locale qui les fournit, pour 59£. À multiplier par 5 pour nous tous… Bon.

C’est pas fini ! Il nous faut aussi un test pour passer la frontière dans l’autre sens, à notre retour. On peut probablement le faire dans une pharmacie en France, mais ce sera plein de jours fériés, le plan blanc est déclenché, on ne sait pas s’ils seront acceptés… Bref, on va commander un autre paquet de tests à 59£ qu’on emmènera avec nous, pour notre tranquillité d’esprit.

C’est pas fini ! Après notre retour, on devra rester en quarantaine chez nous, jusqu’à obtenir un test négatif de PCR. Ce test est encore différent, et plus cher : 105£, et il doit être commandé avant de voyager. Il faut le renvoyer par la poste, et on reçoit le résultat 36h plus tard. Normalement. En attendant, on doit rester chez soi. Les enfants et Anne vont donc devoir manquer quelques jours d’école.

C’est pas fini ! En France, comme on voyage en train, il nous faut le fameux pass sanitaire. Pas de problème pour 3 d’entre nous : on est doublement vaccinés, ni pour Iris, qui a choppé le covid le mois dernier, et est donc considérée comme immunisée. On a installé l’app sur nos téléphones, et elle reconnaît le QR code British et crée un autre QR code reconnu en France. Ouf !
Mais pour Zoé, c’est plus compliqué. Elle ne peut pas obtenir de deuxième dose ici — seuls les plus de 16 ans ont ce privilège. Il va donc falloir qu’elle fasse régulièrement des tests en France, pour avoir le droit de prendre le train, ou aller au restau, au musée, etc. En espérant que les pharmacies seront ouvertes, les tests disponibles, etc.

Tout ça devrait bien se passer (sauf pour le portefeuille, qui va en prendre un coup ! Vous avez fait l’addition ?)
Notre grande frousse, c’est qu’on se retrouve positif à un de ces tests, ou qu’il n’y ait pas de pharmacies ouvertes pour tester Zoé, ou que les règles changent brusquement, ou que les résultats n’arrivent pas à temps, etc. Il y a tellement de paramètres, on pourrait se retrouver coincé en France, ou à une frontière ou même chez nous.

Allez, on y croit, et on vous tient au courant. Joyeux Noël à toutes et tous !

🎄🎅🎁🍗🥳

Staycation

Encore un mot-valise, dont l’anglais raffole: staycation, ce sont des vacances où l’on reste chez soi. Cette année, on n’est pas tous vaccinés (3½ sur 5, Iris n’ayant eu qu’une dose et Zoé aucune) et les passeports des enfants sont périmés (on ne pouvait prendre rendez-vous au consulat qu’un mois avant leur expiration, mais le premier créneau était 2 mois plus tard…). Bref, pas question de faire notre tour de France annuel, mais on a quand même essayé de faire des trucs sympas la semaine dernière !

Voilà donc un résumé de nos activités de staycation :

  • Un petit tour à Marlow, une petite ville du bord de la Tamise, un clone de Henley pour ceux qui connaissent. On y a vu de jolies maisons, pique-niqué au bord de l’eau et… vacciné Maxine ! C’est là qu’elle avait son rendez-vous pour la deuxième piqûre, et c’était une excellente excuse pour y aller.
  • Une balade dans un petit bois à côté de chez nous, pour ramasser des mûres, et faire une délicieuse gelée avec.
  • Un tour au centre-ville de Reading, pour y tester un nouveau mini-golf (12 trous, et en intérieur c’est plus sûr !), un nouveau cinéma d’art & essai et un restau japonais.
  • Une escapade dans une ferme où on pouvait récolter nous-mêmes. On en a ramené des haricots verts, des oignons, des brocoli, des fraises et des framboises.
  • Un autre tour au centre-ville pour y tester un autre restau, libanais cette fois. On s’est pris une énorme averse en y allant, à pied, et on était bien trempé malgré les parapluies. On a pris le temps de sécher avant de rentrer.
  • Et pour finir, un après-midi à Londres, où on n’avait pas mis les pieds depuis au moins deux ans. Après l’habituelle flânerie le long de la South Bank de la Tamise, on a atterri au Globe, la réplique du théâtre de Shakespeare, pour y voir Roméo & Juliette !
    On a vraiment bien aimé. C’était une mise en scène moderne : Roméo fait du vélo sur scène et Juliette se suicide avec un flingue. Shakespeare dans le texte c’est très dur à comprendre, mais heureusement on avait révisé l’histoire avant !
    On était content de ne pas avoir pris les places dans la fosse: elles ne sont pas chères, mais c’est en plein air, et il a encore plu une énorme averse juste avant le début… Et on était content d’avoir emmené une couverture pour protéger nos fesses du banc en bois, bien à l’ancienne !

Allez, quelques photos souvenirs !

Retour d’Écosse

Bon, il fallait bien que nos vacances se terminent un jour… Aujourd’hui, on quitte notre pod, on rend la voiture et on retourne prendre le train de nuit à Édimbourg. Mais on s’est quand même arrêté sur la route pour visiter une distillerie de whisky ! Encore une fois, on a eu du mal à réserver une place, il a fallu en essayer une vingtaine… Mais on était motivé — enfin surtout moi ! On a donc visité Glenkinchie (qui fait partie du groupe Johnnie Walker).

On est accueilli par un Écossais avec un bon gros accent, qui commence par nous faire un petit topo sur les différents arômes du whisky, en nous faisant renifler des mouillettes en papier parfumées. C’était sympa, mais bon, sans plus… Il nous a ensuite montré une extraordinaire maquette de distillerie, faite pour une exposition il y a une centaine d’année, et qui est même capable de fonctionner et de produire du whisky à la sortie ! Bon, mais elle n’était pas en route…

La partie distillerie elle-même était vraiment impressionnante. Des cuves de fermentation immenses (avec un plancher surélevé, pour ne pas respirer le CO₂, qui stagne en bas !) et des alambics en cuivre gigantesques, pour atterrir dans la salle des tonneaux où on a pu respirer du whisky, en train de reposer 10 à 20 ans…

Et pour finir, la dégustation ! Bon, pas pour les enfants, ni pour Anne qui conduisait (mais qui a pu emporter des petites fioles avec les 3 échantillons !) Tout ça faisait bien envie, et on s’en est acheté une bouteille en partant…

Ensuite, retour à Édimbourg, où on s’est payé un bon restau de poissons pour notre dernier repas écossais. Et finalement train de nuit, mais ce coup-ci, version de luxe ! On s’était offert les couchettes au retour, et c’était quasiment une mini-chambre d’hôtel — mais avec des lits superposés. Il y avait un petit lavabo, des draps et couvertures, des bouchons d’oreilles et une bouteille d’eau, et à l’arrivée un thé et un petit gâteau ! On avait dû prendre 2 “chambres” pour nous 4, mais il y avait une porte de communication entre les deux. C’est très éloigné des souvenirs qu’on en avait, avec 6 couchettes par compartiment et c’est tout. Et encore, il y avait des versions encore plus luxueuse (et chère) avec une douche !

On est arrivé chez nous le samedi matin, juste un tout petit peu vaseux, parce qu’on avait plutôt bien dormi !

Le Loch Ness encore

Juste une petite balade aujourd’hui, pour nous remettre de la grande de la veille: un tour à pied juste au bord du Loch Ness. C’est un lac immense, tout en longueur, et très profond: jusqu’à 230m. Il contient plus d’eau que tous les lacs d’Angleterre et du Pays de Galles ensemble… de quoi entretenir quelques histoires !

On s’est contenté de nous tremper les doigts de pieds dedans, après avoir marché entre 2 petites rivières. Comme il n’avait pas trop plu, on a pu en traverser une sur un tronc d’arbre et nous retrouver au bord du lac, à un endroit tout calme. (Il y avait autrefois un pont piéton pour passer, mais des inondations l’ont emporté il y a quelques années…)

Au retour, on s’est payé un bon repas dans un pub, et même un wee dram (un petit verre) de whisky local!

Le Loch Ness

Suite de nos vacances en Écosse : on quitte Édimbourg, et on va encore plus au nord !

Mais d’abord, on s’arrête un peu visiter le château de Stirling. (Celui d’Édimbourg était inaccessible : trop de touristes, impossible de réserver un créneau pour le visiter !) Celui-ci est également perché sur une montagne, entouré de falaises et à un endroit stratégique. Inutile de dire qu’il a été témoin de l’histoire mouvementée entre Anglais et Écossais ! Ça nous permet de réviser un peu l’histoire locale, qu’on connaît plutôt mal…

On est reparti ensuite vers Inverness — dont le nom signifie l’embouchure de la rivière Ness, et qui s’écoule bien sûr du fameux Loch Ness ! On avait réservé là-bas un sorte de cabane dans la forêt, ou une roulotte immobile: the pod ! C’était tout petit, mais avec tout ce qui nous fallait: une petit coin cuisine, des toilettes, une douche, un lit, un clic-clac. On a eu un peu de mal à trouver de la place pour caser la valise dans un coin, et les filles devaient passer sous la table pour s’y asseoir… mais c’était parfait pour nous !

Après une bonne nuit là-dedans (c’est pas vrai, il y avait trop de bruits d’oiseaux, on a mal dormi !), on est parti pour une journée de randonnée : une grande balade au-dessus du Loch Ness. On a emmené un pique-nique et plein de gourdes d’eau, et on a grimpé, grimpé… 450m de dénivelé quand même. Les paysages étaient superbes, un peu lunaires, avec une végétation très rase. Comme il n’avait pas plu depuis une semaine, le sol n’était pas trop spongieux !

Arrivés en haut, après deux heures, on a fait une pause bien méritée, un lunch, et puis on a tout redescendu. On a dû croiser 10 personnes sur toute la journée. Et en revenant vers le village de départ, on avait tellement chaud qu’on a pris une glace !

Et le monstre? On ne l’a pas vu, mais on était trop en hauteur.
Du coup, on a décidé d’aller nous tremper les pieds dedans le lendemain ! À suivre…

Édimbourg – jours 2 et 3

Deuxième jour à Édimbourg, et l’objectif est clair : aller voir l’université ! C’était quand même l’excuse pour venir ici, et Iris est bien motivée. Comme à Portsmouth, c’est un campus dans la ville, et pas sur une zone à l’extérieur comme ça se fait souvent par ici. Ça nous simplifie la vie : il suffit de marcher un peu, et nous y voilà.

Il y a donc une place centrale, George Square, et tous les bâtiments autour, ainsi qu’un grand parc. Covid oblige, on n’avait pas pu réserver une visite guidée par un étudiant, et on n’a pas pu rentrer dans la bibliothèque. Mais on a téléchargé une petite app, concoctée par l’université, qui nous a fait faire le tour, en nous expliquant ce qu’on voyait.

Ensuite, on a repéré un grand parc sur la carte et on est en fait tombé sur une mini-montagne, le Siège d’Arthur, à 10 minutes du centre-ville… Un ancien volcan. En Écosse, la nature n’est jamais très loin ! Le soleil était de la partie, et Iris a pris de jolis coups de soleil pour l’occasion… On avait évidemment oublié la crème solaire ! (On en a racheté vite fait le lendemain.)

En rentrant, on s’est posé sur une terrasse pour boire un coup, et on a ramené du take-away japonais à l’hôtel, parce qu’il avait l’air bon, et oui, il l’était !

Le jour suivant, on a décidé d’aller à la plage ! Une heure de marche du centre-ville, et on a trouvé une magnifique étendue de sable fin, avec finalement assez peu de monde, vu le temps magnifique. J’ai essayé de tremper mes pieds, mais l’eau était bien trop froide pour aller plus loin. Enfin, selon mes critères, parce qu’il y avait évidemment quelques locaux qui se baignaient ! On a mangé un plat local traditionnel (fish & chips) et on est rentré tranquillement.

À suivre !