Aventure en couture

Mon plan d’origine était de faire des gants, j’avais envie de me faire une paire de gants en dentelle noir, mais aux vacances de février je suis remontée jusque à Dijon pour retrouver ma famille, et Mémé avait une surprise pour moi.

Dans une commode à l’étage il y avait tout un tas de tissus, des qu’elle utilisait et d’autre qu’elle n’utilisait plus. Alors on a fait le tour, et j’ai choisi les tissus qui me plaisaient, parmi eux: les carreaux rose. Tout de suite j’ai eu l’image dans ma tête d’une jupe-salopette avec ce tissu. Un peu à la Hello Kitty. Je suis retournée à Marseille, après quelque jours de plus à Dijon, et je me suis mise au travail.

J’ai tout de suite vu le problème: j’avais plusieurs bouts de tissus, mais pas un grand tissu qui pourrait faire la robe en entier. Il m’a fallu repérer les bouts les plus gros que je pourrais utiliser. Par chance, l’un d’entre eux avait déjà la bonne forme pour faire une jupe, mais il n’était pas assez grand. J’ai dû l’agrandir en le coupant en deux et en insérant un rectangle de tissu entre les deux parties (tout en faisant attention au motif). Puis, j’ai copié la forme sur un carré de tissu qui était assez grand et je les ai cousu ensemble.

Pour faire l’ourlet j’ai choisi la méthode la plus fastidieuse possible. Normalement il faut plier deux fois et coudre, mais j’avais seulement 1cm pour faire l’ourlet. Ça voudrait dire faire des plis de 5mm, et comme disent les anglais: fuck that. Donc, j’ai fait un point de surjet (à la main, du coup) tout autour pour ne pouvoir plier qu’une seule fois. Pour les deux ourlets. Ça ma pris toute une journée mais ça valait le coup.

Le haut était beaucoup plus simple, un simple carré, et des tubes pour faire les bretelles. Sylvie avait un sac de boutons pressions pour remplacer les crochets des bretelles normales. J’ai brodé des cœurs pour cacher les coutures des boutons, et pour faire joli.

Pour me faire une dernière petite folie, j’ai pris un jersey vert fluo, et j’en ai fais des jambières. Ça clash parfaitement avec le rose.

En bonus, une série de broderies inspirées de Sailor Moon.

Noël différé à Dijon

On a donc loupé (pour la troisième année consécutive) notre Noël en France. Mais Anne étant maintenant parfaitement opérationnelle, on a profité d’une semaine de vacances en février pour prendre un Eurostar + TGV et aller voir Mémé et Dom à Dijon. Et Maxine nous y a même rejoints, depuis Marseille ! Iris est restée à York par contre : pas de vacances pour elle.

Au programme : évidemment, un tour au marché pour y admirer les escargots et autres French delicacies. Bien sûr, un passage en librairie pour refaire notre stock de bouquins en français. Et clairement, des courses à Carrefour pour en ramener quelques provisions typiquement françaises.

Mais Zoé avait aussi envie d’aller visiter une fromagerie ! On est donc allé à la fromagerie Gaugry pour voir comment ça se faisait, et surtout déguster quelques échantillons: Brillat-Savarin, époisses, etc. On s’est bien régalé !

Pour rentrer chez nous, on avait du temps à Paris alors on a décidé de faire le trajet à pieds entre les 2 gares. On a donc pu vérifier qu’il y avait encore pas mal de voitures et de crottes de chiens là-bas… On ne va pas retourner y vivre tout de suite, on attend encore un peu !

Case Départ!

Et voila, depuis le 30 janvier, après 5 mois (et 5 ans) d’attente, je me retrouve au tout début de ma transition avec mes comprimés d’hormone féminisante.

C’est tout ce que j’avais à dire, juste une petite annonce 🙂

Pas de nouvelle de couture pour l’instant donc pour vous faire patienter voici quelques petites broderies, car j’ai eu un kit de broderie pour noël.

La vieille Singer

Comme vous avez lu, je suis en France depuis 3 mois déjà. Il y a beaucoup de choses que je n’ai pas pu prendre avec moi, dont ma machine à coudre. Ma tante Manue, qui a une machine de rechange, avait proposé de la ramener à Noël pour que les Renaud de Marseille la prennent et la ramène chez eux. Puis, Sylvie a eu une idée. Elle a hérité de la machine à coudre de sa grand-mère : une vieille Singer à pédale (modèle 127/128 si mes recherches sont correctes). Ceux qui m’ont connue assise sous la machine de ma mamie Nono savent que c’est un rêve qui se réalise pour moi.

Elle était en état de marche, il faudrait juste remplacer la courroie, en attendant je pouvais quand même l’utiliser en tournant moi-même la roue.

Sylvie m’a passé des vieux draps qu’elle n’utilisait plus pour faire ce que je voulais avec. On commence simple, un sac à bandoulière, puis la courroie est arrivée et j’ai eu une idée pour une jupe plissée. Un peu plus compliqué, beaucoup plus de mathématiques mais le résultat était pas mal quand même.

C’est beaucoup plus technique qu’une machine électrique, il faut garder un rythme régulier sur la pédale (pour ne pas passer accidentellement en marche arrière), tout en manipulant le tissu!

Je cherche l’inspiration pour mon prochain projet, en attendant les chaussettes à repriser ne manquent jamais !

Un Noël de parents divorcés

C’est Zoé qui a trouvé cette expression. Non, on ne divorce pas… mais comme l’an dernier, les vacances de Noël ne se sont pas passées comme on l’avait prévu.

Ce qui était prévu, c’était louer une voiture, aller à La Rochelle chez Papi et Mamie quelques jours pour retrouver la famille, aller chez Mémé et Dom à Dijon quelques jours pour passer Noël, et rentrer chez nous. Mais…

Anne est sur liste d’attente pour une opération d’une hernie abdominale depuis des mois. Il y a eu pas mal de péripéties qu’on vous épargne, mais début décembre on a finalement eu une date : ce sera le 14 décembre. Chouette ! L’opération se passe très bien. Ils insèrent un bout d’intestin de mouton (de Nouvelle-Zélande !) sous la peau et rapiècent ainsi l’abdomen. De la haute couture ! Elle porte maintenant un corset (un simple carré de tissu rigide, qui se scratche sur le côté) pour maintenir tout ça en place pendant quelques semaines.

Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’ensuite il faut le temps que ça cicatrise, et que tout mouvement est douloureux, donc impossible de trop bouger, et surtout pas question de voyager ! En sortant de l’hôpital, elle ne pouvait tenir ni assise ni allongée, et avait même du mal à hisser ses jambes sur le canapé. Depuis elle retrouve peu à peu de la mobilité.

On a donc chamboulé les plans et annulé toutes les réservations. Je suis resté à la maison avec Anne, et on a expédié Iris et Zoé en avion jusqu’à Bordeaux, où elles ont été réceptionnées par un cousin sympa (merci Théo !), nourries, puis convoyées jusqu’à La Rochelle par une tata sympa (merci Manue !). Pendant ce temps, Maxine était amenée au même endroit par des tonton et tata sympas (merci Philippe et Sylvie !) — ce qui était prévu depuis toujours. Elles ont donc pu profiter de la famille, et on a assisté à distance et en vidéo à l’ouverture des cadeaux. D’où le « Noël de parents divorcés » 🙂

Pour le retour, elles reviennent à 3, et se débrouillent seules donc c’est un peu plus compliqué : train La Rochelle – Bordeaux, navette jusqu’à l’aéroport, et finalement avion Bordeaux – Gatwick. Tout ça avec 20 kg de bagage chacune, parce qu’il semblerait qu’elles auraient ramené des victuailles… Je pars les chercher dans une heure, je vous raconterai !

Mise à jour du lendemain

On a bien récupéré tous nos enfants, et toutes leurs valises ! Une partie du contenu est sur la photo ci-dessous. Vous reconnaîtrez facilement :

  • une bouteille de champagne
  • de l’huile d’olive
  • du gros sel de l’île de Ré
  • du pain d’épice
  • des bonbons divers : Carambar, Haribo, Krema, …
  • plusieurs saucissons
  • du caramel à étaler sur les crêpes
  • de la piperade
  • du foie gras et du pâté de canard
  • des herbes de provence
  • quelques (?) boîtes de conserve de haricots verts et petits pois & carottes
  • des marrons entiers
  • de la confiture de figue
  • des chocolats Mon Chéri
  • des tablettes de chocolat
  • des rochers suchard
  • des navettes de Provence
  • de l’angélique
  • du thé
  • un ballotin de chocolats
  • et 3 petits plants d’oseille !

Mise à jour post Noël

C’était quand même un bon moment passé en famille, même si c’était en plus petit comité ! Photos ci-dessous.

Semaine à Barcelone, la fin!

Le jour suivant, Zoé voulait une journée de plage ! Mais on n’allait pas juste aller à la plage locale, non, non… On a pris le train 30 minutes pour aller dans un petit village au sud: Sitges. J’ai été le seul à me baigner complètement. Zoé est allé jusqu’aux cuisses, et Anne a abandonné après quelques doigts de pieds dans l’eau… Mais franchement elle était bonne !

On s’est ensuite baladé dans des petites rues très sympas, bizarrement pleines de Français en vacances, et Zoé a même trouvé à acheter une robe d’été en solde.


Le jour d’après, on a repris le train, puis le funiculaire, cette fois pour aller dans un endroit extraordinaire : l’abbaye de Montserrat. Elle est au milieu de grands pics montagneux arrondis… On se demande comment tout cela est arrivé là. On a pu assister au concert quotidien du chœur de petits garçons, qui sont pensionnaires dans le monastère. (Anne a trouvé ça louche… mais bon, ils chantaient très bien !)

On a ensuite trouvé un chemin qui montait vers la montagne, et petit à petit, on a fini par grimper tout l’après-midi. Il y avait un autre funiculaire en haut — qu’on a pris pour redescendre, bêtement ! Ah oui, et en haut, mon téléphone a décidé de ne plus jamais démarrer… ce qui fait qu’on a très peu de photos de ce jour là ! 🙁


Enfin, pour notre dernier jour, on est resté à Barcelone. On a pu louer des vélos, et on a pédalé jusqu’au fameux Parc Güell, conçu par Gaudi. (On a eu du mal d’ailleurs : ça grimpe !). On a été un peu déçu. Pas par le parc lui-même, qui est grand et plein de sculptures étonnantes ou d’aménagements étranges. Mais il y avait vraiment trop de monde… On a fait la queue une bonne demi-heure pour pouvoir visiter la maison d’architecte à l’entrée, et on aurait dû refaire la même chose pour accéder à la place du marché, l’endroit le plus célèbre, mais on a laissé tomber avant…

On a repris nos vélos et on s’est baladé dans Barcelone le nez au vent, à faire le tour des autres maisons conçues par Gaudi, avec toujours des formes arrondies et bizarres. On a fini à la plage, où Zoé s’est pris des churros à tremper dans un chocolat chaud super épais. Ah oui, parce que ce jour là, il faisait froid : 15° seulement ! On a fini la soirée — et la semaine — dans un super bon restau où nos hôtes nous ont emmenés.

On a vraiment adoré cette ville : le climat, la nourriture, les pistes cyclables, … J’espère qu’on pourra y retourner un jour !

Semaine à Barcelone, jour 3

Encore une journée où on a bien marché ! Tout d’abord, jusqu’au marché de la Boqueria, célèbre attraction pour les touristes. Et ça se sent un peu : la moitié des stands proposent surtout de la nourriture à emporter, voire à consommer tout de suite. Mais après tout, on est des touristes et on se laisse porter. Au menu : un peu de jambon, un peu de saucisson, un peu de fromage, quelques olives, un peu de fruits découpés et même quelques tentacules ! 🦑

Après avoir dégusté tout ça sur un banc — au soleil, tous les bancs à l’ombre étaient pris — on met le cap sur Montjuïc, une grande colline qui domine la ville.
On y trouve d’abord un jardin plein de cactus, qui nous donnent l’impression d’être en plein Far West. D’autant qu’il est désert… On continue à grimper, pour finalement arriver à un petit téléphérique qui nous emmène encore un peu plus loin. C’est vraiment très agréable : vert, ombragé, avec même un toboggan et une balançoire, que Zoé finit par essayer. (Et Maxine non, trop vieille…)

Le soir, on a retrouvé Mao, un ancien collègue devenu barcelonais depuis, et qui nous fait découvrir une coutume locale: vermouther — c’est à dire s’asseoir en terrasse et boire du vermouth… Très sympa !

Semaine à Barcelone, jour 2 : la Sagrada Familia

C’était notre première vraie journée sur place, et bien sûr on est allé visiter la fameuse Sagrada Familia. C’est une basilique en plein centre ville, dont la construction a démarré il y a 140 ans… et qui commence doucement à se terminer !

La vue de l’extérieur est assez étonnante. (On a dû en faire tout le tour, pour trouver un sandwich qui n’ait pas trop l’air d’un piège à touristes !) On a l’impression qu’il y a 10 styles différents qui se télescopent sur ce bâtiment immense, et même les grues qui bossent grimpées dessus ne dépareillent pas tellement !
La façade “Nativité” est incroyablement riche et fournie, avec des animaux sculptés partout, sur une pierre ocre. On a l’impression que ça grouille.
De l’autre côté, la façade “Passion” est toute en personnages anguleux sur une pierre grise. Pas la même ambiance !

Le plus saisissant, c’est quand on rentre à l’intérieur. Il y a une impression d’espace qu’on n’a pas d’habitude dans les cathédrales, car il y a très peu de mobilier, juste ces grands piliers et une lumière superbe à travers les vitraux multicolores. On avait de la chance, il faisait beau ce jour là. (Je rigole… il a fait beau tous les jours !)

On est aussi monté dans une des tours, mais c’était un peu décevant. 30 minutes d’attente pour l’ascenseur, pour une vue sur la ville très étriquée et à travers un grillage… Pas de grands espaces là-haut ! Mais on voit mieux les sculptures kitsch et colorées en haut des tourelles.

En sortant, on passe un peu de temps dans un petit musée qui nous explique le projet de Gaudi, l’architecte qui a imaginé tout ça, et y a consacré toute sa vie. Il n’y a pas de date prévue pour la fin de la construction, mais on a une chance de voir son œuvre terminée de notre vivant ! On essaiera d’y revenir à ce moment là 🙂

Semaine à Barcelone, jour 1

Ça fait bien 2 ans qu’on voulait aller voir nos copains Kim et Taylor à Barcelone, mais bon, on était coincé sur notre île… Plus maintenant ! On a donc passé une semaine là-bas, fin octobre. Et c’était bieeeen !

On a pris l’avion (oui, l’avion… On a essayé par le train, mais c’est vraiment plus long, plus cher et pas pratique… désolé la planète) On était juste 3 : Iris bossait à York, et Maxine est à Marseille — mais elle nous a quand même rejoint quelques jours.
En arrivant au centre de Barcelone, il faisait tellement beau et la ville était tellement facile à vivre en tant que piétons qu’au lieu de prendre le métro, on s’est posé en terrasse, on a pris un bon goûter et on a marché 45 minutes jusqu’à l’appartement. Un régal !
Et en parlant de régal, le soir, nos hôtes nous ont fait préparer des empenadas mexicains : des petits chaussons fourrés cuits dans des feuilles de maïs, délicieux (mais un peu épicés pour nos palais français trop délicats !)

Le lendemain, on est parti de promener — toujours à pied — dans les petites rues du vieux quartier. La cathédrale nous a un peu déçus avec son énorme pub Samsung, sponsor de la rénovation… Mais on a adoré cette ville si facile à vivre : pistes cyclables partout, passages piétons où on peut prendre son temps… Ah oui, et bien sûr, il faisait 25° ! La ville est organisée en gros blocs d’immeubles, avec souvent un parc au centre des blocs. Du coup, le plan fait penser à une ville américaine, toute en angles droits, mais de l’intérieur c’est très agréable.

L’après-midi, on a retrouvé Maxine, qui avait pris le car depuis Marseille (7h de route quand même), et on est ressorti le soir pour aller manger une paella dans un restau au bord de la plage, comme les touristes qu’on était !

À suivre…

Plus belle la vie pour Maxine !

Une semaine après le déménagement d’Iris à York, c’était le tour de Maxine, cette fois-ci direction plein Sud, à l’étranger carrément : en France ! Maxine a pris une année sabbatique auprès de son université, pour venir en France rencontrer des personnels de santé pour commencer sa transition. Les cinq années sur liste d’attente en Angleterre ont été bien longues, et toujours aucun rendez-vous en vue, donc Maxine a perdu espoir d’arriver à quelque chose de ce côté-là. Philippe et Sylvie, mon frère et ma belle-sœur, se sont très gentiment proposés de l’héberger pendant son séjour en France, du coup nous voici parties direction la Provence. Honnêtement, il y a pire comme cadre de vie 🙂

Alors déjà dès le départ, petit problème logistique. Les chemins de fer britanniques (tous, parce qu’il y en a plein) annoncent une grève totale pour le jour de notre départ. Il aurait été impossible de rejoindre Londres, du coup, on a réservé rapidement une chambre à l’hôtel près de la gare Saint Pancras pour y passer la nuit. Le lendemain, 5 min seulement de marche depuis l’hôtel pour aller faire la queue pour notre Eurostar, c’était vraiment le luxe ! Un petit déj chez Paul le Boulanger pour se donner un avant goût de la France, et en route pour les 90 min de queue réglementaire pour le passage de douane et l’embarquement dans le train.

Arrivées à Gare du Nord sans trop de retard, on se dirige vers Gare de Lyon, bourrée de monde (c’est quoi tous ces gens qui prennent le train en milieu de journée, milieu de semaine, hors vacances scolaires ? ) De là on enchaîne sur le TGV pour Marseille. Il fait un temps magnifique, le paysage est superbe, on passe un très bon après-midi. Arrivée tranquille à Aix-en-Provence TGV, où on est frappé par la chaleur en sortant du train. L’air sent bon la garrigue, c’est super agréable, vive le Sud !

Mon frère et sa famille nous accueillent royalement, avec des bons petits plats plein de vrais légumes, et installent Maxine dans une super chambre qui ressemble à une cabine de bateau, c’est vraiment chouette !

Le lendemain, Maxine et moi prenons la route d’Aix en Provence pour aller l’inscrire à la Sécurité Sociale et obtenir un numéro. Les gens sont très gentils mais donnent une liste longue comme le bras de papiers justificatifs à fournir. Maxine découvre les joies de l’administration française (depuis, elle y est retournée 4 fois, tombe à chaque fois sur une personne qui demande des papiers différents qui ne sont pas sur la liste… bref, la routine habituelle !) Comme elle vient d’un pays où on va voter sans présenter de pièce d’identité ni justificatif, c’est un peu le choc.

Mais un petit tour dans Aix nous redonne du courage : le centre-ville est plein de charme, et on en profite pour faire le plein de savons de Marseille et de calissons, c’est le bonheur. On se prend un coup de soleil à l’arrêt de bus (en plein mois d’octobre !) comme les vrais touristes britanniques que nous sommes.

Je reste encore une journée avec Maxine (occupée à essayer d’avoir un abonnement de téléphone portable et un compte en banque – merci Philippe et Sylvie pour tous les coups de main avec tout ça !) et avant de repartir, j’ai droit à la super soirée pizza + rosé bien frais, c’est cool !

Le lendemain, c’est l’heure pour moi de repartir. J’avoue que je serai bien restée plus longtemps, il fait vraiment bon vivre en Provence. Je laisse Maxine s’habituer à la vie en France, car ça fait bien longtemps qu’elle n’est pas restée aussi longtemps de l’autre côté de la Manche. Ça va être l’occasion pour elle de perfectionner son Français et d’apprendre le langage parlé réel, avec lequel on a perdu le contact. Elle peut compter sur ses cousins pour la mettre au courant ! Premier rendez-vous médical fin octobre, y a pas à dire le système médical français est meilleur que le NHS !

De mon côté, retour chaotique en Angleterre, car un passager d’Eurostar neuneu a voulu passer la douane avec un obus de la Deuxième Guerre Mondiale dans sa valise. Du coup, 1 heure et demi de retard. Et en arrivant… grève des trains côté Anglais !

J’ai donc pris le métro jusqu’à Heathrow, et Samuel a loué une voiture pour venir m’y chercher. Je dois dire que j’étais bien contente de passer le seuil de la porte et de poser ma valise !

Nous voici maintenant avec une fille unique à la maison, ça fait bizarre mais nous sommes quand même bien contents que nos deux grandes fassent des choses qui leur plaisent/leur fassent du bien cette année.