Gaël, le retour…

… ou comment revenir de colonie de vacances bien plus léger qu’à l’aller 🙂

Samedi à 13 h, Gaël a donc fait son grand retour parmi nous, après 7 jours à Mouthe, en pleine Sibérie jurassienne. Il est descendu du car tout heureux, avec plein de choses à raconter : les séances de ski et comment faire du chasse neige, la luge, le téléski, le spectacle de magie le soir à la veillée, les copains et tout et tout.
On arrive à la maison, et avant de défaire les valises, je lui demande : “Tu rapportes toutes tes affaires, Gaël, tu n’as rien perdu ?” (On gardait des souvenirs de chaussettes perdues en classe verte l’année dernière)
Gaël réfléchit un peu, se compose un air embêté, et dit : “Si, en fait, j’ai perdu un slip et mon maillot de bain (oui, il y avait une piscine chauffée au chalet, la classe !).”
Bon, intérieurement, on respire, rien de bien méchant.
On laisse un peu les affaires de côté, et comme il y a du soleil, on propose un petit tour au square.
Et là, Gaël prend l’air sérieusement plus embêté, se tortille, bref, déploie toute la panoplie du gamin qui a un méchant aveu à faire. Et dans un murmure, il confesse qu’au moment de faire sa valise, il n’a pas retrouvé ses chaussures, et qu’il ne lui reste donc que ses baskets (dont la semelle se décolle au bout).
Vite, il est 17 h, on file au magasin de chaussures de la rue piétonne, et on achète une nouvelle paire de chaussures.
Retour à la maison, on défait complètement la valise et d’autres surprises nous attendent :
– la valise toute neuve a eu le pied cassé (Gaël y avait fait allusion dans sa lettre : ” Le voyage s’est bien passé sauf la valise dans les escaliers”. On aurait dû comprendre 😉 )
– il manque son masque de ski (tout neuf aussi)
– on se retrouve avec un pantalon inconnu et malheureusement pas à la bonne taille, et un pantalon manquant.

Voili voilou !

Mais bon, en échange, on a eu droit à plein de câlins, ce qui est devenu plutôt rare chez Gaël. Et quand on lui a demandé s’il voulait y retourner l’année prochaine, il a dit : “Le ski, je veux bien, mais avec vous, parce qu’une semaine sans vous, c’est trop long”.
C’est pas mignon ça ?

PS : en cadeau bonus, une citation d’Iris, à qui j’annonce que son frère va bientôt revenir de colonie de vacances : “Oui mais tu sais, ma vie est beaucoup plus difficile quand Gaël est là !”
L’amour fraternel, il n’y a rien de tel !

Mise à jour du 6 mars : Coup de théâtre : nous venons de recevoir un colis du petit Étienne, de Strasbourg, qui nous renvoie très gentiment le masque de ski en s’excusant maintes fois de l’avoir embarqué dans sa valise !