Noël en Alsace – le trajet

Ah bah tiens, c’est 2020 ! 🎉 🥂 🥳
On souhaite une bonne nouvelle année à tous nos lecteurs, et une bonne décennie aussi pendant qu’on y est !

Commençons-la en racontant notre séjour en Alsace à Noël, avec tous nos parents, et les cousins. Le gîte avait été loué presque un an à l’avance !
Mais d’abord, il faut décrire notre périple pour y arriver…

C’est qu’on a maintenant notre petite Greta Thunberg à la maison. Du coup on avait prévu de prendre le train, plutôt que la voiture ou l’avion. Et puis c’était l’occasion de prendre l’Eurostar, que les enfants ne connaissent pas. Comme on stressait un peu que les trains soient pleins, on avait pris les billets dès fin septembre. Bien sûr, on n’avait pas imaginé qu’il y aurait des grèves à ce moment…

Trois jours avant de partir, on reçoit un e-mail nous annonçant la mauvaise nouvelle : notre TGV Paris-Strasbourg est annulé. On est redirigé vers le site web, qui fait sa mauvaise tête, nous explique que notre trajet est trop compliqué pour être modifié en ligne, puis qu’il n’y a plus de places ailleurs de toute façon. On appelle le numéro (vert en France, payant chez nous !) qui nous joue la petite musique SNCF pendant 30 minutes exactement, puis raccroche. Au bout de 3 fois comme ça, on laisse tomber.

On cherche donc un plan B : location de voiture? Elles partent à toute vitesse, c’est très cher, et on ne passe pas par la même gare à l’aller et au retour, ce qui rajoute encore au prix. Blablacar? Pour 5 personnes plus quelques bagages, c’est à peu près impossible. Car? Ça semble la seule possibilité. On achète donc en catastrophe 5 billets Paris-Strasbourg en Flixbus, en se dépêchant parce que là aussi, tout part très vite. Il n’y a plus de place depuis Paris-Bercy, donc ce sera Galliéni. Depuis la gare du Nord, et sans métro, c’est une heure et demi de marche, en traînant les valises… Puis 6 heures de trajet, et une arrivée à 4h du matin.

Et puis on réfléchit un peu… Il y a quand même des trains qui roulent. Si on se pointe à la gare et qu’on monte dans un train… qu’est-ce qui va se passer?
C’est donc ça qu’on a fait, finalement ! Il y avait un train pour Strasbourg juste une demi-heure avant le nôtre. On a soigneusement contourné tous les employés sur le quai, on est monté dans la voiture bar et on s’y est terré deux heures, en évitant le regard des contrôleurs qui passaient. On a même trouvé des tabourets libres !

Au final, après un peu de tram à Strasbourg, on est donc arrivé plus tôt que prévu !
En fait, la partie qui a le plus impressionné les enfants a été les 10 minutes de marche à Paris, entre gare du Nord et gare de l’Est. Il y avait beaucoup de monde, des trottinettes partout, des bouchons, des militaires armés, des gens qui se battaient, des vendeurs des cigarettes à la sauvette… Une vraie grande ville, grouillante comme ils n’en ont plus l’habitude !