Retour à Dijon

On n’y était pas allé depuis 2 ans, mais malgré quelques péripéties (voir épisode précédent) cette fois c’est la bonne : on a enfin réussi à aller à Dijon chez Mémé et Dom ! Les enfants — et les parents ! — étaient ravis de retrouver toutes ses petites choses immuables qui font une maison de grands-parents.

Côté activités, on est encore resté sur du traditionnel : un tour à l’accrobranche, une visite au muséum d’histoire naturelle, un excellent restaurant bourguignon et quelques achats de BD. Zoé s’est aussi essayée au violon (mais va probablement rester sur la flûte pour l’instant). Il a fait bien chaud, et on était très content de rester à l’intérieur à faire des puzzles.

On a tout de même visité la toute nouvelle Cité internationale de la gastronomie et du vin, mais plutôt la partie musée archéologique — et la boutique de moutardes ! On y retournera une autre fois pour la partie sur le vin.

À propos, on a également fait une dégustation de vin, à Gevrey-Chambertin, sans Zoé, qui ne s’est pas sentie concernée, mais avec les deux autres, qui ont bien apprécié l’expérience. On a tout compris aux différentes appellations du Bourgogne, et oui, acheté quelques bouteilles au passage pour remplir le coffre de la voiture…

Notre trajet en Brexitistan

Zoé a (enfin !) terminé son année scolaire mercredi, et qu’a-t-on donc fait jeudi ? On est parti en vacances en France, bien sûr ! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait notre traditionnel tour de France estival, à visiter nos familles aux 4 coins du pays. Au programme cette année : Dijon, l’Ouest et pour finir la région parisienne. On fait tout ça en voiture de location, plus pratique que le train pour faire tous ces trajets… et pour ramener quelques bouteilles de vin en passant !

Mais d’abord, il nous faut quitter le Royaume-Uni… et là c’est un peu compliqué. Tout d’abord, la voiture de location, réservée à 8h30, n’était pas prête ! Le précédent client ne l’avait pas encore rendue. Après quelques coups de fil, ils en ont trouvé une autre.

Ensuite, la paperasse administrative pour l’emmener de l’autre côté de la frontière n’était pas prête non plus ! Eh oui, ce n’est plus aussi simple qu’avant, Brexit oblige… D’ailleurs la moitié des agences de location interdisent maintenant de sortir leurs voitures du Royaume-Uni, ce qui nous limite beaucoup le choix. Après quelques coups de fil de plus, les formalités se déclenchent, mais il faut quand même qu’on fasse un détour par Heathrow pour récupérer le papier magique nous permettant d’aller en France.

Ensuite, sur l’autoroute qui nous amène au tunnel, il y a toute une section où on passe à contresens, sur l’autre côté d’autoroute, parce que le sens normal est réservé pour… stocker les camions ! Il y a un énorme délai pour traiter, encore, toute la paperasserie des marchandises, et il faut bien entasser tout ça quelque part. Les camionneurs sont donc priés d’attendre des heures, voire des jours, sur 2 files longues d’environ 10 km.

Avec tout ça, on a accumulé pas mal de retard, et toute notre marge de sécurité s’est envolée. Le train (sur lequel on met la voiture, pour traverser le tunnel) part à 13h20, et il faut y être une heure à l’avance pour les formalités de passage de frontière. On y arrive juste à 12h30, et là… énorme bouchon juste en sortant de l’autoroute ! On a passé 1h30 à faire la queue avant d’atteindre le premier guichet. Pour parachever le tout, on a même été mis à part pour tester des traces d’explosifs dans l’habitacle de la voiture !
On est finalement parti à 15h36, donc avec plus de 2h de retard.

Tout cela est clairement lié au Brexit, et aux vérifications supplémentaires à faire désormais. L’été dernier, le Covid avait empêché plein de gens (dont nous !) de partir en vacances, et c’était donc passé inaperçu. On a même eu plutôt de la chance : aujourd’hui, les compagnies de ferry ont demandé à leurs clients de… ne pas venir du tout ! Pas la peine d’essayer, rien ne passe.

Quant à notre voyage, du côté français, les autoroutes sont belles et roulent très bien ! On est finalement arrivé à près de minuit chez Mémé et Dom, qui nous avaient patiemment attendus.
Ouf !

80 ans à Marsilly

On ne l’avait pas fait depuis presque 2 ans : un séjour en France ! L’occasion était les 80 ans d’André, mais on était surtout content de se retrouver tous ensemble, après le raté de Noël dernier. On n’est resté que la semaine de Pâques (et même pour Maxine, juste le week-end de Pâques, parce qu’elle n’avait pas de vacances), en faisant le trajet en train.

Ça fait une bonne journée de transports : bus pour la gare de Reading, puis train jusqu’à Londres, puis métro pour changer de gare, puis Eurostar jusqu’à Paris, puis métro pour changer de gare, puis TGV jusqu’à La Rochelle, et enfin un bus pour finir !
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Mais au final, on met autant de temps qu’en voiture, et c’est moins pénible. Par contre, pas question de ramener des caisses de vin…

Le week-end est passé très vite, principalement à table pour manger, mais aussi pour papoter ! Les cousins se sont vraiment bien entendus, ils sont maintenant tous bien ados. Mais on leur a quand même fait une petite chasse aux œufs dans le jardin…
(Zoé m’a dit: “À un moment, je me suis rendu compte que j’étais aussi grande que tout le monde maintenant… C’était bien !”)

On a aussi fait quelques tours dans La Rochelle, y compris une bonne balade en vélos loués, depuis le centre jusqu’à la plage de Chef-de-Baie pour les connaisseurs. Toutes ces pistes cyclables sous le soleil, c’était un vrai plaisir !

Pour le retour, mêmes transports dans l’autre sens. Notre Eurostar a juste eu 1h de retard : le hall a dû être évacué à cause d’une patate qui a voulu ramener un obus de la 1ère Guerre mondiale dans ses bagages…

Iris et ses 18 ans

Et ouais, nos enfants se font vieux ! C’était au tour d’Iris de passer à l’âge adulte, le week-end dernier.

Elle a fêté ça avec ses potes, le vendredi soir, de la façon traditionnelle en Angleterre : avec de l’alcool, bien sûr ! Ils sont restés raisonnables — on pense : un Jägerbomb et un drinking game à base de Mario Kart, qui s’est soldé par quelques shots de vodka. Elle est rentrée à minuit passé, mais elle avait l’air plutôt fraîche le lendemain.

On avait aussi prévu de fêter ça en famille, dans un steak restaurant, où on s’est régalé. Et oui, on a bien sûr ajouté une bonne bouteille de rouge français !

Quand elle ne picole pas, Iris bosse beaucoup pour passer ses A-levels (~ bac), dont les épreuves seront de fin mai à fin juin. Ensuite, si tout va bien, elle ira étudier l’archéologie en septembre à l’université — soit à York, soit à Leicester, en fonction des résultats.

Et pour se détendre, entre 2 parties de Tetris, elle continue à construire ses petites maisons, qui sont de plus en plus évoluées. Jugez-en !

Corona-🦠 2

Lundi, Zoé est revenue de l’école un peu fatiguée.
Mardi, elle est restée à la maison, avec presque 39° de fièvre.
Mercredi, elle allait beaucoup mieux, je l’ai emmenée (en tandem!) se faire PCR-iser.
Jeudi, on a reçu le résultat: positif !
Vendredi, elle aurait dû se faire vacciner, mais à la place elle a éternué et joué à l’ordi.
Samedi, pareil.
Dimanche, elle va faire un auto-test pour pouvoir peut-être retourner à l’école…
Lundi !

Cornouailles — suite et fin

Pour notre dernier jour de vacances, on est allé à Eden Project, une sorte d’intermédiaire entre le jardin botanique et le parc à thème. Le projet date d’il y a 20 ans, il s’est construit sur une ancienne mine (encore !) d’argile, où plus rien ne pouvait pousser. Ils ont passé des années à refaire les sols, puis à construire des grandes bulles pour y faire deux “biomes” : un tropical et un méditerranéen.

C’est assez impressionnant, autant de l’extérieur que de l’intérieur. On serpente au milieu de plantes, ou parfois au-dessus, pour la forêt tropicale. Il y a même des oiseaux qui se baladent librement : des bien connus dans le biome méditerranéen, et des roulroul dans le tropical.

On a passé la journée à déambuler là-dedans, et c’était dépaysant et agréable.
Mais bon, on a quand même trouvé ça bien cher, bien commercial (la grosse boutique à la sortie, etc.) et pas très didactique finalement. Bref, on ne recommande pas forcément, mais les photos sont sympas !

Cornouailles – Land’s End

Et le premier janvier, qu’est-ce qu’on fait en Cornouailles? On va à Land’s End — le bout du monde, l’extrême pointe au Sud-Ouest de la Grande Bretagne, le Finistère de l’Angleterre !

C’est un coin extrêmement touristique, vu la taille du parking et le nombre d’attractions idiotes qu’on y trouve… toutes fermées bien sûr ! Bon, on a bien croisé quelques dizaines de personnes sur la journée, mais c’était plutôt calme et sauvage ! À un moment de la balade, on a pu, sans faire la queue comme c’est le cas en été, être les personnes la plus à l’Ouest de toute la Grande Bretagne !

On a pique-niqué en regardant les vagues (et quelques mouettes), on a ensuite admiré la petite plage de Sennen (et quelques surfeurs) et on a fini notre boucle avec un rayon de soleil (et quelques poneys). Un bon bol d’air salé, et quelques photos sympas !

Ah oui, et en sur la route du retour, on a croisé au bord de la route, le “Saint Michael’s Mount”, dont la silhouette vous dira peut-être quelque chose…

Cornouailles — suite

Suite — en léger différé — de nos aventures hivernales en Cornouailles.
Mais d’abord, on souhaite à nos lecteurs et lectrices une ✨ SUPER ANNÉE 2022 ✨ en espérant enfin pouvoir vous y retrouver en personne, et pas à travers un écran ! Vous nous manquez beaucoup.

Alors, au programme de ces quelques jours : encore des balades au bord de l’océan, des paysages côtiers superbes, du brouillard et de la grisaille mais pas de pluie. Les vues nous font penser à la Bretagne, mais en bien plus désert !

Ah, et une visite d’Exeter aussi. C’est une des universités sur la liste d’Iris, et elle voulait aller voir le campus. Il est bien agréable, très vert et espacé. Mais tout était fermé bien sûr. (On a juste pu trouver à manger à la buvette du théâtre, qui passait alors un spectacle pour enfant…) On a ensuite marché jusqu’au centre ville, mais il n’avait rien de bien folichon, à part l’impressionnante cathédrale anglicane.

Et pour le réveillon du 31 ? On est resté au gîte, on s’est fait un poulet rôti-frites surgelées et une Bakewell tart absolument pas faite maison, on a bu une bouteille de Cava et on a joué à des jeux de société. (J’essaie d’apprendre aux enfants à jouer à la belote, ce monument de culture française…)
C’était parfait 😁

Cornouailles — jour 1

Pour nous remettre de nos fêtes presque passées en France… on a décidé la semaine dernière de partir un peu pour nous changer les idées ! Ou plutôt, j’ai décidé, puisque Anne ne le savait pas, c’était son cadeau d’anniversaire…
Lundi, on a donc mis tout le monde dans une voiture de location, et en route pour la pointe de la Grande-Bretagne ! On est arrivé le soir dans une magnifique maison trouvée par Airbnb. Les critères étaient : proche de la mer, et avec une cheminée. Le grand luxe !

Le lendemain, on est parti à pied et on a fait un grand tour en passant par le chemin côtier. Le temps était… pas trop humide, mais venteux ! On a pris des embruns, et il a fallu courir après quelques bonnets envolés. La côte est très découpée et sauvage. On voit régulièrement des anciennes constructions, vestiges du passé minier de la région. (Pour ceux qui ont vu ou lu Poldark : c’est là !)

Sur notre chemin du retour, on a trouvé un pub ouvert, juste quand les gamins commençaient à traîner la patte. Et puis on est rentré se mettre au chaud devant notre cheminée, à écouter le vent souffler !
Allez, des photos !

Corona-Noël 2

On a donc dû s’organiser un Noël “at home” rapidement (voir l’épisode précédent). Pas de panique : au marché il restait justement un bon gros rôti de boeuf. Et comme il y a aussi un producteur de champignons, c’est parti pour un boeuf en croûte – avec pâte feuilletée maison, mais oui ! Quant au dessert, une pâtissière française et sympa du coin nous a fait une bûche pistache-chocolat qu’on a beaucoup aimé.

On a même pu se faire un réveillon, avec foie gras, saumon fumé et fruits déguisés.

Et pour finir, le père Noël est passé comme prévu. Ouf !