Semaine à Barcelone, jour 2 : la Sagrada Familia

C’était notre première vraie journée sur place, et bien sûr on est allé visiter la fameuse Sagrada Familia. C’est une basilique en plein centre ville, dont la construction a démarré il y a 140 ans… et qui commence doucement à se terminer !

La vue de l’extérieur est assez étonnante. (On a dû en faire tout le tour, pour trouver un sandwich qui n’ait pas trop l’air d’un piège à touristes !) On a l’impression qu’il y a 10 styles différents qui se télescopent sur ce bâtiment immense, et même les grues qui bossent grimpées dessus ne dépareillent pas tellement !
La façade “Nativité” est incroyablement riche et fournie, avec des animaux sculptés partout, sur une pierre ocre. On a l’impression que ça grouille.
De l’autre côté, la façade “Passion” est toute en personnages anguleux sur une pierre grise. Pas la même ambiance !

Le plus saisissant, c’est quand on rentre à l’intérieur. Il y a une impression d’espace qu’on n’a pas d’habitude dans les cathédrales, car il y a très peu de mobilier, juste ces grands piliers et une lumière superbe à travers les vitraux multicolores. On avait de la chance, il faisait beau ce jour là. (Je rigole… il a fait beau tous les jours !)

On est aussi monté dans une des tours, mais c’était un peu décevant. 30 minutes d’attente pour l’ascenseur, pour une vue sur la ville très étriquée et à travers un grillage… Pas de grands espaces là-haut ! Mais on voit mieux les sculptures kitsch et colorées en haut des tourelles.

En sortant, on passe un peu de temps dans un petit musée qui nous explique le projet de Gaudi, l’architecte qui a imaginé tout ça, et y a consacré toute sa vie. Il n’y a pas de date prévue pour la fin de la construction, mais on a une chance de voir son œuvre terminée de notre vivant ! On essaiera d’y revenir à ce moment là 🙂

Plus belle la vie pour Maxine !

Une semaine après le déménagement d’Iris à York, c’était le tour de Maxine, cette fois-ci direction plein Sud, à l’étranger carrément : en France ! Maxine a pris une année sabbatique auprès de son université, pour venir en France rencontrer des personnels de santé pour commencer sa transition. Les cinq années sur liste d’attente en Angleterre ont été bien longues, et toujours aucun rendez-vous en vue, donc Maxine a perdu espoir d’arriver à quelque chose de ce côté-là. Philippe et Sylvie, mon frère et ma belle-sœur, se sont très gentiment proposés de l’héberger pendant son séjour en France, du coup nous voici parties direction la Provence. Honnêtement, il y a pire comme cadre de vie 🙂

Alors déjà dès le départ, petit problème logistique. Les chemins de fer britanniques (tous, parce qu’il y en a plein) annoncent une grève totale pour le jour de notre départ. Il aurait été impossible de rejoindre Londres, du coup, on a réservé rapidement une chambre à l’hôtel près de la gare Saint Pancras pour y passer la nuit. Le lendemain, 5 min seulement de marche depuis l’hôtel pour aller faire la queue pour notre Eurostar, c’était vraiment le luxe ! Un petit déj chez Paul le Boulanger pour se donner un avant goût de la France, et en route pour les 90 min de queue réglementaire pour le passage de douane et l’embarquement dans le train.

Arrivées à Gare du Nord sans trop de retard, on se dirige vers Gare de Lyon, bourrée de monde (c’est quoi tous ces gens qui prennent le train en milieu de journée, milieu de semaine, hors vacances scolaires ? ) De là on enchaîne sur le TGV pour Marseille. Il fait un temps magnifique, le paysage est superbe, on passe un très bon après-midi. Arrivée tranquille à Aix-en-Provence TGV, où on est frappé par la chaleur en sortant du train. L’air sent bon la garrigue, c’est super agréable, vive le Sud !

Mon frère et sa famille nous accueillent royalement, avec des bons petits plats plein de vrais légumes, et installent Maxine dans une super chambre qui ressemble à une cabine de bateau, c’est vraiment chouette !

Le lendemain, Maxine et moi prenons la route d’Aix en Provence pour aller l’inscrire à la Sécurité Sociale et obtenir un numéro. Les gens sont très gentils mais donnent une liste longue comme le bras de papiers justificatifs à fournir. Maxine découvre les joies de l’administration française (depuis, elle y est retournée 4 fois, tombe à chaque fois sur une personne qui demande des papiers différents qui ne sont pas sur la liste… bref, la routine habituelle !) Comme elle vient d’un pays où on va voter sans présenter de pièce d’identité ni justificatif, c’est un peu le choc.

Mais un petit tour dans Aix nous redonne du courage : le centre-ville est plein de charme, et on en profite pour faire le plein de savons de Marseille et de calissons, c’est le bonheur. On se prend un coup de soleil à l’arrêt de bus (en plein mois d’octobre !) comme les vrais touristes britanniques que nous sommes.

Je reste encore une journée avec Maxine (occupée à essayer d’avoir un abonnement de téléphone portable et un compte en banque – merci Philippe et Sylvie pour tous les coups de main avec tout ça !) et avant de repartir, j’ai droit à la super soirée pizza + rosé bien frais, c’est cool !

Le lendemain, c’est l’heure pour moi de repartir. J’avoue que je serai bien restée plus longtemps, il fait vraiment bon vivre en Provence. Je laisse Maxine s’habituer à la vie en France, car ça fait bien longtemps qu’elle n’est pas restée aussi longtemps de l’autre côté de la Manche. Ça va être l’occasion pour elle de perfectionner son Français et d’apprendre le langage parlé réel, avec lequel on a perdu le contact. Elle peut compter sur ses cousins pour la mettre au courant ! Premier rendez-vous médical fin octobre, y a pas à dire le système médical français est meilleur que le NHS !

De mon côté, retour chaotique en Angleterre, car un passager d’Eurostar neuneu a voulu passer la douane avec un obus de la Deuxième Guerre Mondiale dans sa valise. Du coup, 1 heure et demi de retard. Et en arrivant… grève des trains côté Anglais !

J’ai donc pris le métro jusqu’à Heathrow, et Samuel a loué une voiture pour venir m’y chercher. Je dois dire que j’étais bien contente de passer le seuil de la porte et de poser ma valise !

Nous voici maintenant avec une fille unique à la maison, ça fait bizarre mais nous sommes quand même bien contents que nos deux grandes fassent des choses qui leur plaisent/leur fassent du bien cette année.

Final du Tour de France

Après Dijon et Sainte-Foy-la-Grande, il nous restait 3 étapes dans notre tour de France.

D’abord, l’anniversaire de Manue, à Lugon ! C’était une surprise, on a loué un grand gîte capable de nous accueillir à 11 pour loger et à… 16 pour manger ! Les cousins se sont bien marrés ensemble, notamment avec la petite dernière arrivée (Luna, 2 ans déjà). On a évidemment bien mangé et bien bu. Le repas du dimanche a été pris dehors sous les arbres, avec des copains/voisins. C’était vraiment très sympa.

Les deux dernières étapes étaient les plus courtes. Un petit arrêt à La Rochelle, où on a fait un tour dans le quartier Saint-Nicolas et testé la crêperie Mamie Bigoude, au décor bien déjanté et aux si bonnes crêpes.

Et pour finir, un autre arrêt en banlieue parisienne, où on a aussi découvert une nouvelle petite cousine (Mia, 2 mois déjà) et fait de bonnes balades dans la forêt de Montmorency à côté.

Le retour dans notre île fut sans histoire, sans intempérie et presque sans retard, alors on ne va pas se plaindre ! Allez, les photos :

Canoë à Ste Foy la Grande

Un petit arrêt entre Dijon et Lugon pour couper le trajet… On avait réservé une nuit dans le tout petit Hôtel de la Gare à Sainte-Foy-La-Grande, le long de la Dordogne. On a beaucoup aimé l’expérience !

Par chance, on est arrivé le jeudi soir, où ils organisent les “jeudis de la bastide”: des stands de plats à emporter, et des tables en libre service. On amène son assiette (fournies par l’hôtel, pour nous !), on achète à manger et on s’installe sur la place de la mairie. Il y avait même une chanteuse, pour l’ambiance. Ça sentait bon l’été, le sud et la paëlla !

Après une nuit et un super petit déjeuner pris sur place (les croissants 🥐, le pain frais 🥖, la confiture maison… 😋) on est allé un peu plus loin pour faire un tour de canoë. On avait juste réservé pour 2 heures, mais on a adoré ! À part un couple de Hollandais, qui étaient monté en même temps que nous, on n’a croisé personne sur l’eau. Mais on a vu plein d’oiseaux : hérons, aigrettes, martins pêcheurs, etc. Et cette balade au calme en pleine nature nous a tous beaucoup plu.
On avait mis les enfants ensemble sur leur canoë. C’était peut-être une erreur : il y a eu beaucoup de discussions un peu animées, relatives au maniement de l’embarcation… Mais personne n’est tombé à l’eau.

Retour à Dijon

On n’y était pas allé depuis 2 ans, mais malgré quelques péripéties (voir épisode précédent) cette fois c’est la bonne : on a enfin réussi à aller à Dijon chez Mémé et Dom ! Les enfants — et les parents ! — étaient ravis de retrouver toutes ses petites choses immuables qui font une maison de grands-parents.

Côté activités, on est encore resté sur du traditionnel : un tour à l’accrobranche, une visite au muséum d’histoire naturelle, un excellent restaurant bourguignon et quelques achats de BD. Zoé s’est aussi essayée au violon (mais va probablement rester sur la flûte pour l’instant). Il a fait bien chaud, et on était très content de rester à l’intérieur à faire des puzzles.

On a tout de même visité la toute nouvelle Cité internationale de la gastronomie et du vin, mais plutôt la partie musée archéologique — et la boutique de moutardes ! On y retournera une autre fois pour la partie sur le vin.

À propos, on a également fait une dégustation de vin, à Gevrey-Chambertin, sans Zoé, qui ne s’est pas sentie concernée, mais avec les deux autres, qui ont bien apprécié l’expérience. On a tout compris aux différentes appellations du Bourgogne, et oui, acheté quelques bouteilles au passage pour remplir le coffre de la voiture…

Cornouailles — suite et fin

Pour notre dernier jour de vacances, on est allé à Eden Project, une sorte d’intermédiaire entre le jardin botanique et le parc à thème. Le projet date d’il y a 20 ans, il s’est construit sur une ancienne mine (encore !) d’argile, où plus rien ne pouvait pousser. Ils ont passé des années à refaire les sols, puis à construire des grandes bulles pour y faire deux “biomes” : un tropical et un méditerranéen.

C’est assez impressionnant, autant de l’extérieur que de l’intérieur. On serpente au milieu de plantes, ou parfois au-dessus, pour la forêt tropicale. Il y a même des oiseaux qui se baladent librement : des bien connus dans le biome méditerranéen, et des roulroul dans le tropical.

On a passé la journée à déambuler là-dedans, et c’était dépaysant et agréable.
Mais bon, on a quand même trouvé ça bien cher, bien commercial (la grosse boutique à la sortie, etc.) et pas très didactique finalement. Bref, on ne recommande pas forcément, mais les photos sont sympas !

Cornouailles – Land’s End

Et le premier janvier, qu’est-ce qu’on fait en Cornouailles? On va à Land’s End — le bout du monde, l’extrême pointe au Sud-Ouest de la Grande Bretagne, le Finistère de l’Angleterre !

C’est un coin extrêmement touristique, vu la taille du parking et le nombre d’attractions idiotes qu’on y trouve… toutes fermées bien sûr ! Bon, on a bien croisé quelques dizaines de personnes sur la journée, mais c’était plutôt calme et sauvage ! À un moment de la balade, on a pu, sans faire la queue comme c’est le cas en été, être les personnes la plus à l’Ouest de toute la Grande Bretagne !

On a pique-niqué en regardant les vagues (et quelques mouettes), on a ensuite admiré la petite plage de Sennen (et quelques surfeurs) et on a fini notre boucle avec un rayon de soleil (et quelques poneys). Un bon bol d’air salé, et quelques photos sympas !

Ah oui, et en sur la route du retour, on a croisé au bord de la route, le “Saint Michael’s Mount”, dont la silhouette vous dira peut-être quelque chose…

Cornouailles — suite

Suite — en léger différé — de nos aventures hivernales en Cornouailles.
Mais d’abord, on souhaite à nos lecteurs et lectrices une ✨ SUPER ANNÉE 2022 ✨ en espérant enfin pouvoir vous y retrouver en personne, et pas à travers un écran ! Vous nous manquez beaucoup.

Alors, au programme de ces quelques jours : encore des balades au bord de l’océan, des paysages côtiers superbes, du brouillard et de la grisaille mais pas de pluie. Les vues nous font penser à la Bretagne, mais en bien plus désert !

Ah, et une visite d’Exeter aussi. C’est une des universités sur la liste d’Iris, et elle voulait aller voir le campus. Il est bien agréable, très vert et espacé. Mais tout était fermé bien sûr. (On a juste pu trouver à manger à la buvette du théâtre, qui passait alors un spectacle pour enfant…) On a ensuite marché jusqu’au centre ville, mais il n’avait rien de bien folichon, à part l’impressionnante cathédrale anglicane.

Et pour le réveillon du 31 ? On est resté au gîte, on s’est fait un poulet rôti-frites surgelées et une Bakewell tart absolument pas faite maison, on a bu une bouteille de Cava et on a joué à des jeux de société. (J’essaie d’apprendre aux enfants à jouer à la belote, ce monument de culture française…)
C’était parfait 😁

Cornouailles — jour 1

Pour nous remettre de nos fêtes presque passées en France… on a décidé la semaine dernière de partir un peu pour nous changer les idées ! Ou plutôt, j’ai décidé, puisque Anne ne le savait pas, c’était son cadeau d’anniversaire…
Lundi, on a donc mis tout le monde dans une voiture de location, et en route pour la pointe de la Grande-Bretagne ! On est arrivé le soir dans une magnifique maison trouvée par Airbnb. Les critères étaient : proche de la mer, et avec une cheminée. Le grand luxe !

Le lendemain, on est parti à pied et on a fait un grand tour en passant par le chemin côtier. Le temps était… pas trop humide, mais venteux ! On a pris des embruns, et il a fallu courir après quelques bonnets envolés. La côte est très découpée et sauvage. On voit régulièrement des anciennes constructions, vestiges du passé minier de la région. (Pour ceux qui ont vu ou lu Poldark : c’est là !)

Sur notre chemin du retour, on a trouvé un pub ouvert, juste quand les gamins commençaient à traîner la patte. Et puis on est rentré se mettre au chaud devant notre cheminée, à écouter le vent souffler !
Allez, des photos !

Corona-Noël 2

On a donc dû s’organiser un Noël “at home” rapidement (voir l’épisode précédent). Pas de panique : au marché il restait justement un bon gros rôti de boeuf. Et comme il y a aussi un producteur de champignons, c’est parti pour un boeuf en croûte – avec pâte feuilletée maison, mais oui ! Quant au dessert, une pâtissière française et sympa du coin nous a fait une bûche pistache-chocolat qu’on a beaucoup aimé.

On a même pu se faire un réveillon, avec foie gras, saumon fumé et fruits déguisés.

Et pour finir, le père Noël est passé comme prévu. Ouf !