Semaine à Marseille – 1

Le mois dernier, nous sommes allés à Marseille, pour la première communion de la petite cousine. Enfin ça c’était juste le samedi, mais après on est resté toute la semaine ! (Les enfants ont toujours une semaine de vacances fin mai, pour tenir le coup jusqu’à la fin juillet.)

On logeait chez le frère de Anne, sauf le week-end de la fête, car leur maison était pleine. Du coup, on a pris un un petit logement dans les collines alentours, pour quelques jours.
Les enfants ont adoré, parce qu’ils dormaient dans une authentique yourte mongole, dans le jardin ! Ah oui, et il y avait une superbe piscine aussi…

On a passé une journée à La Ciotat, qui laisse une impression assez bizarre, entre la côte superbe et sauvage, et les énormes installations industrielles à l’abandon. Mais la plage et le soleil étaient très agréable, donc on ne se plaint pas !

[À suivre !]

Week-end gastronomique à Londres

Pour la fête des mères (qui est en mars ici), Anne a reçu un bon d’achat pour un super restaurant japonais à Londres, et… un rattrapage de salaire, son école ayant “oublié” de lui payer ses heures sups depuis septembre.
Du coup, on s’est offert un petit week-end à Londres !

Le premier jour, on a commencé par déposer notre valise à l’hôtel, vers la gare de Paddington, et on a marché dans Hyde Park pour aller faire un tour au Victoria & Albert Museum, qui présente des objets décoratifs du monde entier. On a bien sûr passé du temps dans la section japonaise ! On a vu des kimonos brodés d’or, des masques de kabuki et un grille-pain Hello Kitty.
On a fait une pause pour manger un sandwich de chez… Paul Le Boulanger ! Il y en a quelques boutiques à Londres, et ça faisait du bien de manger un sandwich avec une bonne baguette, pas un triangle de pain de mie !

On est ensuite allé au Muséum d’histoire naturelle, juste à côté, pour essayer un simulateur de tremblement de terre ! Il reproduit les secousse sismiques dans un rayon de supermarché. C’est impressionnant. Mais il y avait vraiment trop de monde, alors on a retraversé Hyde Park pour aller nous changer à l’hôtel.

Le soir, nous avons encore traversé Hyde Park mais cette fois en habits un peu chics, parce que le restaurant Zuma refuse les baskets et tenues de sport… En arrivant, on ne se sent pas vraiment à notre place : tout le monde est jeune, habillé chic et… sans enfant ! Iris a même envie de partir tout de suite. Mais elle fait un effort !
La serveuse est française et nous met à l’aise, et on commande plein de petits plats qu’on partage. Tout est suuuuper bon ! Les sushis de thon (maigre, gras ou entre les 2 !) sont les meilleurs qu’on aie jamais mangé, très parfumés et tendres. Zoé se pâme en dégustant son faux-filet aux épices, Anne engloutit des filets de bar mariné aux agrumes, Gaël termine les légumes frits – croustillants autour et fondants dedans. Même le petit bol de pickles de concombres est délicieux. Du coup tout part très vite et on refait une commande, avec encore d’autre choses tout aussi délicieuses. Ah, les brochettes…
On a pris un dessert pour finir de se remplir, et on est rentré à pied – en retraversant Hyde Park, mais oui.

Après une nuit plutôt bonne, on a rere…traversé Hyde Park pour aller visiter le Royal Albert Hall, prestigieuse salle de spectacles. C’est une visite guidée, et on apprend plein de choses sur l’histoire passionnante du bâtiment. Par exemple, il a été financé en vendant des sièges, qui sont toujours aujourd’hui possédés par des particuliers. La reine en possède une vingtaine, dans la loge royale, mais laisse souvent ses employés les utiliser, à condition qu’ils se tiennent bien… Il y avait un orchestre qui répétait dans la salle, et on a même pu entendre jouer l’orgue immense. Ça envoyait !

En sortant, on a eu un petit creux… alors on est retourné chez Paul Le Boulanger pour tester d’autres sandwiches ! Retour dans Hyde Park pour les manger sur l’herbe. Et là on s’est dit qu’on irait bien voir un peu les manifs de Extinction Rebellion, qui étaient juste à côté. Ils bloquaient tout le carrefour de Marble Arch, et il y avait une ambiance très sympa, genre hippies modernes, avec même un concert, des gamins qui courent partout et des toilettes sèches au milieu de la rue. (Ce même week-end, ils ont aussi bloqué Oxford Circus, Picadilly, le pont devant Big Ben, etc. mais on n’est pas allé jusque là.)

On a finalement repris le train pour rentrer chez nous.
On en avait plein le pattes, mais aussi plein le ventre !

Iris et le Monde du Travail

(Alors oui, ça s’est passé il y a plus d’un an, donc j’antidate… désolé !)

À 15 ans, les enfants doivent passer une semaine à bosser dans une entreprise – tout comme en France. J’avais vaguement évoqué ça au boulot, en disant que ça ne m’intéressait pas trop d’avoir un enfant avec moi, et le chef de la compta a tout de suite dit: “Super, amène-la, on trouvera quelque chose à lui faire. Je m’occuperai d’elle !”. Il avait l’air sûr de lui, donc c’est ça qui s’est passé…

Il a bien sûr fallu l’emmener avec moi en vélo + train, mais après je ne la voyais quasiment pas de la journée. Elle a bossé par contre !
Elle a d’abord été chargée de rechercher ce qui pourrait constituer un premier jour idéal pour un futur employé, en trouvant des idées sur internet.
Elle a ensuite imaginé ce que la boîte pourrait choisir comme mobilier et aménagement d’intérieur, pour un potentiel déménagement.
Finalement, elle a dressé une liste des partenaires des concurrents, en allant voir leurs sites webs, puis recherché des informations sur chacun de ces partenaires. C’était le plus répétitif, mais je pense que c’est ce qu’elle a préféré faire, parce que c’était mieux défini, et aussi qu’elle s’est sentie plus utile.

Elle a quand même été chargée de quelques tâches plus ingrates : remplir et vider le lave-vaisselle (mais tout le monde fait ça, hein !), mettre des trucs à la poubelle, et aussi faire des crêpes ! Quelqu’un avait organisé un déjeuner crêpes au boulot, et on a amené notre multi-crêpe party Tefal. Ça a fait l’attraction !

Je vous mets une copie de son rapport de stage, où elle a détaillé tout ça. Quelques morceaux choisis:

  • Jour 1:
    J’ai fait des crêpes et nettoyé des champignons pleins de sirop de sucre renversé
  • Jour 4:
    Un gars m’a donné une carotte, alors je l’ai mangée.
  • Qu’est-ce qui a été le moins agréable?
    Le trajet sous la pluie
  • Est-ce que cette expérience a modifié tes idées sur ta future carrière?
    Je suis moins hostile à l’idée de travailler dans un bureau.

Le plus marrant, c’est quand même ce qu’elle a fait avec le bon d’achat Amazon de 50£ qu’elle a reçu en échange. Elle était très étonnée et très contente de ce cadeau. Elle s’est payé un jeu de console un peu cher, et surtout un grand poster de la série Futurama, qui proclame:

Vous n’êtes pas payé pour penser.
Un travailleur sans cervelle est un travailleur heureux !
Fermez-la et bossez !

Voilà, c’est notre fille, avec juste le bon niveau de sarcasme !

Brexit March II

Ah, le Brexit ! On n’en peut plus d’essayer de comprendre le bazar actuel.
Mercredi dernier, les députés se sont octroyés le droit (contre l’avis du Gouvernement !) de voter sur 8 sorties potentielles : accepter l’accord négocié avec l’UE, rester dans l’UE, faire un accord sur le modèle de la Norvège, rester dans l’Union douanière, rester dans le Marché commun, refaire un referendum, etc
Résultat: aucune majorité, sur aucune des propositions ! Les 8 ont été rejetées. Bref, tout est coincé. La date du départ – qui devait être hier – a été repoussée au 12 avril, mais on n’est pas plus avancé pour autant.

Il y avait une grosse manifestation pour un deuxième referendum samedi dernier, et on y est bien sûr tous allé ! Ce coup-ci, on avait même fait des pancartes. La première a eu du succès: plein de gens nous ont félicité ou l’ont prise en photo. Elle disait:

IMMIGRATION
Making britain great since 1066!

On avait ensuite ajouté des petits personnage de la tapisserie de Bayeux (qui relate l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, pour ceux qui n’ont pas de prof d’Histoire autour d’eux !) tenant des drapeaux français, britannique et européen.

La deuxième pancarte était plus simple :

Let’s flush this brexs💩t!

(flush = tirer la chasse…)

Comme la manif précédente, l’ambiance était très sympa, conviviale et chaleureuse, avec des drapeaux européens flottant partout et des slogans marrants. On a croisé Elvis jouant de la guitare, et aussi Lord Buckethead (un gars déguisé en envahisseur intergalactique, qui s’était présenté face à Theresa May aux dernières élections. La photo sur son site vaut le détour !)

On a fini dans un restau japonais, plein de gens sortant de la manif aussi, avec des gamins partout. On s’est pris un bon goûter et on a repris le train, bien crevés mais content d’avoir atteint UN MILLION de personnes, d’après les organisateurs. (Et presque 2 millions d’après la police… On ne comprend pas tout dans ce pays encore !)

Promenade à Winchester

Le week-end dernier, nous sommes allés “revisiter” Winchester, une petite ville à 1h de voiture au sud de chez nous. (Eh oui, on y était déjà passé il y a presque 10 ans, très, très rapidement. On n’avait pas encore déménagé ici, mais on commençait à y penser, et on était venu tâter le terrain.)

On a commencé par visiter le Great Hall, qui est tout ce qui reste du château, détruit par Cromwell il y a un bon moment. À l’intérieur est suspendu un objet extraordinaire : le plateau de la Table ronde du roi Arthur ! Bon, OK, c’est une légende… Cette table a été commandée par Edward I, qui en était fan. Elle a quand même presque 8 siècles !

On continue par l’impressionnante cathédrale gothique de Winchester, autrefois la plus grande d’Europe. On y trouve un mur de sculptures magnifiques, on marche sur du carrelage du XIIIe siècle, et on découvre l’histoire extraordinaire d’un gars qui a passé 6 ans à consolider les fondations de la cathédrale, en trimballant des milliers de sacs de ciment dessous, en scaphandre sous l’eau !

On finit par un très sympa moulin à eau, qui tourne et mout du grain tous les week-ends ! Ça nous a vraiment plu de le voir en activité, et on en a ramené 5kg de farine.

J’allais oublier : on a aussi essayé de recréer la photo des trois enfants ci-contre, faite lors de notre première visite, mais il y en a une qui a eu du mal à jouer le jeu… Ils ont quand même un peu changé depuis !

Noël à Kew Gardens

Nous avons passé Noël ici cette année, et Mémé et Dom sont venus nous retrouver. Nous avons bien suivi les traditions locales et le menu – sauf la dinde que nous avons remplacé par une oie, et le prosecco par du vrai champagne !

Nous sommes aussi allés faire un tour aux Kew Gardens – les jardins botaniques royaux qu’on avait déjà visité il y a deux ans. OK, le milieu de l’hiver n’est peut-être pas le meilleur moment pour un jardin rempli de plantes extraordinaires et en voie d’extinction… Mais la serre tropicale est toujours là, et les arbres magnifiques aussi !

On souhaite à tous nos lecteurs une super bonne année 2019 !


Iris commémore

Bon, vous vous souvenez qu’Iris va maintenant aux Army Cadets. Elle passe les examens petit à petit, et devrait pouvoir commencer le tir bientôt. Elle attend ça avec impatience.

Mais depuis un mois, c’est plutôt les cérémonies du centenaire de la 1ère Guerre mondiale qui les occupe. Les Army Cadets sont présents tous les ans aux commémorations, mais ce coup-ci c’était le centenaire, alors c’était du sérieux !

Le samedi, elle est allée en uniforme vendre des “poppies” au petit centre commercial du coin. Tout le monde porte ça début novembre, ce sont des petits coquelicots en papier qui sont vendus au profit d’une association d’anciens combattants.

Et le dimanche, on s’est retrouvé dans un champ voisin, au pied du monument aux morts, à admirer notre fifille au garde à vous.
En fait non, on n’a rien vu, il y avait trop de monde… Et aussi on discutait avec des copains, dont la fille participait aussi. Mais on a pris une petite vidéo de leur arrivée !
Alors, Iris est bien cachée, et n’est pas facile à repérer. Elle est avec son chignon, au milieu de la troupe, derrière le gamin en chemise blanche.
(Vous remarquerez après eux les “Air Cadets”, qui font bien rigoler Iris avec leur uniforme avec jupe et cravate…)

Le Brexit, ça marche pas !

Samedi dernier, nous sommes allés faire un tour à Londres, non pas pour du shopping, mais pour la marche anti-Brexit !
Ça faisait chaud au cœur d’être entouré d’autant de drapeaux européens ! L’ambiance était très sympa, avec plein de gens de tous âges et de toutes sortes, et des pancartes bourrées d’humour.
Zoé était à fond. On avait récupéré un kit “coupe du Monde” cet été (merci Mémé et Dom ), et elle avait ses lunettes bleu-blanc-rouge, un drapeau français sur chaque joue, un européen dans la main, et un autocollant “Bollocks to Brexit” sur le front…

On avait parlé de ce Brexit juste après le vote en 2016. Ce qui s’est passé depuis deux ans est un grand concentré de n’importe quoi. Essayons de résumer…

Tout d’abord, le referendum a été largement entaché de mensonges, mais aussi d’irrégularités, la partie pro-Brexit ayant dépensé bien plus qu’autorisé, utilisé des données de Facebook frauduleusement, etc. Il y a même des soupçons de financements de la Russie. Ça vous rappelle un autre vote ailleurs ?

Le gouvernement de Theresa May a fait preuve d’une impréparation et d’un amateurisme incroyable. Ils n’ont rien fichu pendant des mois, laissant l’UE faire tout le boulot. Ils sont d’ailleurs toujours divisés sur les questions basiques : le pays quitte l’UE, mais reste-t-il dans le Marché Unique (comme la Norvège) ? Ou bien a-t-on un accord d’échange particulier (comme la Suisse ou le Canada) ? Ou bien rien du tout, devenant un pays tiers avec des échanges gouvernés par l’OMC ? Ça change tout !
L’opposition ne fait pas tellement mieux, le leader travailliste Jeremy Corbyn étant un Brexitteur fervent, il attend que tout pète pour ramasser le pouvoir.

Quelle que soit l’option choisie, le pays s’attend à un choc terrible le 29 mars 2019, jour de la sortie. En cas d’absence d’accord, le gouvernement a publié une bonne centaine de recommandations, dont la simple liste donne la frousse. C’est qu’on perdrait du jour au lendemain tout un tas d’accords au niveau européen, permettant de faire voler les avions, d’acheter des matières nucléaires ou de l’électricité, d’autoriser des médicaments, etc. Les entreprises n’aiment pas cette incertitude, et chaque semaines, quelques unes décident de déplacer leur siège ou leurs usines ailleurs. De toute façon l’impact économique sera énorme.

Et puis, il y a les Irlandais. Au vu de l’histoire récente, ils refusent absolument qu’il y ait une frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, au Sud. Or, l’Europe impose une frontière et des vérifications de marchandises si le pays quitte le Marché commun, pour ne pas importer des cochonneries non conformes. L’UE a même proposé de déplacer la frontière à la Grande-Bretagne (l’île principale), en laissant toute l’Irlande unie. Mais la proposition ne passe pas auprès des députés nord-irlandais Unionistes (bien à droite, anti-avortement, etc.), dont Theresa May a besoin pour tenir sa coalition.
Les Écossais sont très fâchés aussi, eux qui ont massivement voté pour rester dans l’Europe. Il avaient voté contre leur indépendance en 2015 : on leur avait annoncé… qu’ils ne seraient plus dans l’UE s’ils devenaient indépendants !

Bref…

La grande marche devait durer 2 heures et se finir place du Parlement. En fait, au bout de 2h on n’avait pas encore fait la moitié tellement il y avait de monde. Les journaux prévoyaient 100 000 personnes, on s’est retrouvé au milieu de 700 000 personnes — d’après les organisateurs, la police ne faisant pas de décompte ici. On a mis 4 heures pour faire tout le parcours.
La revendication principale était d’avoir un second referendum, maintenant que le pays sait un peu mieux à quoi s’attendre. En espérant que le résultat soit différent.

Concrètement, pour nous, on devrait perdre le droit de vote aux élections locales et européennes, remplir quelques formulaires et payer une sorte de carte de séjour pour pouvoir rester ici. On attend de voir, tout pouvant changer à tout moment.
Mais bon, on fait quelques réserves de boîtes de conserve, juste au cas où…

Une rentrée agitée

Ah oui, on ne vous a pas encore parlé de cette rentrée ! On a eu des surprises cette année…

Pas pour Zoé, qui rentre en year 6, c’est à dire la dernière année d’école primaire. Elle retrouve la même maîtresse qu’il y a 3 ans, qu’elle aimait bien.
En fin d’année, elle devra passer les SATs, l’examen de fin de primaire. Elle ira dans le secondaire de toute façon, il n’y a pas d’enjeu pour elle. C’est surtout l’école qui stresse pour ces résultats, car ils déterminent la performance de l’école, les subventions qu’elle reçoit, une prime pour les profs, etc.

Pas pour Iris non plus, qui est maintenant en year 10, une année tranquille où elle continue ses options. Elle passera le GCSE en fin d’année prochaine.

C’est pour Gaël que ce fut plus compliqué ! Il devait continuer en year 12, dans le même établissement, mais prendre uniquement des cours d’Informatique, Maths, Physique et Littérature, dans le but de passer ses A-Levels et d’intégrer une université dans 2 ans.
La veille de la rentrée à 15h, son école nous laisse un message pour nous annoncer que l’option Informatique n’aura finalement pas lieu faute de prof ! On réclame un rendez-vous d’urgence, qu’on obtient le lendemain matin à 7h45 — le jour de la rentrée donc…
Là, ils nous expliquent que le prof est parti à Dubaï, et qu’ils n’ont pas réussi à en trouver un. Les possibilités sont de passer à l’option Informatique “Bureautique” (plutôt que l’option Informatique “Programmation” qu’il voulait faire). Ou de ne pas la faire du tout. Ou de prendre une autre option.

Sentant le vent tourner la veille, on était allé voir un autre établissement, l’UTC, qui lui est plus professionnel, et spécialisé en ingénierie et informatique. C’est donc là qu’il a atterri finalement. On y est allé juste après ce rendez-vous, et ils ont accueilli Gaël à bras ouverts quand ils ont vu ses notes de GCSE.

L’ambiance y est différente, ils accueillent des gamins à partir de 14 ans seulement, pour qu’ils passent le GCSE ou le A-Levels. Il n’y a pas d’uniforme précis, mais la tenue business professional est obligatoire – c’est à dire costume cravate, tailleur, etc. Ils ont plein de liens avec des entreprises du coin — Microsoft notamment — pour faire des stages, des certifications, … L’école fournit un ordinateur et les élèves le trimballent toute la journée ; tout se passe dessus.

Gaël s’y est très bien acclimaté tout de suite. Il y a beaucoup moins de cours et beaucoup plus de travail personnel à fournir, mais il prend ça au sérieux et ça lui convient bien.
L’étape suivante ? Commencer à visiter des universités pour les inscriptions l’année prochaine…

Une canicule en France – Dijon

Dernière étape de notre séjour en France cette année : Dijon, chez Mémé et Dom. Un grand classique !

La canicule se calmait un peu, mais on était quand même content d’aller prendre le frais dans les grottes de Bèze, avec un tour en bateau sur la rivière souterraine, et un tour à pied dans le très joli village autour.

On a aussi eu le plaisir de refêter nos 20 ans de mariage, au restau ce coup-ci, et un excellent ! On a beaucoup goûté dans les assiettes de nos voisins, et ça valait le coup…

Les filles (et leur papa, okay ) ont aussi fait un grand tour d’accrobranche. Gaël n’est pas très à l’aise en hauteur, donc il est resté au sol à faire des photos et à encourager. Zoé a presque la taille requise pour faire les parcours “des grands”, donc il est probable qu’on y retourne l’année prochaine…

Et pour finir, évidemment, notre traditionnel tour dans un supermarché pour ramener diverses victuailles continentales dans notre île ! Cette année, la tendance était aux rochers Suchard, saucissons, compotes en gourde, etc. Ah oui, et une grosse boîte de 1kg de nounours en guimauve, qui est partie beaucoup trop vite… 😢