Une canicule en France – Libourne

Nous voici à notre deuxième étape de notre tour de France: Lugon-et-l’Île-du-Carnay — mais on va dire Libourne, c’est plus facile à situer !
C’est là qu’on a eu le plus chaud, avec des 40°C régulièrement. On est resté quelques après-midis enfermé, avec les volets clos et avec des boissons fraîches !

Mais pas que…
D’abord, on a fait un petit tour à Saint-Émilion, où on n’avait pas mis les pieds depuis 9 ans. (D’ailleurs regardez comme on était jeune à l’époque !)
Ensuite, bien sûr, une traditionnelle balade à Bordeaux, où les enfants ont eu le plaisir de se tremper les pieds dans le miroir d’eau au bord du fleuve.
À propos de Bordeaux, on a également vu les Girondins jouer, dans leur stade tout neuf ! C’était contre une équipe Balte inconnue au nom imprononçable… Bordeaux a gagné, c’est le principal !

Début août, c’était aussi le Fest’arts, le festival des arts de la rue à Libourne, et on a réussi à en profiter un peu — en y allant plutôt le soir ! On a pu voir quelques belles choses:

  • La compagnie du petit monsieur, un spectacle muet d’un petit monsieur qui se bat (littéralement) avec une cabine téléphonique, à la Chaplin ou Tati
  • La Compagnie International Alligator, qui nous a retracé 2000 ans d’histoire de luttes en 1 heure de théâtre de rue. C’était un peu fouillis et les enfants avaient beaucoup de mal à accrocher, donc on est parti en cours de route.
  • La compagnie avis de tempête, avec un spectacle à la fois de trapèze, d’équilibriste et d’acrobatie, sur une structure qui accueillait aussi un batteur et un guitariste/claviériste. On a adoré.
  • Le chant des coquelicots, une installation musicale le long des quais, qui était magnifique sur fond de coucher de soleil couchant

J’ai dû en oublier quelques-uns…
En passant, on a admiré un peintre de rue, qui faisait devant nous et en quelques minutes de tableaux à la bombe. On l’avait d’ailleurs croisé la veille à Bordeaux. Iris a craqué et lui a acheté une de ses toiles !

À bientôt pour la suite et fin du périple !

Une canicule en France – La Rochelle

Petit retour sur nos vacances, avec quelques photos !

Ce fut donc un été caniculaire, et pas seulement en Angleterre où on dépassait parfois les 30°, mais aussi en France, avec largement plus !
Cet été, notre tour de France traditionnel fut moins étendu que d’habitude, avec 3 destinations seulement. La première était La Rochelle, où on a retrouvé les cousins et… fêté nos 20 ans de mariage ! Ben ouais, c’était le 18 juillet 1998… Ceux qui y étaient ont tendance à s’en souvenir, et ça fait plaisir 🙂
La famille nous avait préparé une excellente interprétation de Rock Collection de Laurent Voulzy, avec des chansons rappelant tous nos voyages. Merci encore à tous !
Une commande spéciale de Anne pour l’occasion : des langoustines, pour rappeler le buisson de langoustines de cette journée… On s’est régalé, de ça et de plein d’autres choses.

Également au programme de cette semaine, un tour à pied de l’île d’Aix (où on n’était pas allé depuis… nos fiançailles sans doute, il y a encore plus de 20 ans !) On était 15 en tout, et heureusement il ne faisait pas trop chaud ce jour-là. On a pique-niqué sur la plage, les doigts de pied dans le sable et les mains dégoulinantes de melon juteux, c’était super!

Festival du conte d’Oxford

Samedi dernier, nous sommes allés au premier Oxford Storytelling Festival, sur les conseils d’une amie, qui va à celui du Pays de Galles depuis 20 ans. Bon, on a été petits joueurs comparés à elle : on n’y est resté que le samedi. Elle y passait tout le week-end avec sa fille de l’âge de Zoé, en camping à la britannique. (C’est à dire sans douche, avec un robinet d’eau froide pour 50 tentes, des toilettes sèches, 5°C la nuit, et une journée de pluie obligatoire !)

L’ambiance était très hippie (la copine disait “oxfordish”) : toilettes sèches donc, nourriture exclusivement végétarienne, mais principalement végane et sans gluten, ateliers “je raconte mon accouchement” ou séance de yoga face au soleil levant.
Et surtout plein d’histoires ! Soit sous des grands tipis, soit dans la grande maison, aux fresques New Age. On vient, on s’assied, on repart si ça ne nous plaît pas. Et franchement, ça nous a très souvent plu !

Voici un petit échantillon des conteurs qu’on a vus.

  • Hugh Lupton, présenté comme “on ne le présente plus”, qui a raconté des histoires traditionnelles du nord de l’Angleterre. C’est le premier qu’on a vu, et il mettait la barre très haut !
  • Kerima Mohideen, qui mêlait un conte traditionnel du Sri Lanka et une histoire bien réelle et contemporaine de tribus expropriées à l’est de l’Inde. Politique et féministe !
  • Tom Irons, qui était à fond dans son histoire de géant et de fils du fils du roi sauvant la princesse, etc.
  • Katy Cawkwell, avec des contes classiques, racontés de manière très colorée et vivante.
  • Ben Haggarty pour finir, dans l’amphithéâtre avec le soleil couchant. Il nous a tenu en haleine une bonne heure avec l’histoire d’Atalante.

Avec ça, les filles ont également taillé une cuiller en bois chacune, et aussi filé un peu de laine colorée. Zoé et sa copine ont passé une bonne partie de la journée de leur côté, à vivre leur vie sans qu’on les embête.

On est parti vers 10h du soir, en souhaitant un bon courage à ceux qui restait, pour la nuit bien fraîche et la journée de flotte du lendemain…

Gaël et le GCSE

On n’avait pas encore fait d’article sur les résultats de nos enfants encore. C’est que cette année, c’était spécial pour Gaël: il passait le GCSE ! Quelle est donc cette chose?

C’est en gros l’équivalent du Brevet des Collèges, mais un peu différent. D’abord il se passe à 16 ans, un an après le Brevet. Ensuite, il est beaucoup plus important ! Les notes permettent soit de continuer en “filière générale” pendant deux ans, soit de bifurquer vers l’enseignement technique — qui est bien plus courant ici qu’en France, soit de simplement aller chercher du boulot — et là encore, c’est bien plus fréquent qu’outre-Manche.

Les élèves passent jusqu’à 10 matières, certaines obligatoires (Anglais, Maths, Sciences, …) et quelques-unes en options. Gaël avait choisi Informatique, Espagnol, Géographie et une qui a changé de nom tous les ans: Wood Technology, puis Resistant Materials et enfin 3D Design. Ce n’était pas sa préférée ! Mais il a aussi passé une 11ème matière, sans avoir assisté aux cours dessus avant: Français ! Il a des facilités apparemment…

L’examen est incroyablement long. Chaque épreuve est plutôt courte, mais il y en a plusieurs par matière. Et à raison d’une épreuve par jour, le tout a duré un bon mois ! (C’est d’ailleurs pour cette raison que notre trajet pour la Sicile a été un peu compliqué, souvenez-vous !).
Et l’attente pour les résultats est encore plus longue : on vient de les avoir aujourd’hui, donc 2 mois après !

Bref, les voici ! Les notes vont de 1 à 9, avec 9 étant le meilleur, et très difficile à obtenir.
Il eu 9 en Français, 8 dans toutes les matières scientifiques et en Espagnol, et 5 ou 6 dans les matières littéraires: Anglais et Géographie. Ce qui est excellent !
Ah oui, il y a aussi la matière artistique, mais celle-là on va l’oublier…

L’année prochaine, il continue en 6th form, qui est l’équivalent du lycée et qui débouche sur l’examen des A level. Il n’aura plus que 4 matières pendant ces deux années, et il a choisi : Maths, Physique, Informatique et Littérature. Autre changement : il n’y aura plus d’uniforme ! Les frangines vont être jalouses, c’est sûr.

Ah oui, tiens, au fait… Parlons un peu d’elles quand même!

Iris continue son excellent travail de viser exactement en dessous des objectifs qu’on lui assigne. C’est une stratégie délibérée pour qu’on ne lui donne pas de travail en plus… Elle a juste échoué en Littérature, où elle a atteint bien plus que prévu. Mais sa prof est une hippie super sympa et marrante, elle a dû se laisser attendrir.

Quant à Zoé, elle a encore eu plein de compliment en cette fin d’année, et est largement au-dessus du niveau moyen. Elle aime toujours autant écrire des histoires. L’année prochaine sera sa dernière année de primaire. Ça risque d’être un peu long, elle a hâte de passer à la suite…

Balade à rallonge

En ce moment, il fait un temps extraordinaire par chez nous : c’est l’été ! Il a plu UNE fois en deux mois ! Et les températures restent au-dessus de 20°, atteignant régulièrement les 25°, voire 30°… Une vraie canicule, pour les critères locaux.

Nous, ça nous convient bien, et on en profite pour faire des promenades en forêt. Ce coup-ci, on a même pu faire un pique-nique, sans s’asseoir dans la boue ou craindre une averse !

On part d’un pub, le Rowbarge (Très sympa d’ailleurs, il faudra qu’on y retourne pour manger ! C’est ce pub qui nous a indiqué la balade.), et on suit le chemin le long de la Tamise. C’est bucolique à souhait, il y a des péniches décorées, de la belle nature et des petits cottage très mignons. Les Anglais disent chocolate-boxy : dignes de figurer sur des boîtes de chocolats.

Vers le milieu de la balade, au moment de commencer la boucle de retour, catastrophe : le chemin est fermé ! Une sombre histoire d’inondation, et de stabilisation des berges. On hésite à faire demi-tour pour rentrer par la même route. Et puis finalement on prend la déviation proposée, qui nous rajoute presque une heure de marche…
Cette partie est bien sûr moins balisée, et on hésite plusieurs fois sur la direction. Et puis les chemins sont moins bien tracés, et plus sauvage. Et puis on ne croise personne pendant une heure. Et puis on se retrouve au milieu d’un champ avec 3 chevaux. Bref, les enfants ne sont pas loin de paniquer.
Enfin, on retrouve l’autre bout du chemin interdit, et le moral s’améliore !
Du coup, on s’arrête pour manger au milieu du chemin, puisqu’il n’y a toujours personne, qu’on a faim et qu’il n’y a rien de plus pratique autour.

Au final, on a marché 12km au lieu des 10 prévus initialement. Les enfants ont bien un peu râlé, mais ils ont apprécié le coup à boire à l’arrivée !

Iris aux Army Cadets

On vous avait pas dit… Iris a rejoint les Army Cadets il y a quelques mois. Elle vient tout juste d’avoir son uniforme, et ça mérite bien un article, et quelques photos !

Elle a donc troqué le karaté (elle était la seule membre de son club…) pour aller jouer au petit soldat, deux fois par semaine de 19h30 à 21h30.
Mais que font-ils donc pendant deux heures? Il y a du sport, de l’entraînement militaire (marcher au pas, se cacher dans la forêt avec de la peinture de camouflage, etc.) et même un peu de tir – mais elle n’a pas encore la qualification requise.

Pour elle, c’est la continuité logique du scoutisme, qu’elle a arrêté il y a quelques années, quand elle devenait un peu âgée.
Pour l’armée britannique, c’est un moyen idéal pour recruter des jeunes intéressés, sans recourir à la conscription, qui n’existe plus ici depuis plus d’1/2 siècle. Toutes les activités sont subventionnés par le ministère de la Défense – et ça inclut l’uniforme, et même des voyages pour aller camper en Norvège en février (!!) ou crapahuter quelques semaines au Canada.

Elle démarre juste, mais elle a toute la motivation qu’il faut. Elle a été remarquée pour la cadence de ses pompes — merci le karaté !
Elle a donc maintenant l’uniforme également — il a juste fallu qu’on achète les bottes règlementaires, en prenant une taille de plus parce qu’ils n’avaient pas de pointure assez petite pour elle…
Et, pour la première fois depuis des années, elle a même accepté de s’attacher les cheveux ! Et pas juste un élastique hein, le chignon réglementaire. Avec sa tignasse, il y a de quoi faire… Admirez !

Sicile – Taormina

C’est notre dernier jour en Sicile, et il nous reste le plus beau à voir : le petit village perché de Taormina. C’est à 1h de route de chez nous, mais ça vaut le coup.

L’attraction principale est le grand théâtre grec, rénové par les Romains il y a environ 1700 ans… Il en manque un peu des bouts maintenant, mais c’est finalement très bien, parce que la vue derrière est somptueuse. Avec en fond l’Etna, bien sûr ! Une scène est en train d’y être installée pour des spectacles cet été. On a du mal à se détacher de cet endroit magique.

Ah oui, mais la faim nous aide ! D’autant qu’on avait promis aux enfants une pizza ce midi. On trouve sur une petite place, sous une tonnelle de vigne, une terrasse de pizzeria qui nous sert de larges pizzas, et on se régale !

On marche ensuite un peu dans les rues. C’est très touristique, mais très, très joli aussi, avec partout des balcons décorés de manière un peu folle, des ruelles minuscules en escalier dans tous les sens, et la mer toujours en vue au bout de chacune.

Au bout d’un moment, la pizza commence à descendre, et on passe au dessert. On se prend alors une autre spécialité sicilienne le granité (de la glace pilée et un sirop sucré). Rien de bien gastronomique, mais ça désaltère à merveille avec la chaleur.
À propos de chaleur, Zoé décide de s’acheter un nouveau chapeau. La vendeuse lui lance un Ciao, bella ! en partant.

En fin d’après-midi, on fatigue un peu alors on rentre.
Et puis on se dit que c’est notre dernière soirée ici, alors on va À LA PLAGE ! Il y a un peu des vagues, et elle est encore plus déserte que d’habitude. Les filles sautent dedans, et même Gaël va se baigner !

Allez, un dernier article demain sur le sujet… En attendant, les photos du jour !

Sicile – Etna

Mercredi, nous voici partis en route pour escalader l’Etna. C’est le plus grand volcan d’Europe, et l’un des plus actifs au monde… et il est à juste 1 heure de voiture. Mais on n’a même pas peur et on y va quand même !

On grimpe d’abord en voiture jusqu’à 2000m. La végétation laisse de plus en plus la place à des grandes dégoulinures de pierre noire, datant des éruptions passées. Ils doivent refaire la route de temps en temps, on suppose…

Au parking, on retrouve les inévitables boutiques à touristes, restaurants, etc. Mais aussi les petits cratères Silvestri. On en escalade un pour se mettre en jambe. On se retrouve au milieu d’un paysage lunaire, avec des cailloux qui ne pèsent rien, allant du rouge au noir. Mais c’est trop facile, et pas assez dépaysant ; on veut aller plus loin !

On prend donc le téléphérique, qui nous emmène jusqu’à 2500m. L’étape suivante pour aller jusqu’au cratère principal aurait été de monter dans des gros minibus 4×4, mais le prix prohibitif nous a découragé… On commence donc à marcher le long de la route des 4×4, en sachant qu’on ne va probablement pas faire les 1h30 de marche jusqu’en haut. En plus on a du mal à grimper, l’altitude nous essouffle vite !

De toute façon, on a faim, c’est l’heure de la pause déjeuner. C’est là qu’on voit un peu plus loin un endroit tout blanc : c’est de la neige ! On s’installe à côté et on sort notre pain et saucisson. (Oui, on est toujours très français, surtout sur la nourriture…). Bizarrement, on croise aussi pas mal d’insectes, alors qu’il n’y a quasiment aucune végétation : coccinelles, papillons, scarabées, abeilles, …

En repartant, on avise un cratère tout noir un peu plus haut et on se dit que ce sera notre but ultime, et aussi l’endroit de notre dessert. On démarre l’escalade, qui est beaucoup plus fatigante qu’elle n’en a l’air ! En plus du manque de souffle, la pente est très raide, et les petits cailloux de pierre ponce roulent sous les pieds. Il faut faire deux pas pour monter de un.
Finalement, on y arrive, et la vue d’en haut est magnifique, avec les coulées noires sous nos pieds, la plaine verte ensuite, la ville de Catane ocre, et la mer bleue dans le lointain. Ah oui, et le paquet de gâteaux, aussi…

En redescendant, on remarque plusieurs endroits avec des fumerolles de vapeur d’eau. Iris remarque alors que le sol est chaud aux alentours. On gratte un peu le sable, et on se brûle les doigts ! Zoé a alors commencé à légèrement paniquer, et il était temps de reprendre le téléphérique pour redescendre…

Voici quelques photos, qui rendent évidemment assez mal l’ambiance du lieu.

Sicile – Catania

Passons rapidement sur la journée de lundi, où nous avons surtout changé de gîte. Plus précisément : fait les valises, marché jusqu’à la gare routière de Syracuse, pris le bus jusqu’à l’aéroport, ne pas y prendre l’avion, louer une voiture, et conduire jusqu’à notre nouveau gîte à Catania.
Tout ça s’est passé sans trop d’histoire, et on a même eu le temps d’aller à la plage pour finir la journée — à 5 minutes de marche !

Mardi, on prend la voiture pour aller au centre de Catane.
Petite anecdote sur la vie ici : on avait repéré un parking au centre-ville. En y arrivant, un gars nous demande “parking?”. On pensait que c’était un employé, et on dit oui. Immédiatement, il monte dans sa toute petite voiture, qui était bien garée devant nous, la déplace et nous aide à nous garer à cette place. Et nous réclame 4€. On a compris après qu’il s’était simplement créé un business, en occupant une place gratuite dans la rue et en la revendant aux touristes… 😀

La spécialité de la ville, c’est le marché aux poissons. Les enfants regardent d’un œil méfiant les thons, poulpes, seiches, etc. Mais habitant dans un pays sans vrais marchés, on aime toujours retrouver cette ambiance là ! On achète de l’espadon, des bonnes tomates, des pêches, des cerises, un melon, et le vendeur nous met une barquette de fraise au lieu de nous rendre la monnaie. Allez, on l’a prise avec plaisir, elles étaient bonnes !

On va visiter la cathédrale Sainte Agathe, immense, puis on repère des gens sur un dôme en face. C’était l’abbatiale Sainte Agathe, et on y monte pour admirer la vue sur la ville… et sur l’Etna, qui est tout prêt dans la brume !

On rentre se faire un bon déjeuner de produits locaux, on fait une petite pause et on termine la journée à notre plage, à prendre le soleil et à pêcher des coquillages pour quelques uns. C’est une grande bande de sable fin plusieurs kilomètres, un peu crado parfois, mais à peu près déserte, et on est bien content de séjourner juste à côté !

Sicile – Syracuse

Voici notre premier jour d’exploration en Sicile, et on commence par la ville où on est : Syracuse. On loge plus précisément dans Ortigia, une petite île reliée à la ville par un pont, et qui contient le centre historique. C’est plein de petites ruelles et de minuscules restaurants ou boutiques à touristes.

Mais d’abord, il nous faut aller voir les ruines locales ! On marche une petite heure dans des rues qui commencent déjà à chauffer, et on admire d’abord l’amphithéâtre — romain — puis le théâtre — grec. Ce dernier est encore utilisé pour y jouer des pièces antiques, et on est content de s’asseoir sur ses gradins pour se poser un peu.
On se retrouve aussi dans une étrange grotte toute en hauteur, l’Oreille de Dionysos. Un guide italien est justement en train d’y entonner quelques airs d’opéra de sa voix de ténor, et on apprécie l’acoustique !

Mais les troupes ont faim. On rentre dans Ortigia pour y déguster notre première pizza de la semaine, évidemment délicieuse ! La pâte fine, la sauce tomate parfumées, la vraie mozzarelle… On a bien fait de venir !

Après une petite sieste pour digérer tout ça, on va faire un tour à la minuscule plage à côté de notre logement. L’eau est largement plus chaude qu’à Barry Island ! On profite ensuite des petites rues et des boutiques, jusqu’à une excellente glace pour terminer la journée en beauté.