La blague du jour

Hier, on regardait encore une fois Microcosmos, et le jeu est bien sûr de reconnaître les bestioles qui passent à l’écran.
À un moment, une espèce de diptère butine une fleur.
Iris : C’est quoi ça ? Un moustique ?
Un parent : Mais non ! Regarde : il est gros et il a plein de poils
Iris : Alors c’est un moustique polaire ?

Iris a 5 ans

Mise à jour 29 mars: Une vidéo d’Iris en pleine action !

C’est officiel depuis jeudi : notre petite fleur de printemps en compte désormais cinq.
Côté cadeau, elle a été bien gâtée ! Faisons le compte (in no peculiar order…) :

  • Une trottinette à deux roues – celle a trois roues étant désormais (re)léguée à Zoé
  • Un ptéranodon Playmobil
  • Un bon d’achat pour un DVD Barbapapa + un tour en poney
  • Un kit de BloPens + un carnet pour dessiner des dinosaures
  • deux chèques

Merci à tous ceux qui ont participé ! Iris va vous faire parvenir ses remerciements petit à petit.

La journée d’aujourd’hui a encore amené un nouveau stock de cadeaux, puisqu’elle avait invité quelques amis de sa classe. Une fille et trois garçons (le double de l’an dernier !), mais l’un d’entre eux a déclaré forfait. Ce fut du coup assez calme, même si on a encore ressenti la même chose : les heures qui passent le plus lentement sont celles d’une fête d’anniversaire ! Pas de photos, l’appareil étant toujours à Shanghai…

Comme le temps est plutôt au beau en ce moment, elle a même réussi à choper son premier coup de soleil de l’année, en restant 10 minutes sur notre balcon…

À part ça, elle nous fait toujours autant rire ou tourner en bourrique, entre sa manie de ne jamais finir son assiette, ses poils de Nounours répandus partout, ses acrobaties, son imagination, ses bons mots (une brochette de raisin, au lieu d’une grappe) et son vocabulaire très choisi.
Hier par exemple, elle a qualifié l’odeur des toilettes de répugnante. Et en ne trouvant pas un jouet, elle a déclaré : Je suis terriblement déçue ! Essayez de vous souvenir de la dernière fois que vous avez prononcé le mot terriblement

Gaël, le retour…

… ou comment revenir de colonie de vacances bien plus léger qu’à l’aller 🙂

Samedi à 13 h, Gaël a donc fait son grand retour parmi nous, après 7 jours à Mouthe, en pleine Sibérie jurassienne. Il est descendu du car tout heureux, avec plein de choses à raconter : les séances de ski et comment faire du chasse neige, la luge, le téléski, le spectacle de magie le soir à la veillée, les copains et tout et tout.
On arrive à la maison, et avant de défaire les valises, je lui demande : “Tu rapportes toutes tes affaires, Gaël, tu n’as rien perdu ?” (On gardait des souvenirs de chaussettes perdues en classe verte l’année dernière)
Gaël réfléchit un peu, se compose un air embêté, et dit : “Si, en fait, j’ai perdu un slip et mon maillot de bain (oui, il y avait une piscine chauffée au chalet, la classe !).”
Bon, intérieurement, on respire, rien de bien méchant.
On laisse un peu les affaires de côté, et comme il y a du soleil, on propose un petit tour au square.
Et là, Gaël prend l’air sérieusement plus embêté, se tortille, bref, déploie toute la panoplie du gamin qui a un méchant aveu à faire. Et dans un murmure, il confesse qu’au moment de faire sa valise, il n’a pas retrouvé ses chaussures, et qu’il ne lui reste donc que ses baskets (dont la semelle se décolle au bout).
Vite, il est 17 h, on file au magasin de chaussures de la rue piétonne, et on achète une nouvelle paire de chaussures.
Retour à la maison, on défait complètement la valise et d’autres surprises nous attendent :
– la valise toute neuve a eu le pied cassé (Gaël y avait fait allusion dans sa lettre : ” Le voyage s’est bien passé sauf la valise dans les escaliers”. On aurait dû comprendre 😉 )
– il manque son masque de ski (tout neuf aussi)
– on se retrouve avec un pantalon inconnu et malheureusement pas à la bonne taille, et un pantalon manquant.

Voili voilou !

Mais bon, en échange, on a eu droit à plein de câlins, ce qui est devenu plutôt rare chez Gaël. Et quand on lui a demandé s’il voulait y retourner l’année prochaine, il a dit : “Le ski, je veux bien, mais avec vous, parce qu’une semaine sans vous, c’est trop long”.
C’est pas mignon ça ?

PS : en cadeau bonus, une citation d’Iris, à qui j’annonce que son frère va bientôt revenir de colonie de vacances : “Oui mais tu sais, ma vie est beaucoup plus difficile quand Gaël est là !”
L’amour fraternel, il n’y a rien de tel !

Mise à jour du 6 mars : Coup de théâtre : nous venons de recevoir un colis du petit Étienne, de Strasbourg, qui nous renvoie très gentiment le masque de ski en s’excusant maintes fois de l’avoir embarqué dans sa valise !

Zoé dans une valise

Quand on est en arrêt maladie, entre deux accès de fièvre, on a le temps de faire des vidéos !
En voici une qui date de la fin décembre, où Zoé porte son chapeau fétiche (elle refuse qu’on lui enlève !).
C’était une des premières fois qu’elle se mettait debout spontanément.

Les grippes vont bien, merci. Aujourd’hui on a eu la force d’emmener Iris à l’école le matin, donc ça va quand même mieux…

Bonus mot rigolo :
Quand on est Iris, qu’est-ce qu’on trempe dans son œuf au plat ? Des mauviettes, bien sûr !!

Quand on n’a pas la santé…

Dernières nouvelles du front des microbes !
La guerre fait toujours rage, malgré quelques journées d’accalmie où on se permet (parfois) une nuit sans interruption.

Samedi soir, vers minuit, Zoé a vomi dans son lit. Sympa, le nettoyage à moitié endormi et l’odeur, tenace, qui s’accroche dans ses cheveux.
Dimanche, on était invité chez des copains, mais craignant la gastro, Zoé est restée avec sa Maman, où elle a de nouveau vomi.
Les deux nuits suivantes ont été très entrecoupées, Zoé ayant maintenant le nez bien bouché. La nuit, elle pleure un petit peu toutes les heures, sans vraiment se réveiller, sauf juste une ou deux fois par nuit…

La consultation hebdomadaire chez la pédiatre a révélé des oreilles plutôt en bon état, mais une possibilité prochaine de bronchiolite ! Chouette, on n’en a pas eu depuis celle d’Iris il y a 4 ans.
Ah oui, et aussi une très belle poussée dentaire. On s’en était aperçu, merci ; sa gencive du haut, c’est Verdun : des creux et des bosses à perte de vue !

Quant à aujourd’hui mardi, Zoé est en meilleure forme, mais… c’est Iris qui est de nouveau patraque !
Elle est épuisée et ne mange rien depuis ce midi. Elle n’est pas retournée à l’école, et a fait une sieste à la place. (Oui, une sieste ! Iris !!)

C’est quand l’été déjà ?

Bonus mot rigolo
Iris joue à la bagarre, et cherche à impressionner son adversaire :

Tu sais, moi, je suis très nombreuse !

Le Père Noël est une ordure… obèse !

Alors là, attention “spoiler” : que toutes les âmes sensibles qui attendent impatiemment la venue du Père Noël s’abstiennent de lire ces lignes.
Car ça y est. C’est fait. Gaël ne croit officiellement plus que ce gros bonhomme joufflu se charge d’apporter les cadeaux.
La scène se situe au dîner, moment propice aux grandes révélations ou aux petites phrases tordantes chez nos enfants, en général.
Gaël : “En fait Maman (évidemment, son père est opportunément retenu au téléphone par une opératrice qui veut lui vendre de la vaisselle…), je me posais une question…(Là, en tant que parent averti, on SAIT qu’on doit s’inquiéter).
A Noël, pour les cadeaux, ce serait pas plutôt les parents qui cachent bien bien les cadeaux, et ensuite quand les enfants dorment, ils les mettent au pied du sapin ?
Moi (en essayant de ne pas sourire): – Plutôt que quoi, mon chéri ?
Gaël : – Ben plutôt que le Père Noël.
Moi (pendant que Samuel s’est rapproché et n’en perd pas une miette) : – Ce sont des copains qui t’ont dit ça ? (on remarque l’habileté avec laquelle je cherche à gagner du temps 🙂 )
Gaël : – Ben non, mais tu sais, j’ai bien réfléchi, et le Père Noël est quand même bien trop gros pour passer dans une cheminée…”

Ben voilà, Père Noël, ta graisse t’a tué !

A noter qu’Iris, à table, n’a rien perdu de cette conversation, évidemment, et qu’elle l’a d’ailleurs conclue d’une petite voix en disant : “Et bien moi je ne crois pas que ce soient les parents”.
Mais bon, on la sentait quand même ébranlée, et je doute qu’elle attende l’âge de raison pour cesser d’y croire.

Les bons mots d’Iris

  • Papa, tu sais pourquoi il y a plein de monde à Paris ?
  • Euh… Non
  • Parce qu’il y a la Tour Eiffel, et que tout le monde veut y aller, à la Tour Eiffel ! Voilà, pourquoi il y a plein de monde à Paris…

Iris, très en colère à table, brandissant son index et fronçant les sourcils à ses parents:

  • Euh… Là, je ne suis pas très contente de vous, hein !

Enfin, pour finir, elle a baptisé deux petits animaux en plastique : Pompée et… Pompette !

Une rentrée avec le sourire

Petit florilège des déclarations du jour, où Gaël rentre en CE1 et Iris en moyenne section:

Iris, le matin, en enfilant ses chaussures:

Je suis drôlement content d’aller chez les moyens. Mais quand même, j’aimerais mieux aller au CP.
On est vraiment obligé de faire toutes ces années de maternelle avant d’aller au CP ?

Iris le midi, qui pleure pour ne pas y retourner:

C’est vraiment trop nul d’être grand ! Je préfère jouer aux Playmobils…

Gaël le soir, tout étonné:

Tu sais, ma maîtresse de l’an dernier, maintenant, et ben elle garde des petits !

(Ben oui, ceux qui étaient en maternelle avant…)