Kew Gardens

Houla, ça commence à dater tout ça…

Donc, il y a un petit moment déjà, nous sommes enfin allés nous balader aux jardins botanique royaux de Kew, a.k.a Kew Gardens, qui prétendent être tout simplement le jardin botanique le plus beau du monde !

Ils ont été créés en 1840 sous la reine Victoria, ce qui ne nous rajeunit pas… Le plus impressionnant est l’immense serre tropicale, où on s’est précipité tout de suite. D’abord parce qu’on avait un peu froid, et qu’elle est chauffée à fond, avec un air humide à souhait. (Nos filles ont eu beaucoup de mal.) Mais surtout pour voir la végétation impressionnante : palmiers, bananiers, cocotiers, … Ils sont tous là, dans un beau fouillis vert — qui nous a rappelé Hawaï !

On découvre d’autres serres plus petites, dont une étonnante, occupée presque entièrement par un grand bassin contenant des nénuphars variés. Et une autre climatisée, abritant un jardin de rocaille, pour reproduire le climat alpin !

Une autre attraction qui a plu aux filles – mais pas à Gaël pour qui ça bougeait un peu trop – est une promenade à 20m de haut, sur un chemin à la même hauteur que la cime des arbres.

Il y a trop à raconter, ce jardin est immense et avec plein de surprises. Le mieux, c’est que vous veniez nous voir et on vous y emmène 🙂

Comme on n’aime pas se garer dans les toutes petites rues, on y est allé en train, ce qui est toujours une petite aventure supplémentaire. Et comme il y avait un vendeur de bretzels à la gare, on s’en est pris chacun un, qu’on a englouti sans complexe pendant le trajet du retour pour nous remettre de cette journée !

Karate girls

Ce trimestre, Zoé a décidé d’arrêter la danse, et de passer au… karaté ! Oui, vous avez bien lu. Zoé, notre girly girl, fan du rose, de Hello Kitty et dont le dernier cadeau d’anniversaire était une soirée avec ses parents pour aller voir le ballet Sleeping Beauty.
Bon, reprenons.

En décembre dernier, les cours de danse de Zoé s’arrêtaient pour la fin du trimestre. On lui a proposé d’accompagner sa frangine au karaté, pour changer un peu. Elle a bien voulu, pour faire comme sa grande sœur, celle-ci étant tout fière de lui apprendre des choses.
Le prof a vu qu’elle était douée, et lui a fait plein de compliment. Il faut dire que les kata sont comme une chorégraphie, et Zoé maîtrise assez bien le sujet.

En plus, Zoé a passé le grade 2 de danse en décembre. Et du coup, en janvier, elle devait changer de cours — et de prof, pour une qu’elle n’aime pas vraiment. Et aussi, les cours sont plus loin et on aurait dû l’emmener en voiture…

Bref, tout ça fait qu’en janvier, Zoé a raccroché son tutu et ressorti un ancien kimono d’Iris ! Les deux filles ont passé une ceinture ensemble il y a quelques semaines. Et elles vont tous les samedis tabasser du mannequin avec beaucoup de ferveur.

Zoé poète

À l’école, Zoé devait faire un shape poem, un poème en forme de montagne, leur sujet du moment. Ils avaient travaillé avant sur du vocabulaire (il y a des mots là-dedans qu’on n’entend pas tous les jours…) et sur le fait de faire des comparaisons (simile) et des allitérations. Elle s’est bien amusé avec cet exercice.

Voilà ce que ça donne !
(Et voici une bien pauvre traductionpar Google Translate …)

Lava, lava all around,
thudding, slushing to the ground.
It will never stop,
all the way from the top.
The village is in tears,
a horrible sound damaging the ears.
Breaking everything in its path,
while someone is having a nice hot bath.
In the dead of night,
all the villagers have a fright.
Volcanoes erupt
like a baby waking up.
Fiery flames bursting out,
smoke everywhere, wandering about.
The lava oozing down like a slithering snake.
But no one knows when the beast will wake up again.

Les belles histoires de Zoé

Le thème du trimestre à l’école est : les hommes préhistoriques. Les enfants avaient le choix entre différentes activités. Zoé a choisi d’écrire un texte. Je vous le livre tel quel:

The Story Of Ug And Meg

Once upon a time, over 10,000 years ago, there lived a little boy called Ug. It was such a long time ago, that it was Stone Age. So no video games, no TV, no nothing. Ug had a little sister named Red-berry. They both really loved to get leaves, nuts and berries to eat; but Ug wasn’t old enough to go hunting, (he might get squashed by a woolly mammoth) and girls aren’t aloud to hunt. (Not fair!)

One day, Ug, Red-berry and their mum went gathering some food, when Ug heard something shuffle in the bushes. “Who’s there? “He asked,shaking. “Probably just a small rat .” Answered his mother. ” No, it’s something bigger! “Replied Ug, still terrified of what was in there. “Oh,just leave it alone! ” Said Red-berry, fed up with her brother complaining.Then, a tiny little trunk peeped out. Ug wanted to show his mum, but she just kept on going. Normally, when you see an animal you would kill it, but Ug cared a lot about animals, so tried going a bit nearer to it. The closer he got, the more he could see the animal. Suddenly, a small head looked out. It was a woolly mammoth!

The night was beginning to fall, and if Ug showed the mammoth to his dad, he would roar with anger.( And at that time, no one had pets. )And Ug knew that if he waited for to long, it would end up eaten for breakfast! “Come on,Ug! “Shouted his mum. “Coming! “replied Ug, hesitating. What could he do? Then,Ug knew exactly what to do. Ug secretly put the animal in a gap between his house and a pile of rocks, and then put more rocks so that it wouldn’t escape. “UG!!! ” Shouted red-berry, very impatiently. Ug rushed over before they got too impatient. “I hope it doesn’t get away! “He said to himself.

The very next day, Ug didn’t even say good morning, there was no time. I hope nobody noticed that the creature was there all night long! Suddenly, a long, brown trunk appeared in front of him. Ug smiled. Just to be safe, Ug looked around to check if anyone was there. No one. It was much to early for anyone to wake up! Ug grabbed the trunk and the animal lifted him up into the air, higher and higher he went. Then he thought that he couldn’t keep on calling it creature or animal, so he was going to give it a name. “Charlie?” He thought. “Or Zoe! “Thinking of a name was hard, there were so many choices! In the end, he decided to name it Meg. Just then, Ug had a brainstorm. “Dads usually like things with a good reason to use it, right?” he asked Meg. “What if you could help him go hunting, or scare terrorists away!” Meg looked a bit shocked, but she agreed. They were both probably a bit nervous! But what needs to be done needs to be done.

Suddenly, his dad appeared in front of the house, calling: “UG!” He thought that Ug ran away! But,he didn’t look cross, he just looked worried. This was the time to get the plan in action! To make sure that Meg followed Ug, he hang on to Meg’s trunk. Ug slowly walked towards his father, for he’s never been this frightened in his hole life! Ug’s father saw him… and what did he do? He ran straight for him without telling him off for having a mammoth’s trunk in his hand. But then…(oh oh!) Ug’s father asked “What’s this?” As if Ug had hid something for a very long time. “I thought, well, I…I…” stammered Ug.” come on Ug, no secrets in this family.” answered his dad, very suspiciously. “I found it in the bushes, and…” Ug was hesitating a lot now.”I found it in the bushes and thought that Meg could help you with hunting or scaring off terrorists! ” Said Ug as quickly as he could. ” Meg? ” asked his father,calmer than I thought he would be. It turns out that Ug’s dad really liked the idea of Meg helping him,and they lived happily ever after.

The End

Mariage en Italie

Un collègue de travail, Italien mais vivant aux États-Unis, nous avait invités à son mariage en Toscane, le mois dernier. Il n’y avait pas de vacances pour les enfants, alors on a failli hésiter… et puis on y est allé quand même bien sûr ! Ils ont juste séché le vendredi.

On a donc laissé la voiture à Gatwick ce matin-là, pris l’avion pour Rome, loué une voiture (nous déconseillons Europcar en Italie…) et sommes finalement arrivés à Contignano, perdu au milieu des collines, dans une petite villa avec une vue magnifique.
À peine le temps de souffler et on a repris la voiture, puisqu’il y avait une petite réception ce soir-là sur le lieu du mariage. Le GPS et nous avons eu bien du mal à trouver, de nuit, le minuscule village de Borgo di Castelvecchio, encore plus perdu ! Il s’agit en fait d’un lieu de réception, avec des salles et des chambres à louer. La plupart des invités logeaient ici, mais c’était un peu cher pour nous cinq.
Quelques pizzas, verres de vins et glaces plus tard (vive la dolce vita italienne !), nous avons passé une excellente soirée.

Le lendemain matin s’est posé la question du petit déjeuner ! On n’avait aucune provision, et je suis donc parti le nez au vent, en suivant ce que le GPS pensait être la supérette la plus proche. Quelques déconvenues plus tard, je suis tombé sur une minuscule épicerie à Radicofani, qui nous a sauvé la matinée. Le village était tellement joli qu’on y est retourné, le ventre plein, pour monter tout en haut de la montagne et y visiter la forteresse. La vue était magnifique, mais le haut de la tour était envahi de milliers de fourmis volantes, que les enfants n’ont pas du tout aimées !

On pensait manger au restau, mais le pauvre Gaël ne se sentait pas très bien, et on a donc acheté du bon saucisson, du pain et du panforte (miam !) et sommes rentrés manger “chez nous”. Gaël a pu faire une bonne sieste qui l’a réparé, et les filles ont piqué une tête rapide dans la piscine — mais elle était apparemment bien froide !

Ensuite, habillage en grande pompe, et direction le mariage ! La cérémonie était à l’américaine : dehors, et devant un portique de fleurs. Il ne faisait pas très chaud, et on a même eu une petite averse. Pas de quoi nous inquiéter, nous qui sommes habitués à bien pire ! Mais les Italiens sont vite partis se mettre à l’abri… L’avantage, c’est qu’il y a eu juste au bon moment et juste au bon endroit un arc-en-ciel magnifique, qui rend très bien sur les photos !

Le vin d’honneur ensuite était somptueux, avec de la nourriture excellente comme on n’en a plus l’habitude, une vue splendide et un coucher de soleil par là-dessus. Un régal !
Pour le repas du soir, les tables avaient été dressées sous un immense arbre, parsemé de rubans et de bougies suspendues. Et devinez quoi? On a vraiment très très bien mangé… On est parti vers minuit, les enfants fatiguaient et tout le monde avait bien froid !

Le lendemain, on avait un peu le temps sur notre trajet du retour alors on s’est juste arrêté à Orvieto – encore un village perché en haut d’une montagne. Et qu’est-ce qu’on y a fait ? Ben… Mangé de la pizza et des glaces, tiens !

Bunkfest et Morris dancers

L’été, les Anglais adorent les grands festivals de musique en plein air. Vous avez dû entendre parler de ceux de Glastonbury, l’île de Wight et même de celui de Reading ! Mais il en existe aussi des versions plus petites et plus familiales, comme le Bunkfest, où nous sommes allés le mois dernier.

Le premier choc culturel se fait dès le parking à l’arrivée. De la voiture qui se gare à côté de nous sortent deux vénérables mémés, accoutrées de chapeaux à fleurs, costumes à fanfreluches et chaussures à grelots (voir photo). On ne le savait pas encore, mais c’était notre première rencontre avec les Morris dancers
Il s’agit d’une tradition typiquement britannique. C’est un peu la même idée que les danses folkloriques, mais avec une grosse dose de ridicule et d’auto-dérision parfaitement assumée. Les danses et les musiques sont très simples, mais des hommes un peu âgés en chapeaux à fleurs qui lèvent la jambe en lançant des mouchoirs en l’air, forcément, ça ne peux exister qu’ici ! (Un jour il faudra qu’on vous parle des pantomimes aussi…)

À part ça, on trouve plein de choses sympas au Bunkfest ! D’abord des stands de nourritures variées un peu partout, mais aussi plein de bonnes bières locales, une mamie qui file la laine sur son rouet, toute contente de nous parler des ses moutons, des danseuses du ventre, des boutiques qui vendent plein de trucs, … Les deux grands achètent chacun un gobstopper (vous savez, ces grosses boules en bonbons faites de plein de couches de couleurs différentes) et Zoé, toujours coquette, une couronne de fleurs (en plastique).
On regarde le spectacle de Mr Alexander, un habitué apparemment, avec du jonglage, des acrobaties et des clowneries.
On s’essaie un peu au ceilidh (prononcé caéli), une autre tradition locale — enfin plutôt celtique : le groupe sur scène joue en expliquant des mouvements de danse, et tout le monde fait de son mieux pour les suivre.

On sature un peu au bout d’un moment, et on va profiter de la dernière balade musicale en bateau sur la Tamise : une chanteuse, seule et a capella, entonne des chants qu’elle a l’air de considérer comme très connus, mais nous ça ne nous dit rien… C’est pas grave, c’est très beau, reposant et bien agréable !
On hésite à rentrer, et puis finalement on va acheter quelques pizzas (et une bière…) et on se rassied devant la scène pour profiter un peu encore de la musique.

Au final, on a passé une superbe journée dehors (au soleil !) et il y a de bonnes chances qu’on y retourne l’année prochaine !
Il y en a qui veulent venir avec nous?

Vacances 2015 : Ardèche

Damned, on a du retard sur les articles ! C’est pareil tous les ans. On essaie de prolonger l’été…
Voici quelques photos de notre étape suivantes des vacances, dans le même gîte en Ardèche que l’année dernière. Cette fois-ci, on a eu le plaisir de retrouver tous les cousins de mon côté. Nos enfants étaient les plus âgés, et pour Zoé ça l’a bien changée d’être la grande !

Nous sommes retournée au château de Largentière, où l’animation médiévale a toujours autant de succès, et nous sommes allés visiter la grotte de la Madeleine – où on a découvert que Zoé n’était pas du tout à l’aise sous terre. Il faut dire qu’ils nous y ont mis Carmina Burana à fond à un moment, c’était impressionnant !

On a aussi récupéré tout un paquet de magazines de notre enfance (Astrapi, etc.) et de bouquins en français – notamment plein de classiques de BD : Asterix, Tintin, etc. C’est important pour la culture !

La dernière étape a été un séjour très sympa (mais très court !) de juste 2 jours dans le Val d’Oise, pour couper notre voyage de retour et voir tous les cousins du coin. L’appareil photo était au fond de la valise, on ne l’a pas sorti mais on a des bons souvenirs plein la tête !
Merci à tous pour cet été ensoleillé en famille !

Vacances 2015 : Marseille

Marseille n’était pas la première étape de nos vacances : nous avons fait un arrêt à Dijon d’abord, puis un petit crochet à Manosque en descendant. Mais les enfants l’attendaient avec impatience, puisque c’était les retrouvailles avec les cousins ! Nous y avons également fêté les dix ans d’un mariage et les vingt ans d’un autre…

Au total, nous étions 19 cette semaine-là ! La moitié logeait dans la maison, et la jeune génération campait dans des tentes dans le jardin. Bon, ils n’y ont pas toujours très bien dormi, mais ils ont bien rigolé…

Venant de notre pays pluvieux, on était bien content de trouver enfin un peu de chaleur et de beau temps. Et quand il faisait trop chaud, la piscine du jardin permettait aux gamins de se défouler au frais, pendant que les adultes prenaient le pastis sur la terrasse.

Attention, on n’a pas fait que du farniente ! Nous avons pu faire une bonne balade dans Aix-en-Provence, un tour en bateau très sympa pour admirer les calanques à Cassis (Anne a passé son tour et les a vues à pied…), une grande journée à Marseille avec ascension de Notre-Dame-de-la-Garde, et pour finir un mini-golf endiablé.
Tout ça fait d’excellents souvenirs, et voici des photos pour le prouver !

Rentrée 2015

Et voici le cru 2015 de la rentrée des classes ! Cette année, le gros changement était pour Iris, qui rejoint son frère dans le secondaire. Ça implique un changement d’uniforme (voir ci-contre), de moyen de transport, puisqu’elle prend son vélo tous les jours, et d’horaires. Mais elle était vraiment toute fière de franchir le pas. Elle a même dit la veille que c’était la première fois qu’elle avait envie d’aller à l’école… On n’en revenait pas !
Il faut dire que son grand frère est aux petits soins. Les premiers jours, il la retrouvait à chaque inter-cours pour lui indiquer la salle suivante !

Pour Zoé, c’est l’entrée en Year 3, et le passage dans… une nouvelle cours de récréation. Elle était toute fière aussi. Sa maîtresse a l’air très sympa, mais Zoé trouve qu’elle a un accent Indien quand elle parle… (L’accent français la gêne moins, apparemment.) C’est d’ailleurs la femme d’un de mes collègues de boulot. Il va falloir que je trouve un moyen d’exploiter la situation…

Quant à Gaël, qui arrive en Year 9, pas de grand changement pour lui. Il a juste hâte de passer les auditions pour la comédie musicale de cette année : après Grease l’an dernier, il vont monter La petite boutique des horreurs. Il va falloir qu’on aille voir ça !