Zoé à Pompéi

À l’école, Zoé a dû faire une rédaction sur leur thème du moment : Pompéi. Il fallait raconter la vie de quelqu’un pendant l’éruption.
Bonne lecture !


Dear diary,

my name is Octavius, and I am the richest (the most important) person in Pompeii. Today, I went to buy some groceries at the market. As soon as I stepped out of my precious, colossal apartment, I could hear the birds sing as they were enjoying the warm rays of sunlight. As much as I wanted to lay down in the soft, emerald green grass, I needed to go buy my lunch. When I got to the market, I went to the nearest fish stall and looked at the price. I asked the stall-owner what the most expensive was, and he said:
“Oh, that be this one, sir!”
As he took out the biggest fish of the lot, it was 10,000 denarius. Even I thought it was slightly expensive just for one fish, but he looked, well, un-taught. So I bought the fish, giving the shopkeeper 10 denarius, and he didn’t notice a thing. The thing is, another man did.
“Go away, you’re not welcome here!”
So of course, I replied.
“I’ll sell you if you’re not carefull.”
And this did the trick.


Dear diary,

this is the start of what seems a fantastic day. First of all, I have nothing planned today. This hasn’t happened in years! So, of course, I take a nap in the grass, where the birds sing me to sleep. When I woke up, I just sat and admired the breathtaking view. As the sun went down on the horizon, Pompeii lit up and that felt like the best moment of my life. But something was not right…

The horses were panicking, the dogs were barking, the birds were screeching. Dusty, black clouds of ash were heading towards me. This did not bother me too much, as the clouds of ash made it calming, in a way. Quite suddenly, the ground started to shake, and I did not feel relaxed. It was a sign that the Gods were angry, but I was not sure why.

Just when I thought things could not get worse, boiling hot rocks shot out of the gentle mountain. With the rocks came fire, which looked like a thousand fireflies shooting out of a rocket. To my great surprise, lava started oozing out like the blood that was about to be shed. Cracks started to form in the ground. The city was panicking…

What was happening? Nobody knew. Were we going to die? Nobody knew. But one thing was for sure. I did not want to die the slightest bit. Fortunately, I had a plan. I rushed inside the house, ran down the flight of stairs like a marble rolling down a hill, and locked myself in the wine cellar. Snap! A rope broke, and a whole building fell to the floor. Crash! A house went down with it. I could hear the peopple screaming, children crying. I peeped through a crack in the wall. Giant fire balls shot out of the mountain like meteorites destroying everything in its path. Almost the whole city was on fire now. Apart from — Bang! Sizzle! One of the rocks had reached my precious mansion! Crackle! Crackle! Now my place was on fire. Bang! The trapdoor fell. There was no escape. In desperation, I tried opening the crack, but it was hard as rock. The lava rushed in.

Goodbye


Now, you might be wondering, how can I write my story if I’m dead? Well, it’s simple. I’m in Hell. Alive people would think that it’s horrible and stress, but it’s actually really boring. No, seriously, there’s nothing to do. That is why I wrote my story.

The end


Une balade à Basildon

Un petit tour en forêt la semaine dernière, autour de Basildon Park était l’occasion de rafraîchir la photo d’en-tête.
Elle en avait bien besoin, la précédente datait d’il y a deux ans et demi, lors de nos vacances au Lake District. Et il y en a qui ont bien changé depuis, suivez mon regard !

Ce coup-ci on n’avait pas oublié les bottes. On était presque déçu de ne pas avoir croisé tellement de boue. Heureusement il y avait une bonne flaque où les filles ont pu patouiller et salir leurs bas de pantalon.
Ouf!

Cheval préhistorique

En Angleterre, il y a plusieurs endroits où les hommes préhistoriques ont dessiné des chevaux stylisés sur les collines (par manque de grotte, peut-être…). Nous sommes allés en voir un, le Cheval blanc d’Uffington, pas très loin de chez nous.
La colline en question est le point le plus haut de la région, avec une vue supposée être magnifique… Mais il y avait un tel brouillard qu’on n’a pas vu grand chose !

La purée de pois s’est un peu éclairci au fur et à mesure qu’on marchait. On est passé par une autre colline, supposée être celle où Saint George a occis son dragon, devenant ainsi le saint patron de l’Angleterre !
En redescendant, on a croisé un village typique, avec maisons en toits de chaume, église carrée, cimetière herbeux autour, …

Malgré le temps, c’était quand même une belle balade, dont voici quelques photos !

Anniversaire japonais

Gaël a eu 15 ans il y a deux semaines. (Oui, nous aussi ça nous fout un coup de vieux !)

Comme il est toujours à fond dans la culture japonaise, un de ses cadeaux était une virée dans le “Londres japonais”, et nous y sommes allés samedi dernier.
On a commencé par manger un okonomiyaki au restaurant Abeno. Le principe est que la table est chauffante (et brûlante !), et la serveuse prépare devant nous des sortes de galettes à base d’œuf, de choux émincé et d’autres choses mystérieuses, et rajoute au choix du tofu, des crevettes, du porc, etc. Ça prend un peu de temps à cuire, mais c’est un vrai plaisir de voir le plat se préparer devant soi. Et c’est super bon  !
Gaël a même pris un dessert chaud, une sort de pancake épais, surmonté d’une boule de glace au thé vert.

Et puis, nous avons fait les boutiques. D’abord Forbidden Planet, un magasin pour geeks fans de science fiction, qui vend tous les comics américains et toutes leurs figurines, mais qui a aussi un bon rayon de mangas traduits en anglais. On n’y a rien acheté, Gaël en connaissait la plupart en dessins animés.

Ensuite, on a passé beaucoup de temps au Japan Centre, une épicerie de produits japonais. Imaginez des rayons entiers remplis de sachets opaques et très colorés, et sans un seul mot qu’on puisse comprendre sur le paquet. C’était très dépaysant !
On y a fait quelques achats:

  • une poudre pour parfumer le riz, goût œuf et avec Hello Kitty
  • des pâtes roses au prunes
  • des flocons de poisson séchés
  • des bonbons au litchis et au yuzu
  • une BD autobiographique d’une adolescente américaine qui passe 6 mois au Japon
  • des baguettes Hello Kitty, pour Zoé qui commençait à trouver le temps long, et que ça a bien réconfortée 

On a terminé notre balade en se promenant dans les quelques rue du Chinatown local. Ça faisait longtemps qu’on n’avait plus vu de canards laqués pendus en vitrine, ça nous a rappelé le XIIIe arrondissement de Paris !

On est rentré bien crevés, mais ravis de cette petite expérience japonaise.

Ah oui, au fait… Devinez où on va tous en vacances en avril prochain ? 🙂

Les menhirs de Avebury

(C’est une visite qu’on a faite fin juillet, et sans Iris, qui était alors à son camp scout !)

Il n’y a pas qu’en Bretagne ou dans Asterix qu’on trouve des menhirs ! On en a un bon paquet par ici aussi. Nous avons fait un tour à Avebury, à 1h de chez nous.

Mais d’abord, nous sommes allés visiter le manoir juste à côté, qui date du XVIè mais a été refait récemment pour une émission de télé, The Manor Reborn, qui décrivait justement sa réfection. Chaque pièce représente une époque différente. La particularité est qu’on peut toucher les objets, s’allonger sur les lits, jouer au billard… Il y avait même une petite mémé qui faisait la popote dans la cuisine. Ça donne une réalité au passé !

Comme toujours dans ces demeures, le jardin est toujours impeccablement tenu, avec un potager, des serres et de grandes étendues d’herbes où on peut pique-niquer. Et un raffinement sympa qu’on n’avait pas encore croisé : des couvertures en libre-service !

Mais le clou de la journée, c’est les gros cailloux. Comme les enfants le supportent bien maintenant, on a choisi une visite guidée, et donc on sait tout dessus ! Ils ont été installés ici il y a environ 5000 ans, en forme de grand cercle de 300m de diamètre, avec un fossé et une butte autour. Dans les années 30, un archéologue s’est pris de passion pour ce coin, a racheté tout le village qui s’était installé dessus, a viré tout le monde et a redressé les pierres qui restaient. Il a aussi fait des fouilles et marqué l’emplacement des pierres détruites pour les constructions autour. Un petit musée retrace ce qu’ils ont trouvé.

Évidemment, personne ne sait pourquoi ces pierres ont été érigées ainsi. Mais ça rajoute du mystère, et nous on a passé une super journée !

Pré-rentrée

Oui, on va très bien… Désolé pour ce long silence, on était en vacances !

Voici d’ailleurs comme preuve une photo récente d’une séance de goûter d’Iris. Je vous promets que ce n’est pas une mise en scène, je l’ai trouvée telle quelle ! À part le chocolat mauve, tout le reste est introuvable ici et a été ramené de France. Si vous trouvez les 7 autres ingrédients, vous avez gagné un hébergement gratuit en Angleterre.

Pour faire le lien avec l’article précédent, Zoé a récupéré juste avant les vacances un cadeau de son fameux club chrétien : un livre contenant des aimants à frigos permettant de se construire ses propres prières !

Mais Zoé est maintenant persuadée que Dieu n’existe pas : elle a fait une expérience scientifique. Un soir — elle nous l’a dit le lendemain — elle a prié que Dieu lui envoie un cauchemar. Comme il n’y a pas eu de cauchemar, il n’existe pas. CQFD. (Ou il n’écoute pas ses prières, mais je n’ai pas trop argumenté…) Et elle a rajouté toute fière : I outsmarted him! (J’ai été plus maligne que lui).

Pour finir, une triste nouvelle : Annabeth — plutôt connue sous le nom de Bouboule — le hamster d’Iris, s’est éteinte cette nuit. Elle avait commencé à se sentir mal hier, ne mangeant plus, marchant à peine, et tremblant tout le temps. Iris l’a enterrée tristement sous notre cerisier ce matin.

Allez, l’école c’est la semaine prochaine pour les enfants. On vous tient au courant !

Zoé devient chrétienne

pendu Non, pas vraiment…
Mais elle est revenue toute contente hier soir, en disant qu’elle avait rejoint le Christian Club, qui se déroule à l’école tous les mercredis midis, pendant la récréation après le lunch.
C’est une de ses copines qui l’anime — oui, une gamine de 8 ans comme elle. La maîtresse est quand même dans la salle, et intervient quand c’est trop la foire.

Ce qui a plu à Zoé, c’est qu’ils font des jeux supers. Par exemple: hangman, le pendu. Les mots à trouver sont en rapport avec la religion : forgiveness, etc. Ou encore : ils mettent des chaises au milieu de la salle, bandent les yeux d’un gamin, et un autre doit faire Jésus et le guider à travers le labyrinthe… jusqu’au Paradis bien sûr.

Bon, elle a aussi inventé une phrase où elle remplace tous les mots qu’elle peut par de la nourriture :

I am Cheese-us Christ, from Bethle-ham. Praise the Cod!

(En gros : Je suis Fromage Christ, de Bethle-jambon. Louez le cabillaud !)

Toujours plus gourmande que religieuse, notre Zoé !

En vacances en Grèce – jour 6

C’est notre dernier jour, et on voulait aller à l’autre bout de l’île, sur une plage peu fréquentée, rendue accessible récemment grâce à un escalier de 400 marches ! On s’était dit que ça ferait une mini-balade, qu’on pourrait prendre le ferry pour traverser la baie, et qu’on finirait en beauté. Ça ne s’est pas passé exactement comme prévu…

Après le bateau, on a eu un peu de mal à trouver l’endroit, le GPS ayant quelques ratés sur ces petites routes. En arrivant, une route à lacets très très caillouteuse nous fait hésiter. Finalement, on la prend en voiture quand même. (Mais on aura plus tard bien du mal à la remonter, et le pauvre châssis souffrira dans l’histoire…).

On aperçoit enfin cette magnifique crique secrète, et on commence à descendre les fameuses marches, quand soudain… l’escalier devient une échelle, puis un simple éboulis de cailloux, sur 100m de long et à peu près 100m de dénivelé ! On pourrait descendre ça, à moitié sur les fesses, mais la remontée risque d’être beaucoup plus difficile, surtout en tongs.
On se résigne donc à faire demi-tour. On mange notre pique-nique en haut des marches, et on repart sur les petites routes, pour trouver un autre endroit où nous tremper.

On arrive finalement à une belle plage, mais pleine de touristes (principalement britanniques !). On se rend alors compte qu’on n’avait pas du tout croisé jusque là les centres de vacances et tous ces endroits touristiques, et qu’on était resté dans les parties les plus “sauvages” de l’île.

Le sable est tout doré, et Zoé alterne entre se rouler dedans pour se réchauffer, et retourner dans l’eau pour se nettoyer. Pas de tuba pour Iris : les fonds sablonneux n’ont pas de poissons, il faut du rocher. Mais bon, on est content d’être là, et on ne se plaint pas !

On ne rentre pas trop tard ce soir-là, parce qu’il faut reprendre le bateau, et surtout faire les valises ! On avait commandé un repas à notre logeuse, qui propose ses services de cuisinières. Au menu : moussaka pour les parents et tourte à la viande pour les enfants. C’est excellent, mais il y en a beaucoup trop, et on remporte le reste dans nos valises !

En vacances en Grèce – jour 5

Le but de cette journée était de retourner à la Plage la plus belle de notre vie®, et d’y rester jusqu’au coucher du soleil.

On a un petit contretemps le matin, quand on découvre un pneu crevé sur notre voiture ! Heureusement, elle était fournie avec une roue de secours, et on va faire réparer la roue au Goodyear local (10 minutes, 10 euros !) et on part. Jusqu’à ce que le voyant de l’essence s’allume ! On finit par trouver une petite station service au milieu de la montagne, et nous voilà finalement à Myrtos !

Il y a plus de monde qu’à celle d’hier, mais on arrive à se caser sans problème. L’eau est d’un bleu magnifique, transparente et presque chaude (dixit Anne, qui exceptionnellement se baigne !) On s’enduit de crème solaire, on pique-nique, on va voir les poissons, on joue aux cartes et quand on a trop chaud on retourne à l’eau.

Vers 18h, on remonte au village à la recherche d’une pizza à emporter, pour retourner la manger sur la plage. Finalement, les pizzas étant introuvables, on achète différentes entrées dans un restau (feuilles de vignes farcies, tzatziki, …) et on se réinstalle sur la plage qui se vide à toute vitesse. Au moment où le soleil se couche face à nous, on est les seuls dessus ! Tout au bout, on trouve une grotte où la mer rentre, et où les gamins se baignent une dernière fois.

On rentre se coucher, les yeux encore plein de toutes ces superbes couleurs.