Colonies de vacances

Depuis une semaine, nos deux grands sont en colonies de vacances. Et ils vont y rester encore une semaine !
C’est la colo municipale, et on pensait les y mettre une semaine seulement, mais c’était deux semaines ou rien.
C’est un endroit que Gaël connaît bien, puisqu’il y était allé en classe verte en CP.
Pour Iris, c’est une grande première, et elle avait tout juste l’âge requis. Mais elle était toute contente de partir, et aucun des deux n’avait la moindre appréhension au moment du départ.

Depuis, on a reçu la lettre ci-contre de Gaël, mais Iris a dû profiter du fait de ne pas savoir lire pour y échapper…
On écoute tous les soirs le petit compte-rendu de la directrice du centre sur le répondeur téléphonique, et ça a l’air bien sympa.

Quant à Zoé, elle profite de son statut de fille unique. Mais elle sort régulièrement des “Bon, allez, on va chercher les Grands, là ?”

Mariage en Grèce – jour J !

Et voici le jour tant attendu !
La famille du marié se retrouve à l’église, où la mariée doit se faire attendre, selon la tradition.
Les enfants se font offrir un jus de fruit par une maman, toute contente de trouver d’autres enfants pour tenir compagnie à sa fille. Iris en profite pour renverser son jus d’orange sur sa tenue blanche.

La mariée arrive enfin, et nous découvrons les rites orthodoxes : une cérémonie entièrement psalmodiée, quatre popes en grande tenue, un chanteur de Κύριε Ελέησον, une bible en argent que les mariés doivent embrasser, des couronnes reliées par un ruban, que le témoin doit poser sur la tête des mariés, etc. Et pour l’occasion, un témoin qui traduit chaque phrase grecque en : anglais, allemand et français !
Une cérémonie un peu déroutante, mais chaleureuse.
On se retrouve ensuite à la maison du marié pour un vin d’honneur bien agréable.

Toute la noce a enfin rendez-vous le soir dans le plus bel hôtel d’Athènes : le Grande-Bretagne, en français dans le texte.
L’apéritif est servi sur une terrasse tout en haut de l’hôtel, avec une vue magnifique sur la ville, jusqu’à la mer !
Ensuite, repas excellent, puis bal, où nos deux grands ont fait sensation en se trémoussant sur la piste…

Vers 2h du matin, on rentre à l’hôtel, avec pour une fois un trajet en bus sans encombre.

Mariage en Grèce – jour 2

C’est notre deuxième jour à Athènes. Après quelques hésitations sur la destination à prendre, on essaie de retourner au parc qui était fermé la veille.
Mais notre bus s’arrête après quelques minutes, victime d’une manif communiste qui bloque toute la route. On continue à pied, content de profiter un peu des rues animées sans bruit de circulation. Et on termine en métro, pour retrouver la grille du parc… toujours aussi fermée !

Un peu dépités quand même, on finit par dénicher quelques jeux pour enfants. Les deux grands s’amusent comme des fous, mais Zoé commence à avoir de la fièvre et s’endort sur sa Maman. Je vais chercher une pizza en traversant une rue barrée par un impressionnant cordon de policiers. Les manifs ne doivent pas être bien loin…
On rentre à l’hôtel pour se reposer un peu, en prenant le métro tout de suite cette fois !

L’après-midi, on part dans la rue piétonne derrière l’hôtel pour faire un peu de shopping avec Mémé et Dom. Dans une petite supérette, on achète du Χαλβάς pour ramener, et quelques gâteaux pour manger tout de suite. Mais ce n’est pas très copieux, et la petite pâtisserie quelques mètres plus loin nous fait faire un deuxième goûter plus reconstituant !

Le soir, nous retrouvons tous les invités au mariage à une terrasse d’un restaurant, et on passe un très bon moment à discuter dans diverses langues.
Gaël demande même à la mariée si elle veut bien qu’il joue un peu de sa flûte. Pendant ce temps, Zoé s’endort tranquillement dans la poussette.
On rentre se coucher pas trop tard : demain, c’est le grand jour !

Mariage en Grèce – jour 1

Pendant le week-end de l’Ascension, nous sommes allé faire un tour à Athènes, avec Mémé et Dom, pour le mariage d’un cousin. La grande aventure !
Départ à Roissy après un coup de taxi (arrivé avec 1/2 heure de retard… heureusement qu’on avait pris de la marge !), 3h20 de vol sans problème et une chaleur torride à l’arrivée : 15° au départ, 25° à l’arrivée. C’est l’été !

Quelques bus et un peu de marche à pied plus tard et on se retrouve à notre hôtel, puis chez Odile, la maman du marié, pour un repas grec excellent !

Le lendemain, c’est la consternation : Zoé avait une infection urinaire qui menaçait depuis deux jours. Avec le voyage, pas le temps de s’en occuper, mais là il n’y a plus moyen d’y échapper.
On se retrouve dans une pharmacie, à essayer d’expliquer ce qui nous arrive en anglais. Les pharmaciennes sont adorables et prennent notre cas en main : elles téléphonent à un cabinet qui fait des analyses d’urine, puis à une pédiatre. On passe la matinée à aller voir tout ce monde, mais on est bien content de récupérer un flacon d’antibiotiques à midi !

Pendant ce temps, les enfants sont chez Odile et préparent activement le mariage avec la famille qui arrive peu à peu. Au programme : remplissage de sacs de dragées et de sacs de gâteaux apéritifs. Ce qui rend la chose piquante, c’est que la belle-famille est… allemande ! On se débrouille donc en parlant un mélange de français, d’allemand et d’anglais (non, pas de grec !) suivant les capacités de chacun.

L’après-midi, on part quand même faire un tour dans Athènes. On vise le parc à côté de la grande place centrale (Πλατεία Συντάγματος pour les intimes), mais il est fermé. On déambule dans les petites rues du Plaka, le quartier touristique, où on se pose pour manger une glace en terrasse. Tout ça est bien agréable ! D’autant que Zoé s’est endormie, vu son état de fatigue.
Petit à petit, les rues commencent à monter et on arrive au pied de l’enceinte de l’Acropole par des tous petits chemins où la poussette passe à peine en largeur. Après quelques hésitations, on finit par y monter et on n’est pas déçu de notre balade. Sauf peut-être Iris, qui trouve quand même que “c’est tout bousillé”… Mais le Parthenon est très impressionnant et la vue sur Athènes est splendide.

Pour rentrer, on a le choix entre métro+marche ou bus. On choisit le bus, les enfants commençant à être fatigué.
Après l’avoir attendu 20 minutes, on finit par apprendre que tout le trafic est arrêté car le premier ministre Turc est de passage ! On rentre donc par le métro, en nous arrêtant à un petit restaurant sympathique sur le chemin.

Et maintenant les photos !

Avril en Ardèche

Un petit tour en Ardèche chez Gérard et Cathy pour finir ces vacances !
Au menu beaucoup de baignades, ou quand le temps était trop frais, de balades au bord de l’eau avec jets de cailloux : Vogüe, Balazuc (avec un petit tour au Viel Audon, où on fait du très bon fromage de chèvre !) et la descente de l’Echelette, pour les connaisseurs.
Également une visite de l’aven d’Orgnac : 700 marches à descendre pour voir des salles magnifiques, et un ascenseur pour remonter : ouf !

Iris à la maternelle

Comme avant chaque petites vacances, Iris est revenue de son dernier jour d’école avec un gros paquet de dessins et de cahiers, que nous pouvons consulter tranquillement avant de les rendre à la rentrée. Elle est toujours très fière de nous montrer son travail, et c’est toujours un moment agréable de regarder ça avec elle.

Mais ce coup-ci, il y a quand même quelques œuvres qui nous ont faits tiquer…
Rappelons qu’elle est en dernière année de maternelle. Mais on a bien compris que c’était la “prépa-CP”, voire un peu plus encore !
Voici quelques échantillons. Vous admirez :

Du coup, on est allé voir le programme officiel, qui ne parle que de “mémoriser la suite des nombres au moins jusqu’à trente” par exemple.

On aime bien cette école maternelle, ils sont très accueillants avec les parents, très pros et très ouverts.
On aime bien aussi qu’Iris s’y sente à l’aise et qu’elle soit fière de son travail.
Mais quand même, il doit y avoir un paquet de gamins largués et de parents stressés pour rien avec ce niveau démentiel !

Qu’en pensent les nombreux instits qui nous lisent ? 🙂

Le balcon, Zoé et Marilyn

Hier, pour fêter le premier jour des vacances et surtout le soleil qui pointe son nez, Anne a fait une grande opération nettoyage de balcon. Ça nous a permis de prendre le goûter dessus, ce qui n’était pas arrivé depuis au moins six mois.

Pour marquer l’événement, Zoé a enfin réussi, après des mois d’entraînement intensif, à dire IRRRIS !
C’est donc officiel : elle sait prononcer tous les mots, y compris ceux qui ont un R au milieu.
Et elle ne s’en prive pas ! Quelques trouvailles du moment :

  • M’en fiche ! (en croisant les bras d’un air renfrogné)
  • C’est pas ma faute !
  • Ça va pas, non ? (En vélo, quand une bosse de la route la fait sauter de son siège)
  • Pouchou pouchou pou ! (en se secouant les fesses quand elle est cul nu. Une variante de Poupoupidou sans doute…)

Week-end en Champagne

Pour profiter du lundi férié, nous nous sommes fait une petite sortie sur deux jours le week-end dernier.

Départ le samedi midi, pour que Zoé fasse la sieste en voiture, et cap sur Troyes. Arrivés dans la ville, on pose la voiture et on se balade dans les petites rues, très agréables avec les maisons à colombages. Ce serait parfait si la pluie ne faisait pas des apparitions régulièrement. Au bout d’un moment, on se pose dans un salon de thé et on se fait un goûter monstrueux – et même pas cher !

On reprend ensuite un peu la voiture direction Bar-sur-Aube, et on atterrit finalement dans un restaurant chinois, où les seuls autres clients achètent à emporter, donc on est plutôt tranquille !

Mais il est temps d’aller à notre destination finale : l’hôtel des Pirates, hôtel officiel de Nigloland !
Eh oui, lassés des files d’attente dans un parc d’attraction francilien à grandes oreilles, nous avions envie d’aller voir comment ça se passait ailleurs, pour le même prix mais avec la nuit en plus !
On n’est pas déçu par la soirée à l’hôtel : un spectacle de magie très XXème siècle, avec un magicien mystérieux et son assistante à petit accent, qui passe une heure à se faire mettre dans des boîtes et transpercer par des épées…

Après une nuit sans histoire – mais à 5 dans la même chambre, voir un épisode limougeaud précédent – on se précipite au parc. Enfin, pas trop vite parce qu’il n’ouvre qu’à 10h30 !
Et là c’est le choc : on n’a pas fait une seule file d’attente de la journée ! C’était plutôt les attractions qui nous attendaient que l’inverse.
Les manèges sont plutôt classiques, mais ça marche bien. Grande roue, circuits de voiture/chevaux/tracteurs, petits tours en bateaux, … Gaël a adoré le train fantôme, qu’il a fait deux fois pour bien apprécier les décors ; mais les filles n’ont pas voulu tenter l’expérience. Iris a beaucoup aimé un circuit à cheval. Et tout le monde, même Zoé, a adoré les petites montagnes russes, qui secouent un peu, mais pas trop. Zoé a par contre détesté la zone avec les maquettes animées de dinosaures, bien sûr…
On en est ressorti vers 17h30 (à la fermeture du parc, mais oui !). Mais on avait vraiment tout essayé, et on ne regrette pas d’y être allé !

Zoé sur le pot

Eh oui ! Ça faisait plusieurs jours que Zoé ne remplissait plus tellement ses couches, y compris la nuit.
Du coup, elle faisait deux pipis par jour, et ils étaient énormes : la couche, paniquée, n’arrivait pas à absorber et la moitié se retrouvait sur le pantalon !
Au bout de quelques jours, on a fini par se dire qu’il était temps ! On lui a acheté des culottes, un pot tout neuf – rose comme il se doit.
Et elle a compris tout de suite ! Il faut dire que sa sœur s’est bien occupé d’elle : elles allaient ensemble aux toilettes, chacune sur un trône, puis comparaient leurs productions respectives.

Ça fait maintenant une semaine, et il y a quelques accidents mais plutôt rares.
Les grosses commissions, elles, finissent soit dans la couche du soir, soit… dans dans la culotte.

Sinon, elle a fait d’énormes progrès en langage également. Il ne lui manque plus qu’à savoir prononcer le R !
Elle commence à y arriver, mais uniquement quand il est en fin de mot ; et c’est plutôt un ch à l’allemande !

Un jour où les deux grands essayaient de lui faire prononcer Iris plutôt que l’éternel Iis, elle a fini par dire :

Le ÈRR, c’est duRR !