(Désolé pour le jeu de mot idiot, c’était vraiment trop tentant…)
Voici donc quelques photos de la fiesta pour l’anniversaire de notre belle-sœur.
Bon anniversaire Sylvie !
Quelques mots depuis les vacances…
Depuis quelques années, on s’est fait une spécialité d’avoir des enfants malades en vacances. On n’oublie jamais les carnets de santé, et ils servent très souvent !
Cette fois, ce fut quand même assez fort : Iris a loupé les deux derniers jours d’école, avec une fièvre entre 38° et 39° pendant 5 jours. Apparemment, c’était une angine, mais qui ne faisait pas mal à la gorge (??!!) Comme elle préférait se faire vomir plutôt que d’avaler son antibiotique, ça a pris un peu de temps.
Elle a commencé à aller mieux juste le lendemain de notre départ… pour laisser la place à Gaël, qui a eu lui 3 jours de fièvre.
Maintenant ça va mieux, et Zoé a l’air d’avoir été épargnée.
Notre périple de trois semaines balaye tout l’Ouest de la France : un week-end à Carentan (Manche) pour fêter les trente ans de la belle sœur, une semaine à La Rochelle (Charente-Maritime), une semaine à Lugon (Gironde) pour fêter les quarante ans du beau-frère, et enfin une semaine en gîte dans le Pays-Basque.
Pas de photo pour l’instant, mais peut-être dans quelques jours si j’ai le courage…
Justement, à propos de parler… Mademoiselle est une très grande pipelette. Elle dit beaucoup de mots, plus ou moins déformés et pas toujours faciles à comprendre. Mais elle est encore capable de tenir de grands discours pleins de baragouin pour boucher les trous entre quelques mots connus.
Voici un petit lexique rapide pour vous y retrouver.
En plus de gagaïle et iii, ses frère et sœur chéris, elle commence à repérer les enfants du voisinage : Colin, etc.
Mais elle sait aussi se nommer elle-même : Zézé ! Très utilisé pour décréter la propriété de ce qu’elle tient dans les mains.
Son vocabulaire le plus riche, sans aucun doute ! L’inévitable tato des débuts a été rejoint par aboi, poulet, ba (beurre), sossissossi (saucisson), glag (glace), …
Les fruits et légumes sont moins appréciés. En gros, tous les fruits sont des poi ou des pê.
Elle a pris à son frère sa passion des dessins animés. Ses préférés : Bobi (Bambi), Kari (Yakari) ou Papapapa (Barbapapa) ont supplanté l’incontournable Lala (Teletubbies)
Sinon, elle réclame beaucoup en ce moment li (lire un livre).
À traduire suivant le contexte :
Il y en a encore beaucoup, ça pourrait remplir des pages ! On s’arrête là pour l’instant.
Iris quitte le salon, mi-fâchée mi-goguenarde:
Bon, puisque c’est comme ça, je prends ni Tétine, ni Gros Nounours, ni salade à l’huile !
(Non, nous non plus on ne comprend pas…)
Aujourd’hui a été une journée très chargée !
Elle a commencé avec la remise en main propre du bulletin de 3ème trimestre de Gaël. On vous laisse apprécier en cliquant ici. Un très petit scoop avant : il passe bien en CE2 !
(Vous noterez quand même la moyenne avec deux chiffres après la virgule et l’allusion au “classement”…)
Elle a continué avec le spectacle de fin d’année dans l’école d’Iris. Cette année, les maîtresses avaient choisi une chorale, où les enfants étaient maquillés en chats. C’était très sympa, et Zoé a bien applaudi sa grande sœur !
Comme tous les ans, on a enchaîné sur le pique-nique traditionnel dans la cour de l’école.
Enfin, elle s’est terminée avec la fête du judo, où Iris a pu montrer un peu de ce qu’elle a appris cette année. Et où, après quelques démonstrations des plus grands, elle a été appelée pour recevoir sa nouvelle ceinture, qui est blanche avec un liseré jaune !
Zoé, elle, aura une mini-fête organisée par la garderie la semaine prochaine.
Bon, et demain, dimanche, pour la dernière fois peut-être, il va falloir faire faire son autodictée à Gaël.
<grooos soupir…>
Pour profiter de ce dernier week-end prolongé, on avait envie de se changer les idées, donc d’aller voir ailleurs.
On était d’abord parti pour un week-end à Bruxelles, mais plusieurs choses nous ont fait changer d’avis : l’état de fatigue générale des enfants, l’envie d’aller plutôt se mettre au vert et le fait que le Thalys n’est pas fichu de prendre les chèques vacances.
Après avoir passé une douzaine de coups de fil infructueux pour trouver un gîte n’importe où mais pour juste une nuit, c’est Anne qui a eu la bonne idée : et si on allait une journée à la mer ? Une carte et un compas nous donnent le point le plus proche de notre banlieue : c’est Deauville qu’il nous faut !
Départ à 9h, arrivée sur l’A13, et là… bouchon ! Malgré les prévisions verdâtres de Bison Futé, les trois voies de l’autoroute sont coincées.
Après deux heures de ce régime, péniblement parvenus à Mantes-La-Jolie, on décide de changer de mer !! On bifurque vers Beauvais, et après une petite pause déjeuner, on refait le coup du compas et on se retrouve vers 14h à Quend-Plage-les-Pins ! Ça ne s’invente pas.
On n’est pas les seuls d’ailleurs : toute la Somme et la moitié de l’Oise s’y est donné rendez-vous pour profiter de cette belle journée.
La plage est immense, Gaël s’amuse dans les rouleaux, Iris fait du karaté contre les vagues, Zoé nage à plat ventre dans le sable fin et on prend tous de belles couleurs.
Vers 19h, on remballe nos affaires pleines de sable et on se pose dans une crêperie / moule-friterie.
Et après un tour de manège final (enfin… trois, vu que nos enfants sont très forts en attrapitude de queue de Mickey), on reprend la voiture vers 21h devant un magnifique coucher de soleil rouge.
Finalement, le seul vrai regret de cette journée bien mal partie est d’avoir oublié l’appareil photo, et de n’avoir donc rien à vous montrer 🙁
Hier, on regardait encore une fois Microcosmos, et le jeu est bien sûr de reconnaître les bestioles qui passent à l’écran.
À un moment, une espèce de diptère butine une fleur.
Iris : C’est quoi ça ? Un moustique ?
Un parent : Mais non ! Regarde : il est gros et il a plein de poils
Iris : Alors c’est un moustique polaire ?
Hier, jour férié, nous avons décidé de faire un tour à Paris pour aller y vois l’exposition Calder à Beaubourg.
Les enfants se retrouvent dans le RER ravis, on fait d’abord un tour de l’inévitable fontaine Stravinsky puis on avise l’entrée du Centre. Et là… on aperçoit une queue immense, traversant toute l’esplanade.
On s’approche pour voir, et l’horreur grandit encore : la file n’avance pas ! L’entrée est bloquée par le service d’ordre, qui nous dit qu’il y a trop de monde à l’intérieur, et que l’attente est de bien plus qu’une heure.
On essaie de savoir à quel moment il faudrait revenir, et le gars nous explique consterné que le mieux est de venir le matin à 10h, pour pouvoir rentrer à l’ouverture… une heure plus tard !
Donc là on abandonne pour de bon, Gaël pleurniche un peu et on part se balader dans les rues alentour.
Anne croit se rappeler qu’il y avait des jeux dans le jardin des halles. Effectivement, on voit une grille avec des enfants qui jouent derrière. On fait le tour et on tombe sur un portail… cadenassé. On se dit d’abord qu’un salaud de riche a réservé le jardin pour l’anniversaire de son môme. On finit par lire le règlement, et là on comprend tout :
C’est à ce moment, juste après que Gaël ait pleurniché encore un coup, qu’on décide de leur payer un tour de manège et de rentrer chez nous, dans notre bonne vieille banlieue où les parcs sont ouverts et gratuits et où les trottoirs permettent d’accueillir une poussette avec un enfant accroché de chaque côté !
Ces derniers temps, sans doute à cause de l’air plus printanier, j’avais envie de changement, de nouvelles expériences, de sensations fortes… J’aurais pu faire du saut à l’élastique, du parapente, ou repeindre tous les murs de l’appartement, mais finalement j’ai opté pour… le tricot.
Oui, je sais, pour beaucoup d’entre vous, ça doit paraître petit joueur. Mais pour ceux qui me connaissent un tant soit peu, savoir que je dois faire passer d’une aiguille à l’autre 92 mailles, SANS EN PERDRE une seule, NI EN RAJOUTER, puis les faire repasser dans l’autre sens en les tricotant A L’ENVERS (hé oui, en plus c’est du Jersey, pas du point mousse), bref, tous ceux-là sauront que je me suis lancé un véritable défi.
Certes, il y a des astuces : par exemple, je ne recompte jamais mes mailles, parce que de toutes façons je ne saurais pas quoi faire s’il en manque. Et puis j’ai choisi un modèle où il suffit d’aller tout droit.
Mais bon, au rythme où je vais, Samuel a calculé qu’il me faudrait 2 mois pour finir mon pull-écharpe bizarre… il ne faut pas être pressé !
Et pour ceux qui penseraient que je vais en faire un hobby régulier, détrompez-vous : depuis que le tricot est passé de la case “ringard” à “loisir créatif”, c’est un sport de luxe !
Donc certainement une expérience unique dans ma vie !
Photos sur le site dès que je saurai comment faire 😉