Zoé horticultrice

Houla… Un mois sans message !
Si, si, on fait plein de choses, mais on oublie systématiquement l’appareil photo en ce moment.

Il y a quelques semaines, Anne a laissé Zoé seule quelques secondes sur son tapis d’éveil dans le salon. Quand elle est revenue, Zoé s’était DÉPLACÉE ! Elle était passée sur le ventre, et, comme par hasard, dans la direction des plantes, où elle était tranquillement en train de patouiller dans la terre fraîchement arrosée.
Depuis, on est obligé de l’attacher dans son transat, ou de l’emmener partout avec nous, mais bon, elle a dépassé les 8kg maintenant…

Depuis peu, elle commence à se tenir assise. Il faut bien la caler, ou être à côté, parce que la tête a quand même tendance à partir trop loin trop vite, ce qui casse ce bel équilibre et fiche le tout par terre. On a donc ressorti la bouée, qui est faite exactement pour ça, et elle adore.

La preuve en image – avec également du son ! La vidéo a été interrompue quand j’ai compris pourquoi elle regardait au-dessus d’elle…

Enfin l’été !

Ça y est, l’été s’est décidé à débarquer sous nos latitudes. Et un week-end en plus ! On en a bien profité.

Au programme hier : pique-nique au parc à côté de chez nous (chips, poulet froid, tomates) et premiers coups de soleil pour Iris, qui n’a pas perdu ses bonnes habitudes (ni nous celle d’oublier de la tartiner dès le premier photon estival…)

Au programme aujourd’hui : pique-nique à la forêt de Sénart (poulet froid, chips, tomates). C’est le genre de forêts carrossables en poussette qu’on trouve dans nos contrées parisiennes, donc idéales pour nous. On a quand même croisé des écureuils, entendu un coucou, ramassé une élytre de cétoine dorée et vu des têtards. Non, pas de coup de soleil cette fois-ci : on a fait attention !

Évidemment, on a oublié l’appareil photo les deux fois…
Pour nous faire pardonner, voici une video de Zoé en train de papoter avec un couvercle.

Zoé bat tous les records…

…familiaux (restons modestes).
Car aujourd’hui, pour fêter le cap des 6 mois franchis hier, Zoé a eu droit à une visite chez la pédiatre, avec doubles vaccins, et mensurations diverses et variées.
Et c’est là que la nouvelle est tombée : notre fille est en SURPOIDS. C’est du vrai, c’est du lourd, c’est du scientifique, et comme on le sait tous, la science ne ment pas.
Et donc Zoé, 7,650 kg pour 65 cm vient d’entrer dans la catégorie poids lourd, à cause de son IMC (Indice de masse corporelle, pour ceux que leur tour de taille préoccupe peu), qui lui est de 18, 21 (de quelle unité ? Mystère).
Et comme me l’a gentiment montré la pédiatre sur sa courbe rose (forcément) des IMC de filles, avec un chiffre pareil, notre Zoette n’est pas loin de crever le plafond (j’exagère à peine).

La pédiatre, qui me jette un coup d’oeil vaguement suspicieux :
-Il y a des gens… enrobés, dans votre famille ?

Vite, mon cerveau passe en revue toute la famille, je suis sûre que je louche un peu sous l’effort.

-Non, je ne vois pas.
-Dans la famille de votre mari peut-être ?

Même exercice mental, même résultat.

– Non, personne à ma connaissance.

Sourire crispée de la pédiatre.
– Et bien, c’est une petite originale !

Si j’avais le sens de la répartie, j’aurais pu dire que c’était même une GROSSE originale, mais bon, les meilleures répliques ne me viennent jamais quand il le faudrait.
Je commence à remballer ma pupuce (il va peut-être falloir arrêter avec ces surnoms qui ne font pas le poids 🙂 ), pendant que la pédiatre poursuit :

– Il va falloir la laisser plus longtemps sur son tapis d’éveil, il faut qu’elle se dépense, qu’elle fasse du sport. Et puis commencez vite les compotes de fruits, c’est moins calorique que le lait.

Et voilà ! Pour ses 6 mois, Zoé a gagné le droit de manger des fruits (c’est plutôt cool, je vais pouvoir me lâcher sur le babycook), et de faire des abdos sur son tapis, mais bon, on ne peut pas dire qu’on l’avait beaucoup restreinte jusque là…

Et là, si j’étais une fille dégourdie, je mettrais une photo de Zoé bien dodue, pour que tout le monde voit comme elle est belle avec ses plis partout. Mais Samuel mange des tapas.
Quel rapport ?
Et bien du coup il n’est pas là pour me guider (en poussant force soupirs, quand même) sur le chemin tortueux qui mène de Iphoto à WordPress. Donc il ne vous reste plus qu’à faire appel à votre imagination 😉

Quand même, Iris a 4 ans !

Parce que, bon, le post précédent pourrait faire croire que l’anniversaire d’Iris a été fêté en catimini, entre deux cuillerées de compote enfournées dans le bec de sa soeur. Or il n’en est rien ! Les 4 ans d’Iris ont été multifêtés, sur une période d’une semaine environ.
D’abord, il y a eu la visite de ma Maman, qui est venue les bras chargés d’une bonne Ratatouille (en DVD, c’est celle que nos enfants préfèrent, impossible de leur faire avaler la vraie)
Ensuite, la veille de son véritable anniversaire, ses grands-parents de Dijon sont passés avec des playmobils et un ravissant carnet à dessin, nanti d’un marque page en ruban (dans lequel notre fille s’est empressée de dessiner… un soutien-gorge, très ressemblant en plus ! Ne me demandez pas d’où lui est venue l’idée, c’est un mystère pour nous.)
A cela, nous (ses parents) avons ajouté un déguisement de cheval, car notre fille a pour ambition de devenir chevalier (princesse c’est “ri-di-cule”) et travaille activement son hennissement qui tue.
Enfin, lorsque son frère fut revenu de sa classe verte (ça aussi, ça mériterait un post), il y eut le goûter d’anniversaire avec un copain et une copine de l’école et l’inévitable gâteau aux pépites de chocolat. (Oui, 2 invités, ce n’est pas beaucoup, Gaël nous avait habitués à plus, mais du coup, c’est bien tranquille à gérer)
Voilà, tout ça pour dire que nous ne sommes pas complètement des parents indignes, et qu’on assure quand même un peu, au milieu de toute l’agitation d’une vie à 5. 

PS Je remets une photo d’Iris dans son déguisement de cheval, elle est trop mimi (comme dirait son frère).

Zoé est malade

Ça devait arriver… Deux semaines après avoir arrêté l’allaitement, Zoé nous fait deux jours de fièvre et de mauvaises nuits. Nous espérions sans trop y croire que c’était simplement les dents, mais il a fallu nous résoudre à appeler le médecin qui a confirmé notre diagnostic : otite !
La voilà donc sous antibiotiques pour la première fois – et probablement pas la dernière.

À part ça, on a démarré les compotes de pommes le soir, et ça rentre très bien, merci ! Elle adore ça, et on en est déjà à 60 ml par jour.

Et pour finir, Iris a eu 4 ans et un paquet de cadeaux, dont vous aurez un aperçu ci-dessous.

Zoé bouboule

Au dernier pointage, à cinq mois tout rond, notre petite (?) atteint les 7,150 kg et 63,5 cm.

Depuis quelques semaines, elle s’est mise à perdre ses cheveux noirs de naissance. Ce qui repousse est plus clair avec de beaux reflets roux. Elle a également percé une troisième dent, toujours en bas.
La pédiatre estime qu’il faut attendre un mois avant de commencer les compotes. Mais bon… Au troisième enfant, on a sans doute gagné le droit d’interpréter à notre sauce les conseils qu’elle nous donne, alors on va démarrer doucement la cuiller.

On s’est amusé à faire des courbes pour comparer les poids et taille de nos trois échantillons pendant leurs premiers mois.
Ça confirme ce qu’on pensait : en caricaturant à peine, Zoé a le poids d’un Gaël pour la taille d’une Iris…

Poids comparé de nos enfants Taille comparée de nos enfants

Un tour sur la Loire : le Clos-Lucé

Pour le dernier jour de notre périple, nous allons faire un tour à Amboise, au Clos-Lucé.

Le château lui-même, qui a été la demeure de Léonard de Vinci, est agréable à visiter, mais les enfants en ont vite marre. Heureusement qu’à l’entrée, on nous a distribué un prospectus avec des questions pour les enfants, que Gaël remplit scrupuleusement.
Au rez-de-chaussée se trouvent des petites maquettes des inventions du génie : mitraillette, char d’assaut, vis sans fin, parachute…

Mais le plus sympa, c’est le grand parc, qui lui contient des inventions reconstituées, que l’on peut manipuler.
L'”hélicoptère” est très apprécié, ainsi qu’un “bateau” avec des manivelles pour actionner des aubes.

On finit par pique-niquer dans ce parc, malgré la petite pluie qui ne veut pas partir aujourd’hui.
Une aire de jeux (encore !!?) fait le bonheur des enfants, jusqu’à ce qu’on se décide à rentrer chez nous pour de bon.

Un tour sur la Loire : le zoo de Beauval

Aujourd’hui, la voiture nous emmène au zoo de Beauval.

À part ses tarifs, la première surprise est dans l’immense volière : les oiseaux semblent s’être presque tous échappés de leur cage et volent au-dessus de nos têtes ! Nous finirons par comprendre que c’est fait exprès.

Les animaux sont très bien mis en valeur, et très accessibles malgré la grande taille de leur enclos. La plupart des grosses bêtes sont soit dans leur “maison”, où on les voit somnoler à travers de grandes vitres, soit dans leur “jardin”, où la encore des vitres permettent de bien les observer.
La piscine des manchots, qui permet de les voir soit du dessus, soit sous l’eau, a beaucoup de succès.
Le repas du midi est un peu décousu. D’abord parce qu’on a oublié le biberon de Zoé (aïe… Heureusement que Anne allaite encore !). Mais aussi parce qu’on choisit de bouder les menus vendus sur place et de transformer le déjeuner en goûter permanent, à la grande joie des enfants, en sortant du sac ce qui s’y trouve.

On enchaîne les serres diverses (grands singes, où Iris admire un bébé gorille de trois jours, reptiles, Australie) et les animaux en plain air, avec même un beau soleil qui nous rend la journée idéale.
Au bout d’un moment, les enfants fatiguent et une petite aire de jeux leur redonne de la vigueur.
On repart en milieu d’après-midi, ravis de notre journée.

On parvient à ressortir le soir, pour faire un petit tour dans Blois, qui est bien agréable.
Mais on rentre épuisés manger des sandwiches à l’hôtel devant notre télé…

Un tour sur la Loire : Chenonceau

Aujourd’hui est donc le premier jour de notre périple autour de Blois, et la destination du jour est le château de Chenonceau.

On part péniblement à 10h de chez nous, et on arrive vers 13h après l’inévitable pause pipis-sandwiches-table-à-langer dans une aire d’autoroute.

Sous une petite pluie fine, on traverse le parc en faisant un détour par le labyrinthe.
Le château est magnifiquement meublé, et même parfumé : dans chaque pièce de magnifiques bouquets, ou des paniers d’épices pour les cuisines, ajoutent à l’ambiance. On a toujours quelque chose à montrer aux enfants, qui se laissent prendre au jeu. Enfin, jusqu’au deuxième étage, où là ils commencent à en avoir assez…

En sortant, la découverte d’un coin jeu a fait des heureux. Et pour finir, la visite d’un potager à l’ancienne, avec de vrais cloches en verre pour protéger les plantes et des ânes au fond a été plutôt agréable.

On remonte en voiture pour atteindre enfin ce que les enfants attendent depuis des jours : l’HÔTEL !
En l’occurrence, le Novotel de Blois, qui accueille les enfants avec un cadeau (un jeu de dé pour Gaël, une peluche pour Iris, qu’elle ne quitte plus depuis trois jours).
On ressort juste pour dîner au Courtepaille voisin, et on revient s’écrouler dans nos lits vers 21h.