Semaine à Barcelone, jour 1

Ça fait bien 2 ans qu’on voulait aller voir nos copains Kim et Taylor à Barcelone, mais bon, on était coincé sur notre île… Plus maintenant ! On a donc passé une semaine là-bas, fin octobre. Et c’était bieeeen !

On a pris l’avion (oui, l’avion… On a essayé par le train, mais c’est vraiment plus long, plus cher et pas pratique… désolé la planète) On était juste 3 : Iris bossait à York, et Maxine est à Marseille — mais elle nous a quand même rejoint quelques jours.
En arrivant au centre de Barcelone, il faisait tellement beau et la ville était tellement facile à vivre en tant que piétons qu’au lieu de prendre le métro, on s’est posé en terrasse, on a pris un bon goûter et on a marché 45 minutes jusqu’à l’appartement. Un régal !
Et en parlant de régal, le soir, nos hôtes nous ont fait préparer des empenadas mexicains : des petits chaussons fourrés cuits dans des feuilles de maïs, délicieux (mais un peu épicés pour nos palais français trop délicats !)

Le lendemain, on est parti de promener — toujours à pied — dans les petites rues du vieux quartier. La cathédrale nous a un peu déçus avec son énorme pub Samsung, sponsor de la rénovation… Mais on a adoré cette ville si facile à vivre : pistes cyclables partout, passages piétons où on peut prendre son temps… Ah oui, et bien sûr, il faisait 25° ! La ville est organisée en gros blocs d’immeubles, avec souvent un parc au centre des blocs. Du coup, le plan fait penser à une ville américaine, toute en angles droits, mais de l’intérieur c’est très agréable.

L’après-midi, on a retrouvé Maxine, qui avait pris le car depuis Marseille (7h de route quand même), et on est ressorti le soir pour aller manger une paella dans un restau au bord de la plage, comme les touristes qu’on était !

À suivre…

Plus belle la vie pour Maxine !

Une semaine après le déménagement d’Iris à York, c’était le tour de Maxine, cette fois-ci direction plein Sud, à l’étranger carrément : en France ! Maxine a pris une année sabbatique auprès de son université, pour venir en France rencontrer des personnels de santé pour commencer sa transition. Les cinq années sur liste d’attente en Angleterre ont été bien longues, et toujours aucun rendez-vous en vue, donc Maxine a perdu espoir d’arriver à quelque chose de ce côté-là. Philippe et Sylvie, mon frère et ma belle-sœur, se sont très gentiment proposés de l’héberger pendant son séjour en France, du coup nous voici parties direction la Provence. Honnêtement, il y a pire comme cadre de vie 🙂

Alors déjà dès le départ, petit problème logistique. Les chemins de fer britanniques (tous, parce qu’il y en a plein) annoncent une grève totale pour le jour de notre départ. Il aurait été impossible de rejoindre Londres, du coup, on a réservé rapidement une chambre à l’hôtel près de la gare Saint Pancras pour y passer la nuit. Le lendemain, 5 min seulement de marche depuis l’hôtel pour aller faire la queue pour notre Eurostar, c’était vraiment le luxe ! Un petit déj chez Paul le Boulanger pour se donner un avant goût de la France, et en route pour les 90 min de queue réglementaire pour le passage de douane et l’embarquement dans le train.

Arrivées à Gare du Nord sans trop de retard, on se dirige vers Gare de Lyon, bourrée de monde (c’est quoi tous ces gens qui prennent le train en milieu de journée, milieu de semaine, hors vacances scolaires ? ) De là on enchaîne sur le TGV pour Marseille. Il fait un temps magnifique, le paysage est superbe, on passe un très bon après-midi. Arrivée tranquille à Aix-en-Provence TGV, où on est frappé par la chaleur en sortant du train. L’air sent bon la garrigue, c’est super agréable, vive le Sud !

Mon frère et sa famille nous accueillent royalement, avec des bons petits plats plein de vrais légumes, et installent Maxine dans une super chambre qui ressemble à une cabine de bateau, c’est vraiment chouette !

Le lendemain, Maxine et moi prenons la route d’Aix en Provence pour aller l’inscrire à la Sécurité Sociale et obtenir un numéro. Les gens sont très gentils mais donnent une liste longue comme le bras de papiers justificatifs à fournir. Maxine découvre les joies de l’administration française (depuis, elle y est retournée 4 fois, tombe à chaque fois sur une personne qui demande des papiers différents qui ne sont pas sur la liste… bref, la routine habituelle !) Comme elle vient d’un pays où on va voter sans présenter de pièce d’identité ni justificatif, c’est un peu le choc.

Mais un petit tour dans Aix nous redonne du courage : le centre-ville est plein de charme, et on en profite pour faire le plein de savons de Marseille et de calissons, c’est le bonheur. On se prend un coup de soleil à l’arrêt de bus (en plein mois d’octobre !) comme les vrais touristes britanniques que nous sommes.

Je reste encore une journée avec Maxine (occupée à essayer d’avoir un abonnement de téléphone portable et un compte en banque – merci Philippe et Sylvie pour tous les coups de main avec tout ça !) et avant de repartir, j’ai droit à la super soirée pizza + rosé bien frais, c’est cool !

Le lendemain, c’est l’heure pour moi de repartir. J’avoue que je serai bien restée plus longtemps, il fait vraiment bon vivre en Provence. Je laisse Maxine s’habituer à la vie en France, car ça fait bien longtemps qu’elle n’est pas restée aussi longtemps de l’autre côté de la Manche. Ça va être l’occasion pour elle de perfectionner son Français et d’apprendre le langage parlé réel, avec lequel on a perdu le contact. Elle peut compter sur ses cousins pour la mettre au courant ! Premier rendez-vous médical fin octobre, y a pas à dire le système médical français est meilleur que le NHS !

De mon côté, retour chaotique en Angleterre, car un passager d’Eurostar neuneu a voulu passer la douane avec un obus de la Deuxième Guerre Mondiale dans sa valise. Du coup, 1 heure et demi de retard. Et en arrivant… grève des trains côté Anglais !

J’ai donc pris le métro jusqu’à Heathrow, et Samuel a loué une voiture pour venir m’y chercher. Je dois dire que j’étais bien contente de passer le seuil de la porte et de poser ma valise !

Nous voici maintenant avec une fille unique à la maison, ça fait bizarre mais nous sommes quand même bien contents que nos deux grandes fassent des choses qui leur plaisent/leur fassent du bien cette année.

Une rentrée pour Zoé

Zoé est donc rentrée en “Year 10”, sa quatrième année dans le secondaire. C’est là qu’elle a pu choisir ses options — et au passage se débarrasser de quelques matières qu’elle a bruyamment détestées ces dernières années : Religious Education, Drama et Géographie.

Elle a choisi comme option Histoire, Espagnol et Psychologie. Comme elle n’est pas mauvaise, elle doit aussi faire les “3 sciences” (Physique, Chimie et Biologie) plutôt qu’un seul cours avec les trois “combined”. Le tronc commun comporte aussi Anglais, Maths et Sport. Elle passera le GCSE — l’équivalent du brevet — dans 2 ans. Mais elle a déjà passé l’épreuve de Français, et a bizarrement obtenu la meilleure note.

Ah, et j’avais oublié l’option la plus importante bien sûr: Musique ! Elle est toujours bien accrochée à sa flûte, et devrait participer à l’orchestre de la comédie musicale que l’école monte cette année. Elle a aussi réussi à passer son niveau 5 en flûte l’an dernier, puis le niveau 5 en solfège, nécessaire pour la suite. La suite, c’est normalement le niveau 6 de flûte, mais elle a décidé d’être un peu plus ambitieuse et de tenter directement le niveau 7.

Elle continue aussi la danse classique, un soir par semaine, qu’elle avait commencée en sortant des confinements. Elle pourrait là aussi passer des niveaux dans l’année.

Pour finir: elle se prépare aussi à passer 4 ans en tant que fille unique, maintenant que ses sœurs l’ont abandonnée ! Ça n’a pas l’air de lui faire trop peur…

Allez, je vous mets la vidéo de son concert à l’école de flûte. Ça date de juillet dernier, mais c’est toujours bon !

Iris à l’University of York

Le week-end dernier était donc le grand départ d’Iris pour l’université de York, là-haut, dans le nord, chez les Vikings. Samuel étant bien occupé avec l’encadrement du Kidicalmass local, Iris et moi sommes parties en train entre filles. Comme c’est l’usage en Angleterre, les étudiants en première année sont logés sur le campus, et Iris savait qu’elle aurait ses clés de chambre le dimanche à partir de 9h du matin. Un peu tôt pour arriver directement de Reading, donc nous avons pris le train la veille.

Première constatation en sortant de la gare : le fond de l’air est nettement plus frais que dans notre sud chéri, mais bien sûr les locaux sont quand même en t-shirt et sandales.

On dépose nos lourds bagages à l’hôtel et on part faire un petit tour dans le centre-ville, toujours aussi joli. Coup de chance pour nous, on arrive au moment du “York food festival” ! Ça a l’air sympa, sans casser des briques non plus. On flâne avec Iris en se demandant ce qu’on pourrait revenir manger pour le dîner (il est 17 heures à ce moment-là) quand on remarque qu’un certain nombre de stands sont en train de plier bagages. Ce qui nous amène à notre…

Deuxième constatation : les gens du Nord dînent vraiment tôt ! Toutes les boutiques fermaient à 17h, et le festival aussi. Du coup, on a fait comme les locaux, acheté notre assiette et dîné de bonne heure. On a ensuite repris le chemin de l’hôtel, parce qu’on commençait à avoir un peu froid.

Le lendemain, on se met en route vers le campus avec les valises. Un groupe de jeunes filles nous doublent, nous demandent où on va et se proposent de nous accompagner jusqu’au collège d’Iris (le collège est le nom du bâtiment où tu loges, ça fait partie de ton identité d’étudiant). Iris appartient désormais au collège Halifax. Toutes ces jeunes filles en font partie aussi. Elles sont en deuxième année, n’habitent donc plus sur le campus, mais sont quand même toujours des “Halifax”, et à ce titre se sont portées volontaires pour aider et accueillir les nouveaux venus.

Une camionnette de l’université s’arrête à notre hauteur et propose d’emporter nos valises jusqu’à l’accueil de Halifax. Sympa ! D’un coup, on se sent plus légères !

Arrivées au collège, plein de jeunes se précipitent pour nous aider à trouver la bonne porte, la bonne chambre et porter tous les bagages de tout le monde. Il y a des ballons, de la musique, une mascotte (un lion pour Halifax, c’est classe !) et plein de promesses d’activités sympas pour la semaine à venir, qui est “freshers’ week”, soit la semaine d’accueil des nouveaux, où il n’y a pas encore de cours.

Iris reçoit un sac de cadeaux avec entre autre un ticket pour une glace gratuite (le camion de glace est devant la porte) et des coupons de réduction sur des boissons alcoolisées pour toute la semaine à venir (un coupon par jour à peu près, type “un cocktail acheté le deuxième offert). La semaine va être dure pour le foie !

J’aide Iris à vider un peu ses valises, puis on va faire un plein de courses. Après cela, je sens bien que je suis un peu dans le chemin, donc comme tous les autres parents, je reprends tranquillement le chemin du retour. Après un retour en train pas très agréable (pas de places assises parce que la compagnie avait accidentellement pris trop de réservations), me revoilà à Reading où l’air est bien plus chaud 🙂

Iris semblait satisfaite de sa chambre, il n’y a plus qu’à espérer que les voisins soient sympas. Ceci dit, l’ambiance festive était vraiment chouette, et on s’est rendu compte à quel point Maxine avait perdu en commençant l’université en plein Covid. Pas du tout la même ambiance ! Maintenant, on croise les doigts pour que les cours soient intéressants et qu’Iris passe une bonne année.

Balade romaine

Voici une grande balade qu’on a faite il y a deux semaines déjà, autour de Silchester, un village pas très loin de chez nous. Il est surtout connu pour être le siège des ruines romaines de Calleva Atrebatum, une ancienne ville romaine.

On est parti le matin, sans Maxine qui avait d’autres plans ce jour-là. On a loué une voiture pour arriver jusqu’à la petite gare de Mortimer, et marché 4 heures en tout. On suivait des instructions trouvées sur internet, qui n’étaient pas toujours très claires. On a fait un petit détour involontaire à un moment, retrouvé le chemin un peu plus tard, puis sur la fin on a complètement laissé tomber le guide et suivi Google Maps sur nos téléphone pour retrouver la voiture 😀

Il y avait plusieurs chemins balisés, qui nous ont un peu aidé à ne pas trop nous perdre. Comme ça se fait par ici, le chemin passe parfois en plein milieu d’un champ cultivé, ou même avec du bétail. Il y a des instructions strictes pour garder les chiens en laisse et fermer les barrières derrière nous… Mais il y en a dans la troupe qui n’étaient pas très rassurés de marcher au milieu des vaches — et on a même croisé des lamas !

Perles de France

Quelques réflexions de nos enfants lors de notre dernier séjour en France.

Zoé, qui se fait bousculer dans la rue:

Les gens, quand ils disent “pardon”, ils sont moins gentils qu’en Angleterre…

Zoé encore, qui regarde une carte de France:

Brie-Compte-Robert !!?? Mais c’est quoi ce nom avec DEUX fromages?

Et enfin Iris, qui a été très déçue que les habitants de la Champagne soient des Champenois. Et pas des Champagnons

Final du Tour de France

Après Dijon et Sainte-Foy-la-Grande, il nous restait 3 étapes dans notre tour de France.

D’abord, l’anniversaire de Manue, à Lugon ! C’était une surprise, on a loué un grand gîte capable de nous accueillir à 11 pour loger et à… 16 pour manger ! Les cousins se sont bien marrés ensemble, notamment avec la petite dernière arrivée (Luna, 2 ans déjà). On a évidemment bien mangé et bien bu. Le repas du dimanche a été pris dehors sous les arbres, avec des copains/voisins. C’était vraiment très sympa.

Les deux dernières étapes étaient les plus courtes. Un petit arrêt à La Rochelle, où on a fait un tour dans le quartier Saint-Nicolas et testé la crêperie Mamie Bigoude, au décor bien déjanté et aux si bonnes crêpes.

Et pour finir, un autre arrêt en banlieue parisienne, où on a aussi découvert une nouvelle petite cousine (Mia, 2 mois déjà) et fait de bonnes balades dans la forêt de Montmorency à côté.

Le retour dans notre île fut sans histoire, sans intempérie et presque sans retard, alors on ne va pas se plaindre ! Allez, les photos :

Canoë à Ste Foy la Grande

Un petit arrêt entre Dijon et Lugon pour couper le trajet… On avait réservé une nuit dans le tout petit Hôtel de la Gare à Sainte-Foy-La-Grande, le long de la Dordogne. On a beaucoup aimé l’expérience !

Par chance, on est arrivé le jeudi soir, où ils organisent les “jeudis de la bastide”: des stands de plats à emporter, et des tables en libre service. On amène son assiette (fournies par l’hôtel, pour nous !), on achète à manger et on s’installe sur la place de la mairie. Il y avait même une chanteuse, pour l’ambiance. Ça sentait bon l’été, le sud et la paëlla !

Après une nuit et un super petit déjeuner pris sur place (les croissants 🥐, le pain frais 🥖, la confiture maison… 😋) on est allé un peu plus loin pour faire un tour de canoë. On avait juste réservé pour 2 heures, mais on a adoré ! À part un couple de Hollandais, qui étaient monté en même temps que nous, on n’a croisé personne sur l’eau. Mais on a vu plein d’oiseaux : hérons, aigrettes, martins pêcheurs, etc. Et cette balade au calme en pleine nature nous a tous beaucoup plu.
On avait mis les enfants ensemble sur leur canoë. C’était peut-être une erreur : il y a eu beaucoup de discussions un peu animées, relatives au maniement de l’embarcation… Mais personne n’est tombé à l’eau.

Retour à Dijon

On n’y était pas allé depuis 2 ans, mais malgré quelques péripéties (voir épisode précédent) cette fois c’est la bonne : on a enfin réussi à aller à Dijon chez Mémé et Dom ! Les enfants — et les parents ! — étaient ravis de retrouver toutes ses petites choses immuables qui font une maison de grands-parents.

Côté activités, on est encore resté sur du traditionnel : un tour à l’accrobranche, une visite au muséum d’histoire naturelle, un excellent restaurant bourguignon et quelques achats de BD. Zoé s’est aussi essayée au violon (mais va probablement rester sur la flûte pour l’instant). Il a fait bien chaud, et on était très content de rester à l’intérieur à faire des puzzles.

On a tout de même visité la toute nouvelle Cité internationale de la gastronomie et du vin, mais plutôt la partie musée archéologique — et la boutique de moutardes ! On y retournera une autre fois pour la partie sur le vin.

À propos, on a également fait une dégustation de vin, à Gevrey-Chambertin, sans Zoé, qui ne s’est pas sentie concernée, mais avec les deux autres, qui ont bien apprécié l’expérience. On a tout compris aux différentes appellations du Bourgogne, et oui, acheté quelques bouteilles au passage pour remplir le coffre de la voiture…

Notre trajet en Brexitistan

Zoé a (enfin !) terminé son année scolaire mercredi, et qu’a-t-on donc fait jeudi ? On est parti en vacances en France, bien sûr ! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait notre traditionnel tour de France estival, à visiter nos familles aux 4 coins du pays. Au programme cette année : Dijon, l’Ouest et pour finir la région parisienne. On fait tout ça en voiture de location, plus pratique que le train pour faire tous ces trajets… et pour ramener quelques bouteilles de vin en passant !

Mais d’abord, il nous faut quitter le Royaume-Uni… et là c’est un peu compliqué. Tout d’abord, la voiture de location, réservée à 8h30, n’était pas prête ! Le précédent client ne l’avait pas encore rendue. Après quelques coups de fil, ils en ont trouvé une autre.

Ensuite, la paperasse administrative pour l’emmener de l’autre côté de la frontière n’était pas prête non plus ! Eh oui, ce n’est plus aussi simple qu’avant, Brexit oblige… D’ailleurs la moitié des agences de location interdisent maintenant de sortir leurs voitures du Royaume-Uni, ce qui nous limite beaucoup le choix. Après quelques coups de fil de plus, les formalités se déclenchent, mais il faut quand même qu’on fasse un détour par Heathrow pour récupérer le papier magique nous permettant d’aller en France.

Ensuite, sur l’autoroute qui nous amène au tunnel, il y a toute une section où on passe à contresens, sur l’autre côté d’autoroute, parce que le sens normal est réservé pour… stocker les camions ! Il y a un énorme délai pour traiter, encore, toute la paperasserie des marchandises, et il faut bien entasser tout ça quelque part. Les camionneurs sont donc priés d’attendre des heures, voire des jours, sur 2 files longues d’environ 10 km.

Avec tout ça, on a accumulé pas mal de retard, et toute notre marge de sécurité s’est envolée. Le train (sur lequel on met la voiture, pour traverser le tunnel) part à 13h20, et il faut y être une heure à l’avance pour les formalités de passage de frontière. On y arrive juste à 12h30, et là… énorme bouchon juste en sortant de l’autoroute ! On a passé 1h30 à faire la queue avant d’atteindre le premier guichet. Pour parachever le tout, on a même été mis à part pour tester des traces d’explosifs dans l’habitacle de la voiture !
On est finalement parti à 15h36, donc avec plus de 2h de retard.

Tout cela est clairement lié au Brexit, et aux vérifications supplémentaires à faire désormais. L’été dernier, le Covid avait empêché plein de gens (dont nous !) de partir en vacances, et c’était donc passé inaperçu. On a même eu plutôt de la chance : aujourd’hui, les compagnies de ferry ont demandé à leurs clients de… ne pas venir du tout ! Pas la peine d’essayer, rien ne passe.

Quant à notre voyage, du côté français, les autoroutes sont belles et roulent très bien ! On est finalement arrivé à près de minuit chez Mémé et Dom, qui nous avaient patiemment attendus.
Ouf !