Zoé et sa nouvelle flûte

Zoé a beaucoup râlé en fin d’année scolaire, principalement après l’école. Il faut dire qu’elle a passé la moitié de l’année en confinement, et qu’elle n’avait pas des profs très enthousiasmants cette année. Les vacances la semaine dernière étaient les bienvenues, mais elle a quand même eu une jolie série de nouvelles sympas en deux semaines.

D’abord, elle est celle de son niveau qui a lu le plus ! Les gamins rentrent les livres qu’ils lisent sur un site en ligne, Accelerated Reader. Il y a des petits quiz pour valider qu’ils les ont bien lus, et ça comptabilise le nombre de mots lus. Zoé étant en tête de tous les year 8, elle a gagné… une tablette numérique ! Probablement pour qu’elle passe plus de temps devant un écran 🙄

Ensuite, elle a aussi gagné à l’école un bon d’achat de 10£ — toujours chez ce même magasin en ligne qui ne vient pas d’Amazonie. Ils ont mis dans un chapeau tous les enfants qui avaient été sages au cours de l’année, en ont tiré 3 au sort, et boum, elle était dedans ! Elle va donc s’acheter des livres numériques sur sa nouvelle tablette…

Et pour finir, sa prof de flûte nous avait dit il y a quelque temps qu’elle jouerait maintenant mieux sur une flûte traversière d’un cran au dessus. On a pris rendez-vous samedi dernier chez un marchand spécialisé du coin, et Zoé a passé une heure et demie à tester 3 flûtes qu’ils nous avaient préparées. Et puis finalement elle en a testé une quatrième, et c’est celle qu’on a achetée… Le vendeur était très patient, et il connaissait bien son affaire. Depuis, elle en joue tout le temps, toute contente d’avoir une flûte aussi brillante, dans tous les sens du terme ! (Un grand merci à Mémé&Dom et Papy&Mamie qui ont largement participé…)

Voici une petite vidéo où elle joue TOUTES les notes possibles. Les plus hautes sont assez dures à choper, elle ne pouvait pas les faire sur l’ancienne.

En voici une où elle joue Tambourin dans le magasin, sur la flûte qu’elle a finalement choisie:

Et pour finir, La Sicilienne:

Retour d’Écosse

Bon, il fallait bien que nos vacances se terminent un jour… Aujourd’hui, on quitte notre pod, on rend la voiture et on retourne prendre le train de nuit à Édimbourg. Mais on s’est quand même arrêté sur la route pour visiter une distillerie de whisky ! Encore une fois, on a eu du mal à réserver une place, il a fallu en essayer une vingtaine… Mais on était motivé — enfin surtout moi ! On a donc visité Glenkinchie (qui fait partie du groupe Johnnie Walker).

On est accueilli par un Écossais avec un bon gros accent, qui commence par nous faire un petit topo sur les différents arômes du whisky, en nous faisant renifler des mouillettes en papier parfumées. C’était sympa, mais bon, sans plus… Il nous a ensuite montré une extraordinaire maquette de distillerie, faite pour une exposition il y a une centaine d’année, et qui est même capable de fonctionner et de produire du whisky à la sortie ! Bon, mais elle n’était pas en route…

La partie distillerie elle-même était vraiment impressionnante. Des cuves de fermentation immenses (avec un plancher surélevé, pour ne pas respirer le CO₂, qui stagne en bas !) et des alambics en cuivre gigantesques, pour atterrir dans la salle des tonneaux où on a pu respirer du whisky, en train de reposer 10 à 20 ans…

Et pour finir, la dégustation ! Bon, pas pour les enfants, ni pour Anne qui conduisait (mais qui a pu emporter des petites fioles avec les 3 échantillons !) Tout ça faisait bien envie, et on s’en est acheté une bouteille en partant…

Ensuite, retour à Édimbourg, où on s’est payé un bon restau de poissons pour notre dernier repas écossais. Et finalement train de nuit, mais ce coup-ci, version de luxe ! On s’était offert les couchettes au retour, et c’était quasiment une mini-chambre d’hôtel — mais avec des lits superposés. Il y avait un petit lavabo, des draps et couvertures, des bouchons d’oreilles et une bouteille d’eau, et à l’arrivée un thé et un petit gâteau ! On avait dû prendre 2 “chambres” pour nous 4, mais il y avait une porte de communication entre les deux. C’est très éloigné des souvenirs qu’on en avait, avec 6 couchettes par compartiment et c’est tout. Et encore, il y avait des versions encore plus luxueuse (et chère) avec une douche !

On est arrivé chez nous le samedi matin, juste un tout petit peu vaseux, parce qu’on avait plutôt bien dormi !

Le Loch Ness encore

Juste une petite balade aujourd’hui, pour nous remettre de la grande de la veille: un tour à pied juste au bord du Loch Ness. C’est un lac immense, tout en longueur, et très profond: jusqu’à 230m. Il contient plus d’eau que tous les lacs d’Angleterre et du Pays de Galles ensemble… de quoi entretenir quelques histoires !

On s’est contenté de nous tremper les doigts de pieds dedans, après avoir marché entre 2 petites rivières. Comme il n’avait pas trop plu, on a pu en traverser une sur un tronc d’arbre et nous retrouver au bord du lac, à un endroit tout calme. (Il y avait autrefois un pont piéton pour passer, mais des inondations l’ont emporté il y a quelques années…)

Au retour, on s’est payé un bon repas dans un pub, et même un wee dram (un petit verre) de whisky local!

Le Loch Ness

Suite de nos vacances en Écosse : on quitte Édimbourg, et on va encore plus au nord !

Mais d’abord, on s’arrête un peu visiter le château de Stirling. (Celui d’Édimbourg était inaccessible : trop de touristes, impossible de réserver un créneau pour le visiter !) Celui-ci est également perché sur une montagne, entouré de falaises et à un endroit stratégique. Inutile de dire qu’il a été témoin de l’histoire mouvementée entre Anglais et Écossais ! Ça nous permet de réviser un peu l’histoire locale, qu’on connaît plutôt mal…

On est reparti ensuite vers Inverness — dont le nom signifie l’embouchure de la rivière Ness, et qui s’écoule bien sûr du fameux Loch Ness ! On avait réservé là-bas un sorte de cabane dans la forêt, ou une roulotte immobile: the pod ! C’était tout petit, mais avec tout ce qui nous fallait: une petit coin cuisine, des toilettes, une douche, un lit, un clic-clac. On a eu un peu de mal à trouver de la place pour caser la valise dans un coin, et les filles devaient passer sous la table pour s’y asseoir… mais c’était parfait pour nous !

Après une bonne nuit là-dedans (c’est pas vrai, il y avait trop de bruits d’oiseaux, on a mal dormi !), on est parti pour une journée de randonnée : une grande balade au-dessus du Loch Ness. On a emmené un pique-nique et plein de gourdes d’eau, et on a grimpé, grimpé… 450m de dénivelé quand même. Les paysages étaient superbes, un peu lunaires, avec une végétation très rase. Comme il n’avait pas plu depuis une semaine, le sol n’était pas trop spongieux !

Arrivés en haut, après deux heures, on a fait une pause bien méritée, un lunch, et puis on a tout redescendu. On a dû croiser 10 personnes sur toute la journée. Et en revenant vers le village de départ, on avait tellement chaud qu’on a pris une glace !

Et le monstre? On ne l’a pas vu, mais on était trop en hauteur.
Du coup, on a décidé d’aller nous tremper les pieds dedans le lendemain ! À suivre…

Édimbourg – jours 2 et 3

Deuxième jour à Édimbourg, et l’objectif est clair : aller voir l’université ! C’était quand même l’excuse pour venir ici, et Iris est bien motivée. Comme à Portsmouth, c’est un campus dans la ville, et pas sur une zone à l’extérieur comme ça se fait souvent par ici. Ça nous simplifie la vie : il suffit de marcher un peu, et nous y voilà.

Il y a donc une place centrale, George Square, et tous les bâtiments autour, ainsi qu’un grand parc. Covid oblige, on n’avait pas pu réserver une visite guidée par un étudiant, et on n’a pas pu rentrer dans la bibliothèque. Mais on a téléchargé une petite app, concoctée par l’université, qui nous a fait faire le tour, en nous expliquant ce qu’on voyait.

Ensuite, on a repéré un grand parc sur la carte et on est en fait tombé sur une mini-montagne, le Siège d’Arthur, à 10 minutes du centre-ville… Un ancien volcan. En Écosse, la nature n’est jamais très loin ! Le soleil était de la partie, et Iris a pris de jolis coups de soleil pour l’occasion… On avait évidemment oublié la crème solaire ! (On en a racheté vite fait le lendemain.)

En rentrant, on s’est posé sur une terrasse pour boire un coup, et on a ramené du take-away japonais à l’hôtel, parce qu’il avait l’air bon, et oui, il l’était !

Le jour suivant, on a décidé d’aller à la plage ! Une heure de marche du centre-ville, et on a trouvé une magnifique étendue de sable fin, avec finalement assez peu de monde, vu le temps magnifique. J’ai essayé de tremper mes pieds, mais l’eau était bien trop froide pour aller plus loin. Enfin, selon mes critères, parce qu’il y avait évidemment quelques locaux qui se baignaient ! On a mangé un plat local traditionnel (fish & chips) et on est rentré tranquillement.

À suivre !

Édimbourg – jour 1

Ce sont les petites vacances en ce moment chez nous, et histoire de profiter un peu de ce déconfinement, nous avions décidé d’aller — enfin — en Écosse ! L’excuse officielle est qu’Iris envisage son université, pour aller étudier dans un an, mais on avait bien envie d’y aller de toute façon.

Par contre, pas question d’y aller en avion, nous avons donc choisi le train de nuit ! D’abord un train pour Londres à 22h, un coup de métro pour la gare de Euston, et juste avant minuit, nous voilà partis, avec une arrivée prévue à 7h30. Ah oui, et les cabines sont un peu luxueuses, donc vraiment très chères… du coup à l’aller on est en simple siège inclinable. C’est pas très confortable mais, covid oblige, on est chacun seul sur notre rangée, donc il y a possibilité de s’étaler sur plusieurs sièges. Si seulement il ne faisait pas si froid dans ce train…

À l’arrivée, on est un peu dans les choux, mais le petit matin nous réveille, ainsi qu’un café-croissant à la gare. On dépose nos valises à l’hôtel, et on part en exploration ! D’abord vers New Town (qui est new parce qu’elle n’a que 200 ans…). Grandes avenues rectilignes, tram et petits immeubles: ça nous rappelle un peu le Paris d’Hausman ! Mais on arrive rapidement le long d’un très joli petit ruisseau et de rues pavées, qui ont beaucoup de charme.

On arrive ensuite dans des zones plus touristiques. Chaque coin de rue a son joueur de cornemuse, souvent en kilt. On n’avait pas vraiment d’opinion sur cet instrument avant. Maintenant si…

Le midi, on retrouve au restaurant une ancienne élève de Anne, qui étudie ici maintenant. Elle donne quelques tuyaux à Iris, mais surtout nous raconte ses expériences d’étudiantes… on a bien rigolé !

L’après midi, on est bien crevé et le petit vin du midi nous a un peu endormi, alors on récupère notre chambre à l’hôtel, et on s’affale sur le lit ! Sieste bien méritée.

On est ressorti le soir pour une balade dans les petites rues piétonnes autour de notre logement. Et on a juste pris une soupe en take-away, qu’on est retourné manger à l’hôtel. Ah, oui, et Iris a essayé le Irn-Bru (à prononcer comme Iron Brew), le soda local. C’est orange vif et ça a un goût de bubble-gum assez désagréable, mais il fallait tenter !
Après ça, une douche extrêmement bienvenue et au lit !

Zoé cherche ses mots

— Maman, pour l’école, il me faudrait des bottes à dents
— des QUOI?
— tu sais, des bottes à crocs. Qui accrochent au sol.
— hein ???
Après enquête approfondie, il s’agissait de chaussures à crampons, pour jouer au football 🤷 (Football boots en anglais)

Une autre, rapide: Zoé part à l’école.
— bonne journée Zoé. Amuse toi bien !
— Heu… Ouais… I make no promises!

Iris Corona-bricole

Vous vous souvenez de la très mignonne petite maison qu’Iris avait conçue il y a quelques mois? Et bien elle continue ! Voici donc 3 de ses œuvres, toutes fabriquées à base de matériaux de récupération : cartons de tests Covid, polystyrène d’emballage de micro-onde et touillettes en bois piquées au collège…

La première est une construction à l’intérieur d’un carton, plutôt qu’à l’extérieur. Ça se place sur une étagère de livres, pour lui donner de la profondeur et inviter à imaginer ce qui pourrait se trouver derrière la porte…

La deuxième est bien connue des amateurs des studios Ghibli: c’est le pont du Voyage de Chihiro, bien sûr ! Elle a fait tremper ses bouts de bois pour les courber. La peinture est un reste de l’échantillon pour la chambre de Zoé. Et la figurine, c’est aussi elle qui l’a peinte.

La troisième est une réalisation basée sur le poulailler d’un jeu d’ordi, Stardew Valley (la première image ci-dessous).

Et voici à quoi ressemble sa chambre en ce moment ! Avec les bouteilles de colle et de white spirit… et peut-être des morceaux de la prochaine réalisation, qui sait !

Zoé et la coronaflûte

Il y a un peu plus d’un an, Zoé était sur le point de passer son “niveau 2” en flûte traversière. On était allé la faire répéter avec une pianiste pour passer l’examen, elle avait joué ses morceaux 50 fois et elle stressait à mort parce que c’était la semaine suivant. Quand soudain… bref, l’examen n’a jamais eu lieu !

Par contre, elle a gardé sa flûte à côté de son bureau. Et à chaque fois qu’elle en avait marre des cours à distance ou que ses devoirs la gonflaient ou que ses profs la gonflaient, elle la sortait, trouvait une partoche sur internet et jouait tout ce qui passait. Comme elle déchiffre assez bien, elle arrive à jouer en direct si le morceau n’est pas trop compliqué.

Quand les cours de flûte ont repris à distance quelques mois plus tard, sa prof était toute étonnée des progrès qu’elle faisait. Et ça a encore empiré quand on lui a acheté un petit “stand”, pour pouvoir poser son instrument à la verticale, sans le ranger (et sans le laisser traîner sur le canapé, hmmm?), parce que du coup il était toujours disponible. Elle pouvait dégainer son engin juste pour quelques minutes, le temps de passer ses nerfs.

Le résultat est qu’un an après, elle joue du “niveau 5” et taquine même le “niveau 6″… C’est le solfège qui n’avance pas au même rythme, mais elle en sait assez pour jouer avec plaisir, et c’est ça qui compte. Elle a tellement pris d’assurance qu’elle envisage maintenant de repasser des niveaux, et que ça ne la fait même pas stresser ! Elle devrait aussi pouvoir rejoindre l’ensemble de flûtes de sa prof, en septembre, quand les cours reprendront “en vrai”.

Voilà une petite vidéo qui date de janvier — donc maintenant elle joue encore mieux ! Je vous conseille de regarder jusqu’à la fin…

Corona-vaccinés

Et voilà ! On a eu notre première dose de vaccin aujourd’hui — les parents, pas les enfants. La semaine dernière, les vaccinations ont été ouvertes aux 45-50 ans (c’est nous ça, et ouais !). On n’a pas réussi à s’enregistrer les premiers jours, il y avait du monde et les créneaux partaient avant qu’on ne puisse cliquer dessus… Mais quelques jours plus tard c’était bon, et maintenant c’est fait !

Il a fallu aller au stade de foot local (Il doit probablement avoir le plus grand parking de la ville !) Comme c’est un peu loin, on n’a pas pris le vélo, mais on a loué une voiture à l’heure, avec un service en ligne : co-wheels. On s’enregistre en ligne d’abord — et ça c’était le plus dur, parce que le permis de conduire rose, en carton, et sans date de fin, ça n’inspire pas confiance par ici ! Ensuite, on réserve une voiture sur leur site. Il y en a plusieurs autour de nous, garées sur des places de parking prédéfinies. On agite une carte magnétique devant son nez, et magiquement les portières se déverrouillent ! Après, ça marche comme une voiture normale…

Arrivé au stade, on a été impressionné par l’organisation. Il y avait des gens pour nous guider partout. On a redonné notre numéro d’inscription, fait la queue 5 minutes, répondu à quelques questions et chtak! un coup de piqûre dans l’épaule. Le plus long était d’attendre ensuite sur une chaise 15 minutes, pour être sûr que tout allait bien. En partant, on nous a remis une petite carte de membre, avec la place pour le rappel, qui arrivera le 12 juillet. Et un joli autocollant, voir ci-contre!
Ah, j’allais oublier: on a eu le Moderna. On n’aurait pas fait les difficile de toute façon !