Iris aux Army Cadets

On vous avait pas dit… Iris a rejoint les Army Cadets il y a quelques mois. Elle vient tout juste d’avoir son uniforme, et ça mérite bien un article, et quelques photos !

Elle a donc troqué le karaté (elle était la seule membre de son club…) pour aller jouer au petit soldat, deux fois par semaine de 19h30 à 21h30.
Mais que font-ils donc pendant deux heures? Il y a du sport, de l’entraînement militaire (marcher au pas, se cacher dans la forêt avec de la peinture de camouflage, etc.) et même un peu de tir – mais elle n’a pas encore la qualification requise.

Pour elle, c’est la continuité logique du scoutisme, qu’elle a arrêté il y a quelques années, quand elle devenait un peu âgée.
Pour l’armée britannique, c’est un moyen idéal pour recruter des jeunes intéressés, sans recourir à la conscription, qui n’existe plus ici depuis plus d’1/2 siècle. Toutes les activités sont subventionnés par le ministère de la Défense – et ça inclut l’uniforme, et même des voyages pour aller camper en Norvège en février (!!) ou crapahuter quelques semaines au Canada.

Elle démarre juste, mais elle a toute la motivation qu’il faut. Elle a été remarquée pour la cadence de ses pompes — merci le karaté !
Elle a donc maintenant l’uniforme également — il a juste fallu qu’on achète les bottes règlementaires, en prenant une taille de plus parce qu’ils n’avaient pas de pointure assez petite pour elle…
Et, pour la première fois depuis des années, elle a même accepté de s’attacher les cheveux ! Et pas juste un élastique hein, le chignon réglementaire. Avec sa tignasse, il y a de quoi faire… Admirez !

Sicile – The end

Et voilà ! Pas grand-chose de passionnant ce dernier jour. On rend la maison, on rend la voiture, on prend un avion, puis un autre, on retrouve la voiture, on retrouve la maison. Tout ça s’est passé sans anicroche, et on était chez nous vers 21h30.

J’avais juste envie de montrer d’abord la dernière spécialité sicilienne, qu’on n’avait pas encore goûtée : les fruits en pâtes d’amande ! On s’en est pris un chacun à l’aéroport, en attendant l’enregistrement. On en avait vu des boutiques entières la veille à Taormina, mais on avait résisté…

L’autre moment intéressant de la journée, c’était une dernière virée dans le supermarché du coin (un Auchan — pas très italien !) pour ramener quelques bonnes choses qu’on ne trouve pas chez nous ! Par exemple :

  • Diverses pâtes : colorées, complètes et en tortillon
  • Diverses sauces à mettre dans les pâtes : bolognaise, champignons, etc.
  • Divers mélanges d’épices, pour rehausser tout ça
  • De la sauce tomate, des câpres et des anchois, pour faire une pizza napolitaine un jour
  • Des tomates séchées
  • Des champignons séchés
  • Une moitié de saucisson sicilien, qui trainait dans le frigo et qu’on n’allait quand même pas jeter !
  • Une bonne grosse tranche de parmesan
  • Un bon gros pot de miel d’acacia
  • De la préparation pour thé glacé, que Zoé a adoré
  • Et des paquets de petits gâteaux, notamment de la marque Mulino Bianco, qu’on trouvait facilement à Paris, mais pas ici

Voilà de quoi nous rappeler de tous ces bons moments dans ce pays merveilleux 🙂

Sicile – Taormina

C’est notre dernier jour en Sicile, et il nous reste le plus beau à voir : le petit village perché de Taormina. C’est à 1h de route de chez nous, mais ça vaut le coup.

L’attraction principale est le grand théâtre grec, rénové par les Romains il y a environ 1700 ans… Il en manque un peu des bouts maintenant, mais c’est finalement très bien, parce que la vue derrière est somptueuse. Avec en fond l’Etna, bien sûr ! Une scène est en train d’y être installée pour des spectacles cet été. On a du mal à se détacher de cet endroit magique.

Ah oui, mais la faim nous aide ! D’autant qu’on avait promis aux enfants une pizza ce midi. On trouve sur une petite place, sous une tonnelle de vigne, une terrasse de pizzeria qui nous sert de larges pizzas, et on se régale !

On marche ensuite un peu dans les rues. C’est très touristique, mais très, très joli aussi, avec partout des balcons décorés de manière un peu folle, des ruelles minuscules en escalier dans tous les sens, et la mer toujours en vue au bout de chacune.

Au bout d’un moment, la pizza commence à descendre, et on passe au dessert. On se prend alors une autre spécialité sicilienne le granité (de la glace pilée et un sirop sucré). Rien de bien gastronomique, mais ça désaltère à merveille avec la chaleur.
À propos de chaleur, Zoé décide de s’acheter un nouveau chapeau. La vendeuse lui lance un Ciao, bella ! en partant.

En fin d’après-midi, on fatigue un peu alors on rentre.
Et puis on se dit que c’est notre dernière soirée ici, alors on va À LA PLAGE ! Il y a un peu des vagues, et elle est encore plus déserte que d’habitude. Les filles sautent dedans, et même Gaël va se baigner !

Allez, un dernier article demain sur le sujet… En attendant, les photos du jour !

Sicile – Etna

Mercredi, nous voici partis en route pour escalader l’Etna. C’est le plus grand volcan d’Europe, et l’un des plus actifs au monde… et il est à juste 1 heure de voiture. Mais on n’a même pas peur et on y va quand même !

On grimpe d’abord en voiture jusqu’à 2000m. La végétation laisse de plus en plus la place à des grandes dégoulinures de pierre noire, datant des éruptions passées. Ils doivent refaire la route de temps en temps, on suppose…

Au parking, on retrouve les inévitables boutiques à touristes, restaurants, etc. Mais aussi les petits cratères Silvestri. On en escalade un pour se mettre en jambe. On se retrouve au milieu d’un paysage lunaire, avec des cailloux qui ne pèsent rien, allant du rouge au noir. Mais c’est trop facile, et pas assez dépaysant ; on veut aller plus loin !

On prend donc le téléphérique, qui nous emmène jusqu’à 2500m. L’étape suivante pour aller jusqu’au cratère principal aurait été de monter dans des gros minibus 4×4, mais le prix prohibitif nous a découragé… On commence donc à marcher le long de la route des 4×4, en sachant qu’on ne va probablement pas faire les 1h30 de marche jusqu’en haut. En plus on a du mal à grimper, l’altitude nous essouffle vite !

De toute façon, on a faim, c’est l’heure de la pause déjeuner. C’est là qu’on voit un peu plus loin un endroit tout blanc : c’est de la neige ! On s’installe à côté et on sort notre pain et saucisson. (Oui, on est toujours très français, surtout sur la nourriture…). Bizarrement, on croise aussi pas mal d’insectes, alors qu’il n’y a quasiment aucune végétation : coccinelles, papillons, scarabées, abeilles, …

En repartant, on avise un cratère tout noir un peu plus haut et on se dit que ce sera notre but ultime, et aussi l’endroit de notre dessert. On démarre l’escalade, qui est beaucoup plus fatigante qu’elle n’en a l’air ! En plus du manque de souffle, la pente est très raide, et les petits cailloux de pierre ponce roulent sous les pieds. Il faut faire deux pas pour monter de un.
Finalement, on y arrive, et la vue d’en haut est magnifique, avec les coulées noires sous nos pieds, la plaine verte ensuite, la ville de Catane ocre, et la mer bleue dans le lointain. Ah oui, et le paquet de gâteaux, aussi…

En redescendant, on remarque plusieurs endroits avec des fumerolles de vapeur d’eau. Iris remarque alors que le sol est chaud aux alentours. On gratte un peu le sable, et on se brûle les doigts ! Zoé a alors commencé à légèrement paniquer, et il était temps de reprendre le téléphérique pour redescendre…

Voici quelques photos, qui rendent évidemment assez mal l’ambiance du lieu.

Sicile – Catania

Passons rapidement sur la journée de lundi, où nous avons surtout changé de gîte. Plus précisément : fait les valises, marché jusqu’à la gare routière de Syracuse, pris le bus jusqu’à l’aéroport, ne pas y prendre l’avion, louer une voiture, et conduire jusqu’à notre nouveau gîte à Catania.
Tout ça s’est passé sans trop d’histoire, et on a même eu le temps d’aller à la plage pour finir la journée — à 5 minutes de marche !

Mardi, on prend la voiture pour aller au centre de Catane.
Petite anecdote sur la vie ici : on avait repéré un parking au centre-ville. En y arrivant, un gars nous demande “parking?”. On pensait que c’était un employé, et on dit oui. Immédiatement, il monte dans sa toute petite voiture, qui était bien garée devant nous, la déplace et nous aide à nous garer à cette place. Et nous réclame 4€. On a compris après qu’il s’était simplement créé un business, en occupant une place gratuite dans la rue et en la revendant aux touristes… 😀

La spécialité de la ville, c’est le marché aux poissons. Les enfants regardent d’un œil méfiant les thons, poulpes, seiches, etc. Mais habitant dans un pays sans vrais marchés, on aime toujours retrouver cette ambiance là ! On achète de l’espadon, des bonnes tomates, des pêches, des cerises, un melon, et le vendeur nous met une barquette de fraise au lieu de nous rendre la monnaie. Allez, on l’a prise avec plaisir, elles étaient bonnes !

On va visiter la cathédrale Sainte Agathe, immense, puis on repère des gens sur un dôme en face. C’était l’abbatiale Sainte Agathe, et on y monte pour admirer la vue sur la ville… et sur l’Etna, qui est tout prêt dans la brume !

On rentre se faire un bon déjeuner de produits locaux, on fait une petite pause et on termine la journée à notre plage, à prendre le soleil et à pêcher des coquillages pour quelques uns. C’est une grande bande de sable fin plusieurs kilomètres, un peu crado parfois, mais à peu près déserte, et on est bien content de séjourner juste à côté !

Sicile – Syracuse

Voici notre premier jour d’exploration en Sicile, et on commence par la ville où on est : Syracuse. On loge plus précisément dans Ortigia, une petite île reliée à la ville par un pont, et qui contient le centre historique. C’est plein de petites ruelles et de minuscules restaurants ou boutiques à touristes.

Mais d’abord, il nous faut aller voir les ruines locales ! On marche une petite heure dans des rues qui commencent déjà à chauffer, et on admire d’abord l’amphithéâtre — romain — puis le théâtre — grec. Ce dernier est encore utilisé pour y jouer des pièces antiques, et on est content de s’asseoir sur ses gradins pour se poser un peu.
On se retrouve aussi dans une étrange grotte toute en hauteur, l’Oreille de Dionysos. Un guide italien est justement en train d’y entonner quelques airs d’opéra de sa voix de ténor, et on apprécie l’acoustique !

Mais les troupes ont faim. On rentre dans Ortigia pour y déguster notre première pizza de la semaine, évidemment délicieuse ! La pâte fine, la sauce tomate parfumées, la vraie mozzarelle… On a bien fait de venir !

Après une petite sieste pour digérer tout ça, on va faire un tour à la minuscule plage à côté de notre logement. L’eau est largement plus chaude qu’à Barry Island ! On profite ensuite des petites rues et des boutiques, jusqu’à une excellente glace pour terminer la journée en beauté.

Sicile – le mariage !

Après la Grèce et la Toscane, les mariages continuent à nous faire voir du pays, et on ne va pas s’en plaindre ! Nous voici en Sicile, pour le mariage d’un copain — qui est de là-bas, mais vit en Angleterre et épouse une Britannique.

Le trajet était un peu compliqué. Le mariage était le samedi à 11h. Mais Gaël avait la veille un examen de GCSE — l’équivalent du brevet — terminant à 11h30. On avait donc moins de 24h pour atteindre notre destination.
Challenge accepté !
Le seul avion nous convenant partait de Londres à 17h, avec un changement à Rome. Sachant qu’on avait 1h20 pour changer d’avion, on a bien stressé quand il est parti de Heathrow avec une heure de retard ! Heureusement un gentil Romain est venu nous attendre et nous guider à travers l’aéroport pour le changement. On a quand même bien couru, et la dernière heure d’avion était parfaite pour reprendre haleine.
Arrivés à l’aéroport de Catane, un taxi nous attendait pour nous amener à Syracuse, où nous avons récupéré les clés de notre maison vers 1h du matin. Ouf !

Une courte nuit plus tard, nous voilà tout endimanchés devant la cathédrale de Syracuse, à nous demander si on doit payer les 2€ pour y rentrer, comme font tous les touristes ! Finalement, on est arrivé à rentrer parce qu’on était bien habillé…
La cérémonie était surtout en italien, et un peu en anglais, grâce à un prêtre… Burkinabé — qui parlait d’ailleurs bien mieux l’italien et le français que l’anglais ! Mais bon, on a compris l’idée.

En sortant, on s’est retrouvé sur la terrasse d’un grand hôtel, avec une vue surplombant toute la baie. Et bien sûr, on a mangé pendant des heures et c’était délicieux ! Antipasti, pasta, plat principal, dessert, et gâteau de mariage pour finir. On était bien plein à la fin ! Les enfants se sont aussi régalés, et ont (presque) tout mangé.

On les a ensuite ramenés dans notre gîte — ils étaient un peu crevés bizarrement ! — et on est ressorti avec Anne pour finir la soirée à boire un peu, danser un peu, papoter avec quelques invités, mais pas manger !
On est rentré vers 23h, et les rues étaient encore pleines de gens, on avait du mal à passer. Les enfants somnolaient et on leur a promis qu’on les coucherait tard le lendemain.

À suivre !

Royal wedding

Alors oui, le week-end dernier, c’était Le Mariage Royal ! Le Prince Harry et son Américaine, jolie, un peu Noire, divorcée, etc. Parlons un peu du rapport des Britanniques avec leur famille royale, qu’on avait un peu évoqué lors du jubilee de la reine il y a 6 ans, à notre arrivée ici.

Depuis la France, on voit dans les journaux les hordes de groupies devant le palais royal, ainsi que le guignol à côté ➡️ annonçant la nouvelle du dernier Royal Baby. Et on a l’impression que tout le monde adooooore la famille royale.
Eh bien non ! Plein de gens ici sont franchement indifférents, voire vaguement hostiles. Et d’ailleurs ce pantin n’a aucune fonction officielle, il se déguise juste pour passer à la télé.
Le journaliste Alex Taylor (anciennement anglais, désormais français !) a très bien expliqué ici son agacement à chaque fois qu’on lui demande de commenter des événements royaux à la télé française.

Alors bien sûr, le marketing a largement utilisé le mariage pour vendre des babioles aux couleurs des mariés : tasses, boîtes à gâteaux, etc. Et oui, on trouve toujours quelques fans prêts à camper une nuit devant le château de Windsor pour apercevoir un bout de chapeau royal. Mais en l’occurrence, beaucoup de ces gens étaient des étrangers !
Disons que la famille royale est tolérée si elle se tient correctement. C’est le cas de la Queen, qui est respectée pour ça. Mais tout le monde craint l’arrivée du Prince Charles, le suivant sur la liste, qui n’a pas bonne réputation.

Le mariage s’est bien passé (ouf !) mais ce dont on a le plus parlé ici, c’est finalement de la couleur de peau de la mariée et de celle du pasteur américain qu’elle avait amené avec elle, ainsi que de son sermon qui évoquait le racisme, la colonisation et l’esclavage !
Et aussi du contraste avec le scandale politique de Windrush, dont les journaux ont bien plus parlé ici, qui a montré que le ministre de l’Intérieur a renvoyé des gens illégalement dans les Caraïbes, après avoir détruit leurs papiers prouvant leur arrivée en Angleterre il y a 50 ans.

La plage, façon britannique

Le week-end dernier, il a fait un temps somp-tu-eux. Du genre 25° et pas un nuage, pendant trois jours ! Et en plus, le lundi était férié. Du coup, ça nous a repris et on a refait un tour à la plage…

On est parti sur la journée, à Barry Island, au sud du Pays de Galles. Si vous nous suivez attentivement, vous vous souvenez peut-être qu’on y est déjà allé il y a quatre ans ! À l’époque, on avait évoqué la série Gavin & Stacey, et j’avais dit qu’on n’était pas assez anglais pour la connaître. Eh ben ça y est ! On l’a regardée il y a quelques temps avec les enfants, et on s’est régalé. Du coup il fallait qu’on y retourne…

C’est à 2 bonnes heures de chez nous. On en a mis presque trois à cause des bouchons, mais on s’y attendait un peu. À l’arrivée, le lunch traditionnel du bord de mer c’est le fish & chips bien huileux, qu’on a dégusté face à la mer, avant de descendre sur la plage.

Bien sûr, l’eau est à 9°, ce qui est très, très froid ! Iris et Zoé ont réussi à se tremper jusqu’au cou pendant quelques minutes, puis Zoé m’a forcé à y aller à mon tour. Mais rien que de tremper le pied, ça pique ! À part quelques dingues comme nous, les gens étaient d’ailleurs bien alignés, à la limite où l’eau arrive aux chevilles…

Le coin abrite une fête foraine permanente, où on est allé faire un petit tour. Et on s’est aussi baladé sur les collines alentours. Mais la plupart de la journée s’est passée allongés sur la plage, à profiter du soleil et fabriquer de la vitamine D !
Évidemment, Iris a pris quelques légers coups de soleil, malgré la crème solaire indice 50 spéciale peaux sensible, qu’on n’avait même pas oubliée cette fois.

On est rentré avec le coucher de soleil dans le dos, plein de sable et avec la peau qui chauffe.
Jusqu’au prochain week-end de beau temps, l’année prochaine peut-être… 🙂

Iris part en camping

Aujourd’hui, Iris est partie camper deux jours et une nuit.
Ça s’appelle le Duke of Edinburgh.
Et ça donne des points pour rentrer à l’université.
Comme ces 3 choses n’ont a priori rien à voir entre elles, expliquons !

Le prince Philip, Duc d’Edimbourg est le mari de la reine. C’est apparemment un vieillard raciste et désagréable, qu’on sort le moins possible de peur qu’il dise encore une énorme bêtise. Comme tous les membres de la famille royale, il justifie son oisive existence en prêtant son nom à quelques charities.

La sienne, c’est donc le Duke of Edinburgh’s Award. Son but est d’inciter les jeunes à sortir de chez eux et à découvrir de nouvelles choses. C’est tout à fait dans l’esprit britannique du scoutisme.
C’est l’école qui s’occupe d’organiser ça, et Iris a choisi cette option (Gaël non…).
Pour obtenir l’award, il faut 4 choses

  • Bosser un peu dans une charity.
    Iris n’ayant que 14 ans, on galère un peu à en trouver qui accepte, mais on espère que l’école aidera.
  • Pratiquer une activité physique.
    Elle fait toujours du karaté, donc ça c’est facile.
  • Acquérir une nouvelle compétence, un savoir-faire.
    Elle avait pensé initialement à apprendre à jouer d’un harmonica qui traîne ici, mais finalement elle va plutôt se perfectionner au dessin ou à la peinture.
  • Effectuer une expédition en groupe, avec une nuit sous la tente, en allant d’un endroit à un autre. Les jeunes doivent tout planifier eux-mêmes, acheter leur nourriture, gérer leurs sacs à dos, s’orienter, etc. L’école les emmène, les ramène et surveille de loin, mais ils doivent se débrouiller.

C’est donc pour cette expédition qu’elle est partie jeudi — en fait la première, car il y en aura une autre plus tard.

Elle a mis un point d’honneur à être autonome, et du coup on ne sait pas grand chose de ce qu’elle a emmené dans son sac à dos, avec qui elle part (c’est un groupe de 7 filles), où elle va, etc. Elle nous a embarqué les allumettes, donc il y aura un feu de camp. Elle a fait les courses avec d’autres, mais on n’a rien vu. Elle est partie à pied ce matin à 8h, et elle reviendra demain soir… on ne sait pas trop quand, ça dépendra comment elles se débrouillent pour trouver les checkpoints !

En tout cas, elle a du bol, il va y avoir un temps magnifique pendant deux jours : plus de 20°C et pas une goutte de pluie. Les profs ont dit qu’ils n’avaient pas vu ça depuis très longtemps. Ah oui, parce qu’évidemment, une autre valeur très britannique, c’est le fameux whatever the weather : pas question d’annuler, même s’il pleut des trombes !
On vous tient au courant de son état au retour…