Un petit tour à Bordeaux

Quelques photos de notre séjour chez les cousins, près de Bordeaux.
Pas beaucoup, parce qu’on a souvent oublié l’appareil…

On a quand même pris le temps de

  • tester leur nouvelle piscine gonflable
  • aller faire des tours à Bordeaux, pour y visiter un superbe bateau mexicain et tester le “miroir d’eau”
  • tester la cane à pêche d’Iris, mais la marée basse nous a empêché de tremper le pauvre petit asticot dans la Dordogne, et Iris ne veut plus en entendre parler
  • et enfin, acheter une trentaine de litres de vin à la coopérative locale ! On était bien contents d’avoir acheté une voiture avec un bon coffre.

Vacances à La Rochelle

On a du retard sur les photos de vacances !
Notre première destination est La Rochelle. Après un voyage bien long d’une douzaine d’heures, on était bien content de trouver un beau soleil et de la bonne nourriture !
Au programme, une journée sur l’Île de Ré, de la baignade dans l’Océan et quand même un peu de farniente.

Allez, les photos !

Plomberie II, le Retour

Anne et les enfants se prélassent en France encore une semaine (les photos ici bientôt, mais je n’ai pas eu la garde de l’appareil…). J’ai donc le temps de vous raconter un peu la suite de nos aventures avec la plomberie anglaise.
Un samedi après-midi, subitement, l’eau froide s’est mise à ne plus couler à l’étage. L’eau chaude fonctionnait encore, et tout allait bien au rez-de-chaussée. Que pouvait-il bien se passer ?

Après avoir cherché en vain une grosse fuite, j’ai fini par aller voir dans le grenier, parce que j’y avais vu des tuyaux bizarres.
Et là j’ai compris : il y a un gros réservoir d’eau froide (1m de haut, 1m de diamètre — calculer son volume en pouces cubiques) qui alimente l’étage, et qui se remplit tout seul, avec un système à flotteur comme une chasse d’eau. Ce système était un peu grippé ; juste en le tripotant j’ai déclenché le remplissage, ce qui a corrigé le bug.

On était quand même horrifié d’apprendre que cette eau – qu’on a bue plus d’une fois, rien qu’en se lavant les dents – était stockée là-haut, au milieu de la poussière et des araignées ! Il y a bien un couvercle, mais il est en plastique et complètement tordu avec la chaleur, donc il ne bouche plus grand-chose.
Un tuyau de trop-plein assure que ça ne déborde pas. (Bien sûr, vous avez lu l’article précédent sur le même sujet, donc vous savez que le trop-plein débouche dehors !) J’ai lu sur internet que ce tuyau doit être équipé d’un système empêchant que les bestioles le remontent et arrivent dans notre eau. Pas bête !

J’ai essayé d’en savoir un peu plus sur l’utilité de ce réservoir auprès de mes collègues. Quasiment tous ont la même chose chez eux. En cherchant un peu, ils m’ont sorti les raisons suivantes :

  • En cas de coupure d’eau, on a toujours de quoi faire. (Jamais arrivé, et vu ce qui tombe dehors, un seau suffirait !)
  • Ça permet de contrôler la pression. (En effet, la pression des robinets du haut est minable…)
  • Certains appareils, comme la chaudière, n’aime pas que l’eau vienne à manquer. Ça permet de s’assurer qu’il y en a toujours à disposition. (Apparemment non, pas toujours…)
  • C’est une contrainte réglementaire pour isoler l’eau afin qu’on ne puisse pas contaminer l’eau de ses voisins. Si on n’a pas ça, il faut mettre des clapets anti-retours à tous ses robinets. (Ça doit être pour ça que tant de gens meurent en France d’eau empoisonnée…)

Bref, rien de bien convaincant.
Des copains nous ont rassuré en nous expliquant qu’ils s’étaient débarrassé de ce truc en refaisant faire le chauffage central.
On espère bien que notre future maison n’en aura pas. Sinon pas de quartier !

Échanges de victuailles

Nous sommes en vacances en France pour deux semaines, sur la côte Ouest. Nous avons fait une petite liste de courses, de choses à peu près introuvables par chez nous :

  • des cornichons (ici, on ne trouve que ceux au goût de MacDo, sucrés)
  • de la grenadine (on trouve un équivalent, qu’ils appellent le squash, qui est du jus de fruit concentré avec le goût de Tang)
  • du thé (voir notre article sur la nourriture. Le thé ici est une boisson populaire, donc bon marché et de mauvaise qualité, qu’on coupe avec du lait, voire de l’eau chaude)
  • des éponges (on n’arrive pas à trouver autre chose que les machins synthétiques horriblement inefficaces)
  • du pain d’épices, introuvable ici
  • du pineau, pour la Charentaise de la maison
  • et du vin ! OK, la bière est très bonne, mais un coup de rouge sur le fromage c’est quand même irremplaçable, et le vin français ici est aussi cher que le vin chilien en France !

On amène en échange :

  • du fudge, ce caramel tout tendre et fondant
  • des milky ways en version king size
  • de la marmelade d’orange
  • de la bière
  • des chips aux goûts incroyables, en petits sachets mais dans un immense sac, comme on n’en trouve que dans les supermarchés anglais
  • du Pimm’s ! C’est une boisson alcoolisée qu’on a découverte récemment, une sorte de liqueur goût réglisse qui se dilue dans la limonade, et s’accompagne de menthe, fraise, concombre (uuuh ?), etc. C’est comme la sangria, ça passe très bien quand il fait chaud et les Anglais chics en raffolent.

Vive les échanges culturels !

L’aventure au bout du jardin

Il fait un temps magnifique depuis 3 jours. Oui, oui, magnifique ! Grand soleil, presque 30°C au plus chaud de l’après-midi.
Comme c’est les vacances (voir précédemment), les gamins profitent à fond du jardin.

Et hier soir, nos trois gamins se sont retrouvés sous notre vieille tente igloo, tout excités et prêts à passer une nuit dedans.
Bon, il a bien fallu aller les calmer deux ou trois fois (ils faisaient vraiment du bruit, et on a eu peur que ça gêne les voisins…). Et Zoé n’a tenu que jusqu’à 21h, où elle a déclaré qu’elle avait peur et qu’elle préférait dormir dans son lit. Mais les deux grands ont tenu bon, et on les a retrouvés ce matin — vers 6h — pas très frais en train de petit-déjeuner.

Et ce soir ? On n’y croyait pas, mais ils y sont retournés tous les deux, tout fiers !

Holidays!

Les petits Anglais ont des grandes vacances beaucoup moins longues : c’est seulement avant-hier que nos deux grands ont pu enfin ranger leurs (minuscules) cartables !
La dernière semaine a été plutôt tranquille, et s’est terminée par des jeux. Gaël a joué au Taboo avec une copine… Vous savez, le jeu où il faut faire deviner un mot sans en utiliser d’autres. Son niveau d’anglais est plutôt impressionnant !
Ils ont quand même eu droit mercredi à la “journée sport” qui avait été repoussé suite au mauvais temps. Ils ont donc couru… sous la pluie, le temps ne s’étant pas tellement amélioré depuis la semaine dernière.

À propos du temps, on a eu un week-end sans une goutte de pluie ! Anne a même ressorti l’étendoir à linge, qui était dans sa housse depuis des semaines qu’on n’avait pas vu un jour sans flotte.
Pour notre première semaine de vacances, la météo annonce une semaine de beau temps extrême : pas de pluie, rien que du soleil !
(Sur le site officiel de la météo, les températures sont représentées par des couleurs, et voici ce qu’on trouve pour mardi : Vous apprécierez la teinte alarmiste du 28° !)

Pour en revenir à l’école, nos lecteurs qui parlent un peu anglais pourront lire les bulletins ci-dessus. C’est à l’anglaise : il n’y a que des compliments !
Chose intéressante : Gaël a pu lui aussi écrire quelques mots sur son bulletin. Lui aussi n’avait que des compliments à faire 🙂

Plomberie

Voici longtemps que je veux l’écrire celui-là… Des récentes mésaventures humides vont d’ailleurs m’obliger à le découper en plusieurs morceaux tellement il y a à raconter. Ça mériterait peut-être même une catégorie entière.

Les Anglais sont incroyablement mauvais en plomberie.
Je me souviens encore à l’époque du collège de séjours en Angleterre où les canalisations résonnaient de coups de bélier, et où l’eau chaude des douches provenait d’un étrange boîtier électrique.
La situation n’a pas l’air de s’être beaucoup amélioré en vingt ans…

Prenez les robinets pour commencer. Impossible de comprendre cette volonté de ne pas vouloir mélanger l’eau chaude et l’eau froide ! Tous les moyens sont bons:

  • avoir deux robinets ! On voit souvent ça dans les lavabos. Autant dire que l’eau tiède est inaccessible.
  • avoir un seul robinet , mais deux “chambres” à l’intérieur, faisant sortir l’eau froide à droite et l’eau chaude à gauche. Là, le milieu arrive à être tiède, mais attention à ne pas se brûler avec le côté gauche du jet !
  • variante du précédent, la version “coaxiale”, où l’eau froide forme un jet au milieu, et l’eau chaude des petits jets autour.

Pour mieux comprendre, voyez les photos (toutes prises dans notre maison actuelle, mais on a vu ça partout).
Les mitigeurs sont extrêmement rares. Et les robinets sont parfois si durs que Zoé n’arrive pas à les ouvrir : pas question d’ouvrir l’eau d’un coup de petit doigt quand la main est sale.

Les toilettes, ensuite, frappent par leur incapacité à évacuer ce qu’ils doivent évacuer ! Nous n’avions pas réalisé avant de vivre ici à quel point la technologie est importante en ce domaine. Au lieu de faire un joli tourbillon, l’eau monte dans la cuvette puis redescend péniblement, et l’eau qui reste au final est rarement claire !
Les mécanismes de chasse d’eau sont quasiment toujours déclenchés par une poignée, plutôt dure en général, et qu’il convient de pomper plusieurs fois pour avoir un minimum d’efficacité. Eh oui, je vous le jure, j’ai vérifié : il y a bien une pompe à l’intérieur du réservoir !

Pour finir, mais ça c’est peut-être spécifique à notre maison actuelle, parlons du trop-plein du réservoir des toilettes. En France, on se débrouille pour que celui-ci se déverse dans la cuvette. C’est simple, et ça se remarque vite.
Chez nous, le tuyau de trop-plein arrive… dehors ! Nous avons trois WC, et les trois ont un tuyau qui traverse le mur extérieur pour déboucher dehors.
Je m’en suis rendu compte parce qu’un samedi, l’un de ces tuyaux crachait de l’eau en permanence. Il s’agissait du mécanisme d’arrêt du remplissage d’une chasse d’eau, qui ne fonctionnait plus. Je ne sais pas pendant combien de jours ou d’heures on a arrosé dehors…

Dans le prochain épisode, je vous raconterai ce qu’on a découvert dans notre grenier. Vous allez voir, c’est encore pire !

Conduite anglaise

Bon, on a plein de retard sur notre actualité…
Pour nous faire pardonner, voici quelques réflexions sur la conduite en Angleterre !

Alors d’abord, c’est à gauche bien sûr. On s’y fait plutôt bien, et maintenant ça nous fait bizarre quand on voit un film américain ou français, où la conduite est à droite.

Ce qui frappe ensuite, c’est la quantité de rond-points.
Ils en mettent même des ridiculement petits, là où en France il y aurait un bête cédez-le-passage ou une priorité à droite. Comme il n’y a pas la place de faire un vrai rond, il y a juste un disque blanc dessiné par terre au milieu du carrefour.
Ces rond-points miniatures obligent parfois à une gymnastique intellectuelle inattendue. Par exemple : vous devez aller à droite, donc parcourir les 3/4 du rond-point (eh oui, on les prend dans l’autre sens !). Au même moment se présente en face une voiture qui, elle, va tout droit. Qui a la priorité ? C’est vous ! Comme vous lui coupez la route, elle doit s’arrêter en attendant que vous tourniez.

Sur les plus gros rond-points, il est très important de se placer dans la bonne lane, même avant de s’y engager. Il y a même parfois le nom de la direction ou de la route tracé par terre avec de grandes lettres. Il faut dire que les panneaux ne sont pas toujours très informatifs, ni très cohérents entre eux. (Merci à Mémé et Dom pour le GPS, qui nous sert bien !)

Le niveau ultime du rond-point, c’est le magic roundabouts. On n’en a pas encore croisé, mais on n’est pas trop pressé…
Les Anglais en parlent avec beaucoup d’amusement, semblant assez fiers de rendre tout le monde perplexe.

La perplexité est d’ailleurs un sentiment qui a l’air assez commun au volant ici.
Nous étions habitués à une conduite à la parisienne : rapide, précise et très proche du pare-choc précédent !
Ici, c’est plus nonchalant et courtois : les gens vous laissent souvent passer, même si vous n’êtes pas prioritaire.
Ça peut parfois engendrer des salamalecs silencieux, et donc un peu de flottement dans la fluidité !
Il arrive régulièrement qu’un conducteur ait besoin de quelques secondes pour prendre sa décision. Pas de problème : il s’arrête, tout le monde attend patiemment, et ça repart.
C’est assez confortable, quand on se sent un peu perdu, de se rendre compte qu’on n’est pas le seul et que ce n’est pas grave !

Toute cette courtoisie n’a pas que du bon. En tant que cycliste, je suis parfois obligé de m’arrêter devant une voiture qui me grille la priorité, parce qu’une autre l’a, très gentiment, laissée passer.
La semaine dernière, sur un rond point forcément, j’ai été harponné par une voiture, qui ne m’avait pas vu. Rien de cassé, à part ma roue avant… et tout son pare-choc arrière, que ma pédale a arraché et qui traînait par terre. Ce genre de mésaventure ne m’était jamais arrivée en 12 ans de vélo en région parisienne. C’est ça aussi, la conduite flottante !

L’étang aux fraisiers

Dimanche, on avait envie de se promener un peu, en utilisant notre nouvelle voiture !
On a repéré sur la carte, au nord de Reading, un coin avec une ferme, des étangs et même un petit port. Nous voilà partis !

En fait de ferme, il s’agissait d’un lieu-dit “la ferme de Untel”, et un lotissement plein de grandes maisons…
Un peu dépités, on s’apprêtait à reprendre la voiture pour aller un peu plus loin au niveau du pont sur la Tamise, quand on a aperçu un petit chemin.
En le suivant, on est arrivé à un cul-de-sac. Mais en passant sous le tronc d’un saule, le chemin continuait, très étroit et bordé d’orties.
On a béni le temps pluvieux, qui nous avait fait mettre en pantalons, et après un petit quart d’heure de marche, on est arrivé à une petite clairière et un étang.

Les activités se sont très vites organisées entre : jeter de cailloux dans l’eau, trempouiller les pieds, admirer une famille de canards et faire le goûter.
Au bord de l’eau, il y avait des vieilles valises remplis de fraisiers — des plantations d’un habitué qu’on n’a pas croisé.

Et tout ça à 20 minutes de chez nous !