Corona-rentrée — Maxine

Tout d’abord, un grand merci à tous pour vos messages concernant Maxine. Ça nous touche beaucoup que vous acceptiez cette réalité, avec bienveillance !

Bon, mais cette rentrée à l’université alors ? Eh bien c’était aujourd’hui ! Mais Maxine avait choisi d’aller s’installer dans sa nouvelle chambre à Portsmouth… il y a 3 semaines déjà ! Non, elle n’est pas fâchée avec ses parents, juste très impatiente de commencer sa nouvelle vie d’étudiante !

On est donc parti le lundi 14 septembre à trois, dans un camion loué pour la journée, en laissant Iris et Zoé se débrouiller. (Au départ, on pensait louer une petite camionnette à 2 places, mettre Anne dans le train à l’aller et la ramener en voiture. Mais le train est tellement cher, même pour un aller simple, que c’était plus avantageux de louer un mini camion avec 3 places à l’avant ! Et aussi plus sympa.) On a donc chargé tout cet immense espace avec un vélo et quelques valises, et on est parti sous le soleil vers Portsmouth !

Il n’y a que 2 heures de route, donc on est arrivé rapidement. Un peu trop tôt même : on avait rendez-vous à midi, il n’était qu’onze heure. Pour s’occuper, on est allé se manger un morceau dans un parc du coin. Contrairement à beaucoup d’université en Angleterre, celle de Portsmouth est au cœur de la ville, pas sur un campus à l’écart. C’est probablement ça qui a plu à Maxine d’ailleurs. Et Portsmouth est un port très sympa — mais on y est déjà allé récemment, souvenez-vous !

La résidence étudiante est une grande tour de 25 étage – la chambre qui lui a été attribuée est quand même au 15ème étage. Chaque étage comporte plusieurs couloirs, de 9 chambres chacun, avec une cuisine commune. Les chambres sont “en-suite”, c’est à dire avec douche, WC et lavabo individuel. Pas de cantine par contre, ni de restau U. Il va falloir apprendre à réchauffer des boîtes de conserve !

En deux heures, on avait tout monté dans la chambre, stocké le vélo à l’abri et fait quelques courses de base pour tenir une semaine sans mourir de faim. Il était 15h, et on a bien compris qu’elle avait plutôt envie de se retrouver toute seule dans sa chambre ! On est donc parti, avec la gorge quand même un peu serrée, mais bien content que ça se passe comme ça !

Maxine est revenue nous voir le week-end dernier, pour aller à un rendez-vous d’orthodontiste lundi matin. (Enfin, quand je dis le week-end… elle est arrivée dimanche à 20h, et est repartie le lundi vers 15h, hein !) Les cours ne reprendront vraiment que lundi prochain, il lui reste donc quelques jours d’oisiveté, avant de finir ces loooongues vacances de 7 mois !

Corona-rentrée — Iris

Iris aussi a fait sa rentrée, en 6th form (lycée, en gros). C’est dans le même établissement, mais assez différent : il n’y a plus que 3 matières, des classes toutes petites d’une dizaine d’élèves au max, et il n’y a plus d’uniforme ! Du coup, il a fallu qu’elle se trouve un style, c’était dur… Elle a choisi chemise hawaïenne, ce qui lui va très bien – et pas juste parce qu’elle se fait plein de taches en mangeant…

Comme matières, elle a pris Histoire (sa matière préférée, la Maman est très fière), Littérature anglaise, et… Criminologie ! (Elle hésitait avec Biologie, le Papa aurait préféré.)
Il y a beaucoup de travail personnel : elle a déjà rendu un essai sur le début de règne d’Élisabeth Ière, un autre sur la fusillade de Columbine, et probablement quelques autres encore, dont on n’entendra jamais parler.

Le 6th form ne dure que 2 ans, et ensuite ce sera les A level, puis l’université. La Maman a déjà choisi son sujet d’étude pour elle : Archéologie ! C’est pour concilier ses goûts pour l’Histoire et pour crapahuter dans la boue. Iris ne dit pas non pour l’instant… mais elle trouve que sa mère l’utilise un peu trop pour vivre par procuration.

Corona-rentrée — Zoé

Ça fait 2 semaines déjà que les 2 plus jeunes sont retournées au collège.

C’est un peu spécial cette année, Coronavirus oblige. Les horaires sont décalés pour ne pas que les différents niveaux se croisent. Zoé commence donc 20 minutes avant Iris. Elle ne peut pas non plus arriver par n’importe quelle entrée comme avant – chaque groupe arrive par une entrée différente, ce qui fait qu’elles ont toutes les deux abandonné le vélo et qu’elles y vont à pied maintenant.

Une conséquence de ça : la récréation est parfois au milieu d’un cours ! La cantine est aussi perturbée : Zoé peut maintenant accéder uniquement au “Snack shack”, le stand de sandwiches et panini, et Iris ne peut pas y aller, elle doit prendre un plat chaud. Je suis sûr qu’en France ce genre de choses n’arriverait pas 🙂

Elle est en “year 8” cette année, la deuxième année de collège. Changement récent : elle a décidé cette année de ne plus mettre de jupe et de passer au pantalon d’uniforme. On a demandé pourquoi, mais les explications n’était pas très convaincantes. Elle a toujours son logo “Extinction Rebellion” sur le sac par contre.

Elle est aussi revenue dépitée un soir, parce qu’elle trouve que ses condisciples ne sont pas très politisés. Ou de droite.
Ils ne savent même pas ce qu’est le Brexit. Ils n’ont pas l’air de considérer le réchauffement climatique comme un problème. Et aussi, il y avait une discussion ou des gamins parlaient de “Greta Thunderberg” qui était norvégienne, et qui n’allait pas à l’école. Elle a levé la main (oui, Zoé, la timide !) pour expliquer que Greta Thunberg était une activiste suédoise, qui venait de passer une année sabbatique.

Bref, elle n’a pas fini de changer, et on suit ça de près !

Corona-survival

Pour ses devoirs, Zoé a dû étudier des “survival stories”, puis écrire sa propre histoire de survie.
Je vous la mets telle quelle, avec une petite traduction approximative pour les non-anglophones. Je trouve que ça retranscrit très bien son humeur (et son humour) du moment !

My life in quarantine has hardly been eventful, however I must ensure that I am not going mad. On the contrary, I believe that my mental health is just fine. I have followed a steady schedule of doing homework and watching Netflix. I have been exercising regularly in my garden, though I have felt the urge to bake more. I believe that this has happened to a lot of people over quarantine. I miss human interaction with people other than my family, however we have not started to rip each other’s heads off yet. I am not particularly scared or nervous, I do not have anxiety, my life has become pleasantly mundane. In conclusion, I believe that there are many more important things to be doing, instead of reading about how normal my life has been thus far. I thank you for being interested in my tedious blabbering.

Ma vie en quarantaine n’est guère mouvementée, mais je dois faire attention à ne pas devenir dingue. Au contraire, je crois que ma santé mentale est parfaite. Je suis un programme régulier de devoirs et de Netflix. Je fais régulièrement de l’exercice dans mon jardin, bien que j’aie ressenti le besoin de cuisiner davantage. Je crois que cela est arrivé à beaucoup de gens en quarantaine. Les interactions avec des personnes autres que ma famille me manquent, mais nous n’avons pas encore commencé à nous arracher la tête. Je ne suis pas particulièrement inquiète ou nerveuse, je n’ai pas d’anxiété, ma vie est devenue agréablement banale. En conclusion, je pense qu’il y a beaucoup de choses plus importantes à faire que de lire sur la façon dont ma vie a été normale jusqu’à présent. Je vous remercie de vous intéresser à mes fastidieux bavardages.

Coronaroutine

Confinés depuis 6 semaines, on a maintenant une bonne petite routine familiale qui s’est installée !

Le matin, je démarre le boulot à 9h : je m’enferme dans notre chambre, à l’étage, et j’enchaîne les réunions ! Mon record, c’est dix dans la même journée…

Gaël a régulièrement des cours, en vidéo également, environ un par jour. Mais la motivation commence à faiblir… Il a commencé à “sécher” en virtuel. C’est facile : on se connecte au cours pour faire acte de présence, on coupe le son et on laisse la fenêtre de vidéo derrière la fenêtre du jeu du moment ! Les cours n’étant pas du tout interactifs, le prof ne voit rien.

Zoé fait encore entre 2 et 4 heures de devoirs quotidiennement, la pauvre. Elle n’a pas beaucoup de retour des profs, du coup la motivation n’est pas vraiment là non plus, mais elle s’y tient. Le samedi, elle a aussi repris les cours de flûte, en vidéo également. Là c’est quand même plus sympa. Par contre, elle devait passer son “grade 2” de flûte la semaine du confinement, elle avait bossé et stressé comme une folle, et là on ne sait pas quand ça arrivera.

Quant à Iris… on ne la voit pas sortir de son lit avant midi au mieux. Disons qu’elle a adopté un fuseau horaire différent de nous !

Vers midi, on se retrouve pour manger ensemble. On arrive à peu près à trouver ce qu’il nous faut en provisions, tout en évitant les supermarchés. La farine et les œufs sont le plus difficile à obtenir, mais on a maintenant des filières en passant par les petits commerçants locaux : le boulanger qu’on va voir tous les week-ends, notre restau chinois favori, qui ne fait plus que de la vente à emporter, etc. Le petit marché local existe encore, tous les 15 jours, mais en version encore plus réduite. Et sinon on utilise Ocado, en réservant notre créneau de livraison une semaine en avance.

L’après-midi, les enfants sont surtout devant un écran ! Zoé cuisine régulièrement aussi. Elle s’y est mise avec plaisir, pour de la pâtisserie ou du ramen, son plat favori depuis bien longtemps. Mais les 2 autres s’y mettent aussi de temps en temps — Gaël pour apprendre à cuisiner en cas d’université l’année prochaine !

En milieu d’après-midi, quand il fait beau, on se fait une demi-heure de sport en famille dans le jardin. C’est Iris qui nous coache, depuis qu’elle a commencé à tordre le nez sur Joe Wicks — voir l’épisode précédent. On fait des étirements, abdos, pompes, planche, encore des étirements. Et après on cueille une branche de menthe et on se fait un thé bien sucré, en essayant de récupérer notre souffle ! Ça fait vraiment du bien, mais il pleut depuis une semaine, et on a plus de mal à se motiver pour le faire à l’intérieur.

L’autre jour, on a ressorti un grand sac de jeux de plage en plastique. Au fond, il y avait une paire de raquettes de ping-pong. Du coup, on a improvisé une table, en utilisant du PQ pour le filet, sur une idée d’Iris. Ça nous a occupé un bon moment !

Le soir, bien sûr on mange ensemble, et après on se fait un film. Vive Netflix, qui nous fournit plein de choses à regarder variées et sans pubs ! Ah, et le jeudi soir à 20h, on sort applaudir le NHS. Oui, on ne fait ça qu’une fois par semaine par ici…

C’est là qu’Iris commence vraiment sa journée ! Elle fait soit des devoirs de temps en temps, soit des jeux sur son ordinateur tout neuf, y compris des jeux en réseau avec ses potes. On l’entend jacasser en anglais jusqu’à minuit…

En étant 5 à la maison, on ne peut pas dire qu’on souffre de la solitude… Bref, on ne s’en sort pas trop mal !

Anne et le mot juste

Bon, quittons un peu ce satané virus, et parlons un peu de l’emploi du temps de Anne ! Vous vous souvenez qu’elle bossait dans une école super chic, un pensionnat pour jeunes filles riches à Ascot. Bon, elle a tenu 5 ans, mais elle a démissionné l’été dernier. Elle appréciait beaucoup le contact avec les élèves, mais pas trop celui avec les collègues ! La plupart étaient bien brexiteurs, et elle ne se sentait pas du tout “welcome” ces derniers temps… De plus, le trajet était un peu pénible et la paye assez minable, surtout après que le billet de train mensuel l’amputait d’un quart !

Bref, il était temps d’essayer autre chose, et elle a donc créé Le Mot Juste : elle s’est mise à son compte, pour proposer des cours de français aux élèves aux alentours. Elle a rapidement récupéré une de ses anciennes élèves, qui vient une heure tous les samedis, et deux autres gamins qu’on connaît par l’école primaire. C’était un bon début, mais le “corona-lockdown” a mis un bon coup d’arrêt à tout ça…

En discutant avec une nana de la boîte à côté de la mienne, il y a quelques mois, je me suis rendu compte que leur business était de placer des étudiants chinois dans des écoles huppées britanniques. Je lui ai immédiatement refilé une carte de visite de Anne. Un mois après, elle était invitée à un entretien, puis embauchée ! Elle donne maintenant des cours de français à un jeune collégien chinois, temporairement avec sa famille à Los Angeles pour cause de confinement. (Sinon, il est dans une école anglaise… Il y en a qui ont une vie compliquée !)

Elle lui fait donc des cours vidéos de une heure trente (c’est long !), deux fois par semaine (c’est souvent !). Ça l’oblige à faire plein de préparation, mais bon, il n’y a pas de trajet, et ça fait voir de nouveaux horizons (virtuels !). En espérant qu’il y en ait d’autres plus tard…

Ah oui, et si vous voulez apprendre des expressions françaises en langue anglaise, vous pouvez consulter sa rubrique Le mot de la semaine, qu’elle met à jour fidèlement tous les lundis — et y compris sur Facebook 👍
Bonne lecture !

Coronavril

Quelques nouvelles de notre “social distancing” anglais !
D’abord, on va tous très bien. Anne a récupéré, après avoir quand même passé 2 semaines à tousser et être fatiguée. Elle a encore un petit coup de pompe de temps en temps, mais rien de méchant. Si c’était bien ce satané virus, elle a eu la version gentille. On espère l’avoir tous eu sans s’en rendre compte, mais bien sûr impossible de savoir.

On est allé se promener dimanche dernier (il y a 10 jours en fait — à l’époque, on avait encore le droit !), sans Anne, qui était encore mal fichue. C’était bien humide, on a dû contourner des mares entières dans les champs. Mais il faisait beau, et les enfants étaient tout étonnés de se rendre compte que ça leur faisait du bien de sortir, après une semaine de containment.
On a même vu des faisans et quelques daims, voir la photo ci-contre !

Maintenant, on n’a plus le droit de sortir qu’une fois par jour, et à côté de chez soi. (Pas d’attestation auto-remplie chez nous, c’est basé sur la confiance !) Du coup, on se fait une fois par jour la séance de gym de Joe Wicks, qui est devenu une star dans tous le pays. Vous pouvez essayer chez vous, c’est 30 minutes d’exercices en intérieur, faits pour les enfants au départ, mais ça remue bien !

Pour les provisions, on a bien tapé dans le “placard à Brexit” les premières semaines ! Mais on arrive maintenant à peu près à se faire livrer comme d’habitude. On utilise aussi les petits restaurant indépendants, qui se sont reconvertis en vente à emporter, y compris pour l’épicerie de base. Les supermarchés ont l’air de remonter la pente doucement au niveau de l’approvisionnement, mais on évite d’y aller. Ah, et on a aussi bien sûr notre laitier, toujours fidèle !

Zoé bosse énormément, elle a plein de devoirs tous les jours : 3 ou 4 heures de boulot par jour, la pauvre. Les profs utilisent à fond tous les sites en ligne qu’ils peuvent : Google Classroom, Doddle, Seneca, un compte e-mail dédié à l’école, etc. La plupart étaient déjà en usage avant, mais maintenant il n’y a plus que ça. Pour un devoir de musique, elle a même enregistré un petit rythme, et s’est aussi amusé à dessiner l’alphabet avec la tortue en Python pour le Computing (plus de 400 lignes de code, quand même !)

Pour Iris, c’est plus tranquille… Son examen de GCSE, qui devait démarrer en mai, a été annulé, et du coup elle n’a pas grand chose à faire. Un peu de devoirs de temps en temps, mais c’est calme. Elle en profite pour “tester” son tout nouvel ordinateur avec Minecraft et quelques autres jeux en lignes, où elle retrouve ses potes. On l’entend papoter assez tard dans sa chambre…

Quant à Gaël, malgré l’annulation de son examen également, l’école continue à organiser des cours par vidéos, et du contrôle continu. Il faut dire que les notes finales, qui seront calculées on ne sait pas trop comment encore à partir des résultats, seront très importantes pour le choix de l’université. Dans son cas cependant, il semblerait que le choix est en train de se porter sur Portsmouth. On vous confirmera !

De mon côté, je commence à m’habituer à bosser de la maison. Je n’y prends pas goût pour autant : c’est très inefficace et pas vraiment agréable, je trouve. Mais bon, la boîte a l’air de tenir pour l’instant et j’ai un salaire, alors je ne me plains pas !

Et Anne alors? Eh bien, il va falloir que je vous raconte, mais ce sera pour une autre fois, désolé 😄

À bientôt, et portez vous bien !

Coronanniversaire

Eh oui, le coronavirus ! Qu’on vous raconte un peu comment ça se passe chez nous…
Anne a depuis une semaine une toux sèche persistante, un peu de fièvre et une bonne fatigue. Elle a appelé tout de suite, en espérant être testée, mais elle est tombée sur un automate lui demandant si c’était pour le coronavirus (oui), si elle avait plus de 65 ans (non), si c’était une urgence (non). Du coup, la machine lui a dit de rester chez elle et de rappeler si ça devenait grave.
Elle commençait à aller mieux aujourd’hui, donc pas d’inquiétude.

De mon côté, j’ai eu un peu de fièvre dimanche soir et lundi. J’ai décidé de m’auto-isoler une semaine, pour ne pas contaminer mes collègues. Depuis je me sens parfaitement bien, mais bon, toute la boîte bosse de la maison maintenant, alors c’est pas trop la peine de retourner au bureau ! Je ne suis pas très convaincu par le travail de la maison ; je trouve ça déprimant et démotivant. Mais bon, on fait avec.

Quant aux enfants… Les consignes des écoles ont changé mardi, et on les a donc gardés à la maison depuis ce jour-là. Mais de toute façon, toutes les écoles ferment à partir de demain. On a trouvé que notre gouvernement prenait les choses un peu à la légère. Bon, en gros ils prennent les mêmes décisions qu’en France, mais avec une semaine de retard.
La grande question du moment, c’est l’organisation des examens des 2 grands (GCSE et A-level), qui devaient commencer dans 2 mois. Le gouvernement dit qu’ils n’auront pas lieu, les écoles disent de continuer à réviser. On ne sait pas encore ce qui va se passer, et ce sont des examens qui conditionnent les entrées en lycée et à l’université. Ça compte !

À part ça, c’était aussi l’anniversaire d’Iris aujourd’hui ! 16 ans, et presque toutes ses dents. On lui a offert un ordinateur portable. Au départ, c’était pour le lycée l’an prochain, mais là elle va pouvoir faire ses devoirs dessus, c’est parfait !
On devait aussi aller dans un restau chinois, mais finalement on a pris à emporter, et on a mangé en mode confinement…

Pour la suite, on a le placard à Brexit qui déborde de conserves, donc on a de quoi faire. Les enfants passent beaucoup de temps devant des écrans. Anne essaie d’organiser des séances de méditation ou de sport dans le jardin. Dommage qu’il pleuve autant 🙄

Bon courages à toutes et tous, on pense à vous, Français qui ne pouvez même plus sortir de chez vous ! Nous on peut encore…

Université de Portsmouth

Un article un peu oublié du mois de décembre… Désolé !
Gaël continue son tour des universités et comme il faisait beau ce week-end là, on avait décidé d’aller faire un tour à Portsmouth le dimanche.

L’université est une série de bâtiments en plein centre ville. Elle est récente, et les logements étudiants, auxquels on a pu jeter un œil, sont très modernes : douches dans les chambres, salles communes avec sofas, télé, babyfoot, billard… Tout ça plaît bien ! Accessoirement, elle est plutôt bien cotée en informatique.

Mais d’abord, il fallait nourrir les troupes ! On s’est arrêté à The Alchemist, un restaurant avec un décor à la Jules Verne, et des plats originaux : le fish & chips est coloré à l’encre de seiche, et l’amaretto du dessert est livré dans une seringue.

Après on est monté dans la grande tour Spinnaker, qui offre une superbe vue sur le port. On a même réussi à marcher un peu sur le plancher en verre…
Gaël a ensuite retrouvé une copine de son école, qui étudie maintenant à Portsmouth. Nous, on a juste visité les boutiques et acheté du chocolat… (C’était le mois de décembre, souvenez-vous !)

Conclusion de tout ça : Portsmouth est bien placé dans la liste des universités ! À suivre…

Gaël et les universités

C’est une année scolaire très importante pour Gaël, qui va passer ses A-levels cette année. Les matières sont les mêmes que l’année dernière: Maths, Physique, Informatique et Anglais. (La plupart des élèves n’en font que 3.) À la fin de l’année, des examens donneront une note de A à F, et ce sont ces notes qui détermineront l’entrée à l’université l’année prochaine !

Du coup, on est allé visiter plusieurs universités autour de nous. D’abord Reading, juste à côté, mais le département informatique ne nous a pas beaucoup impressionnés. En fin d’année dernière, on est allé à celles de : Bath, UCL (à Londres), Southampton, et Surrey. La plupart nous ont bien donné envie ! En général, les campus sont à l’extérieur des villes, dans une petite “bulle étudiante”, comprenant les salles de cours mais aussi petites épiceries, salles de spectacle, boîtes de nuit et logements pour les premières années. (Les années suivantes doivent souvent se trouver un logement par eux-mêmes.)
La seule qui ne lui a pas trop plu, c’est l’UCL à Londres. À la fois parce qu’elle est en plein centre, et il n’y a pas cette ambiance de campus, mais aussi parce qu’elle est plus orientée recherche qu’enseignement.

Du coup, il va falloir dans les mois qui viennent remplir un dossier avec 5 choix d’université, une lettre de motivation, etc. Les universités répondent en disant soit non, soit oui si vous obtenez telles notes. Et après il n’y a plus qu’à obtenir les notes qui vont bien…

En attendant, Gaël fait toujours de la musique (piano et flûte traversière) et vient d’obtenir un “grade 5” en solfège (voir le joli diplôme à côté). Et se cherche un petit boulot de week-ends, pour se faire quelques sous !
Le mois prochain, ce sera ses 18 ans… Eh ouais !