New kitchen

Alors voilà, un peu avant Noël, le robinet de la cuisine commencé à fuir un peu de temps en temps, et on s’est dit qu’on aimerait bien en changer pour un plus haut (plus pratique pour la bière !).

En y réfléchissant, Anne a commencé à parler de l’évier aussi. C’est un évier en inox, pas très joli et qui laisse des traces tout le temps. Un évier plus chouette, ça serait mieux.

Nous sommes donc allé chez Wickes – le Castorama local – pour y faire notre choix. Et là, bon… Ça devait arriver un jour ! Ils s’y prennent bien: on a une visite gratuite et sans engagement, où une personne vient à domicile. Elle nous a proposé des tas de choses extraordinaires : casser la cloison entre la cuisine et le salon, et condamner la porte de la cuisine, pour y créer un angle, au lieu d’avoir une cuisine en longueur comme actuellement. Et refaire le carrelage du mur, qui fait très vieillot. Et mettre des meubles tout beaux. Et avoir un vrai four qui tienne la route, et pas le machin IKEA qu’on regrette bien d’avoir acheté. Et des plaques à induction. Et faire un plan de travail d’un seul tenant, avec l’évier intégré. Et puis changer le sol aussi. Etc, etc.
Tout cela avec les 50% de réduction, plus le four gratuit… Bref, on a signé !

Tout cela devrait se faire le mois prochain, pendant les vacances scolaires. On mangera du take-away pendant une semaine. Et après ce sera génial 🙂

Bon, et finalement on a quand même acheté un robinet. Mais je pense qu’on va attendre qu’ils nous le posent !

Voter au Royaume-Uni

En tant qu’Européens, on peut voter ici aux élections locales et aux européennes — mais pas aux nationales.
On a quand même déjà voté deux fois, dont une cette semaine, à une élection partielle pour choisir un conseiller municipal. Et bien l’expérience est très différente de ce qu’on avait connu en France… Petit inventaire.

  • D’abord, le bureau de vote n’est pas dans une école, une mairie… Non, on vote dans un social club – bref un bar ! Ça enlève tout de suite du sérieux à la chose.
  • Les Anglais n’ont pas de carte d’identité. L’idée même les répugne. Du coup, impossible de s’assurer de l’identité de la personne qui vote. On reçoit chez soi une petite carte avec un numéro, comme la carte d’électeur en France. Mais elle n’est pas non plus obligatoire. Cette semaine, je suis donc allé voter en donnant simplement mon adresse et mon nom de famille ! J’aurais pu voter pour un voisin sans problème.
  • Le bulletin est pré-imprimé avec la liste des candidats. Il faut cocher dessus pour qui on vote. Pas d’enveloppe pour le bulletin, pas de rideau à l’isoloir. On glisse le papier dans l’urne, qui est une simple boîte en plastique, opaque, sans petite manette, sans compteur, sans petit ding. Les personnes présentes ne regardent même pas quand on le fait: pas de Peut voter, A voté. Et pas de signature non plus.
  • Pour finir, le jour où les élections locales ont eu lieu dans tout le pays, les médias ont vaguement fait leur une dessus, mais il n’y a pas eu de soirée électorale avec des résultats donnés dès la fermeture des bureaux de vote. Il est vrai qu’ils ferment tard (22h), mais même les chiffres de la participation n’étaient pas évoqués.

Tout cela rend une impression très décevante ! On est habitué a plus de décorum et de sérieux pour ce qui est quand même censé être une affaire importante !

Le rapport des gens avec la politique est ici très différent. On n’attend rien de l’État, on le surveille du coin de l’œil : ce n’est pas uniquement de Bruxelles dont les gens se méfient, mais de tout pouvoir central. À part quelques exceptions, les gens ne font pas de carrières politiques de plusieurs dizaines d’années, et ils sont expulsés à la moindre incartade. L’année dernière, le secrétaire d’État à l’énergie a dû démissionner, parce qu’il a fait dénoncer sa femme à sa place pour un excès de vitesse ! On est loin des monceaux de casseroles de nos politicards français…
Bref, on habite dans un pays d’anarchistes, où les gens font très attention à ne pas donner trop d’importance à cet événement mineur qu’est une élection ! Et pourquoi pas…

It’s another world…

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, j’ai repris cette semaine le chemin du travail : je suis désormais French Teacher Assistant dans un pensionnat privé luxueux à Ascot, 10 h par semaine. Et, comment dire… Ca ne ressemble pas du tout à être prof en banlieue parisienne 🙂
Commençons par le cadre : l’école est au coeur d’un grand parc, possède évidemment son propre gymnase/théâtre/piscine/cinéma… et j’en oublie certainement !
L’accueil est une grande pièce décorée de superbes boiseries, d’une moquette bien épaisse, et d’une immense cheminée, qui est allumée pour de vrai tout l’hiver 🙂
La cantine est un restaurant, où les plats sont servis à l’assiette et superbement décorés. Il y a un buffet de salades en plus des trois plats chauds au choix, et également un buffet de fruits toujours parfaitement mûrs et soigneusement découpés pour pouvoir être mangés gracieusement au couteau et à la fourchette (les repas sont gratuits pour le personnel, inutile de dire que j’en profite bien !)
Dans les toilettes du personnel le lavabo est en marbre, et pas question de s’essuyer les mains avec un vulgaire morceau de papier ou un de ces séchoirs électriques bruyants : un panier contient des petites serviettes éponges individuelles, que l’on jette dans un panier après usage. Elles sont ensuite ramassées par le personnel d’entretien et lavées.

Mon travail consiste à faire travailler les oraux des examens aux jeunes filles qui préparent le GCSE (à 16 ans) et celles qui passent ensuite le A level (examen d’entrée à l’université à 18 ans). J’ai les plus jeunes par groupe de 3 ou 4 au maximum et les grandes uniquement en leçons individuelles. Et là, c’est le bonheur !! Les jeunes filles arrivent toujours avec tout leur matériel, elles disent bonjour, au revoir et même “merci pour la leçon” ! C’est une école très internationale, la plupart des pensionnaires viennent d’un peu partout dans le monde (Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Nigéria, Russie, pour ne citer que les plus fréquents).
Le thème de discussion cette semaine étaient les vacances : plusieurs étaient allées à la Barbade, en Californie, les moins aventureuses sont allées en Italie ou en Grèce. Plusieurs m’ont demandé gentiment où j’avais passé mes vacances. J’ai répondu en France bien sûr, et là j’ai eu droit à la même réponse : “How lovely, mes parents aussi ont une maison dans les Alpes pour le ski/ sur la Côte d’Azur pour le ski nautique (rayer la mention inutile)”.
L’école aussi organise des voyages fréquemment, au cas où ces demoiselles n’auraient pas eu leur quota d’avion 🙂 L’année dernière il y a eu un échange avec un lycée privé de Melbourne en Australie. Les jeunes Australiennes sont ensuite venues, et elles sont toutes ensemble allées faire un petit tour de l’Europe (c’est vrai que vu d’Australie, tout est à un saut de puce !)
Cette année, au moins trois voyages sont déjà organisés : un aux Etats-Unis, un en Islande (pour étudier les volcans) et un autre à Venise. Tous ces voyages sont payants, bien sûr, et viennent s’ajouter à la facture de £30 000 que coûte une année scolaire en pensionnat.

J’allais oublier de parler de ma salle de classe, et comme une photo vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse admirer…
Bref, je sens que ça va être une année très intéressante, un vrai voyage ethnographique en ce qui me concerne 🙂

Lake District, étape 3/3

Un dernier article pour terminer notre périple dans le Lake District!

Tout d’abord, un jour sans pluie, qu’on a consacré à une autre grande balade (mais pas aussi longue que celle du premier jour, sinon les enfants auraient râlé !). Des jolis chemins, un pique-nique au soleil, une charmante petite église, un lac avec des canards à nourrir… Que des bonnes choses !

Le lendemain, on a découvert un petit bijou : le Lowther Castle. Il s’agit d’un château en ruine, qui est en train d’être réhabilité… mais pas complètement ! Le château lui même n’a plus un seul morceau de toit, juste des murs. C’est surtout le parc qui est étonnant, avec des petits chemins menant de surprises en surprise: des balançoires installées dans les arbres, un petit étang, des escaliers en pierres dépareillées, une vue magnifique, des anciens petits jardins tout juste dégagés de la végétation, des pavillons plus ou moins enfouis, … Après plus de 50 ans à être abandonné, l’endroit garde un charme que les deux jardiniers préservent, en choisissant soigneusement ce qui est recréé et ce qui est laissé à l’abandon.
On a adoré et on y reviendra !

Pour finir, le dernier jour, on se fait encore une petite promenade d’une heure, on mange dans une petite brasserie (dont j’ai ramené quelques excellentes bouteilles…) et on reprend la route du retour.

Au final, bien qu’il ait plu un peu tous les jours, on en a tiré tout ce qu’on a pu, et tout ça nous a beaucoup… plu !

Lake District, étape 2/3

On rattrape petit à petit le retard accumulé pendant l’été… Voici le deuxième épisode de nos vacances dans la Région des Lacs!
Ce jour-là, la météo prévoyait pas mal de pluie, alors on s’est résigné à faire dans l’intérieur. On se retrouve d’abord à Rheged, un petit centre commercial enterré dans une colline — anciennement une mine. L’idée est d’aller faire un tour dans son cinéma. Mais l’arrivée, ô surprise, il fait très beau !
Comme on commence à comprendre, on achète vite à manger et on reprend la voiture pour aller faire une petite balade aboutissant à une jolie chute d’eau: Aira Force. On passe un peu de temps à barboter dans l’eau, où Zoé se fabrique une canne à pêche.
Quand on décide de rentrer, les nuages commençant à s’assombrir. On se prend une bonne grosse averse et on retourne à la voiture en courant.
Et LÀ, on se dit qu’on a profité au maximum du temps de soleil qui nous était alloué dans la journée, et on est très content de nous 🙂

Le lendemain, la journée étant à peu près sèche, on va faire un tour en bateau sur le lac de Windermere, on trouve un fish&chips pour manger (sous le soleil!) et on visite un petit aquarium très sympa. Comme toujours dans ce pays, on y trouve une malle de déguisements et Zoé termine la visite sous forme de homard…

Lake District, étape 1/3

Il y a quelques temps, j’ai enfin réussi à convaincre Anne de passer une semaine de vacances dans ce pays.
On a finalement réservé un gîte dans le Lake District, une région montagneuse du Nord de l’Angleterre (Non, pas en Écosse! L’Angleterre n’est pas l’Écosse. Passons…)
Anne était surtout inquiète de manquer de soleil. Elle avait raison ! Le temps a été franchement mauvais, même pour pour nos critères britanniques : pluie tous les jours, parfois toute la journée, et 16° au mieux la plupart du temps. Mais on a profité au maximum du peu de soleil qui nous était imparti, et on est tous revenu très content d’y être allé ! Oui, même Anne…

L’activité principale dans le coin est la randonnée. Les enfant avaient été prévenus, et dès le premier matin à 9h30, ils étaient en tenue, sac au dos, à nous presser pour y aller ! On est parti la fleur au fusil, pour faire la balade de 7 miles — pardon, 11 km — qui partait de notre maison.
Après une bonne heure de marche, une bonne montée et surtout une bonne averse, l’ambiance était différente… Les enfants grelottaient, en pleurs ou en colère suivant leur caractère. C’est là qu’on a compris l’intérêt de tout l’attirail des autres randonneurs autour : pantalon imperméable, poche étanche transparente pour la carte, protection de sac à dos, etc. On a également remarqué que les autres n’avaient pas d’enfants avec eux…
Finalement, le vent frisquet nous a bien séchés, et nous avons quand même terminé la randonnée plutôt en bon état, malgré quelques râleries. Les paysages étaient magnifiques, les photos n’en rendent qu’une partie. Les moutons en liberté autour de nous, les tarns (petits lacs de montagne) au fond de chaque vallée, les petits ruisseaux partout, … Un coin humide mais superbe !

Le lendemain, il pleuvait toute la journée, donc on a rendu visite au musée Beatrix Potter, l’auteure pour enfant que tous les Britanniques connaissent. Ses livres sont des petites histoires d’animaux, parfois cruelles. Le musée recrée l’univers de chaque histoire avec un tableau des personnages, et entretien un jardin très mignon. Les enfants ont beaucoup aimé. On a fini par acheter un coffret de ces histoires, et aller les lire au pub en dégustant de la cuisine locale !

Voici la première cargaison de photo. On repart en France pour deux semaines, alors il va falloir attendre un peu pour la suite, désolé…

Félicitations d’usage

C’était la fin de l’année scolaire il y a une semaine (eh oui, on finit tard ici !) et nous avons eu droit aux félicitations d’usage. En tant qu’ex-parents d’élèves français, on n’est toujours pas entièrement habitué…

D’autant qu’il y a eu du rab cette année, du côté de Gaël ! En plus de son bulletin scolaire, qu’on a toujours un peu de mal à comprendre, voir précédemment, nous avons assisté à une remise de prix en grande pompe, pour une sélection de 40 élèves sur toute l’école, et notre fiston en faisait partie ! Il a obtenu le Head Of Year award pour son niveau. Il y avait aussi best achievement, best community spirit, best academic progress et most improved performance, et non, on ne sait pas lequel était le mieux…
La cérémonie se passait chez Oracle, deuxième éditeur mondial de logiciel, qui a des bureaux pas loin, et qui fournissait aussi des petits fours. C’était chouette !
Autre surprise, il y avait quelques prix supplémentaires sponsorisés par des entreprises locales, qui incluaient également une somme d’argent ! On n’a pas réussi à savoir combien. Il y avait même un pris offert par le AWE, l’établissement des armes nucléaires anglais, et un élève a gagné le droit de le visiter…
Tout cela nous a un peu laissé sans voix, mais on était très fier de voir notre Gaël serrer la louche du maire et ramener un diplôme et un presse papier aux couleurs de son école !
Vous pouvez lire le compte rendu officiel sur le site de l’école.

Ce n’est pas terminé ! Tout son niveau a également eu droit, à l’école cette fois, à une cérémonie de remise des diplômes, où les élèves se sont retrouvés en toge noire et en chapeau carré, tout comme dans les universités américaines ! Ils ont serré la louche de la directrice et sont repartis rapidement en cours.
On pouvait acheter la photo de son gamin déguisé, mais on le l’a pas fait…
Anne dit que tout ça lui a fortement rappelé cette scène du dessin animé Les Indestructibles:


Ce n’est pas une remise de diplômes ! Il passe juste de la 4ème à la 5ème année.
Ils sont dingues ! ils inventent en permanence de nouveaux moyens de célébrer la médiocrité !

C’est pour les autres évidemment, nos enfants ne sont pas médiocres ! 😉

À propos, voici également le bulletin de nos filles, qui ont très bien travaillé aussi ! On a mis les pages de leurs appréciations, et celles de leurs maîtresses.
Bonne lecture !

Scout family camp

Il y a quelques week-ends, nous sommes retournés au family camp organisé par le group de scouts d’Iris. Souvenez-vous, on y était déjà allé l’année dernière.

Cette fois-ci, c’était au Paccar Scout Camp, qui est à 45 minutes de chez nous. L’autre différence, c’est que la météo prévoyait un temps exécrable pour le samedi…

Finalement, ce n’était pas aussi terrible qu’on ne le craignait : il y a eu chez nous de bonnes averses de grêle, mais au camp on s’est juste tapé une matinée de pluie ininterrompue. Ça ne décourage jamais les Anglais, et les activités prévues ont eu lieu malgré tout : fabrication de chapeaux en papier journal (pour se protéger de la pluie ?), confection de truffes au chocolat (dehors sous une bâche), atelier d’allumage de feu (finalement réussi, en ayant vidé un briquet) et… beach volley, et là pas moyen de ne pas revenir trempé !

Le soleil est arrivé l’après-midi, et a rendu les activités beaucoup plus agréables pour nous, non-Britanniques… Tir à l’arc, rabbit run (circuit souterrain dans des petits tunnels bien boueux), match de foot avec tous les enfants contre les parents, etc.

Et le soir la traditionnelle veillée autour du feu, avec chansons (dont on commence parfois à connaître les paroles) et marshmallows grillés.

Même chose le lendemain, avec de l’escalade, des course de voitures à pédales, etc. Et comme le temps commençait à être beaucoup trop chaud (22°C, houlaaa !), on a fini avec une bataille d’eau, histoire de ne pas repartir trop secs !

Pour finir, je me suis fait recruter pour le comité d’organisation des scouts, l’année prochaine. La première réunion est après demain. Au pub, bien sûr !

Les oiseaux

Hier soir, j’étais tranquillement en train de faire la vaisselle — enfin, de glandouiller sur le canapé, quand soudain… j’entends un raffut pas possible dans le petit salon, à côté.
Je vais voir ce qui y est tombé, et je tombe nez à nez avec… une chouette ! Oui, une vraie, une balèze, bien plus grosse qu’un pigeon, et qui essaie comme elle peut de voleter dans cette petite pièce, en se cognant au plafond et en cherchant où s’accrocher. Elle était passé par la cheminée, en laissant au passage pas mal de suie par terre.

Bon, premier réflexe : aller chercher l’appareil photo ! (Ça fera un bon article sur le site, ça, Coco !) Les enfants étaient déjà couchés. Anne est redescendue voir, puis est partie se barricader dans la cuisine en me souhaitant bon courage…

C’est vrai qu’on voit plein d’oiseaux différents dans ce pays. Forcément, ça nous change des pigeons et moineaux de la région parisienne… Mais en plus des plutôt classiques merles, mésanges et rouge-gorges, on voit aussi des espèces que je n’avais jamais vues en France : bergeronnette, huppes, geais, et surtout les impressionnant milan royaux, qui planent régulièrement au-dessus de nos têtes en criant. Parfois, on croirait des vautours dans le Far West… Ah oui, et donc une chouette !

Le problème, c’est qu’il fallait la sortir, cette grosse bestiole ! Les fenêtres de cette pièce ne s’ouvrent pas assez. Essayer de la pousser vers la sortie ne marche pas : elle vole trop prêt du plafond et ne passe pas la porte.
J’ai fini par lui jeter une couverture dessus, l’envelopper délicatement et la sortir dehors. Elle est partie en volant, donc je n’ai pas dû trop l’abîmer…
Tant mieux, c’était quand même un très bel animal !

Londres I

Les enfants avaient une semaine de vacances en février, et on avait décidé d’aller passer quelques jours à… Londres ! On n’y va quasiment pas, et il y a plein de Français qui viennent nous voir et qui connaissent mieux que nous, c’est frustrant !
Bon, comme Anne s’amusait bien à l’hôpital cette semaine là (voir l’épisode précédent), on a hésité, et puis on a décidé d’aller y faire un tour quand même, en se limitant à deux jours au lieux des trois prévus.

Nous voilà donc tous les quatre, débarquant avec notre valise à la gare de Paddington (oui, comme l’ours…). La première pause se fait dans un McDonald qui passait par là, parce que bon, il est déjà midi en fait.
On va déposer la valise à l’hôtel, après une petite marche dans Hyde Park, et on fonce à notre première visite : le Shard, une tour construite récemment, aussi haute que la Tour Eiffel. Deux ascenseurs plus tard, et nous voici à 300m de hauteur ! La vue est superbe, et on reste bien une heure à faire tout le tour et à contempler tous ces monuments, qu’on commence à reconnaître un peu.

En sortant, on a un peu de temps avant notre rendez-vous du soir, donc on décide d’aller voir les dinosaures du National History Museum. Pas de bol, la queue pour rentrer fait tout le tour du bâtiment, alors on échoue juste à côté, au Science Museum. Mais le cœur n’y est pas, et les petites jambes commencent à fatiguer.
On ressort et là — surprise — la queue a disparu totalement ! On décide donc d’aller faire juste un petit tour voir les dinosaures. (Vivent les musées gratuits !) On s’y perd un peu, mais on finit pas les trouver. L’entrée seule vaut le détour, avec le grand diplodocus qui remplit toute la salle.

En sortant, on se rend compte qu’on est dans le quartier français. Pas parce que les gens parlent français, puisque ça c’est partout à Londres… (On n’a plus l’habitude d’entendre parler notre langue dans la rue !) Non, ça veut dire qu’il y a de vraies boulangeries, et justement c’est le goûter ! Finalement, les enfants trouvent que c’est encore mieux d’aller dans une crêperie, et on se régale en reposant nos guibolles.

Un petit tour à l’hôtel et on repart rapidement parce que ce soir, on va… voir une comédie musicale dans le West End ! Et pas n’importe laquelle : la meilleure très certainement : Matilda, basée sur l’histoire de Roald Dahl. Franchement, c’était su-per ! Un peu frustrant parfois, parce que je n’ai pas compris toutes les blagues, mais les chansons sont très sympas, les enfants sur scènes sont extraordinaires, le décor est bluffant, n’arrêtant pas de s’adapter à l’histoire, et le tout donne un spectacle où on ne voit pas le temps passer. Inutile de dire que les enfants ont adoré aussi !

En sortant, on a quand même un petit creux alors on se prend une pizza rapidement (ben oui, on a déjà eu hamburger-frites à midi, il faut manger de tout !) et on rentre se coucher, à 23h passé !
C’était notre première journée… À suivre 🙂