Eurotrip : les canaux d’Amsterdam

Dernier jour à Amsterdam, et puisqu’on loge tout prêt du “quartier chaud”, on va prendre un petit déjeuner dans le café Quartier Putain ! (On a effectivement vu quelques vitrines avec des marchandises… inhabituelles 😲)

Le ventre plein, on prend place à bord d’un petit bateau pour faire un tour commenté des canaux. Vous saviez, vous, que la gare a été construite en 1959, et entièrement prise sur l’eau ? Un boulot de dingue ! Bref, c’était à la fois agréable et intéressant.

En sortant, on retourne au Rijksmuseum, mais dans les jardins cette fois. Il fait toujours aussi beau, c’est un plaisir de marcher. On déambule ensuite jusqu’à la gare justement, à l’autre bout de la ville, pour voir un peu la mer — mais en vrai c’est juste un prétexte pour continuer à profiter des petites rues et de la ville. On se pose un peu à la bibliothèque, juste pour reposer nos pieds. Et on repart dans l’autre sens pour finir la soirée dans une brasserie.

Franchement, on a adoré cette ville, où il fait si bon se promener.

Prochaine étape : Berlin ! Je vous envoie cet article depuis le train, on vient de passer la frontière… À bientôt !

Eurotrip : le Rijksmuseum à Amsterdam

Premier jour à Amsterdam, et on y a passé pas mal de temps dans le grand musée local : le Rijksmuseum, à admirer des Rembrandt et autres peintures de l’âge d’or flamand — mais pas de Vermeer : ils étaient tous accaparés par la grande expo à côté, complète depuis des mois ! On a beaucoup aimé quand même. C’était très varié, avec de nombreux portraits, mais aussi des gravures ou des dioramas. Ils y ont fait un effort pour présenter des artistes féminines et beaucoup de références à l’époque coloniale, mais sans se voiler la face sur la réalité (comme ils savent faire par exemple au British Museum !)

On a aussi adoré se balader dans les rues et ruelles de la ville, passer de canal en canal, de pont en pont, entre les vélos garés et ceux en mouvement… Il y a très peu de voitures, on peut donc circuler librement et se parler sans crier. On a aussi eu beaucoup de chance avec le soleil !

On a fini la journée avec une bière locale en terrasse, puis un excellent restau, et tout ça était très agréable !

Eurotrip : arrivée à Amsterdam

Par hasard, et par miracle, on se retrouve cette année avec 2 semaines de vacances en commun autour de Pâques, tous les 5. Du coup qu’est-ce qu’on fait ? Un tour en train des capitales d’Europe ! Pas toutes, il y en a trop… On se limite à : Amsterdam, Berlin, Vienne et Bruxelles. (Les enfants voulaient pousser jusqu’à l’Italie, mais ça ne rentrait pas.)

Connaissez-vous le pass interrail ? On croyait que c’était réservé aux jeunes, mais non, les vieux aussi y ont droit ! Le ticket permet de voyager 5 jours sur une période d’un mois. Et à un prix qu’on trouve incroyablement bas, habitué qu’on est aux tarifs britanniques.

Aujourd’hui c’était juste le trajet initial. Tout s’est bien déroulé, mais on a quand même eu un peu peur pour notre tout premier trajet, celui qui nous amenait à Londres : quai bondé, train à l’arrêt bondé… Finalement ils ont trouvé un conducteur et on a pu partir, ouf !

Ensuite, un coup d’Eurostar pour la Belgique. À Bruxelles, on a retrouvé Maxine, qui elle arrivait de Paris, après avoir passé une semaine là-bas. Après un léger dîner dans une brasserie, on a pris ensemble notre dernier train de la journée, pour Amsterdam Centraal.
Au menu de demain, le Rijksmuseum.
À suivre!

Noël différé à Dijon

On a donc loupé (pour la troisième année consécutive) notre Noël en France. Mais Anne étant maintenant parfaitement opérationnelle, on a profité d’une semaine de vacances en février pour prendre un Eurostar + TGV et aller voir Mémé et Dom à Dijon. Et Maxine nous y a même rejoints, depuis Marseille ! Iris est restée à York par contre : pas de vacances pour elle.

Au programme : évidemment, un tour au marché pour y admirer les escargots et autres French delicacies. Bien sûr, un passage en librairie pour refaire notre stock de bouquins en français. Et clairement, des courses à Carrefour pour en ramener quelques provisions typiquement françaises.

Mais Zoé avait aussi envie d’aller visiter une fromagerie ! On est donc allé à la fromagerie Gaugry pour voir comment ça se faisait, et surtout déguster quelques échantillons: Brillat-Savarin, époisses, etc. On s’est bien régalé !

Pour rentrer chez nous, on avait du temps à Paris alors on a décidé de faire le trajet à pieds entre les 2 gares. On a donc pu vérifier qu’il y avait encore pas mal de voitures et de crottes de chiens là-bas… On ne va pas retourner y vivre tout de suite, on attend encore un peu !

Semaine à Barcelone, la fin!

Le jour suivant, Zoé voulait une journée de plage ! Mais on n’allait pas juste aller à la plage locale, non, non… On a pris le train 30 minutes pour aller dans un petit village au sud: Sitges. J’ai été le seul à me baigner complètement. Zoé est allé jusqu’aux cuisses, et Anne a abandonné après quelques doigts de pieds dans l’eau… Mais franchement elle était bonne !

On s’est ensuite baladé dans des petites rues très sympas, bizarrement pleines de Français en vacances, et Zoé a même trouvé à acheter une robe d’été en solde.


Le jour d’après, on a repris le train, puis le funiculaire, cette fois pour aller dans un endroit extraordinaire : l’abbaye de Montserrat. Elle est au milieu de grands pics montagneux arrondis… On se demande comment tout cela est arrivé là. On a pu assister au concert quotidien du chœur de petits garçons, qui sont pensionnaires dans le monastère. (Anne a trouvé ça louche… mais bon, ils chantaient très bien !)

On a ensuite trouvé un chemin qui montait vers la montagne, et petit à petit, on a fini par grimper tout l’après-midi. Il y avait un autre funiculaire en haut — qu’on a pris pour redescendre, bêtement ! Ah oui, et en haut, mon téléphone a décidé de ne plus jamais démarrer… ce qui fait qu’on a très peu de photos de ce jour là ! 🙁


Enfin, pour notre dernier jour, on est resté à Barcelone. On a pu louer des vélos, et on a pédalé jusqu’au fameux Parc Güell, conçu par Gaudi. (On a eu du mal d’ailleurs : ça grimpe !). On a été un peu déçu. Pas par le parc lui-même, qui est grand et plein de sculptures étonnantes ou d’aménagements étranges. Mais il y avait vraiment trop de monde… On a fait la queue une bonne demi-heure pour pouvoir visiter la maison d’architecte à l’entrée, et on aurait dû refaire la même chose pour accéder à la place du marché, l’endroit le plus célèbre, mais on a laissé tomber avant…

On a repris nos vélos et on s’est baladé dans Barcelone le nez au vent, à faire le tour des autres maisons conçues par Gaudi, avec toujours des formes arrondies et bizarres. On a fini à la plage, où Zoé s’est pris des churros à tremper dans un chocolat chaud super épais. Ah oui, parce que ce jour là, il faisait froid : 15° seulement ! On a fini la soirée — et la semaine — dans un super bon restau où nos hôtes nous ont emmenés.

On a vraiment adoré cette ville : le climat, la nourriture, les pistes cyclables, … J’espère qu’on pourra y retourner un jour !

Semaine à Barcelone, jour 3

Encore une journée où on a bien marché ! Tout d’abord, jusqu’au marché de la Boqueria, célèbre attraction pour les touristes. Et ça se sent un peu : la moitié des stands proposent surtout de la nourriture à emporter, voire à consommer tout de suite. Mais après tout, on est des touristes et on se laisse porter. Au menu : un peu de jambon, un peu de saucisson, un peu de fromage, quelques olives, un peu de fruits découpés et même quelques tentacules ! 🦑

Après avoir dégusté tout ça sur un banc — au soleil, tous les bancs à l’ombre étaient pris — on met le cap sur Montjuïc, une grande colline qui domine la ville.
On y trouve d’abord un jardin plein de cactus, qui nous donnent l’impression d’être en plein Far West. D’autant qu’il est désert… On continue à grimper, pour finalement arriver à un petit téléphérique qui nous emmène encore un peu plus loin. C’est vraiment très agréable : vert, ombragé, avec même un toboggan et une balançoire, que Zoé finit par essayer. (Et Maxine non, trop vieille…)

Le soir, on a retrouvé Mao, un ancien collègue devenu barcelonais depuis, et qui nous fait découvrir une coutume locale: vermouther — c’est à dire s’asseoir en terrasse et boire du vermouth… Très sympa !

Semaine à Barcelone, jour 2 : la Sagrada Familia

C’était notre première vraie journée sur place, et bien sûr on est allé visiter la fameuse Sagrada Familia. C’est une basilique en plein centre ville, dont la construction a démarré il y a 140 ans… et qui commence doucement à se terminer !

La vue de l’extérieur est assez étonnante. (On a dû en faire tout le tour, pour trouver un sandwich qui n’ait pas trop l’air d’un piège à touristes !) On a l’impression qu’il y a 10 styles différents qui se télescopent sur ce bâtiment immense, et même les grues qui bossent grimpées dessus ne dépareillent pas tellement !
La façade “Nativité” est incroyablement riche et fournie, avec des animaux sculptés partout, sur une pierre ocre. On a l’impression que ça grouille.
De l’autre côté, la façade “Passion” est toute en personnages anguleux sur une pierre grise. Pas la même ambiance !

Le plus saisissant, c’est quand on rentre à l’intérieur. Il y a une impression d’espace qu’on n’a pas d’habitude dans les cathédrales, car il y a très peu de mobilier, juste ces grands piliers et une lumière superbe à travers les vitraux multicolores. On avait de la chance, il faisait beau ce jour là. (Je rigole… il a fait beau tous les jours !)

On est aussi monté dans une des tours, mais c’était un peu décevant. 30 minutes d’attente pour l’ascenseur, pour une vue sur la ville très étriquée et à travers un grillage… Pas de grands espaces là-haut ! Mais on voit mieux les sculptures kitsch et colorées en haut des tourelles.

En sortant, on passe un peu de temps dans un petit musée qui nous explique le projet de Gaudi, l’architecte qui a imaginé tout ça, et y a consacré toute sa vie. Il n’y a pas de date prévue pour la fin de la construction, mais on a une chance de voir son œuvre terminée de notre vivant ! On essaiera d’y revenir à ce moment là 🙂

Semaine à Barcelone, jour 1

Ça fait bien 2 ans qu’on voulait aller voir nos copains Kim et Taylor à Barcelone, mais bon, on était coincé sur notre île… Plus maintenant ! On a donc passé une semaine là-bas, fin octobre. Et c’était bieeeen !

On a pris l’avion (oui, l’avion… On a essayé par le train, mais c’est vraiment plus long, plus cher et pas pratique… désolé la planète) On était juste 3 : Iris bossait à York, et Maxine est à Marseille — mais elle nous a quand même rejoint quelques jours.
En arrivant au centre de Barcelone, il faisait tellement beau et la ville était tellement facile à vivre en tant que piétons qu’au lieu de prendre le métro, on s’est posé en terrasse, on a pris un bon goûter et on a marché 45 minutes jusqu’à l’appartement. Un régal !
Et en parlant de régal, le soir, nos hôtes nous ont fait préparer des empenadas mexicains : des petits chaussons fourrés cuits dans des feuilles de maïs, délicieux (mais un peu épicés pour nos palais français trop délicats !)

Le lendemain, on est parti de promener — toujours à pied — dans les petites rues du vieux quartier. La cathédrale nous a un peu déçus avec son énorme pub Samsung, sponsor de la rénovation… Mais on a adoré cette ville si facile à vivre : pistes cyclables partout, passages piétons où on peut prendre son temps… Ah oui, et bien sûr, il faisait 25° ! La ville est organisée en gros blocs d’immeubles, avec souvent un parc au centre des blocs. Du coup, le plan fait penser à une ville américaine, toute en angles droits, mais de l’intérieur c’est très agréable.

L’après-midi, on a retrouvé Maxine, qui avait pris le car depuis Marseille (7h de route quand même), et on est ressorti le soir pour aller manger une paella dans un restau au bord de la plage, comme les touristes qu’on était !

À suivre…

Une rentrée pour Zoé

Zoé est donc rentrée en “Year 10”, sa quatrième année dans le secondaire. C’est là qu’elle a pu choisir ses options — et au passage se débarrasser de quelques matières qu’elle a bruyamment détestées ces dernières années : Religious Education, Drama et Géographie.

Elle a choisi comme option Histoire, Espagnol et Psychologie. Comme elle n’est pas mauvaise, elle doit aussi faire les “3 sciences” (Physique, Chimie et Biologie) plutôt qu’un seul cours avec les trois “combined”. Le tronc commun comporte aussi Anglais, Maths et Sport. Elle passera le GCSE — l’équivalent du brevet — dans 2 ans. Mais elle a déjà passé l’épreuve de Français, et a bizarrement obtenu la meilleure note.

Ah, et j’avais oublié l’option la plus importante bien sûr: Musique ! Elle est toujours bien accrochée à sa flûte, et devrait participer à l’orchestre de la comédie musicale que l’école monte cette année. Elle a aussi réussi à passer son niveau 5 en flûte l’an dernier, puis le niveau 5 en solfège, nécessaire pour la suite. La suite, c’est normalement le niveau 6 de flûte, mais elle a décidé d’être un peu plus ambitieuse et de tenter directement le niveau 7.

Elle continue aussi la danse classique, un soir par semaine, qu’elle avait commencée en sortant des confinements. Elle pourrait là aussi passer des niveaux dans l’année.

Pour finir: elle se prépare aussi à passer 4 ans en tant que fille unique, maintenant que ses sœurs l’ont abandonnée ! Ça n’a pas l’air de lui faire trop peur…

Allez, je vous mets la vidéo de son concert à l’école de flûte. Ça date de juillet dernier, mais c’est toujours bon !

Balade romaine

Voici une grande balade qu’on a faite il y a deux semaines déjà, autour de Silchester, un village pas très loin de chez nous. Il est surtout connu pour être le siège des ruines romaines de Calleva Atrebatum, une ancienne ville romaine.

On est parti le matin, sans Maxine qui avait d’autres plans ce jour-là. On a loué une voiture pour arriver jusqu’à la petite gare de Mortimer, et marché 4 heures en tout. On suivait des instructions trouvées sur internet, qui n’étaient pas toujours très claires. On a fait un petit détour involontaire à un moment, retrouvé le chemin un peu plus tard, puis sur la fin on a complètement laissé tomber le guide et suivi Google Maps sur nos téléphone pour retrouver la voiture 😀

Il y avait plusieurs chemins balisés, qui nous ont un peu aidé à ne pas trop nous perdre. Comme ça se fait par ici, le chemin passe parfois en plein milieu d’un champ cultivé, ou même avec du bétail. Il y a des instructions strictes pour garder les chiens en laisse et fermer les barrières derrière nous… Mais il y en a dans la troupe qui n’étaient pas très rassurés de marcher au milieu des vaches — et on a même croisé des lamas !