Italie — château St-Ange et Trastevere

Vendredi 11 Avril

Aujourd’hui, on commence par la visite du château Saint-Ange, l’ancien mausolée honorant l’empereur Hadrien, devenu par la suite un château fort, puis une résidence papale. Un passage relie toujours ce château au Vatican, au cas où le pape ait besoin de se réfugier secrètement en lieu sûr !

Après la visite, nous marchons tranquillement le long du Tibre, jusqu’au Trastevere, le plus ancien quartier de Rome. Là on déambule dans des petites rues pavées bordées d’immeubles colorés et traversées de glycines en fleurs. On s’arrête à une terrasse au soleil pour une pause déjeuner bien méritée, puis on continue notre petite balade en entrant dans de nombreuses églises richement décorées. À la basilique Sainte Cécile, qui abrite les reliques de la sainte patronne des musiciens, on était prêt à mettre un cierge pour les résultats d’examen de flûte de Zoé, mais l’église est fermée, tant pis !

On repart tranquillement en admirant les superbes terrasses, discrètement nichées sur les toits d’immeubles. (Un petit coup d’œil aux agences immobilières nous fait vite comprendre que c’est un luxe très onéreux !) Ce soir, c’est repos, et demain on quitte Rome pour Naples. L’aventure continue !

Italie — le voyage

Samedi 5 avril

C’est le grand départ !

On commence par rejoindre Londres, pour prendre l’Eurostar jusqu’à Paris. Après un voyage plein de pleurs de bébés (ça nous rappelle à chaque fois le plaisir de voyager avec des ados/jeunes adultes – le calme !), on arrive à Paris où nous sommes accueillis par une bonne bouffée de chaleur en descendant du train. Il est 18 heures, et notre train de nuit ne part pas avant 21 heures,donc on décide de faire à pied le trajet entre gare du Nord et gare d’Austerlitz, en longeant le canal Saint Martin.

C’était vraiment une très chouette balade. Les quais du canal étaient plein de gens en train de pique-niquer, l’atmosphère avait déjà un petit goût d’été, bref, Paris sous son meilleur jour ! On a vraiment apprécié ce petit pèlerinage parisien. Il y a même eu un petit arrêt chez Franprix, pour s’acheter une petite boisson fraîche, parce que la France a du Fuzetea, et nous non, donc on est un peu jaloux quand même, et Iris a recherché et trouvé le thé glacé le plus bobo possible… une fin d’après-midi parfaite !

Arrivés à Austerlitz, il y avait juste le temps de s’acheter un petit pique-nique avant de monter dans le train de nuit. Ce sont des cabines de 6 couchettes, mais Samuel a réservé toute la cabine pour nous, donc on a une place en plus pour poser toutes les valises, ce qui n’est pas de trop. Sur nos couchettes, nous avons les draps fournis, un petit sac avec un masque de nuit, des bouchons d’oreilles et une pastille de dentifrice (pas terrible, on a l’impression de mâcher du plâtre) et une bouteille d’eau. C’est le luxe ! On doit expliquer aux filles pourquoi les toilettes sont fermées à chaque gare et dans les tunnels, et elles sont horrifiées… On s’installe pour la nuit, on dort plus ou moins bien et soudain c’est…

Dimanche 6 avril

Quand nous ouvrons le store de la cabine, le train approche de Draguignan sous un superbe soleil matinal. Le paysage est magnifique, et c’est vraiment agréable d’être allongé à paresser dans son lit en face d’une telle vue.

Finalement, on arrive à Nice, on change de train rapidement pour se diriger vers Vintimille. La train suit la côte, on a droit à des paysages superbes, avec une belle vue sur la mer.

À Vintimille, on a le temps de se poser en terrasse au soleil pour un bon petit déjeuner. Deux mois de Duolingo m’avaient préparée à dire “Vorrei un cornetto per favore”, pour demander un croissant, tout ça pour découvrir que les croissants étaient appelés “brioches” dans ce café… Petite déception, quand même, Duolingo je ne te dis pas merci !

On remonte en train, cette fois-ci direction Gênes, puis à Gênes on change pour le dernier train de la journée, avec arrivée à Riomaggiore à 16h15. On tombe tout de suite sous le charme du village et de notre petit logement. Après une petite pause, on part se balader un peu dans le village et le long de la côte. Les maisons ont de très jolies terrasses couvertes de citronniers et d’orangers qui regorgent de fruits, c’est magnifique. La vue sur la mer est à couper le souffle, bref, c’est le bonheur !

Comme on n’a pas eu de vrais repas de la journée, on dîne de bonne heure dans un restaurant en bas de notre logement. Première pizza du voyage (mais sans doute pas la dernière), assiette de fruits de mer et de poissons frits pour Maxine, et vin rouge local pour tout le monde (et oui, même Zoé !). Après ça, on rentre pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Italie — jour 0

On est parti ! On publie depuis l’Eurostar, qui marque le début de notre grand périple, tout en train. Ça nous avait vraiment plu la dernière fois, alors on recommence. Mais cette fois pour un seul pays : l’Italie.

Voici le détail de nos trajets:

  • Samedi 5 : Reading – Londres – Paris, puis train de nuit jusqu’à Nice (avec couchette cette fois-ci ! On a pu réserver tout le compartiment de 6 lits. Le grand luxe.)
  • Dimanche 6 : Nice – Vintimille – Gênes – Riomaggiore, dans les Cinq Terres, un ensemble de villages magnifique sur la côte
  • Mardi 8 : Riomaggiore – La Spezia – Rome
  • Samedi 12 : Rome – Naples (et Pompei !)
  • Mardi 15 : Naples – Florence
  • Jeudi 17 : Florence – Venise
  • Samedi 19 : Venise – Milan – Paris, mais on arrive trop tard pour le dernier Eurostar, du coup on finit par…
  • Dimanche 20 : Paris – Londres – Reading

Voici une petite carte pour vous donner une idée. On va essayer de vous tenir au courant. À bientôt !

Week-end français à Londres

C’était mon cadeau d’anniversaire cette année — un peu en retard, mais il fallait un peu de temps avant que Zoé ne se sorte de ses GCSE et qu’on puisse récupérer toutes nos filles ensemble. C’est finalement arrivé le week-end dernier, et en plus il a fait un temps magnifique ! (C’était inespéré: le précédent était un des plus arrosé qu’on n’ait jamais vu, et on en a vus pleins!)

Départ pour Londres donc le samedi matin, où on a retrouvé Maxine qui arrivait de Porstmouth. Le programme était bien chargé. Dans l’ordre:

  • Un tour en vélib dans Hyde Park — j’ai enfin réussi à convaincre le reste de la famille que c’était beaucoup plus sympa que le métro pour se déplacer à Londres
  • Une balade dans South Kensington, le quartier français, où on a même découvert une librairie-papeterie toute en français qu’on ne connaissait pas encore
  • Un sandwich + petit gâteau dans un Paul le Boulanger
  • Un après-midi au Musée des sciences, dans une exposition consacrée à 50 ans de jeu vidéos — principalement des vieilles consoles où on pouvait jouer à des vieux jeux (Pong ! Lemmings ! Mario Kart à 4 ! etc.) mais aussi des plus récentes avec de la réalité virtuelle.
  • Une soirée devant la comédie musicale Les Misérables — qui est française au départ et basée sur l’œuvre de Victor Hugo, mais que tout le monde a oublié en France, alors qu’elle tourne depuis 40 ans à Londres. On a adoré, c’était du grand spectacle !
  • Une nuit dans un hôtel à 2 minutes à pied de là, où on a même pu dormir à 5 dans la même chambre
  • Un petit déj dans une boulangerie française de Soho avec des croissants qui laisse les doigts bien luisants de beurre
  • Un tour à pied dans Covent Garden, où on a pu admirer un quatuor à cordes bien délirant, qui nous a interprété le French Cancan en levant la jambe
  • Quelques achats dans un petit marché de producteurs à Marylebone, avec notamment du saucisson et des cerises délicieuses (et une bouteille d’apéro…)
  • Un séjour dans une autre librairie, cette fois dédié aux voyages, où on a acheté le poster ci-dessus – extrait du catalogue de la Manufacture française d’armes et cycles de Saint-Étienne !
  • Un bon restau pour finir — italien ce coup-ci, il n’y avait rien de français dans le coin, mais il y avait une terrasse, alors ça compte quand même !

Au départ, ce week-end n’était pas destiné à avoir un thème, mais ça s’est trouvé comme ça, et on est bien content. D’ailleurs c’était le 14 juillet, tiens…
Peut-être que la France nous manque un peu, et ça tombe bien on y va dans 10 jours !

Week-end au pays de Galles 2/2

Le lendemain, c’est Pâques et on a prévu une grande balade dans le Gower, une péninsule pleine de moutons. Mais d’abord, une chasse aux œufs dans le salon du logement ! Heureusement qu’on n’en avait pas amené des tonnes, il n’y avait quand même pas beaucoup d’endroits pour les cacher…

Ensuite direction la mer ! Les paysages nous rappellent nos randonnées en Cornouailles ou en Écosse : des collines pelées par les vents, des falaises et des plages magnifiques, et pas du tout envie de se baigner vu la températures ! On a croisé des petits chevaux et, bien sûr, des moutons. Assez vite, on est arrivé à une petite île qui n’est accessible qu’à marée basse. On est allé y faire un tour (c’était plein de petites moules !) Mais la marée montait, et on a préféré rebrousser chemin que rester échoué une nuit dessus.

Au bout d’un moment, le chemin a quitté la côte, et le paysage a changé complètement. On s’est retrouvé en forêt, et le sol était parfois très, très boueux… On a fini par retrouver notre parking, après avoir bien marché 3 heures, pas toujours sous le soleil, mais sans une goutte de pluie. Ouf ! Et le soir on s’est fait un restau de poissons, où quelqu’un a pris des moules…

Le lendemain, Maxine devait nous quitter pour retourner à Londres voir une copine, puis rentrer à Portsmouth. Malheureusement, les trains étaient coupés ! Aucun train de toute la journée, alors elle est restée un jour de plus, tant pis… On s’est fait une journée musée, où on a appris plein de chose sur la grosse activité de Swansea: la sidérurgie, et ça depuis le XVIIIe siècle ! Jusqu’à Thatcher bien sûr.

Le jour suivant, c’était notre départ, toujours en train et toujours en première classe, mais cette fois avec une option de plus : un vrai restaurant ! Il reste encore 3 trains par jour, qui vont de Londres à Swansea ou à Plymouth, et qui peuvent servir un repas. Le menu est assez réduit, mais c’était franchement super bon, on s’est régalé et on n’a pas vu le temps passer. (Ça tombe bien parce qu’il est quand même parti avec 30 min de retard, vu que la deuxième rame est tombé en panne. Tout le monde s’est donc entassé dans la rame restante, mais nous on n’a rien senti dans notre wagon de riches 😁)

Week-end au Pays de Galles 1/2

Allez, un petit article, ça faisait longtemps 😁, pour vous raconter notre petit tour au pays de Galles le week-end de Pâques.

On y est allé en train — et en première classe, s’il vous plaît, mais vous ne saurez pourquoi que dans l’article suivant, hé hé… Un petit voyage de 2h30 seulement, et nous voilà à Swansea, une petite ville du bord de mer. On y avait loué un petit appartement avec vue sur le port. Le soir, on s’est fait une balade sympa entre les bateaux, et il y avait une belle lumière. (Pour les Anglais, le Pays de Galles est réputé pour son mauvais temps… C’est dire qu’on a eu du bol !)

Le premier matin, il nous fallait d’abord aller chercher la voiture de location, qui se trouvait à quelques km de chez nous. On a commencé à regarder pour les bus, et puis finalement comme il faisait beau (voir ci-dessus) on s’est plutôt fait 1h30 de marche à pied le long du fleuve local, et c’était très agréable.

Munis de notre voiture, nous avons pu nous mettre dans les bouchons britanniques et aller jusqu’à Mumbles, une petite station balnéaire toute proche, et son inévitable château en ruine — toute la région en est remplie — qu’on a visité. Coup de bol, pour fêter Pâques on a eu droit à une démonstration de combat médiéval, avec massacres de choux et de rutabagas grâce à diverses armes. On devait imaginer que c’était nos crânes qui gisaient par terre en morceaux.

C’est là que la pluie a commencé à se faire un peu insistante, alors on est allé se réfugier dans un café au bord de la mer pour un chocolat chaud, et puis on est rentré.

Pour le soir, on avait repéré la veille un restau super bon dans une ancienne usine, The Shed. On y a dégusté quelques spécialités locales, comme le Welsh rarebit (une tartine de fromage fondu avec des épices) ou le bara brith (un cake aux raisins secs, servi avec du fromage un peu costaud, et bizarrement ça fonctionnait très bien.) Miam !

Hellfest

Connaissez-vous le Hellfest ? Plus grand festival de France, en plein air, dans la banlieue de Nantes, avec de la musique… euh… bruyante ! C’est Manu qui y allait pour une journée le 15 juin, et j’ai été invité à accompagner, ce que j’ai accepté avec grand plaisir !
Bon, mais on n’est plus tout jeune, alors on n’a pas pris l’option camping: on s’est pris une nuit d’hôtel.

Le plus impressionnant en arrivant, c’était le monde ! On a fait la queue 2 bonnes heures avant de passer la fameuse “porte des enfers” pour arriver sur le site. Crème solaire oubliée : j’ai choppé un bon coup de soleil dans le coup à ce moment là ! Les scènes sont immenses, avec des écrans géants de chaque côté, et heureusement sinon on ne verrait pas grand chose.

Les décors sont tout autant bluffant. Ah, et les costumes dans le public. Il y avait un peu de tout, avec beaucoup de tatouages, mais le plus à la mode c’était le kilt en cuir, et la corne à la ceinture, pour servir de gobelet. On saura pour la prochaine fois !

Alors on a vu qui?

Coheed and Cambria

Du bon rock progressif — il faut que j’en écoute plus… mais j’ai beaucoup de mal à retenir leur nom !

I prevail

Ça c’est plus “costaud”, mais ça donnait très bien en concert, plein d’énergie.

Generation sex

Une moitié des Sex Pistols qui s’est mise avec Billy Idol pour rejouer leurs tubes d’il y a 40 ans. Ça n’allait pas bien loin.

In Flames

On n’est pas resté, c’était un peu trop. On a changé de scène pour aller voir…

DVNE

Et ça on a beaucoup aimé. Des morceaux longs, du bon rock progressif plein de guitares. Un groupe d’Édimbourg, mais avec un chanteur français. C’est dans ma playlist !

HollYwood Vampires

Un groupe formé par des grosses stars : Alice Cooper, Joe Perry (guitariste de Aerosmith) et… Johnny Depp. Ça ne volait pas très haut malgré les années d’expériences cumulées de tout ce beau monde !

Architects

On a eu l’impression d’entendre le même morceau plein de fois. C’est un groupe connu, mais peut-être mieux en disque qu’en concert.

KISS

Ah, le gros show de la soirée ! Ils avaient mis leurs costumes à paillettes, leur maquillage de théâtre japonais et amené des immense statues (gonflables !) à leur effigie. On a eu plein de flammes, de pétards, de confettis et de feux d’artifice. C’était pro et efficace, on sentait qu’ils avaient fait ça toute leur vie !

Parwkay Drive

Kiss terminait à 1h du mat, mais ils n’étaient pas les derniers ! Parkway Drive ont été mes préférés. Le chanteur est allé faire un tour dans la foule, organisé un mosh pit autour de lui, puis est revenu sur la scène en crowd-surfing, tout en chantant… Des bons morceaux, un super spectacle et plein d’énergie. Je les écoute beaucoup depuis, au grand désespoir du reste de la famille…

Après tout ça, on est rentré au parking (45 min: on a eu un peu de mal à retrouver la rangée !) puis à Nantes (30 min) et on était au lit vers 4h du mat !
Levés vers 8h, certains ayant un avion à prendre. Pas moi : j’ai passé une matinée très sympa à me balader dans Nantes, avant d’aller somnoler dans mon TGV puis mon Eurostar. J’étais content d’avoir un week-end pour me remettre ensuite.

Un grand merci à Manu et Anne-Cécile de m’avoir permis de vivre ça !
Allez, des photos :

Eurotrip : le Rijksmuseum à Amsterdam

Premier jour à Amsterdam, et on y a passé pas mal de temps dans le grand musée local : le Rijksmuseum, à admirer des Rembrandt et autres peintures de l’âge d’or flamand — mais pas de Vermeer : ils étaient tous accaparés par la grande expo à côté, complète depuis des mois ! On a beaucoup aimé quand même. C’était très varié, avec de nombreux portraits, mais aussi des gravures ou des dioramas. Ils y ont fait un effort pour présenter des artistes féminines et beaucoup de références à l’époque coloniale, mais sans se voiler la face sur la réalité (comme ils savent faire par exemple au British Museum !)

On a aussi adoré se balader dans les rues et ruelles de la ville, passer de canal en canal, de pont en pont, entre les vélos garés et ceux en mouvement… Il y a très peu de voitures, on peut donc circuler librement et se parler sans crier. On a aussi eu beaucoup de chance avec le soleil !

On a fini la journée avec une bière locale en terrasse, puis un excellent restau, et tout ça était très agréable !

Eurotrip : arrivée à Amsterdam

Par hasard, et par miracle, on se retrouve cette année avec 2 semaines de vacances en commun autour de Pâques, tous les 5. Du coup qu’est-ce qu’on fait ? Un tour en train des capitales d’Europe ! Pas toutes, il y en a trop… On se limite à : Amsterdam, Berlin, Vienne et Bruxelles. (Les enfants voulaient pousser jusqu’à l’Italie, mais ça ne rentrait pas.)

Connaissez-vous le pass interrail ? On croyait que c’était réservé aux jeunes, mais non, les vieux aussi y ont droit ! Le ticket permet de voyager 5 jours sur une période d’un mois. Et à un prix qu’on trouve incroyablement bas, habitué qu’on est aux tarifs britanniques.

Aujourd’hui c’était juste le trajet initial. Tout s’est bien déroulé, mais on a quand même eu un peu peur pour notre tout premier trajet, celui qui nous amenait à Londres : quai bondé, train à l’arrêt bondé… Finalement ils ont trouvé un conducteur et on a pu partir, ouf !

Ensuite, un coup d’Eurostar pour la Belgique. À Bruxelles, on a retrouvé Maxine, qui elle arrivait de Paris, après avoir passé une semaine là-bas. Après un léger dîner dans une brasserie, on a pris ensemble notre dernier train de la journée, pour Amsterdam Centraal.
Au menu de demain, le Rijksmuseum.
À suivre!

Semaine à Barcelone, la fin!

Le jour suivant, Zoé voulait une journée de plage ! Mais on n’allait pas juste aller à la plage locale, non, non… On a pris le train 30 minutes pour aller dans un petit village au sud: Sitges. J’ai été le seul à me baigner complètement. Zoé est allé jusqu’aux cuisses, et Anne a abandonné après quelques doigts de pieds dans l’eau… Mais franchement elle était bonne !

On s’est ensuite baladé dans des petites rues très sympas, bizarrement pleines de Français en vacances, et Zoé a même trouvé à acheter une robe d’été en solde.


Le jour d’après, on a repris le train, puis le funiculaire, cette fois pour aller dans un endroit extraordinaire : l’abbaye de Montserrat. Elle est au milieu de grands pics montagneux arrondis… On se demande comment tout cela est arrivé là. On a pu assister au concert quotidien du chœur de petits garçons, qui sont pensionnaires dans le monastère. (Anne a trouvé ça louche… mais bon, ils chantaient très bien !)

On a ensuite trouvé un chemin qui montait vers la montagne, et petit à petit, on a fini par grimper tout l’après-midi. Il y avait un autre funiculaire en haut — qu’on a pris pour redescendre, bêtement ! Ah oui, et en haut, mon téléphone a décidé de ne plus jamais démarrer… ce qui fait qu’on a très peu de photos de ce jour là ! 🙁


Enfin, pour notre dernier jour, on est resté à Barcelone. On a pu louer des vélos, et on a pédalé jusqu’au fameux Parc Güell, conçu par Gaudi. (On a eu du mal d’ailleurs : ça grimpe !). On a été un peu déçu. Pas par le parc lui-même, qui est grand et plein de sculptures étonnantes ou d’aménagements étranges. Mais il y avait vraiment trop de monde… On a fait la queue une bonne demi-heure pour pouvoir visiter la maison d’architecte à l’entrée, et on aurait dû refaire la même chose pour accéder à la place du marché, l’endroit le plus célèbre, mais on a laissé tomber avant…

On a repris nos vélos et on s’est baladé dans Barcelone le nez au vent, à faire le tour des autres maisons conçues par Gaudi, avec toujours des formes arrondies et bizarres. On a fini à la plage, où Zoé s’est pris des churros à tremper dans un chocolat chaud super épais. Ah oui, parce que ce jour là, il faisait froid : 15° seulement ! On a fini la soirée — et la semaine — dans un super bon restau où nos hôtes nous ont emmenés.

On a vraiment adoré cette ville : le climat, la nourriture, les pistes cyclables, … J’espère qu’on pourra y retourner un jour !