Pour son premier hebdoversaire, Zoé nous a fait un beau cadeau : une nuit complète, de 22h à 6h ! Ça nous a vraiment fait du bien, les nuits précédentes ayant été plutôt agitées.

Bon, il ne faudrait pas qu’on s’y habitue trop vite : notre petite princesse a probablement des coliques, et si la nuit prochaine ressemble à aujourd’hui, on va rapidement rattraper notre absence de sommeil en retard !
Sa spécialité, c’est de bien dormir en début de nuit, de se réveiller vers 3 ou 4h pour manger (normal), et ensuite de ne plus vouloir s’endormir du tout…
On a même essayé la tétine, de désespoir. Eh bien Mademoiselle la recrache dédaigneusement ! Impossible de lui faire garder – même Iris, la reine de la tétine a abandonné. Notre dernier espoir, au cas où les coliques ne s’arrêtent pas très vite, serait qu’elle arrive à sucer son pouce. Vus ses mouvements désordonnés, ce n’est pas pour demain…

Eh oui ! L’hôpital ayant eu un week-end très chargé en naissances, ils ont réussi à convaincre Anne que sortir plus tôt, c’était très bien.
Ils n’ont pas eu beaucoup de mal vu que la petite Zoé a extrêmement mal dormi l’unique nuit qu’elle y a passé, avec tous les bruits dans le couloir.

Ce matin, la petite et la Maman sont donc rentrées à la maison, pour le plus grand bonheur des deux aînés.
La jounée a quand même été bien occupée, entre les habituels allez-retours à l’école, un autre à l’hôpital l’après-midi (on avait oublié de redemander la caution…), les courses et les tétées entre tout ça. Il va nous falloir quelques jours pour caler tout ça aux bons horaires !

La petite Zoé nous impressionne beaucoup, et pas seulement par ses bourrelets : elle tient presque sa tête, sur le ventre, elle arrive à la relever, et sous sa gencive inférieure, on voit clairement deux petites dents en relief !
Elle a été très calme toute la journée, et on l’a même réveillée plusieurs fois pour la nourrir – de peur qu’elle refasse ici le coup de la nuit à l’hopital ! Elle a juste été un peu ronchon ce soir.
Elle a eu droit ce soir à son tout premier bain, la politique du moment étant de ne pas laver les bébés lors de leurs première journée. Elle y a beaucoup râlé alors il n’a pas duré longtemps.

Pour le plaisir, je vous remet une petite photo de sa bouille après un repas:

Elle est enfin arrivée, et elle s’appelle Zoé !

Vers 22h hier, Anne sent des contractions un peu plus fortes que d’habitude. On se décide à aller à l’hôpital.
Mais après 1h30 de monitoring, c’est la déprime : les contractions mollissent et ne donnent plus rien.
Les parents consternés se préparent à rentrer au bercail le berceau vide.

La sage femme nous demande alors si nous préférons “aider” les contractions pour déclencher l’accouchement, ou bien rentrer chez nous. Nous optons pour la première option avec enthousiasme.

Mais à peine le temps de s’installer en salle de travail, vers 1h15, des contractions très violentes surviennent toutes les deux minutes. L’anesthésiste a le temps de poser la péridurale, ce qui soulage bien.
Mais les contractions redoublent et il est obligé d’augmenter les doses plus rapidement que prévu.

Au final, après moins de deux heures de travail, c’est un très beau bébé de 3,990 kg (on va dire 4 kg…) qui arrive à 2h59 (on va dire 3h…). On n’avait jamais vu de nouveau-né avec autant de bourrelets !

Photo à venir d’ici ce soir, c’est promis !
Mise-à-jour du soir : les voici !

Nous avons eu une fausse alerte en fin de semaine dernière : vers 2h du matin, des contractions pas très fortes, mais régulières et rapprochées.
Au bout de deux heures de ce petit jeu, comme elles devenaient plus fortes, on décide d’y aller !

• On ramasse le cartable de Gaël, des fringues pour les enfants et on fourre tout dans un sac
• On les réveille et on les emmitoufle. Gaël est tout excité, Iris ronchonne, pleurniche puis se déride et ils sont tout fous
• On trimballe tout ça dans la voiture et on va à côté, chez Colin et Erin, dont les parents avaient accepté de nous dépanner (les pauvres !)
• Au bout d’un coup de fil et de quatre ou cinq de sonnettes, on arrive à les réveiller et à larguer notre chargement.
• À la maternité, en bas de la rampe du parking, on s’aperçoit que celui-ci est fermé ! En voulant faire demi-tour, le pare-choc arrière rencontre malencontreusement un poteau jusque-là invisible. C’est le premier coup sur la Kangoo !
• On arrive finalement au bloc, où Anne est mise sous monitoring.
  On passe le temps en regardant les contractions sur l’écran.

Après une heure, il faut se rendre à l’évidence : rien ne vient. La sage-femme nous renvoie chez nous, tout dépités.
Il est maintenant 6h, et on s’octroie une heure de sommeil avant de retrouver les enfants chez les voisins.

Depuis, nous faisons venir mère et belle-mère en alternance, au cas où le cas se représenterait avec un peu plus de résultat.
Malheureusement, nous n’avons toujours rien à vous annoncer pour l’instant…

À suivre