Le Loch Ness encore

Juste une petite balade aujourd’hui, pour nous remettre de la grande de la veille: un tour à pied juste au bord du Loch Ness. C’est un lac immense, tout en longueur, et très profond: jusqu’à 230m. Il contient plus d’eau que tous les lacs d’Angleterre et du Pays de Galles ensemble… de quoi entretenir quelques histoires !

On s’est contenté de nous tremper les doigts de pieds dedans, après avoir marché entre 2 petites rivières. Comme il n’avait pas trop plu, on a pu en traverser une sur un tronc d’arbre et nous retrouver au bord du lac, à un endroit tout calme. (Il y avait autrefois un pont piéton pour passer, mais des inondations l’ont emporté il y a quelques années…)

Au retour, on s’est payé un bon repas dans un pub, et même un wee dram (un petit verre) de whisky local!

Le Loch Ness

Suite de nos vacances en Écosse : on quitte Édimbourg, et on va encore plus au nord !

Mais d’abord, on s’arrête un peu visiter le château de Stirling. (Celui d’Édimbourg était inaccessible : trop de touristes, impossible de réserver un créneau pour le visiter !) Celui-ci est également perché sur une montagne, entouré de falaises et à un endroit stratégique. Inutile de dire qu’il a été témoin de l’histoire mouvementée entre Anglais et Écossais ! Ça nous permet de réviser un peu l’histoire locale, qu’on connaît plutôt mal…

On est reparti ensuite vers Inverness — dont le nom signifie l’embouchure de la rivière Ness, et qui s’écoule bien sûr du fameux Loch Ness ! On avait réservé là-bas un sorte de cabane dans la forêt, ou une roulotte immobile: the pod ! C’était tout petit, mais avec tout ce qui nous fallait: une petit coin cuisine, des toilettes, une douche, un lit, un clic-clac. On a eu un peu de mal à trouver de la place pour caser la valise dans un coin, et les filles devaient passer sous la table pour s’y asseoir… mais c’était parfait pour nous !

Après une bonne nuit là-dedans (c’est pas vrai, il y avait trop de bruits d’oiseaux, on a mal dormi !), on est parti pour une journée de randonnée : une grande balade au-dessus du Loch Ness. On a emmené un pique-nique et plein de gourdes d’eau, et on a grimpé, grimpé… 450m de dénivelé quand même. Les paysages étaient superbes, un peu lunaires, avec une végétation très rase. Comme il n’avait pas plu depuis une semaine, le sol n’était pas trop spongieux !

Arrivés en haut, après deux heures, on a fait une pause bien méritée, un lunch, et puis on a tout redescendu. On a dû croiser 10 personnes sur toute la journée. Et en revenant vers le village de départ, on avait tellement chaud qu’on a pris une glace !

Et le monstre? On ne l’a pas vu, mais on était trop en hauteur.
Du coup, on a décidé d’aller nous tremper les pieds dedans le lendemain ! À suivre…

Édimbourg – jours 2 et 3

Deuxième jour à Édimbourg, et l’objectif est clair : aller voir l’université ! C’était quand même l’excuse pour venir ici, et Iris est bien motivée. Comme à Portsmouth, c’est un campus dans la ville, et pas sur une zone à l’extérieur comme ça se fait souvent par ici. Ça nous simplifie la vie : il suffit de marcher un peu, et nous y voilà.

Il y a donc une place centrale, George Square, et tous les bâtiments autour, ainsi qu’un grand parc. Covid oblige, on n’avait pas pu réserver une visite guidée par un étudiant, et on n’a pas pu rentrer dans la bibliothèque. Mais on a téléchargé une petite app, concoctée par l’université, qui nous a fait faire le tour, en nous expliquant ce qu’on voyait.

Ensuite, on a repéré un grand parc sur la carte et on est en fait tombé sur une mini-montagne, le Siège d’Arthur, à 10 minutes du centre-ville… Un ancien volcan. En Écosse, la nature n’est jamais très loin ! Le soleil était de la partie, et Iris a pris de jolis coups de soleil pour l’occasion… On avait évidemment oublié la crème solaire ! (On en a racheté vite fait le lendemain.)

En rentrant, on s’est posé sur une terrasse pour boire un coup, et on a ramené du take-away japonais à l’hôtel, parce qu’il avait l’air bon, et oui, il l’était !

Le jour suivant, on a décidé d’aller à la plage ! Une heure de marche du centre-ville, et on a trouvé une magnifique étendue de sable fin, avec finalement assez peu de monde, vu le temps magnifique. J’ai essayé de tremper mes pieds, mais l’eau était bien trop froide pour aller plus loin. Enfin, selon mes critères, parce qu’il y avait évidemment quelques locaux qui se baignaient ! On a mangé un plat local traditionnel (fish & chips) et on est rentré tranquillement.

À suivre !

Édimbourg – jour 1

Ce sont les petites vacances en ce moment chez nous, et histoire de profiter un peu de ce déconfinement, nous avions décidé d’aller — enfin — en Écosse ! L’excuse officielle est qu’Iris envisage son université, pour aller étudier dans un an, mais on avait bien envie d’y aller de toute façon.

Par contre, pas question d’y aller en avion, nous avons donc choisi le train de nuit ! D’abord un train pour Londres à 22h, un coup de métro pour la gare de Euston, et juste avant minuit, nous voilà partis, avec une arrivée prévue à 7h30. Ah oui, et les cabines sont un peu luxueuses, donc vraiment très chères… du coup à l’aller on est en simple siège inclinable. C’est pas très confortable mais, covid oblige, on est chacun seul sur notre rangée, donc il y a possibilité de s’étaler sur plusieurs sièges. Si seulement il ne faisait pas si froid dans ce train…

À l’arrivée, on est un peu dans les choux, mais le petit matin nous réveille, ainsi qu’un café-croissant à la gare. On dépose nos valises à l’hôtel, et on part en exploration ! D’abord vers New Town (qui est new parce qu’elle n’a que 200 ans…). Grandes avenues rectilignes, tram et petits immeubles: ça nous rappelle un peu le Paris d’Hausman ! Mais on arrive rapidement le long d’un très joli petit ruisseau et de rues pavées, qui ont beaucoup de charme.

On arrive ensuite dans des zones plus touristiques. Chaque coin de rue a son joueur de cornemuse, souvent en kilt. On n’avait pas vraiment d’opinion sur cet instrument avant. Maintenant si…

Le midi, on retrouve au restaurant une ancienne élève de Anne, qui étudie ici maintenant. Elle donne quelques tuyaux à Iris, mais surtout nous raconte ses expériences d’étudiantes… on a bien rigolé !

L’après midi, on est bien crevé et le petit vin du midi nous a un peu endormi, alors on récupère notre chambre à l’hôtel, et on s’affale sur le lit ! Sieste bien méritée.

On est ressorti le soir pour une balade dans les petites rues piétonnes autour de notre logement. Et on a juste pris une soupe en take-away, qu’on est retourné manger à l’hôtel. Ah, oui, et Iris a essayé le Irn-Bru (à prononcer comme Iron Brew), le soda local. C’est orange vif et ça a un goût de bubble-gum assez désagréable, mais il fallait tenter !
Après ça, une douche extrêmement bienvenue et au lit !

Zoé cherche ses mots

— Maman, pour l’école, il me faudrait des bottes à dents
— des QUOI?
— tu sais, des bottes à crocs. Qui accrochent au sol.
— hein ???
Après enquête approfondie, il s’agissait de chaussures à crampons, pour jouer au football 🤷 (Football boots en anglais)

Une autre, rapide: Zoé part à l’école.
— bonne journée Zoé. Amuse toi bien !
— Heu… Ouais… I make no promises!

Iris Corona-bricole

Vous vous souvenez de la très mignonne petite maison qu’Iris avait conçue il y a quelques mois? Et bien elle continue ! Voici donc 3 de ses œuvres, toutes fabriquées à base de matériaux de récupération : cartons de tests Covid, polystyrène d’emballage de micro-onde et touillettes en bois piquées au collège…

La première est une construction à l’intérieur d’un carton, plutôt qu’à l’extérieur. Ça se place sur une étagère de livres, pour lui donner de la profondeur et inviter à imaginer ce qui pourrait se trouver derrière la porte…

La deuxième est bien connue des amateurs des studios Ghibli: c’est le pont du Voyage de Chihiro, bien sûr ! Elle a fait tremper ses bouts de bois pour les courber. La peinture est un reste de l’échantillon pour la chambre de Zoé. Et la figurine, c’est aussi elle qui l’a peinte.

La troisième est une réalisation basée sur le poulailler d’un jeu d’ordi, Stardew Valley (la première image ci-dessous).

Et voici à quoi ressemble sa chambre en ce moment ! Avec les bouteilles de colle et de white spirit… et peut-être des morceaux de la prochaine réalisation, qui sait !

Zoé et la coronaflûte

Il y a un peu plus d’un an, Zoé était sur le point de passer son “niveau 2” en flûte traversière. On était allé la faire répéter avec une pianiste pour passer l’examen, elle avait joué ses morceaux 50 fois et elle stressait à mort parce que c’était la semaine suivant. Quand soudain… bref, l’examen n’a jamais eu lieu !

Par contre, elle a gardé sa flûte à côté de son bureau. Et à chaque fois qu’elle en avait marre des cours à distance ou que ses devoirs la gonflaient ou que ses profs la gonflaient, elle la sortait, trouvait une partoche sur internet et jouait tout ce qui passait. Comme elle déchiffre assez bien, elle arrive à jouer en direct si le morceau n’est pas trop compliqué.

Quand les cours de flûte ont repris à distance quelques mois plus tard, sa prof était toute étonnée des progrès qu’elle faisait. Et ça a encore empiré quand on lui a acheté un petit “stand”, pour pouvoir poser son instrument à la verticale, sans le ranger (et sans le laisser traîner sur le canapé, hmmm?), parce que du coup il était toujours disponible. Elle pouvait dégainer son engin juste pour quelques minutes, le temps de passer ses nerfs.

Le résultat est qu’un an après, elle joue du “niveau 5” et taquine même le “niveau 6″… C’est le solfège qui n’avance pas au même rythme, mais elle en sait assez pour jouer avec plaisir, et c’est ça qui compte. Elle a tellement pris d’assurance qu’elle envisage maintenant de repasser des niveaux, et que ça ne la fait même pas stresser ! Elle devrait aussi pouvoir rejoindre l’ensemble de flûtes de sa prof, en septembre, quand les cours reprendront “en vrai”.

Voilà une petite vidéo qui date de janvier — donc maintenant elle joue encore mieux ! Je vous conseille de regarder jusqu’à la fin…

Corona-vaccinés

Et voilà ! On a eu notre première dose de vaccin aujourd’hui — les parents, pas les enfants. La semaine dernière, les vaccinations ont été ouvertes aux 45-50 ans (c’est nous ça, et ouais !). On n’a pas réussi à s’enregistrer les premiers jours, il y avait du monde et les créneaux partaient avant qu’on ne puisse cliquer dessus… Mais quelques jours plus tard c’était bon, et maintenant c’est fait !

Il a fallu aller au stade de foot local (Il doit probablement avoir le plus grand parking de la ville !) Comme c’est un peu loin, on n’a pas pris le vélo, mais on a loué une voiture à l’heure, avec un service en ligne : co-wheels. On s’enregistre en ligne d’abord — et ça c’était le plus dur, parce que le permis de conduire rose, en carton, et sans date de fin, ça n’inspire pas confiance par ici ! Ensuite, on réserve une voiture sur leur site. Il y en a plusieurs autour de nous, garées sur des places de parking prédéfinies. On agite une carte magnétique devant son nez, et magiquement les portières se déverrouillent ! Après, ça marche comme une voiture normale…

Arrivé au stade, on a été impressionné par l’organisation. Il y avait des gens pour nous guider partout. On a redonné notre numéro d’inscription, fait la queue 5 minutes, répondu à quelques questions et chtak! un coup de piqûre dans l’épaule. Le plus long était d’attendre ensuite sur une chaise 15 minutes, pour être sûr que tout allait bien. En partant, on nous a remis une petite carte de membre, avec la place pour le rappel, qui arrivera le 12 juillet. Et un joli autocollant, voir ci-contre!
Ah, j’allais oublier: on a eu le Moderna. On n’aurait pas fait les difficile de toute façon !

Coronanniversaire II

Souvenez-vous, il y a exactement un an, notre premier anniversaire en confinement ! Et bien voilà, Iris vient de vivre son deuxième (et son 17ème en tout…)
Alors oui, les bougies sont plantées sur une mangue… Le gâteau — un bavarois à la framboise — a eu quelques soucis au moment du transport, et il n’était pas présentable. Pas de panique: on l’a mangé quand même, et il était excellent ! Mais vous ne le verrez pas.

Elle a eu droit à un repas (à emporter !) chez le même restaurant chinois que l’année dernière. Et elle a reçu des bons vieux mangas d’avant sa naissance (Akira et Ghost in the Shell, pour les connaisseurs) ainsi qu’un tapis de découpe.
Mais pourquoi donc, un tapis de découpe?

C’est qu’elle a également démarré quelque chose de nouveau depuis un an : une maquette de petite maison ! On ne sait pas très bien d’où ça lui est venu. L’idée était de faire une activité qui ne soit pas devant un écran.
Elle a commencé avec un morceau de mousse isolante qu’un copain lui a donné, pour la base. Ensuite, elle s’est acheté de la peinture, des bâtons de glaces et plein d’autres petits trucs, elle a ramassé du sable et des bouts de bois dehors, récupéré de la peinture rouge de la chambre de Zoé, et voilà le résultat!

Corona-déconfinement

Ça n’a pas l’air de se passer très bien en France ces jours-ci, au niveau de la pandémie… mais par chez nous, ça va beaucoup mieux ! On est en gros confiné depuis mi-décembre, et les courbes de décès, contamination et hospitalisation sont clairement à la baisse, depuis deux mois. De plus, le rythme des vaccinations a l’air de se maintenir – on est à 35% de la population ayant reçu au moins une dose. Du coup, le pays commence à se déconfiner tout doucement, ce qui veut dire retour à l’école !

Il y a aussi un très gros effort sur les “test latéraux” : on teste plein de gens, avec des tests rapides, pas forcément très fiables, mais le nombre fait qu’on trouve les foyers de contamination avant qu’ils ne se répandent.
Zoé, Iris et Anne ont donc dû se faire tester chacune 3 fois, à quelques jours d’intervalle, dans leurs écoles respectives. Ce n’est qu’après 3 tests négatifs qu’elles ont pu retourner bosser. Elles ont réussi toutes les trois, et ont donc recommencé l’école cette semaine.

Et les tests vont continuer, mais cette fois ils seront faits à la maison. Elles ont donc reçu chacune un kit de 6 tests, qui ressemble à une mini-boîte du petit chimiste…
(Vous noterez le joli sceau de test qualité rouge, écrit en chinois. Heureusement que le communisme est là pour nous sauver !)

On a essayé le premier test ce soir. Voici comment ça se passe:

  • On prend un grand coton-tige et on se le colle au fond de la gorge, d’abord à droite puis à gauche, en tournant 4 fois
  • On se le met ensuite dans une narine, le plus au fond possible, et là il faut tourner 10 fois. Zoé dit que ça fait pleurer…
  • On dilue ce qu’on a récupéré dans un petit godet contenant du solvant
  • On verse 2 gouttes de la solution sur un bout de papier buvard (Ça ressemble à un test de grossesse, pour ceux qui connaissent !)
  • On attend 30 minutes et on compte les barres. Une barre: négatif. Deux barres: positif. Aucune barre: le test est raté…
  • On envoie le résultat du test (négatif pour nous, ouf !) sur le site web dédié.

Et Maxine? Et bien les universités ne rouvrent pas, elles. Elle a donc toujours ses cours entièrement en ligne.

Mais… elle en a enfin terminé avec l’orthodontiste cette semaine ! Plus de bagues, et les dents sont bien droites. Enfin, elle a encore ce “retainer” qui les maintient en place, à porter toute la journée pendant 6 semaines, puis toutes les nuits pendant quelques années…
Mais, n’ayant plus de raison de rester ici maintenant, elle est repartie dès ce matin dans son Portsmouth bien aimé, revoir ses potes à la résidence étudiante. Elle sera restée 3 mois à la maison, et c’était beaucoup trop pour son goût 😉