Gaël et le GCSE

On n’avait pas encore fait d’article sur les résultats de nos enfants encore. C’est que cette année, c’était spécial pour Gaël: il passait le GCSE ! Quelle est donc cette chose?

C’est en gros l’équivalent du Brevet des Collèges, mais un peu différent. D’abord il se passe à 16 ans, un an après le Brevet. Ensuite, il est beaucoup plus important ! Les notes permettent soit de continuer en “filière générale” pendant deux ans, soit de bifurquer vers l’enseignement technique — qui est bien plus courant ici qu’en France, soit de simplement aller chercher du boulot — et là encore, c’est bien plus fréquent qu’outre-Manche.

Les élèves passent jusqu’à 10 matières, certaines obligatoires (Anglais, Maths, Sciences, …) et quelques-unes en options. Gaël avait choisi Informatique, Espagnol, Géographie et une qui a changé de nom tous les ans: Wood Technology, puis Resistant Materials et enfin 3D Design. Ce n’était pas sa préférée ! Mais il a aussi passé une 11ème matière, sans avoir assisté aux cours dessus avant: Français ! Il a des facilités apparemment…

L’examen est incroyablement long. Chaque épreuve est plutôt courte, mais il y en a plusieurs par matière. Et à raison d’une épreuve par jour, le tout a duré un bon mois ! (C’est d’ailleurs pour cette raison que notre trajet pour la Sicile a été un peu compliqué, souvenez-vous !).
Et l’attente pour les résultats est encore plus longue : on vient de les avoir aujourd’hui, donc 2 mois après !

Bref, les voici ! Les notes vont de 1 à 9, avec 9 étant le meilleur, et très difficile à obtenir.
Il eu 9 en Français, 8 dans toutes les matières scientifiques et en Espagnol, et 5 ou 6 dans les matières littéraires: Anglais et Géographie. Ce qui est excellent !
Ah oui, il y a aussi la matière artistique, mais celle-là on va l’oublier…

L’année prochaine, il continue en 6th form, qui est l’équivalent du lycée et qui débouche sur l’examen des A level. Il n’aura plus que 4 matières pendant ces deux années, et il a choisi : Maths, Physique, Informatique et Littérature. Autre changement : il n’y aura plus d’uniforme ! Les frangines vont être jalouses, c’est sûr.

Ah oui, tiens, au fait… Parlons un peu d’elles quand même!

Iris continue son excellent travail de viser exactement en dessous des objectifs qu’on lui assigne. C’est une stratégie délibérée pour qu’on ne lui donne pas de travail en plus… Elle a juste échoué en Littérature, où elle a atteint bien plus que prévu. Mais sa prof est une hippie super sympa et marrante, elle a dû se laisser attendrir.

Quant à Zoé, elle a encore eu plein de compliment en cette fin d’année, et est largement au-dessus du niveau moyen. Elle aime toujours autant écrire des histoires. L’année prochaine sera sa dernière année de primaire. Ça risque d’être un peu long, elle a hâte de passer à la suite…

Iris part en camping

Aujourd’hui, Iris est partie camper deux jours et une nuit.
Ça s’appelle le Duke of Edinburgh.
Et ça donne des points pour rentrer à l’université.
Comme ces 3 choses n’ont a priori rien à voir entre elles, expliquons !

Le prince Philip, Duc d’Edimbourg est le mari de la reine. C’est apparemment un vieillard raciste et désagréable, qu’on sort le moins possible de peur qu’il dise encore une énorme bêtise. Comme tous les membres de la famille royale, il justifie son oisive existence en prêtant son nom à quelques charities.

La sienne, c’est donc le Duke of Edinburgh’s Award. Son but est d’inciter les jeunes à sortir de chez eux et à découvrir de nouvelles choses. C’est tout à fait dans l’esprit britannique du scoutisme.
C’est l’école qui s’occupe d’organiser ça, et Iris a choisi cette option (Gaël non…).
Pour obtenir l’award, il faut 4 choses

  • Bosser un peu dans une charity.
    Iris n’ayant que 14 ans, on galère un peu à en trouver qui accepte, mais on espère que l’école aidera.
  • Pratiquer une activité physique.
    Elle fait toujours du karaté, donc ça c’est facile.
  • Acquérir une nouvelle compétence, un savoir-faire.
    Elle avait pensé initialement à apprendre à jouer d’un harmonica qui traîne ici, mais finalement elle va plutôt se perfectionner au dessin ou à la peinture.
  • Effectuer une expédition en groupe, avec une nuit sous la tente, en allant d’un endroit à un autre. Les jeunes doivent tout planifier eux-mêmes, acheter leur nourriture, gérer leurs sacs à dos, s’orienter, etc. L’école les emmène, les ramène et surveille de loin, mais ils doivent se débrouiller.

C’est donc pour cette expédition qu’elle est partie jeudi — en fait la première, car il y en aura une autre plus tard.

Elle a mis un point d’honneur à être autonome, et du coup on ne sait pas grand chose de ce qu’elle a emmené dans son sac à dos, avec qui elle part (c’est un groupe de 7 filles), où elle va, etc. Elle nous a embarqué les allumettes, donc il y aura un feu de camp. Elle a fait les courses avec d’autres, mais on n’a rien vu. Elle est partie à pied ce matin à 8h, et elle reviendra demain soir… on ne sait pas trop quand, ça dépendra comment elles se débrouillent pour trouver les checkpoints !

En tout cas, elle a du bol, il va y avoir un temps magnifique pendant deux jours : plus de 20°C et pas une goutte de pluie. Les profs ont dit qu’ils n’avaient pas vu ça depuis très longtemps. Ah oui, parce qu’évidemment, une autre valeur très britannique, c’est le fameux whatever the weather : pas question d’annuler, même s’il pleut des trombes !
On vous tient au courant de son état au retour…

World Book Snowpocalypse Day

Jeudi dernier, c’était World Book Day. Expliquons !
Il s’agit d’une journée où les enfants peuvent venir déguisés en un personnage de livre de leur choix. C’est un événement national, et il y plein d’activités pour inciter les gamins à lire.

Zoé avait choisi son héroïne préférée du moment : Katniss Everdeen, la jeune rebelle de la série Hunger Games. (Elle a adoré les trois bouquins, et on a regardé ensemble les films récemment.)
On lui a donc trouvé des habits noirs, fait une tresse, imprimé son insigne et construit un carquois en carton.

Mais… C’était aussi le premier jour de l’arrivée de la Beast from the East, une grosse vague de froid et de neige qui a paralysé le pays pendant quelques jours. Les Anglais sont assez peu habitués à la neige, un peu comme les Parisiens !
Les deux grands sont allés à l’école à pied, ils n’ont pas voulu tenter le vélo, c’était bien glissant. Mais ils en sont revenus tout de suite, parce que le collège fermait !

Pour Zoé, pas de chance, l’école primaire était ouverte, et elle a donc eu droit à un tour en luge pour y aller. Mais ils ont finalement décidé de la fermer à 13h, et Anne a dû aller la rechercher. Zoé était toute contente. Elle aurait bien râlé, si elle avait eu école et pas les deux autres…

C’est là que les ennuis ont commencé ! Notre chaudière a décidé qu’il faisait trop froid pour travailler, et s’est mise en panne. (On a compris plus tard que le problème venait de son tuyau d’évacuation d’eau de condensation, qui se trouvait dehors et avait donc gelé. British plumbing…)
Le soir, il faisait 14°C dans la maison, et on s’est donc réfugié dans le salon autour de la minuscule cheminée, qui nous a sauvé la soirée, sinon la vie !
Pour dormir, on a mis les 3 enfants dans la même chambre avec un radiateur d’appoint, qui n’avait pas servi depuis longtemps. Et Anne et moi avons descendu notre literie pour dormir à côté de la cheminée, en entassant les couvertures.

Le matin, il faisait 10°C ! (Et 5°C dans notre chambre sous les toits…) On a donc commencé par refaire un feu, et pris notre petit déj autour. Toutes les écoles étaient fermées, ce fut une journée calme. Mais on a enfin réussi à faire repartir la chaudière, qui a gentiment turbiné toute la journée pour faire remonter la température. On surveillait ça de près, en mettant des couvertures sur le tuyau dehors et en espérant que ça tienne le coup ! Elle a mis 24 heures à récupérer le 19°C… Ouf !

Au final, il est bien tombé 10cm de neige sur deux jours. En plus des 2 jours d’école, ont été annulés :

  • une compétition de chant pour Gaël avec sa chorale d’école, à la salle de théâtre
  • les cours de karaté pour Iris
  • les cours de musique du samedi pour Gaël et Zoé
  • un pot de départ d’anciens collègues
  • une sortie scolaire pour Iris, où elle devait rencontrer des écrivains
  • une autre compétition de chant pour Gaël dimanche

Bon, mais en échange on a eu de la neige deux fois cet hiver, et ça c’était quand même sympa !
On en a profité une dernière fois aujourd’hui, en allant faire un peu de luge sur une petite pente du campus universitaire à côté. Avant que la pluie n’emporte tout cet après-midi…

Zoé sur le Titanic

À l’école primaire, les classes travaillent sur un thème différent chaque demi-trimestre. Dans la classe de Zoé, ils ont parlé du Titanic pour commencer l’année.
À chaque fois, il y a une liste de devoirs dans laquelle piocher. Et Zoé choisit toujours la rédaction !

Cette fois-ci, il fallait donc qu’elle raconte son expérience de passagère du Titanic. Je vous recopie l’intégralité ci-dessous. (Si vous avez du mal avec son anglais, essayez Google Translate. Pas parfait, mais ça aide !)
Elle a aussi réalisé la peinture à côté.

Pour récompenser tous ces efforts, elle a reçu ce “home learning certificate”. Oui, c’est vrai, tout le monde en reçoit un, mais c’est quand même sympa !

Bonne lecture…

Dear diary…

My name is Rita Saxon. I am 28 years old and was born in England. I didn’t realise it then, but I was born in a rich family. It does make sense though, since we were friends with the royals. Growing up, I always had a passion for writing. Every time it was my birthday, I would ask for fancy new pens or special paper. I also loved reading any kind of non-fiction books. Learning something new every day was so special for me. When I was around thirteen, a thought hit me. A thought that would later change my entire life.

Something that I enjoyed just as much as learning things was making other people learn. I was quite obsessed with traveling all around the world and observing how people from other countries do things differently. So then I thought. What was I going to do when I grow up ? A thought like this one had never hit me before. Being so important to the royal family always made me think that I HAD to follow in my siblings’ and/or parent’s footsteps. But I realised, I am not part of the royals. What would I do? Where would I go? Could I maybe be… an explorer? No, there wouldn’t be any writing. And then, just like that, the life-changing thought came to my mind. I would be a journalist!

My parents, however, were not as keen. I think it is actually safe to say that they weren’t keen at all! Long story short, though, I got so fed up about this topic that I ran away. You may think that this was a horrible mistake, but I was old enough. I ended up getting my very well payed job (since my parents refused to send me any money) that is absolutely perfect for me. My boss is very nice, too. In fact when I got a promotion, he sent me to write a very detailed report on The Titanic : Ship Of Dreams. My ticket was first class, and everything was paid by my company; The Daily. If you didn’t know, it is the most popular newspaper company in England.

I was ecstatic when my boss, who by the way is called Mr Dolly, told me this. A free trip to New York on THE TITANIC?! It was a once in a lifetime opportunity, and I was NOT going to waste it.I rushed home as soon as I could to pack my bags and send my parents a letter to tell them the good news. Even after a couple of hours, I could not believe what I had heard! Could this really be true? Was I dreaming? Who knew! But I was happy because it had been a long time since I was this excited. I would be travelling in First Class as well! And everything was free! I decided to put quite a number of things in my bag. Here, I made a list;

• A beautiful summer hat
• My fanciest evening dresses ( I had to look elegant for I was going to be in first class)
• A nightgown
• A good, big book in case I got bored
• My favorite jewels
• A watch my father had given me the I was little
• A coat with real fur
• Some more dresses for any kind of occasion
• A marvelous pink gown with sparkling sequins all over and a single strap over one shoulder

That pink gown is definitely the favorite dress I’ve ever had. My mother had bought it for me when I was little. Obviously, it was much too big for me, but she insisted on me wearing it saying that it’ll ‘last longer’.

Finale, the day had come. It was the day I would board The Titanic! As I stepped foot on The Titanic, one of the crew members immediately escorted me towards my room. Oh, how the ceilings were high, and the rooms were big! My room had a giant bed with as many pillows as one could wish for. A door on the right would lead you to a blindingly sparkling bathroom, where I realized that all of this had never been used before. But little did I know that I would be the only one using it. The first couple of days were a dream come true. I would say that I felt like a movie star going on holiday, but even for a celebrity everything was so… exciting, as an understatement! From the lavatories and dining rooms, to the bedrooms and gym! Of course, I wrote a very thorough paragraph on everything that I saw for the article if I do say so myself. And then came the day of Titanic’s doom.

At about 23:00, I was just getting ready for bed when the engine started making these weird moaning sounds. I decided to try and find one of the crew members to see what was going on. As a journalist, I had to be curious about everything. Eventually, I found someone who told me not to worry. I tried to get some more information out of him, but he seemed a rush so I didn’t keep him. I can’t bear to write the next part down, dear diary. Long story short though, I came across a poor child who had lost her parents. She was about six years old, and couldn’t stop crying. I later found out that as soon as her parents found out that The Titanic was going to sink, they jumped off the ship and had now froze to death. I, being a woman in first class, was one of the first to go in a lifeboat. As the lifeboat went down towards the deep blue sea, the orchestra played ‘Nearer My God To Thee’. It was… the most touching moment of my life.
At some point, another ship came to get us. When we finally reached New York, I ended up being a surprisingly famous journalist. As for the child, I raised her up as my own. After my article on The Titanic went out, it was translated and sent to many other countries. After that, I never heard from my family again.

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 3

Zoé finit l’année avec un bulletin excellent, elle est au-delà du niveau attendu dans toutes les matières et a donc commencé le programme de year 5 aussi bien en Anglais qu’en Maths. Elle apprend aussi le français, mais comme elle est meilleure que la prof, elle reste dans un coin et fait un cahier de vacances de français…

Elle a aussi passé son premier examen de flûte à bec, et d’après l’accompagnatrice, a joué parfaitement malgré ses nerfs en pelote 🙂 (Elle a été très stressée les 2 semaines précédentes, c’était légèrement fatigant…).
Sa prof nous a appelé pour dire qu’elle avait eu 133/150, et donc qu’elle avait réussi l’examen with distinction !

Enfin, elle a participé à un atelier organisé par la chorale de Gaël à l’école. (Il l’avait inscrite sans lui demander son avis…). Pendant 6 mardis de suite, elle est allée chanter au collège avec son frère, et ils ont présenté quelques chansons au concert final de l’école.
Voici ce que ça donne — Gaël est au milieu, et Zoé est la plus petite, sur la gauche :

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 2

Iris vient de recevoir son bulletin, et il est comme on pouvait s’y attendre : même si elle évite de s’impliquer trop à l’école, elle se débrouille toujours pour avoir des résultats satisfaisants. Quand je lui ai fait remarquer qu’elle aurait pu travailler davantage même les matières qu’elle ne fera plus l’année prochaine, elle m’a rétorqué :

Mais ça, ça s’appelle perdre son temps, Maman !

Elle faisait encore partie du programme des “more able” cette année (les élèves qui sont dans les 10% supérieurs pour les résultats). Cela l’a fait râler, parce qu’elle a eu du travail en plus à faire, mais sa présentation sur les animaux dangereux d’Australie, avec un super travail sur PowerPoint, a eu beaucoup de succès.

A la rentrée, elle commence ses options de GCSE (l’équivalent du Brevet) et elle attend avec impatience de commencer l’option “business studies”, pour pouvoir créer ensuite sa propre entreprise (peut-être une boulangerie-pâtisserie).

Elle a également choisi une option appelée “Duke of Edinburgh Award“, qui est on ne peut plus britannique. Au cours de l’année, Iris devra passer des week-ends dans la campagne avec un sac à dos et une boussole, et être capable de retrouver son chemin toute seule. Elle devra aussi s’engager à faire du bénévolat et cultiver un nouveau “talent” pour montrer qu’elle peut sortir de sa zone de confort. Si elle parvient à faire toutes ces épreuves, elle reçoit un certificat très apprécié ici sur les CV et les candidatures à l’université. Bref, elle aura du pain sur la planche !

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 1

L’année scolaire 2016/2017 aura été un bon cru pour Gaël.

Au printemps déjà, à son école de musique, il a reçu une coupe décernée tous les ans à un élève méritant. Il a été récompensé pour son investissement dans l’école de musique (sa copine Jessica et lui sont des piliers de la chorale des petits), sa gentillesse et le fait qu’il ne manque jamais une leçon.

A son école, il a été remarqué pour l’aide qu’il a apporté lors des journées de visite des futurs élèves et leurs parents. En tant que “school ambassador“, il a reçu un groupe de jeunes élèves du primaire, les a guidés à travers l’école tout au long de leur visite tout en répondant à leurs questions. Nous avons par la suite reçu une lettre de la directrice de l’école, qui tenait à féliciter Gaël pour la confiance et la bonne tenue dont il avait fait preuve à cette occasion, disant que l’école était très fière de la façon dont il l’avait représentée. Autant dire que nous sommes très fiers aussi 🙂

Il a ensuite reçu, pour la deuxième fois de sa carrière, le “Head of Year award”, lors d’une cérémonie officielle chez Oracle, l’entreprise informatique qui sponsorise l’école. Il a été récompensé à la fois pour ses bons résultats scolaires et son implication dans la vie de l’école.

Last but not least, la chorale de l’école dont Gaël fait partie a aussi été récompensée cette année lors des prix culturels de la ville de Reading. Ils ont reçu le prix spécial du Jury, et sont même passés à la télévision sur une chaîne locale. L’émission est visible ci-dessous :

Et vous pouvez voir ici la chanson qu’ils ont interprétée à la cérémonie:

Zoé à Pompéi

À l’école, Zoé a dû faire une rédaction sur leur thème du moment : Pompéi. Il fallait raconter la vie de quelqu’un pendant l’éruption.
Bonne lecture !


Dear diary,

my name is Octavius, and I am the richest (the most important) person in Pompeii. Today, I went to buy some groceries at the market. As soon as I stepped out of my precious, colossal apartment, I could hear the birds sing as they were enjoying the warm rays of sunlight. As much as I wanted to lay down in the soft, emerald green grass, I needed to go buy my lunch. When I got to the market, I went to the nearest fish stall and looked at the price. I asked the stall-owner what the most expensive was, and he said:
“Oh, that be this one, sir!”
As he took out the biggest fish of the lot, it was 10,000 denarius. Even I thought it was slightly expensive just for one fish, but he looked, well, un-taught. So I bought the fish, giving the shopkeeper 10 denarius, and he didn’t notice a thing. The thing is, another man did.
“Go away, you’re not welcome here!”
So of course, I replied.
“I’ll sell you if you’re not carefull.”
And this did the trick.


Dear diary,

this is the start of what seems a fantastic day. First of all, I have nothing planned today. This hasn’t happened in years! So, of course, I take a nap in the grass, where the birds sing me to sleep. When I woke up, I just sat and admired the breathtaking view. As the sun went down on the horizon, Pompeii lit up and that felt like the best moment of my life. But something was not right…

The horses were panicking, the dogs were barking, the birds were screeching. Dusty, black clouds of ash were heading towards me. This did not bother me too much, as the clouds of ash made it calming, in a way. Quite suddenly, the ground started to shake, and I did not feel relaxed. It was a sign that the Gods were angry, but I was not sure why.

Just when I thought things could not get worse, boiling hot rocks shot out of the gentle mountain. With the rocks came fire, which looked like a thousand fireflies shooting out of a rocket. To my great surprise, lava started oozing out like the blood that was about to be shed. Cracks started to form in the ground. The city was panicking…

What was happening? Nobody knew. Were we going to die? Nobody knew. But one thing was for sure. I did not want to die the slightest bit. Fortunately, I had a plan. I rushed inside the house, ran down the flight of stairs like a marble rolling down a hill, and locked myself in the wine cellar. Snap! A rope broke, and a whole building fell to the floor. Crash! A house went down with it. I could hear the peopple screaming, children crying. I peeped through a crack in the wall. Giant fire balls shot out of the mountain like meteorites destroying everything in its path. Almost the whole city was on fire now. Apart from — Bang! Sizzle! One of the rocks had reached my precious mansion! Crackle! Crackle! Now my place was on fire. Bang! The trapdoor fell. There was no escape. In desperation, I tried opening the crack, but it was hard as rock. The lava rushed in.

Goodbye


Now, you might be wondering, how can I write my story if I’m dead? Well, it’s simple. I’m in Hell. Alive people would think that it’s horrible and stress, but it’s actually really boring. No, seriously, there’s nothing to do. That is why I wrote my story.

The end


Iris et les bêtes dangereuses

À l’école, Iris fait partie du groupe des more able. Ça veut dire qu’elle réussit bien à l’école, mais aussi qu’elle a des capacités qui ne rentrent pas très bien dans un cadre académique, que l’école essaie d’exploiter et de stimuler avec des activités différentes.

En février, elle avait l’opportunité de faire une présentation devant ce groupe d’élèves, sur le sujet qu’elle voulait.
Au départ, elle ne voulait pas trop. C’est quand même du travail supplémentaire ! On a trouvé un sujet qu’il l’intéressait, et ça a aidé : les animaux dangereux d’Australie ! (Elle regarde beaucoup de documentaires animaliers, et toutes ces bestioles mortelles l’intéressent…) Le prof de karaté a aussi poussé un peu, et finalement elle s’est décidé à le faire.

Elle a beaucoup travaillé, fait des diapos sous Powerpoint, et présenté tout ça la semaine dernière, dans le grand amphi de l’école. Elle avait répété devant Anne auparavant. Elle a rajouté des petites blagues de temps en temps, pour capter l’attention. Bref, elle s’est très bien débrouillé !

Le lendemain, il y avait une réunion parents-profs, et la prof d’Anglais, qui s’occupe aussi des more able, n’a pas tari d’éloges sur sa présentation — et aussi sur son travail. Son seul reproche était qu’Iris ne participe pas assez en classe.
C’était d’ailleurs général chez tous les profs que j’ai pu voir : elle travaille bien, mais la participation est trop faible.
SAUF en drama (théâtre, qui est un cours à part entière ici), où elle est apparemment très à l’aise sur scène, capable de jouer différentes émotions, etc. Le prof a dit que c’était assez courant que les élèves discrets se révèlent dans son cours. Et il a essayé de la recruter pour son option de l’année prochaine…

Voici les slides de la présentation – et non, on n’y a pas assisté donc il n’y a pas de vidéo malheureusement !

Zoé poète

À l’école, Zoé devait faire un shape poem, un poème en forme de montagne, leur sujet du moment. Ils avaient travaillé avant sur du vocabulaire (il y a des mots là-dedans qu’on n’entend pas tous les jours…) et sur le fait de faire des comparaisons (simile) et des allitérations. Elle s’est bien amusé avec cet exercice.

Voilà ce que ça donne !
(Et voici une bien pauvre traductionpar Google Translate …)

Lava, lava all around,
thudding, slushing to the ground.
It will never stop,
all the way from the top.
The village is in tears,
a horrible sound damaging the ears.
Breaking everything in its path,
while someone is having a nice hot bath.
In the dead of night,
all the villagers have a fright.
Volcanoes erupt
like a baby waking up.
Fiery flames bursting out,
smoke everywhere, wandering about.
The lava oozing down like a slithering snake.
But no one knows when the beast will wake up again.